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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. J'avoue que j'étais vraiment aux anges d'apprendre la sortie de ce sacré petit film en bluray chez nous, et en prime dans une édition moins chère qu'à l'accoutumée. Je trouvais le choix même assez surprenant, le film étant peu connu en France et il n'y a pas - à ma connaissance - une copie hd du film ailleurs. Mais alors la mauvais surprise la définition est correcte sans être ouf (un très bon dvd tout au plus), mais la copie n'a pas été nettoyé DU TOUT. Je croyais qu'il s'agissait seulement du générique de début, mais non non, tout le film est comme ça...armada de poussières, tâches... Je tombe un peu de haut du coup (ça m'aurait moins étonné de la part de Bach )
  2. J'avais trouvé ça pas trop mal sur le dvd discount qui hantait certain bacs poussiéreux...mais alors maintenant Je comprends que le film provoqua une certaine surprise à l'époque : on était en pleine vague neo-slasher, et le duo de réalisateurs (qui ont disparu de la circulation peu après) citaient Argento (et un peu Fulci) à tout va. Aujourd'hui, ça ferait souffler tout le monde Le problème c'est que malgré des meurtres très gores, et ma foi, plutôt réussis, et un concept qui annonçait les dérives Cube/Saw à base de maisons pièges, c'est quand même assez pénible. Les personnages, tous caricaturaux et débiles, se mêlent très mal aux intentions du film, et même s'il y a un soin évident malgré le petit budget, les décors sont quand même sacrement moches... Et puis il y a le twist interdit en 99 ça pouvait encore surprendre, mais là je crois que n'arrange clairement pas les choses... Le film est sortit en bluray chez Arrow. Que ça donne pas de mauvaises idées au chat
  3. Jerem est un rappeur dans le creux de la vague. Réfugié dans la maison de sa défunte grand-mère, il attend désespérément que l'inspiration revienne. Un jour, une société expérimentale lui propose d'accueillir YVES, un frigo hyper intelligent capable de faire ses courses à sa place et plus encore. Mais bientôt, la machine improbable va apporter aussi pas mal de gloire à son propriétaire... Les antécédents wtf de Forgeard (son fameux Gaz de France) et le pitch improbable confortent dans l'idée qu'on verra pas une comédie formatée...même si au fond elle cache une rom-com. Comme un Electric Dreams mais en plus...français et absurde. J'aime beaucoup Leighbil, qui apporte vraiment un plus à l'ensemble, le film essaye désespérément de ne ressembler à aucun autre, l'univers autour du frigo est convaincant...mais ça ne dépasse pas le stade du "sympa". Le perso de Dora Tillier est vraiment écrit de manière chelou, sous-entendant qu'elle n'est attirée par le héros ou Yves (car oui, un frigo peut avoir une relation amoureuse ) que quand ils deviennent des stars...sympa Le bidule se laisse voir, un peu dans un entre-deux même côté humour, le meilleur gag étant . Une curiosité quoi.
  4. Jeremie

    Golden Glove - Fatih Akin - 2019

    Je suis même pas allé checker sa vraie gueule et en effet euh Le vrai Fritz Autant dire qu'ils ont un peu forcé quand même Le morceau d'Adamo 5UcJV5DjIho
  5. Jeremie

    Golden Glove - Fatih Akin - 2019

    La moutarde Perso dans la salle où je l'ai vu, ça n'a pas beaucoup remué (mais j'ai eu une tendre pensée pour les mamies qui attendaient pour la séance suivante). On doit sous estimer les gens sans doute
  6. L'histoire vraie de Fritz Honka, un habitué du bar Der Goldene Handschuh et serial-killer qui attirait de pauvres créatures dans son appartement miteux... Alors franchement, grosse surprise de voir Pathé et Warner distribuer un film pareil à croire que tout est permis maintenant. Non pas que ce soit nul, mais en terme de contenu on est clairement dans un film d'exploitation dégueulasse des 70's (j'ai un peu pensé à Mosquito der Schander par exemple). Et même encore plus dégueulasse que les films de l'époque en fait Le film évite le piège du gore à tout prix, mais du production design au moindre figurant, tout est fait pour être sale et crado. On prie à chaque instant pour que le film ne soit jamais en odoroma Le coup des corps entassés dans l'appart (Gacy faisait ça aussi il me semble ?) bordel, je préfère même pas imaginer l'odeur Entre la bière qui coule à flots, les ss planqués dans les tripots, les pissotières, les poivrotes ravagées... Franchement, bonne ambiance l'Allemagne des 70's Le film est un peu long, ne raconte pas grand-chose, se contentant de dérouler les faits avec des tubes de l'époque en fond sonore (dont Adamo qui est utilisé pour cacher les bruits trop suspectes), mais il faut avouer que ça prend bien à la gorge.
  7. Devenu à présent les jouets de Bonnie, Woody et sa bande vivent une deuxième vie exaltante. Lors de son premier jour de maternelle, la petite fille fabrique un jouet, Fourchette, qui devient son nouveau favori. Woody se lance alors comme mission de protéger l'étrange bonhomme à n'importe quel prix... Une chose est sûre : c'est que ce quatrième épisode ne s'imposait pas, tant la conclusion de l'audacieux 3ème épisode frôlait la perfection. Sauf qu'au final, on passe un assez bon moment. Avec une action située entre un parc d'attractions et un magasin d'antiquités (avec des pantins ventriloques chelous qui ont fait pleurer les gamins de ma séance ), ce nouvel opus offre comme d'habitude beaucoup de détails amusants, des morceaux de bravoure sympa, des pistes de réflexions qui s'adresseront plus aux parents qu'aux enfants, des graphismes sidérants...sauf que son prédécesseur rasait tout en terme d'émotions, et que même s'il reste touchant, on est loin du buldozzer de TS3. Parmi les nouveaux perso, impossible de ne pas être fan de Fourchette mais plus de réserves pour Ducky & Bunny, assez lourdingues (la vf avec Gastambide et Jamel doit y être pour quelque chose)
  8. Récemment entrée dans la Maison d'éducation de la légion d'honneur, Melissa intègre une petite sororité après être devenue amie avec Fanny, qui ne rêve qu'à retrouver son amoureux. Mystérieuse, Melissa porte en elle un lourd secret familial lié à la magie vaudoue... Bonello a beau ne jamais refaire le même film, j'ai encore l'impression d'un gros raté après Nocturama. On s'en doute malgré le titre, rien de très horrifique à l'horizon, et rien de nouveau pour ceux connaissant déjà le processus de zombification. Typiquement le genre de film qui ne raconte rien à l'écran, mais tout à l'intérieur, avec des pistes de réflexions balancées sur le désir naissant, l'éducation, la colonisation, l'histoire française... Sauf que voilà, c'est assez chiant, à peine troublant malgré quelques belles images à Haïti, et le groupe de perso féminin (ici très fan de Damso) paraît assez ingrat et inintéressant. Et la "grande" scène fantastique est évidemment particulièrement embarrassante . Un peu nul quoi
  9. A partir du moment où j'ai vu l'affiche avec écrit LE FILM A QUI A FAIT HURLE CANNES DE RIRE, je me suis dis que c'était trop tard, que le mal était fait Georges quitte tout et débourse une somme colossale pour un blouson 100% Daim. Obsédé par son nouveau look, il part dans un hôtel de montagnes et se fait passer pour un cinéaste... Donc vous l'aurez compris, non Le daim ne fait pas hurler de rire (je me demande même s'il ne s'agit pas du film le moins drôle de Dupieux...), et le trailer spoile tout le film (même le plan final ). Bref, on ne sait toujours pas gérer les hype ici, et c'est bien triste... Pas très convaincu perso : le casting est très bien et j'aime bien ce changement d'ambiance pour Dupieux (un petit côté Twin Peaks montagnard pas déplaisant du tout), mais j'ai trouvé le temps loooooooong alors que le film fait 1h10. On connait le chemin depuis le temps : discours méta, situations malaisantes, humour cruel, tentative de se rapprocher du cinéma d'horreur...c'est peut-être un tantinet moins absurde et surréaliste que d'habitude, mais bizarrement, je trouve Au poste presque meilleur. Pourtant Dujardin est impeccable, y'a du gore, de beaux paysages...mais bon, Steak me paraît toujours loin devant.
  10. A n'en pas douter, la vraie saison 5 de Black Mirror limite je soupçonne Charlie Brooker d'avoir pris en otage Russell T.Davis, qu'on connait pour des shows plus légers comme le QUeer as Folk UK ou Torchwood... Préparant l'audience à la fin de GOT, HBO a mis les bouchées doubles : Chernobyl, Euphoria et bientôt Watchmen. Et ce Years & Years, qui perso m'angoisse mille fois plus que Chernobyl... On suit les pérégrinations de la famille Lyons : Stephen vit avec sa femme et ses deux filles, Rosie est une mère célibataire handicapée, Daniel vient de se marier avec son fiancé, Edith est une activiste souvent absente, et la granny vit dans une maison isolée qui les accueille chaque année pour son anniversaire. La série commence en 2019 mais épisode après épisode, on ne cesse de sauter dans le temps... La montée du chômage, la menace nucléaire, la régression intellectuelle, la fascination pour les politiques douteux, le réchauffement climatique, la technologie envahissante...vous aussi vous avez le sentiment qu'on va droit dans le mur depuis quelques années ? Et bien Years & Years vous le confirme Des missiles tombent sur une île chinoise, une députée (mélange de Theresa May et Marine LePen) grimpe en Angleterre, les banques s’effondrent...dans le genre anticipation toute proche, Years & Years est un concentré de malaise hallucinant, mais à l'anglaise, avec ce qu'il faut de situation glaçantes et d'humour. En gros, c'est un peu comme si Six Feet Under avait forniqué avec Black Mirror. Et le gosse est beau Bon j'en suis qu'au deuxième épisode, mais je trouve ça franchement brillant...même si j'ai clairement besoin d'un défibrillateur toutes les vingt minutes...
  11. Jeremie

    Greta - Neil Jordan -2019

    Non mais elle est filmée comme Michael Myers il faut le dire, et c'est très drôle Moi j'aime bien, c'est très con, très thriller domestique 90's (même si la structure est moins slowburn et va à l'essentiel : en gros on sait très vite qu'elle est folle), y'a Maika Monroe qui dit qu'elle adore les lavements au jus d'asperge et Zaza gueule en hongrois. Le seul problème c'est que ça dure 1h50 et c'est clairement trop.
  12. Et ben Le jeu commence comme un polar cyber-punk à l'ambiance incroyable, bourré de détails, hyper crade, très soigné, avec un visuel à la Blade Runner mais plus sale encore. Rutger Hauer incarne le perso principal, donc autant dire que l'affiliation avec le film de Scott est assumée... Et puis petit à petit le jeu glisse vers l'horreur : le perso principal est capable de sonder l'esprit de personnes vivantes ou non, ce qui nous plonge dans de très longues scènes d'hallucinations parfois vraiment éprouvantes. C'est bien les mecs derrière Layers of Fear, qui était très beau mais un peu limité ; on a un peu moins l'impression d'assister au jeu ici, avec des phases où l'on se sent vraiment en danger, plus de recherches aussi. Une plus grande diversité de décors, parfois vraiment étouffants au possible, et il faut avouer que le travail sur le design sonore est si poussé qu'on a parfois l'impression de devenir fou. Il y a des tableaux vraiment sidérants (flirtant même avec le gothique) et qui ont le mérite de ne pas ressembler à tout ce qu'on nous balance depuis ces dernières années au cinéma. C'est vraiment une expérience terassante. Je ne sais plus si le jeu est encore en promo sur le PSstore mais ça vaut amplement le coup...et il vient d'arriver aussi sur Switch
  13. Jeremie

    Parasite - Bong Joon-Ho (2019)

    Je continue de penser qu'il ne fera jamais mieux que Memories of Murder...mais en l'état c'est très très bien, et comme tu te le dis, c'est déjà pas mal J'ai trouvé que c'était une palme osée et en même temps très judicieuse, surtout quand on voit le déjà oublié et hyper odieux The Square qui l'avait raflé l'année dernière. C'est tellement bien que finalement, on a plus grand chose à dire en fait c'est drôle et tendu (toute la séquence durant l'orage ), ça fait pas de quartiers (le gimmick de "l'odeur des pauvres" ). Mais côté émotion, j'aurai bien voulu être un peu plus cueilli...c'est peut-être ça qui manque à mon goût. Un détail que j'ai trouvé bienvenue :
  14. Au début on se dit "chouette, un film d'horreur avec des lesbiennes !", même si les scènes de zik sont nulles. Et puis plus ça avance, moins ça va... On dirait que le mec a vu Mademoiselle (avec le même montage manipulateur) et Black Swann, s'est pris une ligne de coke et a pondu ça. La vision de la Chine est très limite et le script est débile au possible . Et ce plan final ????! Bref, le mec s'est cru malin et féministe, et c'est juste puant et bête.
  15. Jeremie

    Gremlins - Joe Dante - 1984

    ENFIN une nouvelle copie annoncée pour Octobre (le bluray dispo jusque ici étant juste un portage dvd). Mais alors putain cette couv
  16. Jamais vu celui-là, mais Deep End est vraiment fabuleux
  17. Jeremie

    Zombie - George A.Romero - 1978

    Y'a quelques avis sur le forum de Devildead : Sur Mad : Y'a une comparaison ici entre la version européenne et le director's cut, qui n'ont visiblement pas été traité de la même manière... http://screenshotcomparison.com/comparison.php?id=360
  18. Jeremie

    Zombie - George A.Romero - 1978

    Rappel du chien rouge de Suspiria...pourtant supervisé par Tavoli Dans le Mad, Gornick dit "qu'il ne voulait pas avoir la main lourde", qu'il ne voulait rien de radical...mais en même temps on lui signale que certains plans ont été clairement éclaircis ou obscurcis. J'attends vraiment de voir des captures pour me prononcer sur la chose, mais si c'est dans la lignée du précédent master (avec des néons qui devenaient roses ), merci ça ira
  19. Jeremie

    Zombie - George A.Romero - 1978

    La nouvelle copie semble faire rage (il ne me semble pas que ce soit la même que celle du bluray italien) : Gornick a revu la colorimétrie de nombreux plans et le résultat a l'air discutable. Enfin je dis à l'air, j'ai juste lu quelques avis et l'interview dans la dernier Mad... C'est marrant que la photographie du film soit aussi compliquée à traiter alors que son esthétique n'est pas dès plus complexe (c'est pas Suspiria quoi ). Je zappe le coffret, beaucoup trop cher, et attendrait sans doute une version simple
  20. Je reconnais à Last house on the left d'avoir un fond intéressant et d'avoir changé la face du genre, mais celui-là a toujours été une belle merde surestimée. Et pour avoir revu Mother's Day récemment, y'a pas photo entre les deux : le Kaufman l'enfonce complet.
  21. Très sympathique jeu d'action/infiltration venu d'un petit studio français. En gros, c'est un peu Last of Us dans la France de la guerre de cent ans...et avec la peste noire partout Le jeu n'est pas très long, pas bien difficile (malgré des moments très stressants avec des flots de rats ininterrompus ), on est très dirigé, très aidé...mais des personnages jusqu'à l'esthétique très macabre, il faut avouer que c'est assez rafraîchissant dans la production actuelle. On passe un bon moment, c'est joli mais on y reviendra sans doute pas. Bon boulot mais comme dirait l'autre
  22. Au PIFFFFFFFFFFFFFFF Ah j'en étais persuadé (et je trouvais ça bizarre à vrai dire )
  23. Dans la région de la cordillère des Andes, des corps de femmes sont retrouvées outragées et décapitées. L'unique suspect interpellé par la police ne cesse de parler d'un monstre... Loupé aux reprises de Cannes, à l'Etrange, au PIFF, à Gerardmer, en projo...à ce stade, c'est presque un exploit pour moi alors que le projet m’intéressait beaucoup Et au final, c'est pas mal du tout... Très dur de ne pas penser à La région sauvage, lui aussi un drame horrifique à base de monstre cul et de casting en mode tirage de gueule, sauf que le Escalante était un poil trop enfermé par ses références avouées (Possession et Antichrist). Pour le coup, MMM développe une atmosphère puissante, parfois émouvante (la musique est sublime), avec un mood quelque part entre un Twin Peaks Argentin et un Alien des plaines. Le hic, c'est que même si l'aspect horrifique et grotesque est assumé (le monstre est assez... , on se retrouve quand même avec une fin un peu meh à la thématique pas dès plus finaude et des détails abscons . Pour un film d'horreur projeté à Cannes, c'était prévisible... Pas désintéressant et plutôt marquant dans tous les cas.
  24. Bon j'avoue que c'est gonflé et l'épisode est une course au money shot, mais je crois que mon esprit a quitté mon corps juste après la scène de la cloche. J'arrive toujours pas à savoir si c'est la pire ou la meilleure idée du monde....
  25. C'est la surprise qu'on avait pas vu venir : Noé revient déjà avec un moyen-métrage qui sera présenté à Cannes en séance spéciale. Tout ce qu'on sait c'est qu'il y aura la Dalle et la Gainsbourg, et que ça causera de sorcières. Want
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