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Mike Hunter

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Tout ce qui a été posté par Mike Hunter

  1. C'est dans la To watch list.
  2. Sasha est le chef d'un groupe de skinheads néo-nazis moscovites. Un jour, il apprend que sa sœur sort avec un "cul-noir", c'est-à-dire un de ces caucasiens qu'il ne cesse de pourchasser avec sa bande. Russia 88 est un mockumentaire, un faux reportage décrivant le quotidien de jeunes néo-nazis moscovites. Il est censé être filmé par les skins eux-mêmes qui réalisent des petites vidéos de propagande qu'ils mettent en ligne sur Internet. Tout est mis en scène, ce dont il n'est pas évident de se rendre compte à première vue tant le résultat semble réaliste. Le traitement est assez original car le found footage est une technique plutôt utilisée dans le genre horrifique, essentiellement en tant que cache-misère. Pour Russia 88, on a au contraire un rendu impressionnant et immersif avec d'excellents acteurs très convaincants. Le plus gros défaut du film est que l'histoire ne commence réellement que dans le dernier tiers de Russia 88: le reste du métrage est composée de scènes du quotidien de tout jeune skinhead (ratonnades, tournage de vidéos de propagande, concert de RAC, tabassage de gauchistes...). Il faut attendre les quarante dernières minutes pour que l'on ait un début d'intrigue avec des enjeux qui se posent. Des films sur les skinheads, il y en a déjà eu beaucoup. American History X, This is england, Danny Balint... Mais dans ces histoires, l'anti-héros connait toujours une forme de rédemption, ce qui laisse un espoir. Même dans Romper Stomper, le comparse de Russel CROWE décide de quitter la bande par amour pour une jeune vietnamienne. Sacha, le leader de Russia 88, reste jusqu'au bout de l'histoire une ordure que rien ne viendra racheter. La grande réussite du film est de ne pas montrer Sacha comme une victime ou un type que l'on chercherait à excuser, mais comme un connard parfaitement conscient de ses choix: il se plaint que les immigrés volent le travail des russes, mais il ne semble pas faire grand chose pour essayer de s'en sortir. Il n'est, au fond, qu'un voyou qui veut se parer d'une aura de martyr et de militant politique, simplement parce que c'est plus facile. A la différence d'un American History X qui est un peu trop fasciné par ce qu'il veut dénoncer, Russia 88 présente un personnage charismatique mais qu'on ne peut que détester. Le film a été interdit en Russie, mais est facilement disponible en DVD en édition anglaise. La jeune sœur du héros. Le groupe de skinheads réalise des vidéos de propagande, notamment de micro-trottoirs où ils posent des questions sur la présence des immigrés en Russie. D’après ce que je sais, il s'agit d'authentiques passants qui ont été interviewés et les réponses sont totalement spontanées. Piotr FIODOROV, dans le rôle de Sasha, révélation du film.
  3. A true story: s'ils le disent... En 1946, un mystérieux homme cagoulé, le Phantom Killer, a tué cinq personnes dans la ville de Texarkana, Arkansas. The Town That Dreaded Sundown (T.T.T.D.S) est un exemple de proto-slasher: le film date de 1976, deux ans avant le premier Halloween. A cette époque, Black Christmas et La Baie Sanglante sont déjà sortis, mais les règles du genre sont loin d'être fixées. Le massacre d'adolescents est assez peu fréquent sur les écrans et est encore au stade de l'expérimentation. Il a été réalisé par Charles B. PIERCE, également auteur de The Evictors. A priori, T.T.T.D.S n'est pas sorti en France. La trame du film est assez classique: des couples de jeunes amoureux qui batifolent le soir dans leur voiture sont agressés par le mystérieux Phantom Killer. Par contre, le traitement est particulier et diffère de la plupart des autres films du genre: le film est avant une reconstitution des investigations policières, il ne cherche pas à décrire un groupe d'adolescents auxquels le spectateur devrait s'attacher. On est plus proche du Zodiac de FINCHER que de Scream. Je n'ai pas trop de critiques à faire: l'ensemble tient parfaitement la route. Que ce soit en terme de mise en scène, d'interprétation ou d'écriture, le film s'avère très bon. Il n'y a que deux choses qui m'ont gêné: le réalisateur utilise une voix off qui veut renforcer le côté authentique et réaliste mais m'a sorti du film. Ensuite, on sent que PIERCE n'arrive pas à donner un sens au Phantom Killer: contrairement à des films comme Nightmare on Elm Street ou Halloween faisaient de leurs boogeymans les symboles du mal-être des jeunes adolescents dans les banlieues américaines, le tueur n'évoque rien. Après, si on n'a que ça à reprocher au film... Il y a quelques défauts, mais The Town That Dreaded Sundown est un excellent film slasher, bien meilleur que 95% de ce qui est sorti par la suite. ### Le film a eu l'honneur d'une suite/remake en 2014. Je ne l'ai pas vu, mais elle ne fait pas trop envie.
  4. Affiche magnifique qui survend un peu le film En 1942, un jeune couple venu de la Nouvelle Orléans s’installe dans une très belle demeure au fin fond de la campagne de Louisiane. Peu à peu, l'épouse apprend que des évènements tragiques ont eu lieu dans sa demeure. Une sombre présence semble rôder autour d'elle. The Evictors fait partie de cette ribambelle de films d'horreurs sortis dans la foulée du succès du premier Halloween. A ma connaissance, il n'y a pas eu de sortie française. Aux États-Unis, il a disposé de plusieurs éditions Blu Ray/DVD. On est à mi-chemin entre l'horreur psychologique à la Rosemary's Baby et le film de boogeyman. The Evictors doit beaucoup sa réussite à l'excellent prestation de l'actrice principale, Jessica HARPER. Elle campe une citadine obligée de suivre son mari au fin fonds de la campagne. On sent que ce personnage éprouve du malaise à cette nouvelle situation, malaise qui pourrait la rendre paranoïaque. La réalisation bénéficie d'une très belle photographie et s'avère efficace: elle transforme peu à peu une belle maison en endroit effrayant grâce à une utilisation intelligente des ombres et de l'espace. Le film n'est pas exempt de défauts, particulièrement dans son climax. Certains retournements de situations sont très prévisibles pour le spectateur un peu averti. La fin laisse vraiment le spectateur sur sa faim. Elle n'est pas bâclée et était certainement impressionnante à la fin des 70's, mais aujourd'hui elle sonne inutilement compliquée. Quand on regarde la fin du premier Halloween, qui est une des plus simples et des plus efficaces du cinéma d'horreur, celle de The Evictors est réellement décevante. Si le film a des défauts, il a suffisamment de qualités pour remporter l'adhésion de nos jours. The Evictors n'est pas un chef-d’œuvre, mais un sympathique film d'horreur qui mériterait d'être redécouvert. Michael PARKS et Jessica HARPER Vic MORROW
  5. Lors d'un braquage qui tourne mal, Valentin TRALANDE (Jacques VILLERET) abat ses complices et s'enfuit avec l'argent. Il erre sans but précis. Sa route va croiser celle d'un couple (Bruno CREMER et Marlène JOBERT) qu'il va prendre en otage. Effraction est réalisé par le regretté Daniel DUVAL (notamment acteur dans la série Engrenages), interprété par les regrettés Bruno CREMER et Jacques VILLERET. C'est également le premier rôle de Maxime LEROUX, lui aussi décédé. Avec également avec Marlène JOBERT qui elle est toujours en vie. Effraction, c'est un peu le Tchao Pantin de Jacques VILLERET, le moyen pour lui de casser son image de gros rigolo. Sauf qu'Effraction a été tourné avant le film de Claude BERRI. De plus, VILLERET n'était pas un comique qui faisait des films, mais un acteur capable de jouer une grande variété de rôle. On se souvient de lui comme le François PIGNON du Diner de cons, mais un autre de ses rôles les plus connus est Mo, l'handicapé mental de L'été en pente douce. Le film est inégal: la première montrant l'errance sans but de Valentin à travers le Sud de la France est la plus intéressante. DUVAL accumule les scènes qui montrent la solitude du braqueur: il fait diverses rencontres (un taximan, une prostituée,un plombier) parfois glaçantes, parfois absurdes, souvent surprenantes. Le truand n'est plus un beau mec flamboyant, ni même un loser magnifique, mais juste un pantin grotesque incapable d'affronter la réalité. Malheureusement, après cette bonne première partie, le film devient beaucoup plus plan-plan et moins intéressant: dès que Valentin prend le couple en otage, l'ensemble devient beaucoup plus linéaire et assez prévisible. D'ailleurs, malgré le talent de Bruno CREMER et de Marlène JOBERT, leur couple ne fonctionne pas réellement et ne dégage aucune alchimie à l'écran. Heureusement, Jacques VILLERET est parfait du début à la fin et justifie par sa seule prestation la vision de ce film. C'est un film policier un peu oublié, qui semble avoir été peu diffusé à la télévision. Ce qui est dommage car même s'il a des défauts, il vieillit bien. Parmi tous les polars français des années 80 (décennie de la honte et de la décadence pour ce genre), il est un des plus regardables de nos jours. Maxime LEROUX, dans sa première apparition à l'écran Petite apparition de Florent PAGNY
  6. Bonne petite série B avec des FX qui tiennent étonnamment bien la route 20 ans après. Dans mon souvenir, le script réservait quelques bonnes surprises et le ton quasi-parodique avec un Jon VOIGHT qui surjouait comme un fou était très sympathique.
  7. Dans le Japon des années 70 en pleine croissance économique, les exploits d'un gang de motards, les Blacks Emperors. God Speed You! Black Emperor est un documentaire consacré à un phénomène japonais de gang juvénile: les Bõsõzokus. Un peu comme les blousons noirs français, il s'agit de jeunes désœuvrés, fortement influencés par la culture américaine, qui mènent une vie de marginalité et de petits combines. Les Blacks Emperors ne sont pas comparables aux gangs nord-américains de bikers: il ne s'agit pas de criminels aux casiers judiciaires lourdement chargés, mais de jeunes délinquants. La plupart ont abandonné l'école et ont quitté le foyer parental. La bande est pour eux un refuge. Ils ont adopté les codes des voyous: fraternité, lutte de territoire et enjeux dérisoires, respect du chef et haine des autorités. Ils vivent dans des banlieues qui n'ont rien à envier aux grands ensembles français et se prennent en pleine face la modernisation à marche forcée du Japon d'après-guerre dont ils sont exclus. God Speed You! Black Emperor est le premier film de son réalisateur. Il a été tourné en noir et blanc en 16 mm, ce qui a deux conséquences. Tout d'abord le film est visuellement assez moche, comme on peut le voir sur les captures écrans. Par contre, la légèreté de l'équipement permet de réaliser nombre de scènes en caméra embarqué: outre le caractère spectaculaire de voir des dizaines de motards prendre possession d'un Tokyo nocturne, elles montrent parfaitement ce qu'est un gang de Bõsõzokus. Si le première est très intéressante, la dernière demi-heure est peu redondante. On sent que le réalisateur ne sait plus trop quoi filmer et qu'il a fait le tour de son sujet. Cependant, God Speed You! Black Emperor reste un témoignage instantané sur une sous-culture aujourd'hui en voie de disparition. Mitsuo YANAGIMACHI a fait le choix de filmer ces motards sans faire de sensationnalisme. Il a essayé de s'approcher d'eux pour les comprendre et montrer qu'il n'étaient pas que des loubards.
  8. Titre anglais: Crash - Cop's Daughter Une jeune punk moscovite - Valeria surnommée Crash - vit en conflit permanent avec ses parents. Elle ne cesse de multiplier les provocations, particulièrement vis-à-vis de son père qui est milicien (Police russe). Lorsqu'elle est agressé et violée par un gang de voyous, son père va régler les choses à sa façon, les armes à la main. J'ai découvert l'existence de ce film en cherchant des informations sur La petite Vera. A priori, Avariya est sorti en occident, mais j'ai trouvé peu d'informations à ce sujet. Je n'ai trouvé ni version française, ni sous-titres anglais et ai donc du le regarder en russe, langue dont je ne comprends pas le moindre mot. Cependant, ce n'est pas un problème pour suivre le film, le sens de quelques scènes risque de vous échapper mais l''ensemble reste compréhensible. Avariya - doch menta a été réalisé par Mikhail TUMANISHVILI qui est également l'auteur de Detached Mission (a.k.a Soviet), qui est considéré comme étant la réponse de l'URSS à Rambo. Avariya - doch menta est un exemple de film d'exploitation à la soviétique. Le ton est un mix entre le neo-polar italien et le drame social. Comme dans beaucoup de série B, le sujet n'est réellement traité que dans la dernière demi-heure. Le reste du film est consacré aux relations plus que difficiles que Valeria entretient avec ses parents. Loin d'être inintéressante, cette partie permet de montrer une partie de la scène underground moscovite de la fin des 80's. Concert punk, metalheads, bikers en virée nocturne, hippies tabassés par la Milice... Pas mal de passages qui montrent que ce type de sous-culture n'était pas réservé à la jeunesse occidentale. Si le film n'a que de faibles moyens (selon les critères occidentaux) le réalisateur s'en sort plutôt bien. Il tire le meilleur des deux interprètes principaux (Valeria et son père) et sa mise en scène est assez efficace. On a même droit à la fin du film à une course-poursuite en Ladas très spectaculaire. Mikhail TUMANISHVILI arrive surtout à retranscrire l'ambiance pesante qui pèse sur cette famille assez ordinaire et sur la vie quotidienne des moscovites. Valeria, malgré ses frasques d'adolescente, est assez attachante car on comprend qu'il s'agit surtout d'un échappatoire pour fuir un quotidien sinistre. Quand au père, c'est un brave homme qui est près à risquer des ennuis auprès de sa hiérarchie pour sortir sa fille des ennuis où elle se trouve régulièrement. Valeria est son unique enfant et il l'aime. Il y a aussi Moscou, avec ses grands blocs d'habitation qui ne semblent pas finis, ses terrains vagues et ses arrières-cours sales, qui font un décor assez fascinant, presque exotique. Mais un des aspects les plus intéressants de Avariya - doch menta est son discours politique sous-entendu. Contrairement à d'autres vigilante movies, il ne fait pas réellement l'apologie des méthodes musclées. Il montre surtout l'état de déliquescence de l'outil répressif de l'URSS. Le père de Valeria est un policier de base qui décide de faire justice lui-même plutôt que faire appel à ses collègues. Cela montre bien que plus grand chose ne marchait réellement à cette époque en Union Soviétique: ce type de régime autoritaire doit fonctionner sur la peur et l'efficacité de sa police et des services secrets, étant eux-mêmes soumis à une discipline impitoyable. Si des francs-tireurs se mettent à régler leur compte par eux-mêmes, c'est que l'institution est foutue. C'est un peu le message de certains poliziottesco qui, via les personnages de flics violents, montraient l'effondrement de l'état italien coincé entre la grande criminalité et les attentats politiques. Sauf que l'Italie a toujours été une démocratie où les réalisateurs pouvaient faire à peu près ce qu'ils voulaient tant que les entrées étaient suffisantes. Musicalement, l'intérêt de ce groupe est relatif, mais j'étais loin d'imaginer que ce genre de concert avait lieu de l'autre côté du rideau de fer. Vous trouvez que l'ambiance du déjeuner dominical en famille est pesante? Clip diffusé à la télé russe. Des hippies arrêtés par la Police et tabassés par les passants. Course poursuite en Ladas qui n'a pas à rougir de la comparaison avec les productions impérialistes.
  9. Affiche un poil racoleuse par rapport au film... La petite Vera a 18 ans. Comme beaucoup de jeunes filles, elle aime sortir avec des garçons, fumer, porter des mini-jupes et faire tourner ses parents en bourriques. Mais la petite Vera ne vit pas à Rome, Paris ou Londres, mais dans un petite ville industrielle perdue en URSS. Au début des années 80, les dirigeants soviétiques prirent conscience que le communisme était un échec absolu que cela soit sur les aspects économiques, scientifiques ou militaires. Pour éviter que le régime ne sombre, ils nommèrent à la tête de l'Etat un jeune réformateur, Mikhaïl GORBATCHEV, qui mit en place plusieurs mesures censées libéraliser l'économie. Cet ensemble de mesures a été appelée Perestroïka, c'est-à-dire Reconstruction en russe. Parallèlement au volet économique, d'autres directives atténuèrent la censure officielle et permirent une relative liberté d'expression. On appela cet assouplissement la Glasnost (Transparence en russe). La petite Vera est né dans ce contexte de régime agonisant. Le film fut un choc lors de sa sortie car il montrait une jeunesse soviétique perdue, sans avenir et bien éloignée des idéaux communistes. Cinquante millions de soviétiques allèrent le voir en salles (d'ailleurs il contient la première scène de sexe d'un film soviétique ayant un visa de sortie officielle). La petite Vera est avant tout un drame social sur une gamine qui doit grandir mais n'arrive pas à trouver sa place. Le film est porté par la prestation de son actrice principale dont le personnage passe peu à peu de morveuse immature et insupportable à une jeune femme qui doit affronter ses responsabilités. La petite Vera n'est pas réellement critique vis-à-vis du régime, mais montre bien que l'URSS n'était plus le paradis ouvrier qu'il prétendait être. L'intelligence du propos du réalisateur est de ne pas désigner un coupable: on n'est pas dans un mélodrame à la Ken LOACH où les héros sont les victimes de la répression d'un État borné, aveugle et sourd. Vera est né au mauvais endroit et au mauvais moment, mais elle est aussi victime de son comportement et de ses choix. D'ailleurs, à l'exception d'une descente de police lors d'un concert qui vire en bagarre générale, on sent assez peu la répression et la paranoïa d'état. Il est vrai que les personnages ne se mêlent pas de politique, mais leur vie quotidienne n'est pas réellement impactée par la mainmise du parti. Visuellement, le film est assez moche: tourné en caméra à l'épaule et en lumière naturelle, il souffre d'une qualité d'image médiocre, particulièrement pour les scènes nocturnes. Cependant le réalisateur, dont c'était le premier film, n'a pas forcément eu les moyens qu'il désirait. Le film fut distribué en Occident, et Natalya NEGODA acquit une telle notoriété qu'elle posa nue en couverture de Play Boy.
  10. Dans le futur de 1989 (c'est-à-dire 1999), la situation a totalement dégénérée au sein des établissements scolaires américains. Des gangs de voyous surarmés s'affrontent dans des combats dignes d'un bon vieux post-apocalyptique italien. Pour faire face à ce problème, l'administration passe un contrat avec une entreprise d'armement militaire qui conçoit des androïdes. Ces derniers vont être chargés d'enseigner le respect à ces bandes de petits cons. Évidemment, l'expérience va partir en sucette et la salutaire autorité exercée par ces profs d'acier va se transformer en massacre. Class of 1999 est officiellement la suite de Class of 1984, les deux ayant été réalisés par Mark L. LESTER, auteur du cultissime Commando avec le chêne autrichien. Les deux films ne partagent réellement le même univers et il n'y a pas de continuité narrative. A part le titre, il n'y a en fait pas de lien entre ...1984 et ...1999. Le premier film était un vigilante movie assez sérieux et assez peu anticipatif (quelques années seulement séparaient l'univers du film de celui du tournage). Je l'ai vu il y a plusieurs années, mais dans mon souvenir il était assez glauque et réaliste. Le deuxième est beaucoup plus léger dans son approche: au vu du résumé, vous aurez compris qu'on est dans la grosse déconnade et le repompage de clichés. Chaque scène évoque un classique de la S.F. des années 80: Mad Max, Terminator, Robocop... A part Aliens et Predator, rien ne manque à l'appel. Le film est débile par son simple concept, mais assume parfaitement son côté crétin: Mark L. LESTER est conscient qu'il filme une série B potache et ne cherche pas à se prendre au sérieux. Pas de justification de l'autodéfense ou de discours social misérabiliste, Class of 1999 cherche avant à reposer le cerveau du spectateur. Le contrat est parfaitement exécuté: sans être un auteur, LESTER a un réel talent de metteur en scène et a la chance d'avoir suffisamment de moyens financiers pour que son film ne fasse pas trop cheap. Les acteurs font leur job et les scènes d'action sont efficaces. L'univers du film, à défaut d'être réaliste, est suffisamment crédible et cohérent pour que l'on soit près à accepter un paquet d'énormités. Certes, en ce qui concerne l'esthétique du film en particulier pour les costumes, la 80's touch fait parfois mal aux rétines, mais elle a également son charme. Class of 1999 n'a d'autre ambition que d'être un sympathique film de S.F distrayant, bourrés de clichés et assez oubliable. Le DVD est disponible dans tous les bons cash-converters, n'hésitez pas si vous le trouvez. Ceci est la première image du film. Un exemple de mulette assez originale. Stacy KEACH, qui a du signer un drôle de contrat pour accepter d'avoir cette tronche dans le film. Malcom MCDOWELL, spécialiste incontesté des problèmes de délinquance juvénile, incarne le proviseur du lycée. Pam GRIER incarne un des androïdes: après la blaxploitation et avant Jackie BROWN, c'est-à-dire dans le creux de la vague. Ceci doit normalement vous évoquer quelque chose... Pour illustrer la 80's touch... John P. RYAN qui joue ici le chef des androïdes. Il a également joué le directeur de la prison dans Runaway Train. Le détail amusant est qu'il est doublé par Pierre HATET, doubleur de Christopher LLOYD dans la trilogie Retour vers le Futur, ce qui rend le personnage loufoque malgré le talent de l'acteur.
  11. Titre français: Terreur au km. Gravement blessé après un accident de voiture, Tom PHILIPS doit se rendre en Californie avec sa famille pour commencer une nouvelle vie. Leur route va croiser celle de jeunes voyous conduisant de rutilants bolides. Si vous aimez les courses de voitures customisées à la mode des 50's (les fameux hot rods) et le rock 'n' roll , Hot Rods to Hell est fait pour vous. Il n'y a rien d'autre dans ce film qui n'est qu'un prétexte à montrer des poursuites dans de superbes bagnoles des années 50 et 60. La première partie du film, qui concentre l'essentiel des scènes d'action, est vraiment sympathique. Évidemment, on n'est pas dans un Fast & Furious et cela pourrait paraitre bien mollasson au spectateur contemporain. Mais les voitures et la bande originale tellement belles que le reste n'est qu'accessoire. Même si l'interprétation est parfois faiblarde ou le script un empilement de clichés, on s'en moque complètement. Pour être honnête, la seconde partie connait une baisse de régime et se traîne jusqu'à la fin. Mais l'ensemble reste un honnête divertissement. Mais Hot Rods to Hell a aussi un message pour son spectateur:"les jeunes, c'est vraiment de la saloperie, ça boit, ça fume, ça fait le con en bagnole et ça fornique hors du mariage". On peut reprocher beaucoup de choses au film, mais pas d'abuser de la culture de l'excuse. L'affrontement est terriblement caricatural, entre cette brave famille qui essaie de se reconstruire après une terrible épreuve et cette bande de voyous sans foi ni loi, que cela en devient franchement grotesque. Hot Rods to Hell est avant tout un plaisir vintage. D'ailleurs, le film devait déjà être vintage à sa sortie, tant il renvoie davantage aux années 50 qu'aux années 60. Évidemment il y a beaucoup de défauts et Hot Rods to Hell ne franchira jamais les cercles des cinéphiles déviants. Mais si vous aimez les bagnoles customisées, le rock'n'roll et si vous n'aimez pas les jeunes, ce film est fait pour vous. Un petit look-a-like des Fous du Volants! Une brave famille américaine terrorisée par des voyous motorisés. J'adore ce slogan: Hotter than Hell's Angels!
  12. Documentaire sur Fred LEUCHTER, fabricant de matériel d’exécutions devenu négationniste. La première demi-heure de ce documentaire américain suffirait à elle seule d'en faire un objet bien intriguant: le métier de Mr. LEUCHTER consiste à concevoir des systèmes d'exécution pour les prisons américaines (chaises électriques, potences, etc...). On nous présente quelqu'un qui, malgré le côté sordide de son métier, semble doté d'une grande conscience professionnelle et d'un amour du travail bien fait. On ne va pas dire que le monsieur apparaisse sympathique, mais les États-Unis d'Amérique regorgent de freaks en tout genre auxquels on consacre des heures de pellicule et celui-ci a l'air haut en couleurs. Passé ce premier acte, le réalisateur aborde le cœur du sujet de son film: en 1988, Fred LEUCHTER fut appelé comme témoin pour la défense pour le procès d'un écrivain négationniste canadien, Ernst ZUNDEL. LEUCHTER, après avoir visité le camp d’Auschwitz, rédigea un rapport censé démontrer l’impossibilité de l'existence des chambres à gaz. Les thèses avancées furent aisément démolies par l'accusation lors du procès et ses compétences en la matière considérées comme nulles. Fred LEUCHTER fut discrédité. Les prisons américaines refusèrent de travailler avec lui ce qui lui mena à la ruine. Peu de temps après, sa femme le quitta. Le but de ce documentaire n'est pas tant de démonter les thèses de LEUCHTER, que d'expliquer comment il en est arrivé à défendre l'indéfendable. Le documentaire explique très bien les graves fautes et erreurs méthodologiques de LEUCHTER, mais ce n'est pas ce qui intéresse le réalisateur. LEUCHTER était un type assez banal, qui menait sa vie tranquillement. Le jour où il fut appelé en tant qu'expert, il est devenu quelqu'un d'important: on lui a offert de l'argent, il a pu voyager à l'étranger et était considéré comme une référence intellectuelle. Après le procès, LEUCHTER aurait pu reconnaitre qu'il s'était trompé, mais a préféré s’entêter et a donné des conférences dans les cercles négationnistes, ne voulant pas perdre le peu de gloire qu'il avait obtenu. Pendant des heures, LEUCHTER s'explique face à la caméra et raconte son parcours. Le réalisateur lui laisse une grande liberté de ton (chose qui ne serait certainement pas possible en Europe). Indirectement, il illustre parfaitement le concept de la banalité du mal: LEUCHTER n'a pas de sang sur les mains, mais ce type qui vient à s'auto-persuader qu'Auschwitz n'était pas un camp d'extermination est une véritable ordure. Mr. Death, The rise and... est un excellent documentaire qui traite très intelligemment de son sujet. Il ne se contente pas d'être pédagogique et de faire du devoir de mémoire, mais montre d'une manière assez effrayante comment un type lambda peut devenir un salaud intégral.
  13. Pendant la Seconde Guerre, en Afrique du Nord... Dans une antenne médicale de l'armée italienne, le capitaine Oscar PILLI, visiblement atteint de troubles mentaux, fait régner la terreur au sein de ses hommes. Dernier film tourné par COLUCHE, Le Fou de Guerre se veut être une comédie noire sur la guerre. D'une manière assez intelligente, le film montre comment certains individus dangereux peuvent être utilisés par d'autres: même s'il est fou, le capitaine PILLI est avant tout une victime et un malade dont la place est au sein d'un hôpital psychiatrique et non sur un champ de bataille. La lâcheté ou l'opportunisme de quelques hauts-gradés va plonger tous les soldats dans un cauchemar. Si le propos est intéressant, le film a de nombreux défauts: le récit n'est pas très structuré et avance assez mollement. La prestation de COLUCHE en pantin suicidaire est assez convaincante, ainsi que les seconds rôles. Malheureusement, l'ensemble fait un peu trop décousu.
  14. Tout à fait d'accord. La première fois que je l'ai vu, il y a des années, je n'avais pas apprécié car j'avais imaginé une sorte de Jaws dans l'outback australien. Suite à un deuxième visionnage il y a deux-trois ans, j'ai adoré: c'est beaucoup plus proche du comique horrifique d'un Texas Chainsaw Massacre avec ses rednecks dégénérés. On voit finalement assez peu le sanglier monstrueux qui est beaucoup moins dangereux que les ploucs du coin.
  15. Titre original: Condenados a vivir Des condamnés et leurs gardiens sont envoyés vers une mine située dans les montagnes. Lors du trajet, ils sont attaqués par un groupe de bandits. Les survivants, un groupe de détenus enchainés ainsi qu'un gardien et sa fille, vont essayer de traverser les montagnes à pied en plein hiver. Cut-Throats Nine est un western-paella: lorsque les italiens commencèrent à réaliser des westerns, ils utilisèrent les décors naturels de l'Espagne, en particulier la ville d'Almeria. Beaucoup de western-spaghetti sont en fait des coproductions italo-espagnoles. Cut-Throats Nine est un film dont le financement est ibérique, ainsi que le réalisateur et la majorité du casting. Cela ne change pas grand chose car on retrouve la plupart des tics du cinéma transalpin: violence froide, personnages cyniques et amoraux, musique crépusculaire et lyrique... La grande différence réside dans l'approche froide et brutale des personnages: beaucoup de westerns de cette époque ont comme principaux protagonistes des brutes ou des truands, mais leur caractère vil et ignoble est souvent adouci par un humour au second degré. Les personnages de Sergio LEONE sont souvent à la limite de la caricature, ce qui rend leurs actes moins choquants pour le spectateur. Dans Cut-Throats Nine, les criminels sont montrées comme d’authentiques brutes sans scrupules auxquelles on ne peut que difficilement s'attacher. Cut-Throats Nine est réputé pour être extrêmement violent, à la limite du gore. S'il contient quelques passages sanguinolents, surtout pour l'époque, il est moins choquant qu'un film comme Tire encore si tu peux. Le casting est le principal point fort du film: d'authentiques affreuses tronches burinés et taillées au couteau auxquelles on ne peut faire confiance. Dès le début, on est plongé dans une ambiance glauque dont on sait qu'elle ne peut que mal se finir. Pas un personnage pour rattraper l'autre. Si le film est très réussi durant la première moitié, il s’essouffle dans la seconde partie: le réalisateur ne sait pas trop ce qu'il peut faire avec ses anti-héros et l'ensemble tourne un peu rond. Sans être une pépite oubliée qu'il faudrait redécouvrir absolument, Cut-Throats Nine mérite largement le coup d’œil.
  16. Un très bon film que j'ai revu avec grand plaisir. Thana(tos?) m'a beaucoup fait penser à Travis BICKLE le héros de Taxi Driver: deux personnages qui se situent tout en bas de l'échelle sociale, pas réellement persécutés, simplement ignorés dans la grande ville. Ils vont chacun se lancer dans une quête autodestructrice afin de régler le traumatisme qu'ils ont subi (le Viet Nam pour l'un, les viols pour l'autre). L'Ange de la Vengeance n'est pas un classique vigilante movie. Contrairement à ce que laisse penser le titre, il n'y a pas réellement de vengeance, Thana ne retrouvera pas le premier violeur à l'origine du traumatisme. Elle ressemble plus à une créature nocturne comme Franck WHITE (de King Of New York). Je pense que FERRARA s'en fout un peu de l'histoire de Thana, c'est peut-être pour cela qu'il en a fait une muette, il se moque de ce qu'elle peut avoir à dire. Ce qui plait à FERRARA, c'est de filmer le NY crados et déglinguée du début des 80's avec une faune totalement dérangée. D'ailleurs, plus elle s'enfoncera dans sa folie, plus Thana sera à l'aise dans la jungle urbaine. Sinon, je suis totalement fasciné par ce costume violet. Ok, c'est les 80's, mais quand même...
  17. Durant les derniers jours de la guerre d'Indochine, une infirmière française est capturée par le Viet Minh. Un commando de parachutistes est envoyé pour la libérer puis la ramener à travers les lignes ennemies. Charlie Bravo fait partie des rares films français à parler du conflit indochinois. A l'exception de Pierre SCHOENDOERFFER, peu de cinéastes se sont réellement intéressés à cette guerre qui semble avoir été un peu oublié en France. Claude BERNARD-AUBERT a été reporter et en a couvert les combats pendant plusieurs années. Charlie Bravo est marqué par un grand réalisme: BERNARD-AUBERT n'a pas une vision nostalgique de l'épopée coloniale. Pour lui la guerre n'est pas une belle aventure qui révèle les héros et les salauds, mais une horrible descente aux enfers. Le résultat à l'écran ne souffre pas de moyens financiers et techniques visiblement peu élevés. Charlie Bravo est assez proche de ce qu'ont fait les américains lorsqu'ils on filmé la guerre du Viet Nam: commando crapahutant dans la jungle et cerné par un ennemi invisible, ballets d'hélicoptère, sentiment d'impuissance face à une guerre qu'on sait déjà perdue, atrocités commises contre les populations civiles, salauds de bureaucrates planqués à l'arrière... La seule qui manque, ce sont les solos de Jimi HENDRIX. Il n'y a pas grand chose à jeter dans ce film trop méconnu. Le casting est excellent, les acteurs sont crédibles dans leurs rôles de baroudeurs. La mise en scène reflète bien l'atmosphère poisseuse et étouffante de la jungle et les scènes d'action sont plutôt réussies. Sans être un chef d’œuvre, Charlie Bravo est à redécouvrir.
  18. C'est pas mal. La réalisatrice restitue assez bien l'ambiance glauque et le malaise que l'on peut ressentir lorsque l'on débarque dans un monde dont on ne connait pas les règles. En l’occurrence, l'école véto dont l'atmosphère rappelle plus un film de David CRONENBERG qu'un épisode de Beverly Hills. Le seul défaut concerne la fin:
  19. C'est excellent! Les acteurs ont des pures tronches de truands, et l'ambiance ultra-oppressante car à chaque instant l'anti-héros risque de se faire démasquer. Le seul reproche que j'aurai à faire, c'est que la saison 1 est beaucoup trop courte (6 épisodes pour raconter 3 ans d'infiltration), mais il vaut mieux ça que 23 épisodes qui s'étirent en longueur.
  20. Charles FALCO est un fabricant de meth. Arrêté par les fédéraux, il a deux choix possibles: purger une peine de 20 ans de prison ou infiltrer un gang de motards trafiquants d'armes. Cette série est inspirée, selon les auteurs, d'évènements authentiques, le nommé FALCO ayant réellement existé. On pense évidemment à Sons Of Anarchy, les deux séries abordant le même univers des bikers criminalisés nord-américains. La différence principale réside dans l'approche et le traitement: S.O.A raconte une histoire de bandits d'honneurs, d'hommes qui croient aux valeurs d'amitié, de loyauté et de respect de la parole donnée. Ces types peuvent se montrer violents, mais c'est toujours pour la bonne cause. Gangland Undercover est beaucoup plus sombre. Les motards sont montrés avant tout comme des truands. Sauf exception, aucun membre ne semble réellement croire à une quelconque fraternité ou solidarité. S.O.A montrait un groupe réellement uni, tandis que G.U montre un ramassis de crapules où chacun ne pense qu'à lui-même et où le patch du gang est avant tout le moyen d’amasser du fric ou de frimer devant les femmes. S.O.A avait comme héros un jeune chef charismatique à la gueule d'ange, tandis que G.U a un anti-héros qui n'agit que pour éviter la prison et est ravagé physiquement par les conséquences de son infiltration et la peur constante d'être découvert. Les 6 épisodes de la première saison a été diffusée début 2015. Les 8 épisodes de la deuxième est en cours de diffusion.
  21. Liz est une chanteuse qui connait un certain succès, mais qui a besoin de faire une pause de quelques jours. Elle va s'arrêter dans un coin paumé du Sud profond et faire la désagréable connaissance des autochtones. Poor Pretty Eddie est un film d'exploitation au destin assez étrange. Produit par Michael THEVIS, un magnat du porno en quête de respectabilité, il fit un flop conséquent à sa sortie. Il y eut plusieurs ressorties, parfois sous des titres différents, qui furent toutes des échecs financiers. Poor Pretty Eddie est un film curieux, pas forcément abouti, mais qui vaut largement le coup d’œil. Il est mis en scène par un nommé Richard ROBINSON, précédemment réalisateur de La Grande Partouze (le titre est suffisamment éloquent). On est ici en territoire connu: le Sud profond des États-Unis avec ses péquenauds consanguins, violeurs et assassins qui agressent les gentils citadins. On rajoute une légère couche de blaxploitation pour ratisser un peu plus large (Liz est afro-américaine) et direction les drive-in! Poor Pretty Eddie est plus proche de la comédie noire et grinçante à la Texas Chainsaw Massacre que du survival oppressant à la Delivrance. Rien que le titre montre que les auteurs ne se préoccupent pas réellement de l'héroïne (Eddie est le nom du violeur) et beaucoup plus à ce groupe de dégénérés. Ils s'avèrent d'ailleurs réellement intéressants que Liz qui n'apparait jamais comme réellement sympathique: Eddie rêve d'être une star de la Country et est fasciné par Liz qu'il a vu dans des magazines et à la télévision. Quand à Bertha, l'obèse compagne d'Eddie, elle est une ancienne starlette dont la gloire est passée et qui craint que Liz ne lui vole son homme. En terme de mise en scène, Richard ROBINSON fait de nombreuses expérimentations visuelles en terme de montage ou de prise de vues, ce qui n'est pas sans donner un cachet surréaliste au film. Un des moments les plus dérangeants est l'agression de Liz où le réalisateur fait un montage parallèle avec des chiens en train de copuler, le tout sur fond de musique country. Poor Pretty Eddie est un véritable OVNI cinématographique comme seul le cinéma d'exploitation de l'époque pouvait en produire. Le budget famélique a laissé une totale indépendance aux auteurs qui se sont littéralement lâchés en terme narratifs et visuels. Surpris de voir au générique la présence de David WORTH, bien connu chez Nanarland pour Air Strike, Lady Kickboxer ou Le Chevalier du Monde Perdu. Eddie, qui rêve d'être le nouveau Elvis. Bertha, interprétée par Shelley WINTERS (Notamment La Nuit du Chasseur et Lolita) L'employé de maison, colosse encore plus attardé que les autres, interprété par Ted CASSIDY qui jouait également le domestique dans la série télévisée La Famille Addams. Que serait un film de rednecks sans le Shériff du coin? Il est ici interprété par Slim PICKENS, connu pour son rôle du major King Kong dans Docteur Folamour. Le film est disponible chez l'éditeur Le Chat Qui Fume. La qualité d'image et de son est correcte, le master original ne devant pas être d'une qualité exceptionnelle. En terme de bonus, c'est un peu cheap: on a droit à un reportage de 6 minutes qui raconte notamment les démêlés judiciaires du producteur avec la Justice, mais c'est tout. Différents visuels du film:
  22. Pour moi, le gros problème de Better Call Saul est son idée de base. Breaking Bad était fascinant parce qu'on ne savait pas tout sur Walter WHITE: on savait, sans s'en rendre compte, qu'il y avait qui nous échappait sur ce personnage. Dans de la cas Jim McGILL/Saul GOODMAN, sa personnalité est loin d'être aussi ambiguë et fascinante. Certes, c'est très bien réalisé et écrit, mais il manque clairement quelque chose.
  23. Je demande à voir le truc... Mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée de refaire la bataille du Sanctuaire dans un film d'1h30. Un des intérêts de l'Anime originale, c'est que les personnalités des adversaires étaient très développées et intéressantes. Ce n'était pas juste une suite de combats (enfin, si un peu quand même), l’histoire n'était pas manichéenne. En 90 minutes, ça risque d'être compliqué de présenter 12 chevaliers d'or avec tout le background qui les accompagne.
  24. Très bonne série. Si la première saison est un peu longuette avec un héroïne pas hyper intéressante et assez énervante, la seconde se focalise plus sur les autres détenues et est beaucoup plus distrayante. Le casting est excellent et les personnages très bien écrits et interprétés!
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