chatterie royale

mon dieu c'te bouse! si ce n'était pas la flemme du lendemain du cuite, j'aurais certainement trouvé le courage de me lever du canapé pour mettre un terme à mon calvaire. non seulement le monstre est en images de synthèse toutes moisies, non seulement on a l'impression de l'avoir déjà vu 1000 fois, mais en plus il ne se passe QUE DALLE. l'histoire patine dans la semoule dès les premières minutes et comme si c'était pas suffisant, ils nous mettent en parallèle une autre histoire... qui raconte la même chose et qui tourne elle aussi complètement en boucle. c'est avec un sentiment de libération qu'on accueille le dénouement où l'on se rend compte que, pour que cette histoire tienne debout, il faut que 1) le père soit amnésique, 2) lui et sa fille partagent un trouble psychiatrique rarissime et 3) la grand-mère aussi soit timbrée... ok... fresnadillo, t'es gentil mais va te faire mettre la prochaine fois.

je m'attendais à une énième couillonnerie adolescente avec des supers-héros qui cassent du béton en shaky-cam et je me suis retrouvé devant un petit film fantastique inventif, humble, touchant et sous influence d'Otomo. je ne vais pas non plus crier au chef d'oeuvre parce que j'ai trouvé le concept même du found-footage complètement inutile et bancal (la copine qui filme aussi, les 2 caméras dans la chambre d'hopital, tout le final où on ne sait plus trop qui est censé filmer quoi et qui se serait tapé le montage depuis 15.000 sources ). Trank avait-il besoin de justifier à ce point son choix de multiplication d'angles et de caméra flottantes ? sinon je veux bien comprendre les critiques sur les effets spéciaux dans les scènes de vol, mais ils sont largement compensés par nombre de scènes assez bluffantes : l'araignée, la dispute avec le père, la correction des 3 poivrots du quartier, la chambre d’hôpital,...

oui c'était pas terrible son Great Yokai War. ah et tant que j'y suis Big Bang Love Juvenile A est assez imbuvable, même si esthétiquement intéressant. et son épisode Imprint des Masters of Horror était über-cool dans mon souvenir

je me reconnais totalement dans le commentaire de steve j'étais très crispé au début par cette infâme youtuberie où les "gags" sont systématiquement sabordés par une volonté de non mise en scène. et puis à partir du moment où les filles rentrent dans la piscines, je me suis dit qu'ils avaient peut-être des cojones et que ça pouvait prendre une tournure intéressante. le reste n'est qu'un grand crescendo et la caméra au poing finit par sembler un choix judicieux pour rendre crédible le chaos ambiant. à vrai dire, c'est tellement hypnotisant sur le coup qu'on ne se rend même plus compte qu'en dehors du bordel, il n'y a rien : - absolument aucune intrigue - absolument aucune tentative de développer les personnages - et,à la différence de toute autre teen-comédie, il n'y a absolument aucun sentiment. ça n'en reste pas moins un spectacle à ne pas rater car emblématique d'une génération comme ont pu l'être en leur temps la boum, ferris bueller ou american pie. en l'occurrence, une génération de cyborgs hyperactifs ultra-sexués et connectés en réseau. mon dieu, terminator était une prophécie, les machines vont bientôt nous supplanter....

moi je remercie ouine pour cette question pertinente que je me posais depuis quelques temps, ainsi que riton et yume pour ce compte-rendu. j'avais décroché avec Sukiyaki Mon Cul qui sonnait atrocement faux je vois que je n'ai rien perdu...

il fallait vraiment qu'elle attende d'avoir 50 balais pour la montrer ?

bravo yatta-man, c'est vraiment ahurrissant "mon copain ma quittée car je ne veux pas faire l'amour avec lui" une histoire extraordinaire, un truc de fou qui n'arrive qu'aux 3/4 des collégiens/lycéens.

ah oui, j'avais pas vu que c'était une trilogie de bouquins. merci kevo, la première impression était donc la bonne. tiens d'ailleurs ça résume bien tout le film: si t'as l'impression qu'un truc va arriver, cherche pas, ça va arriver

difficile d'apporter un avis original sur ce film, entre kevo, steve et yume, on a fait le tour de la question. il ne faut pas se leurrer, pour qui a vu Battle Royale, ça n'a aucun intérêt : c'est le remake hollywoodien, avec ce que cela sous-entend de formatage aux gouts du plus grand dénominateur commun. je note à ce titre une des tentatives les plus laborieuses d'arracher des larmes aux spectateurs avec la mort de la gamine. Ross utilise TOUS les clichés possibles en une seule scène : agonie en position "pieta", dernière volonté, montée des nappes de violons, lumière dans les feuillages, cri silencieux, funérailles improvisées avec des pâquerettes... à côté de ça la mort de la mère dans Time Out parait presque sobre... j'ai caressé l'espoir à un moment qu'ils insufflent un peu de la cruauté d'On Achève Bien les Chevaux avec cette histoire de sponsors qui obligent à faire bonne figure au fond du gouffre, mais non, l'idée passe rapidement par le fond de la cuvette, avec la personnalité "kinski alcoolo misanthrope" d'harrelson. ceci dit, le bon goût des costumes et accessoires, les flèches en plexiglas et la structure géométrique en taule au milieu du pré apportent un côté post-apo rital des plus sympathiques (je pense que le film va prendre une patine très kitch sous quelques années) et on ne voit vraiment pas les 2h30 passer. d'ailleurs j'en aurais bien repris un peu parce que la fin tombe totalement à plat. j'ai cru que c'était pour ménager une suite mais apparemment le roman s'arrête aussi là. c'est dommage car le personnage de Peeta aurait mérité un peu plus de développement. en l'occurrence, on ne sait pas s'il est totalement hypocrite ou juste totalement mal pensé.

personne n'a cité le blog filmdvdvhsv3 (et ses prédécesseurs "V2" et "tout court"), très inégal mais on y trouve des perles et pensez à laisser systématiquement un petit merci en commentaire quand vous vous servez à pleines mains sur ces blogs, sinon les derniers survivants vont vite mettre la clé sous la porte est-ce vraiment nécessaire ? c'est d'autant moins nécessaire que c'est déjà fait : http://www.amazon.fr/dp/B000BTH42M/ref=asc_df_B000BTH42M9521495/?tag=d015-21&creative=22686&creativeASIN=B000BTH42M&linkCode=asn

je ne peux pas lire les vidéos que tu as mis donc je ne suis pas certain de bien saisir ta question, mais je crois qu'on peut raisonnablement estimer qu'une part très conséquente du catalogue vhs mondial (= la majeure partie ?) n'a pas été portée sur un autre format

le vieux fusil divisé par six ?

à l'époque j'avais bien bavé sur l'armement de l'alien et surtout son disque volant magnétique, le seul à mon sens qui pouvait rivaliser avec un prédator. d'ailleurs ce serait assez fabuleux de les voir se friter.... ...ou pas.

les Oiseaux c'est pas assez métatextuel, je préfère Saurians de Polonia

tu peux développer s'il te plait ?

c'est vrai que la dazun et l'atlan ont l'air assez surs d'eux : expos photo sur le film organisées au mexique et à new york et ils annoncent meme la sortie d'un livre de 330 pages avant la sortie officielle du film. bon, en meme temps c'est signé aknin, le gars qui écrit des mauvais livres sur le bis

eh bien moi celui-ci je ne l'aime pas : trop de citations de hitchcock, trop maniéré et surtout peu intriguant,... j'ai l'impression que c'est une somme d'idées marquantes, notamment esthétiques, qui n'arrivent pas à former un tout.

meme si ce ne sera pas le film le plus haut-en-couleurs sur le sujet, tu peux aussi remonter aux sources de l'imagerie du paysan miséreux, coupé de la civilisation et consanguin avec le fabuleux Terre Sans Pain de Bunuel

forestier est un troll de la critique, ses torche-culs sur les "nanars" ne laissaient déjà aucun doute à ce sujet.

à la différence des autres films gore-trash indés sortis au meme moment, il avait au moins le mérite de soigner l'esthétique. ça n'en reste pas moins une boucherie d'une rare betise et d'un flagrant manque d'inspiration, réduisant ainsi à néant sa capacité à choquer.

parmi les téléfilms flippants de l'enfance j'ai oublié de mentionner "Ants/Les fourmis"... d'autant plus que chez moi il y avait plein de fourmis dans le jardin et qui rentraient dans la maison

les sous-doués ont eu leur bac. ils sont donc en vacances. Je ne sais pas si c'est le fait du bug du moteur de recherche mais je n'ai pas trouvé de sujet sur ce "monument" du patrimoine humoristique français. j'ai profité de l'habituelle rediff double-séance sous-doués sur M6 pour revoir le premier et combler une grosse lacune culturelle en découvrant donc ce second volet. bon sang ,mais quelle merde! autant le premier est cretinissime mais bien rythmé et relativement inventif, autant celui-ci m'a paru interminable. pendant le premier tiers on commence déjà sérieusement à se poser des questions sur le titre car le casting du premier opus tarde beaucoup à apparaitre (excepté auteuil) et les vacances annoncées semblent ne jamais venir après 15 faux-départs. les gags se font plus rares au profit d'une intrigue affligeante et inutile. ils se trainent en lourdeur et grattent souvent le fond du panier du slapstick. on nous ressert la mélodie de "destinée" au moins 400 fois, jusqu'à l'écoeurement. et le tout se conclue sur changement radical d'attitude du personnage de guy marchand complètement inexpliqué. on se raccroche aux mamelles bronzées qui inondent l'écran pour tenir jusqu'au bout du naufrage. à ce stade, j'ai plus de sympathie pour les branchés de pécas.

Au contraire. Myrick et Sanchez ont toujours dit n'avoir vu Cannibal Holocaust qu'après avoir fait Blair Witch et que ce n'était donc pas une influence du tout. Un peu comme James Wan et Leigh Whannel qui prétendent ne jamais avoir vu "Pâques Man" de Michel Leray avant de faire "Saw". Ben voyons sur le cas de paques man, je suis plus partagé. il est certain que si on analyse froidement les 2, wan aurait tout piqué. mais je ne comprends pas trop par quel hasard du destin ce court-métrage français aurait fait le trajet jusqu'en australie. il a été projeté dans un quelconque festival ? fait l'objet d'une critique dans un magazine ou sur un site local et mis sur emule ? par ailleurs j'avais vu paques man bien des années avant saw lors d'une diffusion sur arte ou paris premiere et lorsque j'ai vu saw, je n'ai pas du tout fait le rapprochement : il a fallu que je le lise sur des forums pour que la ressemblance me frappe. pour cannibal holocaust et blair witch, ça me semble clairement plus tomber sous le sens. ce n'est pas qu'une question de thématique mais aussi de procédé cinématographique. est-ce qu'un jeune réalisateur mettant un bruit de tronçonneuse pendant tout son film pour stresser le spectateur serait crédible à dire "massacre à la quoi? non, jamais entendu parler" ?