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Mike Hunter

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Tout ce qui a été posté par Mike Hunter

  1. Saison 3 C'était pas ouf', déjà que les deux premières saisons étaient pas géniales... Heureusement que celle-ci ne dure que 6 épisodes. C'est un reboot complet de l'univers, les protagonistes n'ayant aucun lien avec ce qui s'est passé. Le tueur reprend le même masque qu'au cinéma, preuve que l'imagination ne va pas être présente. Comme d'hab', des jeunes vont se faire décimer les uns après les autres de manière sanglantes. Il y a plusieurs problèmes: déjà l'esthétique est très moche avec une photo bien dégueue. Je sais que l'on est dans une série TV et que le budget n'est pas épais, mais ici ça pique salement les yeux. Ensuite, il y a un problème avec le casting et/ou la façon dont sont introduits les persos, on ne s'attache jamais à eux, ils sont beaucoup trop caricaturaux et sans ambiguïtés. Je peux comprendre qu'on fasse ça pour un film, mais pour une série on a le temps d'explorer les différentes facettes de leurs personnalités pour peu qu'on s'en donne la peine. Les jeunes se surnomment eux-même le Deadfast Club en référence au film de John HUGHES, tant ils sont des caricatures. Mais le vrai problème, c'est de faire une série basé sur Scream: le Ghostface est un tueur qui n'a pas réellement d'univers et de mythologie, ce n'est pas Freddy KRUEGER, Jason VOORHEES ou Michael MYERS. Et lorsqu'on a vu les films et qu'on connait le truc (il y a DEUX tueurs sous le masque), il ne peut y avoir rien de surprenant. Pour montrer qu'on est dans un Scream, on en rajoute sur le côté méta/film dans le film/référence, ce qui devient assez lourdingue, surtout quand on cite Jordan PEELE: je n'aime pas ce qu'il fait, mais au moins il essaie de faire des trucs un peu originaux et n'essaie pas (encore) de rebooter des franchises. Normalement, pas de saison 4 prévue!
  2. Toujours fan de cette série qui retrace la vie de la Reine Elizabeth et de son clan. Impressionné par l'excellent casting (renouvelé à chaque époque afin de ne pas avoir une trop grande différence d'âge entre les acteurs et leurs personnages) et la capacité à passer de la petite à la grande Histoire. Cela se veut réaliste et proche de l'exactitude historique, avec les réserves habituelles (après tout, l'Histoire s'arrête à l'entrée de la chambre à coucher). La famille royale fait nettement moins rêver quand on a fini le visionnage, mais n'en reste pas moins fascinante. Pour la saison 4 qui vient de sortir sur Netflix, on a droit à la rencontre entre Charles et Diana, l'échec de leur mariage, ainsi que l’ascension et la chute de Thatcher. Le Prince de Galles, qui est longtemps passé pour un ingrat sans-cœur, apparait comme plus sympathique (même s'il n'est pas exempt de défauts). Même Maggie réussit à être humanisée par les auteurs!
  3. Saison 2: Assez proche de la saison 1: on est dans le même univers avec les mêmes perso et l'histoire reprend où elle s'était arrêtée. Il y a deux épisodes de plus, ainsi qu'un double épisode qui conclut très mal l'ensemble. On a la même structure sur les 12 premiers épisodes: des fausses pistes, la révélation durant les 10 dernières minutes puis un rebondissement final. Comme la première saison, c'est pas mauvais, c'est juste quelconque. On regarde parce qu’on veut voir la fin, mais on oublie rapidement après visionnage. Pour une série d'horreur pour ados pas trop exigeants, c'est pas ce qu'il y a de pire, mais c'est pas ouf'. Le problème est le choix du genre slasher qui condamne à une structure ultra-prévisible, ce qui tue d'emblée le suspens et oblige à beaucoup de remplissage, même s'il faut reconnaitre que les auteurs ne se sont pas trop mal démerdés et qu'on ne s'ennuie pas trop. Le double épisode final est différent: la petite bande des survivants se rend sur un île où un massacre a eu lieu un siècle auparavant, évidemment le tueur va revenir. Ce double épisode a été diffusé pour Halloween alors que la seconde saison avait été diffusé plusieurs mois auparavant: on sent qu'ils ont fait les fonds de tiroirs pour financer et qu'ils ont écrit le scénar' sur une serviette à la cantine. A part la première séquence, rien ne relie au reste de la série, c'est une histoire totalement indépendante. A la base, je suis moins fan des slashers où les personnages quittent leur environnement familier pour une île/camp de vacances, je trouve plus angoissant le fait qu'ils voient leur environnement familier et protecteur se transformer en cauchemar. Surtout que dans le cas présent, les auteurs ont vraiment fait le minimum syndical et on a droit à un slasher très bas de gamme. Quand à la fin, elle laissait vaguement une saison 3, mais la série fût annulée sur MTV et ne reprit que quelques années plus tard avec des persos différent (et une autre chaîne pour diffuser)
  4. Inspiré des films de Wes CRAVEN: en gros, c'est l'histoire d'un tueur masqué qui charcute des adolescents de la haute middle class américaine dans une petite ville bien tranquille. Fini la saison 1. C'est pas génial, faut dire que la saga de base n'est pas non plus exceptionnelle: elle avait son petit effet à la sortie (du moins pour le premier volet), mais la dernière fois que je les ai revu, ça m'avait laissé plutôt froid. D'ailleurs, à l'exception du masque (qui a été modifié) et de la tenue du tueur, il n'en reste pas grand chose. C'est un slasher assez classique. Après, la série n'est pas non plus désagréable: c'est certes prévisible (des fausses pistes pendant les dix épisodes puis la révélation lors des 10 dernières minutes avec un ultime rebondissement), mais ça se laisse voir. Au moins, les auteurs ont eu l'idée de ne pas verser dans le côté méta et la référence (y a juste un perso de geek pas trop énervant qui glise 2/3 vannes) et le tueur est moins ridicule que dans les films. Au final, Scream - La Série c'est l'exemple parfait du truc pas génial, mais qu'on regarde jusqu'au bout uniquement pour connaitre la fin alors qu'on sait pertinemment que c'est pas terrible, qu'on a des choses plus importantes à regarder et qu'en réalité on s'en fout de l'identité du tueur.
  5. La suite vient de sortir sur Netflix: C'est dans la lignée du premier, un bon petit buddy movie avec scènes de castagne qui font bien mal! ça n'invente rien, c'est parfois fauché, mais c'est cool à regarder!
  6. Mike Hunter

    C.H.U.D. - Douglas Cheek (1984)

    Dans mon souvenir, j'avais coupé le DVD (trouvé à 1€) au bout de 30 minutes tant ça m'avait saoulé. Et en plus, il existe un second volet, mais que j'ai jamais tenté!
  7. Fini la saison 2 et ça souffre du même problème que la 1: trop d'intrigues de cours inintéressantes qui polluent le récit. Dans certains épisodes, on ne voit quasiment aucun mort-vivant et on s'ennuie ferme! C'est dommage car l'univers est original pour une série de zombies (la Corée Médiévale) et les scènes d'action avec les "marchants morts" défoncent! Au final, c'est quand même assez sympathique avec plein de bonnes idées et je pense que je regarderai la suite (si suite il y a), mais on a l'impression d'un potentiel sous-exploité.
  8. Joe HUFF est flic en Alabama et a des méthodes plutôt expéditives. Accessoirement, il a une coupe mulet. Alors qu'il est suspendu trois semaines suite à diverses incartades, il se voit confier une mission par le FBI: infiltrer un dangereux gang de bikers qui projette d'assassiner un procureur. Stone Cold a été réalisé par Craig R. BAXLEY, également responsable du sympathique Dark Angel (avec Dolph LUNGDREN). La tête d'affiche est Brian BOSWORTH, star du foot US (Linebacker pour les Seahawks de Seattle) qui tentait une carrière sur grand écran. Parmi les seconds rôles, on a William FORSYTHE en homme de main frappadingue et Lance HENRIKSEN en chef sadique (Y a même Paul TOCHA, ancienne star de films HK de ninja qui fait un petit coucou). Au vu de ces éléments et du pitch, vous aurez compris que Stone Cold est une pure série B bien burnée! Il y a TOUS les clichés que l'on peut attendre de ce genre de film, absolument TOUS! Joe HUFF, c'est le flic bourrin et cool tel qu'on le concevait dans les 80's qui ferait passer Marion COBRETTI pour un Démocrate partisan du contrôle des armes. Stone Cold est un des derniers exemples d'actioner tel qu'on les concevait dans les 80's, avec ce mélange d'outrance, d'insouciance et d'opportunisme. C'est une tentative beaucoup trop tardive de lancer une nouvelle star bodybuildée censée concurrencer l’Étalon italien ou le Chêne autrichien. Le film a logiquement fait un flop car ringard dès sa sortie, mais depuis il semble avoir gagné un statut culte aux US. Pour être honnête, si Stone Cold est sympathique, il ne s'agit pas non plus d'un chef-d’œuvre et reste très en-dessous en terme de WTF de films comme Commando ou Cobra. S'il comporte un lot assez conséquent d'énormités, il lui manque le petit quelque chose qui en aurait fait un sommet du genre. Le principal problème est Brian BOSWORTH qui, malgré un physique impressionnant manque clairement de présence et de charisme à l'écran (il faut dire qu'il n'est pas aidé par son invraisemblable mulet bicolore). Mais on ne s'ennuie pas, les scènes d'action sont efficaces, les seconds rôles sont en roues libres et le budget se voit à l'écran (25 M$, ce qui est une somme importante pour l'époque). Un jeu assez rigolo que pratiquent les motards... William FORSYTHE en mode roue libre Une bonne petite baston dans un bar de bikers! Sans commentaires...
  9. Mouais, pas trop convaincu. Pour une fois, je trouve que le titre français tombe plus juste que l'original (Funhouse): Tobe HOOPER essaye de nous refaire un Massacre à la tronçonneuse au sein d'une fête foraine. On trouve la communauté marginale aux mœurs douteuses avec ses freaks, le fils dégénéré battu et protégé par son père... Mais au lieu du Texas à la chaleur étouffante et des rednecks consanguins, on a un a droit à un parc d'attractions de seconde zone avec ses monstres de carton-pâte. Globalement, pas grand chose ne marche et on se fait plutôt chier: le groupe de jeunes n'est pas spécialement attachant ou intéressant, il y a une histoire secondaire particulièrement inutile et longuette avec le petit frère d'une des jeunes. Quand à l'image finale, on est très loin du regard halluciné de Marylin BURNS effrayée devant la danse de Leatherface. Je sais pas si Tobe HOOPER a voulu faire un pur film d'horreur ou une sorte de parodie (comme il l'a très bien réussie dans la suite de Massacre à la tronçonneuse), mais il a échoué .
  10. Spamal! Une réponse franchouillarde à Fast & Furious, donc en lieu et place des Dodge Charger dans les bas-fonds de Los Angeles, on a des R21 tunées sur les départementales de l'Hérault. Y a un manque évident de moyens (et aussi un peu de savoir-faire) en terme de cascades et d'actions, mais c'est avant tout une petite série B sans prétention qui fait agréablement passer le temps. Par contre, plus je vois des films avec Alban LENOIR, plus je trouve que ce type appartient à la catégorie (très restreinte) dont la seule présence à l'écran rehausse considérablement le niveau du film et en justifie le visionnage.
  11. Merci pour les retours, c'est sympa! 21 Jump Street, c'est vraiment un plaisir coupable pour moi: c'est (globalement) nul, mais j'adore et je peux pas m’empêcher d'y revenir de temps à autre.
  12. Merci!!! Les vrais savent!! Plus sérieusement, c'est pas une série qui peut déclencher des débats enflammés: elle est finie depuis presque 30 ans et tout le monde s'en fout! Objectivement, c'est une série globalement pourrie dont le principal intérêt est d'avoir révélé Johnny DEPP. A part un mélange de nostalgie et de masochisme, absolument rien ne peut inciter à regarder cet objet totalement dépassé et ringard. Il y a franchement d'autres choses plus intéressantes à regarder (surtout qu'il y a 103 épisodes!) Par contre, la période qui va du milieu de la saison 3 jusqu'à la fin de la saison 4 est vraiment intéressante grâce au staff de scénaristes qui fait un très bon boulot: quand on se refait l'intégrale, on voit le contraste avec les saisons 1 et 2 qui sont bien dégueulasses. Mais faut quand même être motivé!
  13. 21 Jump Street - Saison 5 On tombe de très haut... La précédent saison était un petite mais réelle réussite: les intrigues et l'ambiance devenaient intéressantes et originales. Pour la dernière saison, c'est la cata ultime: elle n'a pas été diffusée sur la Fox mais en syndication (c-à-d sur les réseaux et stations locales affiliées), preuve que le Network n'y croyait plus. Dès le début, Johnny DEPP et Dustin NGUYEN se sont barrés, ainsi que le staff de scénaristes qui avaient fait un très bon boulot. On tente d'introduire de nouveaux persos, mais ça marche pas, les intrigues redeviennent pourries et progressivement, il ne reste plus que trois acteurs! A voir cette saison 5, j'en viens à réévaluer la saison 1 qui, malgré ses défauts avait au moins le mérite d'avoir un casting qui marchait.
  14. 21 Jump Street - Saison 4 Pour la saison 4, ils ont enfin un bon staff de scénaristes (dont certains vont bosser après sur X-Files, y a d'ailleurs un épisode qui est un brouillon des futurs aventures de Mulder et Scully) et la série devient vachement bien. Il y a évidemment quelques épisodes moins intéressants, mais dans l'ensemble la progression est spectaculaire par rapport au début de la série. Y a certains épisodes qui sont bien barrés comme celui raconté du point de vue du tueur. Un des plus impressionnants est celui où, à la faveur d'une panne d'électricité, des lycéens deviennent agressifs et se mettent à agresser leurs enseignants, on a l'impression de regarder un film d'horreur. Mine de rien, ça montre qu'on laissait énormément de libertés aux scénaristes à cette époque tant qu'ils remplissaient un cahier des charges vraiment minime (le but étant d'occuper l'antenne entre les pages de pub). Par contre, la saison 5 est pas ouf' dans mon souvenir.
  15. 21 Jump Street - Saison 3 Arrivée du personnage de BOOKER (interprété par Richard GRIECO), qui aura par la suite sa propre série (qui ne durera qu'une unique saison). Un personnage pas spécialement intéressant, tant il n'apporte rien à la série et ressemble à un Johnny DEPP-like. Je ne sais pas pourquoi il a été introduit, s'il devait remplacer DEPP qui aspirait à se barrer mais il ne sert globalement à rien et est très mal exploité. Le début de cette saison est dans la lignée de la précédente, c'est à dire pourri: il y a de bonnes idées, mais très mal traitées. Cependant, à partir de la mi-saison, cela devient plus intéressant: de nouveaux scénaristes ont été recrutés ce qui se traduit par une plus grande qualité des épisodes (attention, c'est pas The Wire, mais le changement est notable). Il y a notamment l'épisode où Booker est en infiltration au sein d'un groupe de jeune toxicomanes (le seul épisode où il est en vedette): il y a une réelle tension, le policier risquant d'être démasqué à tout instant et il commence à perdre les pédales, victime du stress. Mais un des épisode les plus réussis est celui où ils se font passer pour des SDF afin de rechercher un tueur: glauque et sinistre, l'ambiance tranche avec le côté clinquant et ridicule de la plupart des histoires.
  16. 21 Jump Street - Saison 2 Niveau budget, ça s'est un peu amélioré depuis la fin de la saison 1. Le changement de commissaire (durant la saison 1) a également fait du bien: le personnage de JENCO était ridicule alors que celui de FULLER est une figure paternelle et autoritaire parfaite pour chapeauter de très jeunes policiers. Mais ça reste globalement pas terrible et surtout très con: les thèmes ne sont pas forcément mauvais, mais le traitement a la délicatesse et la finesse d'un bazooka! C'est dommage car il y a de bonnes idées (l'épisode sur les origines de Ioki, la scène où un professeur prend sa classe en otage...) mais très mal exploitées. Cette série se prend beaucoup trop au sérieux! Il y a toujours le plaisir de l'ambiance 80's (la coupe mulet de Penhall, les costards à épaulettes...) et les seconds/troisième s rôles dont certains deviendront célèbres (Christina APPLEGATE, Jason PRIESTLEY, Brad PITT...), mais c'est pas foufou... Faut s'accrocher!
  17. Un groupe de policiers à l'allure juvénile est chargé d'infiltrer les lycées afin de traquer trafiquants et dealers. Je m'étais déjà refait l'intégrale, il y a quelques années. Pour je ne sais quelle raison (conséquences du confinement?) j'ai de nouveau envie de regarder cette série. C'est toujours très mauvais. Les deux plus gros problèmes de cette série sont l'âge des acteurs (Ils ont la vingtaine largement entamée alors qu'ils sont censés incarner des lycéens) et le concept totalement stupide (infiltrer des policiers au sein des lycées pour traquer trafiquants et délinquants!). Quand je regardais lors des premières diffusions sur TF1, je trouvais cette série trop cool, mais presque 30 ans après, c'est totalement crétin! On comprend pourquoi les auteurs du film ont choisi de faire une comédie, car le pitch est si idiot qu'on ne peut pas faire autrement. Mais les (très) nombreux défauts j'aime toujours regarder 21 Jump Street. Il y a évidemment la nostalgie qui joue, mais j'adore aussi cette ambiance tellement 80's avec le mauvais goût vestimentaire et la morale dégoulinante. Certes, c'est nul, fauché et mal écrit, mais des séries comme ça, on en fait plus. Comme le disait les Inconnus, c'est de la merde, mais au moins, ça a du goût. J'ai déjà fini la première saison, je vais m'enquiller les quatre autres.
  18. Effectivement, c'est très bien: une plongée dans les milieux glauques et interlopes de la faune du Los Angeles du début des 80's. Wings HAUSER est impressionnant dans son rôle de proxo-psychopathe. J'adore l'esthétique du film avec cette ambiance nocturne et les néons qui se reflètent sur le macadam humide. Attention, c'est avant tout un bis un peu vulgaire et racoleur, mais une petite réussite dans son genre.
  19. Comme dit plus haut, il y a de sacrés défauts et d'invraisemblances, comme le fait qu'au bout de 4 cadavres, le camp ne soit pas fermé par les autorités. De même, l'interprétation est, pour parler poliment, approximative. La mise en scène bancale, même s'il y a quelques bonnes idées. Pour un slasher, Massacre au camp d'été se situe dans une honnête moyenne, notamment grâce à son image finale, mais pas plus. Mais le film gagne clairement à être revu: pas uniquement pour repérer les petits indices semés par le réalisateur, mais surtout parce que l'on se rend compte que l'histoire est absolument horrible et glauque quand on en connait les tenants et les aboutissants! Le pire, c'est qu'elle ne semble pas si invraisemblable (je ne parle pas des évènements du camp, mais de ce qui s'est passé avant).
  20. J'étais persuadé que ce film était une grosse daube, alors que pas du tout, c'est vraiment excellent! Le film se contente juste de respecter le cahier des charges du slasher (comme dit plus haut, c'est pas un chef-d'oeuvre), mais il le fait très bien. J'ai adoré le fait que les scènes censurées aient été réintégrées avec un grain crado, différent du reste du film: ça ne sort pas de l'histoire, mais au contraire ça renforce le côté old-school.
  21. Vu l'original cette semaine: Ok, la première scène est très réussie, mais c'est pas génial non plus. Je peux comprendre qu'elle ait fait son petit effet à l'époque, mais maintenant ça a salement vieilli. Pour le reste du film, on voit qu'ils ont essayé de raccrocher les wagons par rapport à l'ouverture, mais sans trop réussir. D'après ce que j'ai lu, il y avait à la base un court-métrage (la fameuse première scène), puis les auteurs ont obtenu les fonds pour en faire un long, mais au final, ils ont surtout fait du remplissage. Vu également le TV film de 1993: Je m'y attendais pas, c'est vraiment au-dessus la version de 1979 comme l'a dit le monsieur dans le message au-dessus. La scène d'ouverture est 100 fois plus efficace. Le reste du film capitalise sur cet excellent moment d'angoisse et propose une très efficace slasher ambigu et tordu. Il y a, certes, quelques moments un peu capillotractés, mais l'ensemble est très efficace.
  22. Mouais, bof... C'est pas désagréable, il y a une bonne atmosphère, mais le twist a vraiment 10/15 ans de retard et m'a gâché le film. Ce qui est dommage, car je trouve que l'idée de départ est pas mal et aurait pu donner des choses intéressantes. Franchement déçu.
  23. Je découvre ce film aujourd'hui: si je l'avais vu il y a 20 ans, j'aurai émigré aux States, serai devenu routier et aurai fait des allers-retours entre l'Arizona et Le Nouveau-Mexique en conduisant un Mack et en ayant une casquette Bud. Le Convoi n'est pas un grand film: l'histoire est franchement stupide, mais il arrive à convoquer tous les mythes du cinéma US et en devient fascinant. Le Duck, c'est un des derniers héros du cinéma américain: il conduit un poids-lourds mais 100 ans auparavant, il aurait chevauché un mustang. Il est sur la Route et n'entend se faire dicter sa loi par personne. Il fait ce que font ceux qui ont des problèmes, il va vers la Frontière en espérant un avenir meilleur. Incarné par Kris KRISTOFFERSON, avec son regard bleu acier, ses cheveux longs et sa barbe, il guide les pauvres et les exténués vers un avenir meilleur, tel Moïse guidant les Hébreux à travers le Sinaï et poursuivi par Pharaon (ou si vous préférez la famille JOAD fuyant l’Oklahoma vers la Californie). Le Convoi bénéficie de l'excellente mise en scène de PECKINPAH qui était un réalisateur de film d'action et savait capturer le mouvement et le retranscrire à l'écran (Regardez Cours après-moi Shériff, et vous verrez la différence en terme de réalisation). En plus, le méchant est incarné par l'immense Ernest BORGNINE!
  24. Greta, une jeune américaine est embauchée en tant que nurse auprès d'une famille ayant un petit garçon agé de 9 ans. Problème: arrivée sur place, elle se rend compte que l'enfant est une poupée de porcelaine. Une production horrifique assez sympathique. Esthétiquement, le film est très réussi, avec une belle lumière qui met bien en valeur le décor de la maison victorienne (Craigdarroch Castle située au Canada) et la poupée. L'actrice principale est excellente, Laurence COHAN qui jouait le personnage de Maggie dans la série Walking Dead: elle rend son personnage crédible et attachant, par sa seule prestation elle tire clairement le film vers le haut. L'histoire n'est pas très originale et on devine assez rapidement ce qui va se passer, mais l'ensemble fonctionne bien. Un film plutôt situé dans le haut du panier, sans être un chef-d’œuvre. Le film a eu suffisamment de succès en salles pour qu'une suite sorte prochainement.
  25. En regardant cette troisième saison, j'ai pensé que la prochaine présidentielle était dans deux ans à peine! Un panorama de la politique française qui est un mélange de (peu de) convictions et de (beaucoup de) haine. On suit toujours Philippe RICKWAERT, ténor déchu du PS, qui manœuvre dans l'ombre avec 300 coups d'avance (il faut bien suivre ce qui se passe, on s'y perd souvent)! Un personnage à qui Kad MERAD apporte son indéniable charisme et sa sympathie, mais qui reste avant tout un mystère. Comme tout homme politique, il navigue entre idéaux et ambitions personnelles, prêts à sacrifier l'un pour l'autre et inversement. La série avance à 200 à l'heure, pulvérisant pas mal de tabous de la Vième République et proposant des situations qui sont, à ce jour, totalement invraisemblables! Mais dans deux ans, la réalité sera peut-être plus incroyable que la fiction.
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