Aller au contenu

Jeremie

Membre ZoneBis
  • Compteur de contenus

    6 909
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Loupé en salles : étrangement, j'ai trouvé que le film fut assez vite dégagé des salles alors qu'il semblait avoir plutôt bien marché... Au rattrapage, un peu sans conviction je dois dire, j'ai trouvé ça assez super Passé le fait de devoir s'habituer à un Chucky rationnel et non fantastique, tout est bien à sa place : ça ne sent pas le film d'usine fadasse, c'est très gore et très méchant, la photo est magnifique, et l’ambiguïté morale de Chucky le rend assez surprenant. D'habitude j'ai horreur ce genre de clin d'oeil, mais j'aime bien l'idée qu'il s'éduque en regardant Massacre à la tronçonneuse 2 Le seul hic, c'est la poupée elle-même, incroyablement moche et on se demande même comment le design a pu être validé. Une belle manière d'expliquer une promo qui ne mettait pas trop en avant la gueule du machin, ou de manière un peu mystérieuse J'ai du mal à imaginer une suite par contre...ou alors il faudrait un concept du tonnerre...
  2. Sans être aussi tranché que Cyril, j'y allais aveuglement (j'avais adoré Bande de filles et Naissance des pieuvres), et grosse déception à l'arrivée. C'est bien filmé, bien cadré, bien joué (bien que perso, je trouve que Haenel a un côté anachronique que je ne saurais expliquer), les thèmes sont bien abordés mais c'est trop rigide. Je m'attendais à un romanesque façon La leçon de piano, mais là on est plus dans le glaçon que dans le feu (hormis la très belle scène de la fête). Et personnellement, choisir un morceau de Verdi pareil pour célébrer la mélancolie amoureuse, j'ai trouvé ça complètement à côté de la plaque...alors que l'idée finale est tellement belle. Donc dommage...
  3. Jeremie

    Chinatown - Roman Polanski (1974)

    Je l'avais vu assez récemment, et j'étais pas rentré dans le délire du tout, malgré le côté radical du film (la fameuse séquence du nez coupé ou le final totalement désespéré). Et pourtant le film met pas mal de monde d'accord... Pour le coup, un Polanski qui me passe un peu au dessus...mais bon qui c'est, avec une nouvelle vision dans dix ans...
  4. Les Naked Gun sont tous sur Netflix, et j'en profite pour les revoir aussi Copie soi-disant HD, bien fatiguée, de type upscale dvd... J'ai revu celui-ci la semaine dernière, et y'a toujours des choses drôles mais...j'ai quand même le souvenir de m'être beaucoup plus marré devant Airplane et Top Secret. Le timing comique me paraît un poil plus bordélique ici... Bon par contre, Leslie Nielsen manque vraiment cruellement à ce monde
  5. Je n'ai vu le film que récemment, sans savoir que le bluray allait arriver, et j'ai adoré. On dirait une bd Fluide Glacial, le cast est incensé, Francis Lai appuie sur tous les boutons pour faire sa zik, ça dezingue les grands héros américains... Et le best of the best, c'est le gosse du Tambour qui se met à crier JE VOUS ENCULE TOUS A SEC
  6. Ce que je ne relève pas, c'est que j'ai pas trouvé le film chiant...bizarrement Du coup, ça fait réévaluer Scary Stories qui était PG-13 mais plus creepy et plus intelligent. Un comble...
  7. Le film vient de sortir chez Arrow dans un nouveau transfert très attendu. Résultat : Friedkin a encore revu les couleurs du film En gros, il a visiblement essayé de trouver un point d'entente entre les éclairages bleus du second master et le côté âpre des précédents. Du coup on a des bleus très...bleus et dans les scènes de bars, la colorimétrie des comédiens a repris des tons chairs...ce qui fait un peu bizarre. Je préfère ceci dit largement ça à la seconde copie qui débloquait complètement dans son coin. Par contre, il semble y avoir un peu trop de DNR. Bref, pas parfait mais assez bien pour apprécier le film. Je suppose que si Carlotta ou ESC ressort le film (on sent le coup venir ), ce sera cette copie qui sera récupérée... http://www.dvdbeaver.com/film6/blu-ray_reviews_76/cruising_blu-ray.htm
  8. En 1968, une bande d'ado visite la maison hantée locale durant une nuit d'Halloween. Dans les sous-sols, qui servaient selon la légende de chambre à la fille des anciens propriétaires, ils trouvent un livre maudit écrit par la concernée. Après leur fuite, les histoires s'écrivant au fur et à mesure dans le carnet prennent alors vie... Ma deuxième grosse attente de l'été avec Midsommar, mais aussi une belle déception J'avais adoré The Autopsy of Jane Doe et je me disais que Ovredal était l'homme de la situation (il se dit même qu'il tournerait l'adaptation de Marche ou Crève : bon courage). Sauf qu'on touche à un gros morceau de la culture américaine : le film s'inspire (sans adapter littéralement) d'un recueil de légendes urbaines/contes destinés aux gamins, mais tout de même assez hardcore, écrit au début des 80. Le livre n'a jamais été traduit en France jusqu'à aujourd'hui malgré la mode des Goosegumps dans les 90's (mieux vaut tard que jamais hein). Le soucis c'est que Ovredal n'a pas grandi avec ces bouquins et ça se sent : le film est carré et sans temps mort, mais tout parait un peu poussif, et il y a toujours une super idée menacée par une mauvaise. Les monstres, principalement en animatronique (et grave spoilés par la promo), sont superbes mais il y a quand même pas mal de finition CGI pas très utiles...en particulier sur des insectes qu'ils auraient pu utiliser comme tel (quand on sait que la scène du "bouton araignée" était déjà dans Les envoûtés sans aucun ordi à la clef, ça l'a fout un peu mal je trouve). Pareil pour les perso, qui paraissent parfois trop modernes alors que le film se passe en 68 (un beau pied de nez à Stranger Things je suppose). Le pire étant qu'on accepte sans problèmes le côté mécanique du film, mais moins les jump-scares qui dénaturent complètement des scènes très flippantes sur le papier. J'ai pas le souvenir qu'il y en avait beaucoup dans Jane Doe mais là Odreval se lâche...c'est vraiment honteux par moment. En fait c'est, comme c'est souvent le cas actuellement, un peu du "faux old-school". Le film pourrait être une belle merde au final, mais je sais pas, y'a un capital sympathie, un côté dark assumé, un aspect politique assez fort (et inattendu) et de beaux monstres qui l'empêchent de virer film d'usine. La fin laisse entendre une suite...why not tant qu'on y est.
  9. Ah ben d'ailleurs le film est un festival de "fille de" Maya Hawke (= Uma Thurman et Ethan Hawke), Harley Quinn Smith (= Kevin Smith) ou Rumer Willis (= Bruce Willis et Demi Moore)
  10. Jeremie

    PIFFFcast

    J'ai tout écouté ce matin Et non Cyril, tu n'es pas seul pour le 6
  11. Tarantino revient sur la scène sur Bruce Lee, que n'avait pas apprécié la fille de celui-ci https://www.lesinrocks.com/2019/08/13/cinema/actualite-cinema/once-upon-a-time-in-hollywood-tarantino-revient-sur-sa-vision-de-bruce-lee/ Alors ok, Lee était ptet un con arrogant...forcément aimant beaucoup Bruce Lee, ça me les casse un peu mais bon, soit Cependant, je trouve ça bête de s'attaquer à une icône qui a ouvert une porte vers le cinéma hk, plutôt qu'un mec comme John Wayne qui était un gros connard...et dont la démystification aurait davantage collée avec le propos du film. Enfin bon bref, vous verrez bien
  12. J'y suis allé étrangement confiant, mais j'ai trouvé que c'était le pire truc vu depuis des lustres. J'avais envie de mourir à peine au bout de dix minutes (voire de la première, vu qu'on voit Orelsan).
  13. Jeremie

    Run and Kill - Billy Tang (1993)

    Le fait parti des trucs que j'avais oublié et sur le moment c'est pas peu dire que ça surprend C'est triste que c'est ce soit si rare de voir un méchant appliquer son plan direct plutôt de de faire poireauter tout le monde pendant des plombes Pour le fx
  14. Jeremie

    Run and Kill - Billy Tang (1993)

    Comme Nick pour Untold story, je sais pas du tout ce que foutait mon moi de l'époque, ni comment j'ai vu le film...parce qu'au delà de la première scène de tuerie, je ne me souvenais plus de rien Le haut du panier du CatIII clairement, avec une real solide et une dernière partie hallucinante entre un Simon Yam VRAIMENT sans pitié et un héros sans aucune compétence martiale y'a un vrai côté cartoon sadique, c'est certain...
  15. Jeune homme au passé mystérieux, Ephraim est envoyé durant un mois dans un phare perdu avec comme seul compagnon un vieux loup de mer. Et devinez quoi : ça va mal se passer... Midsommar n'étant pas fini, c'est The Lighthouse, l'autre gros rejeton A24 de l'année, qui pu faire son entrée à la Quinzaine. Ayant beaucoup aimé The Witch, j'attendais celui avec impatience malgré un pitch pas franchement excitant...et bien grosse déception. Y'a pas de doute, Eggers a du talent : visuellement c'est beaucoup plus beau que The Witch, tourné dans un vieux 35 mm donnant l'impression de voir du Murnau ou du Dreyer, y'a des visions très fortes (dont une scène très Borowczyk avec une sirène), une atmosphère très anxiogène et assez poisseuse (avec des éclats scato très surprenant)... Mais bon voilà, voir deux très bons acteurs dont je ne suis malheureusement pas fan se gueuler dessus et se bourrer la gueule pendant 2H, c'est clairement pas mon kink d'autant plus que le film est faussement fantastique, et que j'ai eu la triste impression d'avoir vu dérouler tout le métrage rien qu'en voyait la seule photo du film (qui ne montrait pas grand chose en fait). Contrairement à The Witch, j'ai trouvé tout le déroulement très convenu, enfermé dans des symboliques très riches (le désir, la virilité, la folie, le mythe de Prométhée...) mais au service d'un machin très underwhelming. Pas de date française, mais ça passera à L'étrange Festival. Hyag7lR8CPA
  16. Netflix accueillerait peut-être une version longue de 4h (contre 2H45), avec un rôle évincé- entre autres - de Tim Roth et plus d'apparition de Manson (qu'on voit deux minutes dans le film à tout casser). Espérons qu'il y ait aussi plus de scènes avec Sharon Tate et pas trop de pieds sales en plus. https://bloody-disgusting.com/movie/3576514/extended-version-upon-time-hollywood-reportedly-planned-netflix/
  17. Jeremie

    PIFFFcast

    Je m'étais dis que 3h30 d'émission c'était trop et en fait ça a bien fait ma soirée. Et puis finalement j'ai envie de tout voir/revoir du coup (et on parle enfin de Seeding of a Ghost même si les pre-CatIII ça devraient avoir une émission quasiment à part )
  18. C'était grave oubliable The sacrement Et parfois je me dis que je deviens trop sévère mais vous me faites moins culpabiliser du coup
  19. Le mec il débarque, il te fait Hérédité et enchaîne sur ça, bon...ok. Dieu L'exercice du second film c'est toujours délicat, mais ce mec a clairement un truc dans le sang : tout est d'une maîtrise folle, et même si le film suit le même schéma que Hérédité (tout est condamné dès la première image), on est pas dans la bête redite. Le premier grattait la grosse terreur viscérale et noire, là on est dans une horreur merveilleuse qui fait la nique aux Hostel et co avec une ambiguïté bienvenue. Y'a des scènes hallucinogènes très Florence Pugh est géniale et la fin...je m'attendais clairement pas à être aussi dévasté... Toutes les émotions en même temps Pour moi clairement le film de l'année (mais faut dire que pas grand chose ne m'a plu jusque là )
  20. T'as déjà oublié la transformation finale ? Noel C'est très cul oui mais aussi assez flippant (la scène du vomi sus-citée, ou celle où Pfeiffer est vidée de son sang, carrément glauque) Un bon choix donc
  21. Jeremie

    Bide et Musique

    Alors là pDgkqSOBiK0
  22. Jeremie

    El Bar - Alex De La Iglesia (2017)

    Un peu le même souvenir : ça commence bien et dès qu'on tombe un peu dans certains travers ( , on commence à s'en foutre. Il me semble que le plan final avait été tourné sans prévenir les badauds
  23. Pulp Fiction c'était déjà du Lelouch destroy
  24. 1969, Hollywood. Rick Dalton a peur de voir sa carrière vaciller en se voyant reléguer au rang de star télévisuel, et il ne quitte jamais sa double cascade et ami Cliff Booth. A quelques mètres de la maison de Rick, la jeune Sharon Tate voit sa carrière décoller... Après avoir fait monter la pression à grand coup d'affiches moches, le Tarantino fit finalement un semi-flop à Cannes, annoncé finalement comme une oeuvre inhabituelle et anti-spectaculaire, là où on s'attendait à une espèce de parangon du cinéphile le plus talentueux/imbuvable du cinéma américain. Et c'est vrai, il faut oublier l'idée de voir un divertissement : pas de numérotages orgueilleux, un seul morceau de bravoure, pas non plus de longues scènes de bavardages (calmez-vous, y'a quand même une scène de table ). Film de la maturité ? Grand moment intime ? Et ben...pas trop non plus Je fais parti de ceux pas hyper emballés par les derniers QT (depuis Django), comme si tout devenait plus inégal, plus lourd. Et son obsession avec le western (qu'il remet encore en jeu) me pète littéralement les couilles. Partant du principe qu'après le cinéma et la fin de l'âge d'or hollywoodien, le gros sujet de OUATIH est en fait une bromance, ben euuuh Vu l'histoire racontée, on est en droit à attendre une montée en puissance Autre chose aussi très curieuse : le regard sur les femmes semble avoir beaucoup changé. Hyper iconiques et badass dans ses films 2000's, elles se sont devenues des décorations ou des punching balls dans ses derniers films. Sharon Tate est filmée comme un petit ange parfait sans fioriture ni épaisseur, la scène avec la petite allumeuse a des relents post-me too assez évidents (ou très polanskien, à voir), le perso de l'actrice italienne ne sert à rien...drôle d'impression. L'ironie suprême : QT étale encore son foot fetish avec cette fois un festival de pieds sales Ah par contre Dakota Fanning (éclipsée à mort par sa frangine) a une bonne petite scène Pas compris non plus le besoin de ridiculiser Bruce Lee...comme si le besoin de démystifier la seule star asiatique de son époque était indispensable Du coup, à chaud, il n'en reste pas grand chose : la reproduction du L.A de l'époque est d'enfer, Pitt et DiCaprio sont excellents, y'a un joli toutou (qui a eu la palm dog )...c'est à peu près tout peut-être ?
  25. C'est Carlotta qui s'en occupe, donc probablement oui Par contre c'est annoncé "nouvelle version" sur le carton, et on ne sait pas du tout de quoi il en retourne
×
×
  • Créer...