chatterie royale

ah bon ? pourtant il me semble avoir vu pas mal de variantes dans le retour des morts vivants, shockwave, re-animator, le cycle des templiers d'ossorio, braindead, flic ou zombie, le mort vivant, astro-zombies, evil dead, ni la mer ni le sable, la revanche des mortes vivantes, zombie lover, l'avion de l'apocalypse, simetierre, dellamorte dellamore, children of the living dead, moi zombie, grace, raiders of the living dead, house, battlefield baseball, le lac des morts vivants, vote ou crève, white zombie et tous les films de zombie pre-romero, sans compter la revanche des zombies partouzeurs avec rip rockwell et suzie cheesecake, pour ne citer que quelques exemples.

c'est vraiment pas mal ce film. un peu cheap sur les bords et manquant parfois un tantinet de rythme, ça n'en reste pas moins un excellent film "futuriste", fourmillant de ces petits détails qui rendent un univers riche et cohérent (le film Ass , l'émission Ow my Balls ! ) alors que je m'attendais à ce que les gags sur l'abrutissement de la population tournent vite en rond, on est toujours surpris par les âneries qu'arrivent à sortir les personnages "I like money"

j'ai donc vu le 2 et effectivement le final ne déçoit pas je crois que le summum de la décontraction est atteint quand chow yun fat vide un flingue, puis un second flingue sur un sbire toujours debout, en taillant le bout de gras avec son acolyte : tout simplement impossible à parodier! néanmoins, cette boucherie finale s'intègre assez naturellement dans un film où l'excès est la norme (voir, entre tant d'autres scènes nawak, le tête à tête entre chow yun-fat et dean shek qui rivalisent de bave et de postillons, l'un pour signifier son émotion, l'autre sa folie). si le premier Better Tomorrow essayait de maintenir un semblant de crédibilité jusqu'à la fusillade de conclusion, ici Woo/Hark pètent un câble dès le départ et balancent tout ce qui leur passe par la tête, surtout les pires conneries, en feignant de se prendre au sérieux. un grand moment de cinéma

le genre de film rediffusé inlassablement chaque été pendant des années... je l'ai trop vu pour l'apprécier. j'en garde quand même le souvenir d'un souchon carrément convaincant dans le rôle du gentil benêt. et puis adjani alléchante (à défaut de savoir jouer) en garce fragile. sinon le drame familial de fond n'est pas franchement finaud.

je me contrefous de ce film que je ne regarderai jamais, mais je me demandais : il avait pas une salopette, un t-shirt jaune et des chaussures marron Boule ?

cold and dark ? un film de goth.

une teenage comédie plutôt fleur bleue qui s'attache avant à restituer l'esprit d'une époque. à ce titre, la bo est vraiment cool. moi j'avais trouvé ça agréable, même si pas passionnant car un peu trop dispersé.

Tu devrais te mater "Brown Bunny" de V.Gallo, c'est un peu le même trip sauf que les séquences où il prend son camion ou sa moto dure un quart d'heure chacune et que la mère sevigny ne suce personne on sait pourquoi

c'est mieux que Labyrinthe et si tu aimes l'heroic fantasy pour jeune public, tu vas prendre ton pied. si comme moi ce genre a plutôt tendance à te gonfler, tu te rabattras sur l'univers fourmillant et vivant, les costumes, les décors,... bref, sur l'esthétique d'une richesse rarement atteinte dans un film de marionnettes.

et de enrico

je plaisantais disons que c'est un classement très "classique". tiens par exemple je tape "top 20 films d'horreur" sur google et je tombe direct sur celui-ci qui fait la moyenne des choix d'une trentaine de blogs et ressort à peu près les mêmes films, sinon les mêmes réalisateurs.

je partage plutôt l'avis de yatta-man. sorti du film un peu perplexe, au bout de quelque jours à constater qu'il me trottait dans la tête, j'ai dû admettre que c'était quand même un putain de projet (bien plus intéressant que le gentillet Tueurs Nés de l'autre guignol, il m'est avis) c'est un film ultra-personnel, le gars crache sur tout ce que lui il déteste, malgré les contradictions que cela implique. la liste est peut-être longue et son discours n'est pas des plus subtils, mais ce n'est pas "anti-tout" et surtout ça ne se résume pas qu'à des cibles faciles, comme la téléréalité. et encore, il ne dénonce pas tant la téléréalité en soit, que le fait qu'elle soit devenue la norme en matière de divertissement pour des centaines de millions d'êtres humains. un film en forme de bras d'honneur, inutile et grossier, mais qui défoule.

j'en connais pas un sur deux

hellman je le classerais parmi les grands qui connaissent des fins de carrière difficiles fulci a connu une évolution de carrière assez étrange je pense aussi à robert greenwald, le réalisateur de la nunucherie Xanadu qui s'est tourné vers le documentaire engagé edit : j'ajoute wolfgang petersen, le gars qui, alors qu'il était encore sur le vieux continent, est passé d'une fresque militaire épique et claustrophobe de 5 heures à un divertissement heroic fantasy pour mioches

non. et je trouve sa carrière plutôt cohérente

oui enfin là ça fait un bout de temps qu'il a les couilles au ras du sol, non ?

il était temps que je le voie j'ai adoré d'un bout à l'autre. j'ai d'ailleurs été vachement surpris par l'opulence de la prod : là où je m'attendais à une série b un peu cheapozoïde (ce qu'elle est heureusement dans l'esprit), j'ai fini par me dire que j'avais très rarement vu un tel effort sur les décors, les accessoires et la musique dans un post-apo.

peut-être pas, mais sa transformation en loup-garou qui arrive comme un cheveu sur la soupe et ne sert à rien, très certainement.

il est mort ?

je crois que je n'avais plus vu un burton depuis cette bouse de sleepy hollow... eh bien j'ai été servi! ok, techniquement c'est propre, quoique, pour un budget de 150 millions de dollars, c'est très loin d'être renversant (le spectre). mais sinon c'est transparent et téléphoné d'un bout à l'autre. il est quand même très loin le temps des beetlejuice, edward et batmans. l'aspect horreur très "disney" n'effraiera que les bambins qui ne pourront pas regarder le film à cause des blagues de cul. l'humour est d'une faiblesse innommable, sans aucune satire sociale, se cantonnant la plupart du temps à réchauffer les vannes des Visiteurs (Depp passe la moitié du film à s'étonner devant les années 70, tro lol koi). la meilleure blague du film c'est peut-être d'annoncer danny elfman à la musique... et quant à l'histoire d'amour, on ne la ressent pas une seconde, j'ai d'ailleurs eu plus d'empathie au final pour la "méchante" que pour le reste du casting. un film divertissans saveur

miike aussi c'est plutôt un habitué des grands écarts

il y a des sharkosaures qui crachent des tronçonneuses en fistant des pelles-mécaniques

attention, si ça ne part pas autant en sucette que le final de Dead or Alive, je vais crier au scandale

j'ai vu le 1er pour la première fois cette semaine je ne suis pas trop client des polars HK en général mais ça se laisse suivre sans déplaisir, avec un final qui part un peu en vrille, les héros enchainant saltos et roulades alors qu'ils ont une ou deux balles dans le buffet et la jambe dans une orthèse. je pense que je vais aussi m'enfiler les 2 autres dans les prochaines semaines

un peu pareil : tombé sur une épisode récent au hasard sur canal... bon ben je préfère revoir pour la 3e fois 4 bons épisodes d'affilée sur w9