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Léo

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Tout ce qui a été posté par Léo

  1. Léo

    Shadowz

    Le dernier que j'ai regardé c'est Last Wave et les sous-titres étaient normaux et bien placés. Mais je sais pas si c'est un cas isolé. Je vérifierai ce soir avec Society.
  2. Un thriller mystique à la limite du fantastique, entre rêve et réalité. Weir alterne les beaux plans atmosphériques avec des scènes cheapos, bavardes et téléfilmesque. Malheureusement, j'ai aussi trouvé ça très chiant et j'ai dû lutter pour ne pas m'endormir ! À la base j'étais chaud pour me faire tout les Weir période australienne mais plus trop la motive du coup
  3. Léo

    Shadowz

    Moi j'aime bien est je trouve le catalogue pas si mal. Il y a du bis, des classiques, des trucs récents, des curiosités méconnues qui valent le détour... Quelques dtv pas ouf aussi mais même là ils essayent de mettre le haut du panier. C'est pas chez eux qu'on trouvera du Syfy ou du Asylum quoi. Il y a de la nouveauté ttes les semaines aussi et dernièrement : Black christmas, Réincarnation et Messiah of evil. Du tout bon mais les goûts et les couleurs ! Ca marche bien avec un chromecast, juste un petit bémol pour les sous titres placés trop haut donc j'espère qu'ils vont corriger ça.
  4. Léo

    Torso - Sergio Martino (1973)

    Martino se lâche, fini les beaux giallis psychédéliques et glamours. Avec Torso on est à mi-chemin entre le slasher et le giallo. C'est vulgaire, racoleur, très gore et ça baise de partout. C'est bien aussi ! Le film se suit agréablement et sans ennui mais devient vraiment intéressant à partir du moment où les filles partent en vacances dans la maison de campagne (avec une bonne dose de racisme envers les italiens du sud au passage ). Pas de twist improbable ici et j'avais grillé l'identité du meurtrier assez rapidement, qui tue pour un motif particulèrement débile d'ailleurs ! La mise en scène est très soignée et j'en attendais pas moins d'un Martino 70's même si c'est techniquement un cran en dessous de ses précédents. Beau score des frangins De Angelis sinon. En revanche, pas vraiment convaincu pas Suzy Kendall, agréable à regarder mais un peu fade, on est loin de la présence et du magnétisme d'Edwige Fenech... Un chouette giallo quand même, clairement dans le haut du panier !
  5. Le docteur Martin, un jeune psychiatre, postule pour une place dans un petit asile dans un coin reculé d'Angleterre. L'homme qui le reçoit requiert, comme examen d'embauche, de discerner celui qui parmi les quatre patients du lieu, fut son associé avant de perdre la raison et l'agresser. Martin les visite un à un et écoute leur histoire. Un petit film d'horreur à sketches bien sympa, ou plutôt un "film à tiroir", les quatre histoires étant reliées par un même fil conducteur. Un sous genre qui fit alors le succès de la Amicus, compagnie trop souvent comparée à un ersatz cheap de la Hammer, à tort. C'est gentiment kitsch et désuet. Roy Ward Baker, le plus sous-estimé des artisans de l'horreur british, emballe tout ça de manière impeccable. En plus c'est écrit par Robert Bloch, l'auteur de Psychose, la classe ! il s'y dégage une ambiance gothique très 60's et en même temps on voit bien que ça date de la décennie suivante, ça cause drogues, adultère et il y a même un peu de gore (très sage). Et quel casting ! Peter Cushing, Charlotte Rampling, Patrick Magee, Britt Ekland, Robert Powell... Du beau monde ! Après, comme à peu près tous les films à sketches, c'est un peu inégal (le segment avec Charlotte Rampling n'est pas fameux) et le budget semble très serré. Les effets spéciaux sont rares et rudimentaires, peu de scènes filmées en extérieur et un nombre d'acteurs réduit... Rien qui ne vienne gâche le plaisir pour autant, ça reste un chouette divertissement old school !
  6. Un faux giallo très bizarre, qui ressemble à du théâtre filmé. C'est assez difficile à suivre, le scénario part dans tous les sens. Il y a un twist improbable toute les 10 minutes, des meurtres assez gore (enfin pour 1970) mais très mal foutus, de l'inceste, du rape & revenge, de la nazisploitation, des flashbacks psyché à gogo... Clairement pas une grande réussite, c'est mis en scène assez platement, bavard, tout le monde cabotine à mort, mais j'ai trouvé ça assez plaisant malgré tout. C'est fun, ultra racoleur, grotesque et on ne s'ennuie pas. Bon, à réserver aux bisseux les plus endurcis quand même ! Le dvd Severin n'est plus dispo depuis un bail et toujours pas de BR à l'horizon. Mais vu que tout le monde s'en branle, je pense attendre encore longtemps.
  7. Oui c'est bien dans le 2, qui est un chouette nanar 80's super fun ! Je dirai que les deux premières suites sont à voir. C'est ultra z et cheapos mais ce sont de sacrées curiosités. Ensuite effectivement c'est du dtv moisi sans intérêt.
  8. Effectivement c'est pas ouf. On est sur un hommage à peine de déguisé de La maison près du cimeterre, le talent de Fulci en moins ! La réalisation est mollassonne et plastiquement c'est loin d'être renversant. Geoghegan nous balance tous les gros clichés usés jusqu'à la corde : couple endeuillé, médium qui ressent les mauvaises vibrations, séance de spiritisme qui tourne mal, bar inhospitalier et village qui cache un lourd secret... Comme c'est original ! Ah oui et Lisa Marie a visiblement le même chirurgien esthétique qu'Emmanuelle Béart. Après il y a quand même du gros gore qui tâche et le plaisir de revoir Barbara Crampton. Ca a aussi le mérite de ne durer que 85 minutes. Pas nul mais anecdotique, typiquement le film que je vais oublier dans une semaine.
  9. Mais bordel qu'est-ce qui tourne pas rond chez Philippe Mora ? J'aime beaucoup Beast Within ou Howling II mais là je suis vraiment perplexe, encore plus qu'avec Communion du même Mora, et ses ET qui dansent le Bossa Nova avec Christopher Walken. On y apprends que les loups-garous sont en fait mi-humain mi-marsupiaux, lointains descendants du loup de Tasmanie, une espèce (réellement) éteinte... Bon pourquoi pas, c'est un pitch qui en vaut bien un autre. Le problème c'est que c'est traité sur le ton de la parodie, du drame sociale, de la fable écolo, avec une fin "hommage" au premier qui dû énerver plus d'un fan... Résultat ça donne une grosse série Z improbable, ultra 80's, qui ne ressemble à rien d'autre, ou à rien tout court ! Les effets spéciaux sont affreux, les dialogues atroces, c'est pas franchement drôle mais il y a quelque chose d'hypnotisant, de fascinant qui ressort de tout ce bordel. Mora, déçu par Howling II, avait dû retourner des scènes imposés par Hemdale. Il lui viendra donc l'idée de faire une seconde suite, qu'il produit, écrit et réalise... C'est sorti en salles outre atlantique et même projeté à Cannes ! Au final je ne saurai dire si j'ai apprécié ou détesté
  10. Un ultime épisode très moyen, la faute à un rythme sous xanax et un concept qui ne se renouvelle pas beaucoup, ce qui fait qu'au bout de quatre films, la lassitude et la monotonie commencent "un peu" à se faire ressentir... Pour autant, j'ai pas trouvé ça désagréable. Ossorio a dû se rendre compte qu'il avait fait de la grosse merde avec le troisième opus et revient ici au fondamentaux qui faisaient la force du premier film : belle ambiance gothique, village menaçant, pas d'humour. C'est toujours aussi soigné et c'est clairement l'épisode le moins Z et stupide... Bon après ça ressemble quand même un peu trop au premier en moins bien et quitte à choisir, j'ai une petite préférence pour le deuxième, plus nerveux. N'empêche, ça se regarde bien et c'est une agréable conclusion à cette tétralogie. Sinon, ce serait cool que ça sorte en blu ray en France et un coffret les regroupant serait le top ! Mais peut-être que les droits sont éparpillés un peu partout ? Séparément ça m'irait bien aussi. je crois qu'en fait, il n'y a jamais eu de dvd par chez nous alors que c'est quand même assez culte et depuis 20 ans c'est sorti un peu partout ailleurs. Bizarre... Le Chat ? Vous pouvez peut-être nous en dire plus ?
  11. Lors de fouilles, des militaires russes libèrent accidentellement le serviteur de Dracula et son chien. Ses derniers partent en Amérique à la recherche du dernier descendant de leur maître... Avec un titre et un pitch pareil, on pourrai s'attendre à une bonne grosse parodie des prods Hammer alors qu'en fait, c'est très premier degrés, ce qui rends le film assez curieux. J'ai une certaine tendresse pour ce petit nanar 70's, sans trop savoir pourquoi. C'est chiant, bavard et fauché mais Albert Band emballe tout ça à peu près convenablement, en honnête artisan qu'il fut, et de temps à autre il parvient à y instaurer une toute petite ambiance. La distribution est pas mal pour un titre de cet acabit : José Ferrer (nominé aux oscars, dirigé par David Lean, Abel Gance...) cachetonne mais reste très digne, Reggie Nadler (l'inoubliable bourreau de La marque du diable) est vraiment flippant même si pas très bien exploité, on sent qu'il a pas dû rester longtemps sur le tournage... Michael Pataki, second couteau dans d'innombrables séries b et série tv, prête ces traits au descendant de Dracula Les effets spéciaux bien que rudimentaires s'avèrent plutôt efficaces, il faut dire qu'ils sont l’œuvre de Stan Winston et les chiens sont plutôt impressionnants (oui il y a plusieurs clébards vampirisés ). Bon par contre, la musique est vraiment horripilante ! Si on aime le bis 70's tout en étant trèèèèèèès indulgent, ça passe. Mais c'est pas indispensable non plus. Sinon à sa sortie tardive dans les salles françaises (1981), le film a écopé d'une interdiction aux moins de 18 ans.
  12. Je connaissais pas du tout et agréablement surpris ! C'est un petit survival australien très nerveux. Le pitch est ultra simpliste, c'est sans temps morts durant 85 petites minutes et l'héroïne fort bonne est constamment en tenue d'été très légère ou nichons à l'air, c'est qui est un plus indéniable ! La musique à base de synthé Bontempi et de grosse caisse claire est... Particulière mais pas désagréable. Dommage en revanche que ce soit un peu gentillet. Traité de manière plus sombre et cruelle ça aurait pu donner un grand film. Malgré tout, ça reste un petit Ozploitation très recommandable !
  13. Deux mannequins envoyés en mer pour une opération publicitaire croisent un gallion espagnol fantôme, avec à son bord des Templiers morts-vivants. Rien à sauver dans ce troisième opus, qui est une souffrance de tous les instants ! Déjà c'est l'épisode le plus cheap et ça se voit. L'intérieur du navire est une reconstitution en carton-pâte construite à la va-vite, l'extérieur semble être une maquette flottant dans une baignoire et il n'y a quasiment aucunes scène filmées en extérieur. Sinon ça dure 90mn mais paraît durer 4 heures, il ne se passe absolument RIEN ! C'est toujours bien filmé et les rares apparitions des templiers sont très belles... Mais c'est trop peu pour sauver ce navet du naufrage (oh oh).
  14. Pas adhéré du tout à cette satyre sans aucune finesse. Cronenberg n'a plus rien à raconter, ça dure quasiment deux heures , c'est chiant et d'une platitude extrême. Julianne Moore cabotine à mort, Pattinson s'en sort bien bizarrement... C'est ultra déprimant aussi, mais là je crois que c'est voulu. J'ai vraiment eu l'impression d'un petit film indé primé à Sundance, faussement subversif et vain. Dur à croire que le gars qui a fait Vidéodrome et La Mouche soit derrière cette farce inoffensive...
  15. L'idiot du village sacrifie une donzelle pour faire revenir les templiers morts-vivants. Ces derniers vont bien foutre la merde à la fête du village. Rien à voir avec le chef d'oeuvre de Dan O'Bannon donc ! Il s'agit de la première suite de la tétralogie Blind Dead. Une suite honnête mais un cran en dessous du premier opus. C'est plus dynamique et décomplexé mais on perds cette belle atmosphère gothique qui faisait le charme du précédent. La mise en scène reste soignée et le scénario lui, est toujours aussi débile, avec des persos complètements à la ramasse qui prennent toutes les mauvaises décisions possibles ! Les templiers sont beaucoup plus présents, il y a les inévitables plans nichons totalement gratuits et ça charcle un peu mais c'est pas non plus du Fulci... Ossorio se fout un peu de notre gueule sinon. Non seulement le mec reprends l'héroïne du premier film dans un rôle qui n'a rien à voir en plus de recycler pleins de plans toujours issus du premier... Bientôt le troisième épisode, celui qui se tape la pire réputation.
  16. Léo

    Existenz - David Cronenberg (1999)

    Le genre de film qu'on pourrai analyser, décortiquer, se branler la nouille dessus pendant des heures... Mais vous m'excuserez je vais faire court ! Bah c'est pas mal, Crocro nous fait son film cyberpunk comme beaucoup l'ont fait au passage du nouveau millénaire. Plus accessible, moins crade que ce à quoi le bonhomme nous avait habitué. C'est de la SF assez classique finalement et ça manque un peu de rythme mais reste plutôt bien emballé. Beau score d'Howard Shore, casting cool (raaah Jennifer ), quelques débordements gores bien sentis et ça a le mérite de ne pas s'étirer sur deux heures ou plus. Il y a bien quelques trucs un peu z qui ne fonctionnent pas vraiment genre le mutant amphibien à deux têtes en cgi dégueu ou des passages comiques un peu embarrassants mais malgré tout ça tient encore bien la route plus de 20 ans après !
  17. Bizarrement, j'avais jamais un seul "Blind Dead" jusqu'à maintenant. Pourtant, le premier a la réputation flatteuse d'être un fleuron du bis espagnol, aux côtés du Massacre des morts vivants ou de La résidence entre autre... Bien aimé au final, mais ça m'a laissé perplexe plus d'une fois ! C'est très beau et soigné, particulièrement les quelques scènes avec les templiers morts vivants, belle ambiance gothique 70's, pleins de bonnes idées, une interprétation dans la bonne moyenne d'un bis européen de cette époque et j'ai trouvé la fin excellente. Mais alors qu'est-ce que c'est con ! Tous les persos agissent en dépit du bon sens, c'et rempli de sous-intrigues qui servent à meubler un film au rythme assez chaotique, pour par dire chiant par moments. Ca charcle peu alors que j'ai vu la version uncut, mais le film a ses moments un peu trash et racoleurs. On retiendra notamment une scène de viol assez brutale, un arrachage de sein à l'épée ou encore une gamine qui se fait bouffer par un zombie templier. Pour résumer, on prends le meilleur de Bava et de la Hammer avec le pire de chez Eurociné et ça donne La révolte des morts-vivants ! Vraiment bizarre et (très) imparfait mais attachant et généreux. J'ai passé un bon moment. Maintenant il faut que je trouve le courage d'enchaîner avec les trois autres !
  18. Léo

    Sisters - Brian de Palma - 1973

    Je me suis refais ce De Palma hier, et même si je l'ai revu un peu à la baisse, ça reste un chouette thriller horrifique 70's ! C'est glauque (ces flashbacks en n&b ), assez flippant et l'excellent score de Bernard Hermann contribue grandement à l'ambiance particulière du film. Sans surprise avec Brian, c'est très hitchockien et comme DPG ça m'a aussi fait pensé aux Cronenberg 70's par moments. La mise en scène et la photo ne sont pas incroyable même si il y a du split screen et quelques beaux plans, on devine le budget minuscule... Quelques longueurs aussi et un plan final que je n'ai pas trop compris. Un De Palma mineur certes mais toujours 10 000 fois mieux que ce qu'il nous inflige depuis 20 ans !
  19. Dans le milieu des courses de dragsters, Lonnie Johnson, un pilote, s'oppose à son manager Phil Adamson. Le mouton noir de la filmo de Cronenberg. Non pas que ce soit nul, juste que personne n'en avait rien à foutre à sa sortie et ça semble être le cas encore aujourd'hui. Il faut bien l'admettre, c'est ce que Crocro a réalisé de plus impersonnel. Une commande tournée à la va-vite, un pur film d'exploitation, sortie dans les salles canadiennes quelques semaines avant Chromosome 3. Et pourtant, si Fast Company est sans surprises, totalement oubliable et anecdotique, ça n'en reste pas moins une petite série b qui se suit agréablement. Les courses de funny cars et autres dragsters sont en fait assez peu nombreuses, le scénario se concentrant davantage sur les rivalités internes et les coups de putes pour rester numéro 1... il y a de l'érotisme léger, des démonstrations de virilité et un casting bien bis, notamment John Saxon en patron corrompu ultra caricatural. Tout ça sur fond de country et de rock à papa 70's. La fin est bien sympa, ça explose de partout et ce sont finalement les vraies valeurs qui l'emportent : amitié, fidélité, loyauté. Ouf !
  20. Léo

    Blue Ruin - Jeremy Saulnier - 2014

    Pareil que les trois du dessus ! Le mélange vigilante movie et mélo à base de rednecks fonctionne bien. C'est carré, efficace et ça va à l'essentiel. Les meurtres sont bien violents et gores et c'est cool de voir un héros loser avec deux mains gauches plutôt qu'un énième clone de Charles Bronson. Très bon !
  21. C'est de la pure mauvaise fois ou simplement du troll ? Qu'on apprécie pas les film du bonhomme je peux le comprendre. Mais L'au-delà, Frayeurs, L'éventreur de New-York, L'enfer des zombies, La longue nuit de l'exorcisme... Le gars a fait des films à la fois esthétiquement superbes et vraiment crades. Et même si il a commis deux ou trois merdes dans la deuxième moitié 80's et début 90's (et Voix profondes en est une belle), je ne trouve pas sa fin de carrière honteuse non plus. Beaucoup moins embarrassante que celle d'Argento depuis 20 ans en tout cas !
  22. Si Fulci avait réalisé Voix profondes quinze ans auparavant ça aurait pu faire un très bon giallo. Il y a quelques fulgurances et de bonnes idées par-ci par-là. Un mort qui s'adresse à sa famille en voix off, des séquences de cauchemars assez fun (mais pas assez gores !), des scènes nocturnes joliment filmées et photographiées et un twist plutôt sympa. Mais tous le reste c'est vraiment pas possible ! Cheap et téléfilmesque, ultra chiant et bavard, une direction d'acteur catastrophique, une musique atroce... Pour ne rien arranger, la vf est particulièrement abominable.
  23. Le Dr. Emil Hobbes tente des expériences avec un parasite en faisant des greffes. Mais ce parasite est très contagieux et chaque personne qui le contracte se transforme en maniaque sexuel. Bientôt le parasite s'échappe et le cauchemar commence... Premier long métrage de Crocro, à une époque où il ne savait pas encore vraiment par quel moyen exprimer son art. Sculpture ? Peinture ? Finalement ce sera le cinéma ! Le David a déjà une petite réputation dans le milieu underground grâce à ses courts et moyens métrages. Après avoir écrit le scénario de Shivers, il parvient à le vendre à Cinépix (studio canadien alors spécialisé dans les films érotiques, plus tard absorbé par Lionsgate) à condition qu'il puisse également en être le réalisateur. Le film est tourné en deux semaines pour 185k$, produit par un certain Ivan Reitman. Rentable grâce à son petit budget malgré une sortie salle relativement discrète, Frissons fait pourtant beaucoup parler de lui et pas en bien. La plupart des critiques le trouvent pervers, affreux, sans intérêt. Il va même jusqu'à provoquer un débat au parlement canadien. Ce qui vaudra à Cronenberg de se faire expulser de son appart à Toronto, le proprio y avait inclu une "clause de moralité" dans le bail ! J'ai adoré Frissons ! On peut lui faire plein de reproches comme sa mise en scène maladroite (Cronenberg apprenait sur le tas), son scénario brouillon, certains passages vraiment très z, du gore mal foutu ou encore ses acteurs assez mauvais hormis Lynn Lowry et surtout Barbara Steele qui vient cachetonner... Bref, ça aurait pu être un banal film d'exploitation comme il en sortait à la pelle, si ce n'est qu'on y retrouve déjà les obsessions de ce cher David. Le sexe et la maladie omniprésente, les expériences scientifiques qui tournent mal... Cronenberg semble puiser en partie son inspiration chez Romero, on pense à NOTLD ou The Crazies évidemment. L'action se situe dans un immeuble d'une résidence bourgeoise ultra moderne, presque futuriste, où tous ses occupants vont se faire parasiter par cette espèce de monstruosité phallique qui passe de corps en corps. On sent la volonté de choquer le bourgeois et transgresser les tabous de l'époque : viol, inceste, relations vieux-jeunes, homosexualité, BDSM... Les infectés ne deviennent pas zombies cannibales mais se transforment en maniaques sexuels totalement désinhibés, se laissant aller à leurs pires penchants. Frissons est sale, malsain... Et même si on a vu pire depuis, certains passages sont vraiment très efficaces et son final s'avère glaçant. Un grand petit Cronenberg qui a dû pas mal influencer d'autres réals d'ailleurs. Que ce soit le Brain Damage de Henenlotter, le Demon 2 de Bava, le Dity Shame de Waters, ou dans un autre registre, le comics Crossed de Garth Ennis qui reprends plus ou moins le même concept en beaucoup plus trash et gore. impossible de ne pas faire le rapprochement avec Shivers !
  24. Léo

    Rage de David Cronenberg (1976)

    Encore un que j'avais pas revu depuis 1000 ans, et beaucoup aimé ! Sur la forme c'est de l'exploitation pure et dure mais sur le fond, on retrouve déjà les thèmes de prédilection de Cronenberg : rapport à la chair, sciences déviantes toussa... Je trouve que ça vieilli plutôt bien. Le film baigne dans une ambiance malsaine et les maquillages gores font encore leur petit effet ! Assez impressionné aussi par Marilyn Chambers en nympho/mante religieuse/enragée essayant de lutter contre sa maladie. Elle joue étonnement bien, très juste et touchante. Un peu dommage qu'elle n'ait pas persévéré dans le cinéma mainstream, ou qu'on ne lui en ait pas laissé l'occasion... Bon faut que je me refasse Shivers maintenant !
  25. Léo

    Story Of Ricky - Nam Nai Choi (1992)

    J'ai moyennement apprécié ! Je reconnais pleins de qualité au film. C'est plutôt fun, très gore évidemment et je m'attendais pas à une mise en scène aussi soignée. Mais au final, j'y ai surtout vu un truc volontairement z qui n'a pas grand chose à raconter. Malgré un rythme qui ne faiblit jamais, c'est ultra répétitif et ça tourne rapidement en rond. L'impression d'avoir vu un épisode d'anime en live en fait, sauf que ça dure 1h30 au lieu de 25mn ! Rigolo mais pas plus...
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