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Léo

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Tout ce qui a été posté par Léo

  1. Résumé Allociné : Un homme d'âge mur, déçu par son existence monotone, reçoit un jour un coup de téléphone d'un ami qu'il croyait mort. Celui-ci lui propose de refaire sa vie en simulant sa mort. Il finit par signer un contrat qui lui permet de changer de visage et de repartir de zéro mais tout a un prix et cette nouvelle existence n'ira pas sans poser quelques problèmes. Un énorme Dans un premier temps, revenons sur la genèse du projet : Frankenheimer enchaîne alors les succès avec Le prisonnier d'Alcatraz, Un crime dans la tête et Le Train. En 1966, il réalise et co-produit Seconds, adapté du roman du même nom de David Ely. Hormis Frankenheimer, on retrouve également James Wong Howe à la photographie et Saul Bass qui concocte un générique de toute beauté. Jerry Goldsmith, qui faisait encore ses armes à la télévisions et sur des petits budgets, signe la bande originale. Côté casting c'est John Randolph et Rock Hudson qui décrochent le premier rôle... A sa sortie, c'est un bide à tous les niveaux. Malgré sa sélection officielle à Cannes 66, Seconds se fait démolir par la presse et boudé par le public. Vexé, Frankenheimer refuse d'être présent en conférence de presse. Pour Rock Hudson qui est également producteur associé, c'est pas la joie non plus vu que le film aura plus ou moins flingué sa carrière de premier plan et par la suite, ce seront en grande majorité des rôles pour la télévision ou dans de modestes séries b... Il faudra attendre 1997 pour une sortie vidéo et 2014 pour une restauration et un nouveau passage en salle. N'ayons pas peur des mots, pour moi c'est un chef d'oeuvre ! La mise en scène, la direction d'acteurs, le noir et blanc, la musique... Tout cela est sublime et parfaitement maitrisé. A mi-chemin entre un thriller fantastique et un drame sur la crise de milieu de vie, Seconds est un véritable ascenseur émotionnel. Touchant, dérangeant, paranoïaque, triste, humain... Mais d'une noirceur absolue du premier au dernier plan. L'échec du film n'est pas franchement étonnant. Je sais bien que ça fait cliché ce genre de formule mais le Hollywood de 1966 n'était simplement pas prêt pour ça ! Rappelons qu'on est en pleine contre-culture hippie et contestation de la guerre du Viet-Nam. Le public attendait clairement autre chose. Mais en tout cas, ça fait plaisir d'être secoué par un film qui n'a rien perdu de son impact plus de 50 ans après sa sortie !
  2. Je l'avais pas revu depuis une bonne quinzaine d'année, et plutôt bien aimé à l'époque même si c'était sur une vhs dégueu. Le redécouvrir dans de bonnes conditions fut un réel plaisir ! Le pitch est ultra basique mais alors c'est un vrai trip sensoriel, à l'ambiance envoutante unique renforcée par le très bon score de Klaus Schulze. C'est beau, certains plans sont à tomber et la fin est excellente. Après hormis le dernier quart d'heure, il ne se passe quand même rien ou presque. Donc je conseille vivement de voir cette petite pépite dans des conditions optimales : le soir, dans le noir, le son à fond ou carrément au casque ! Histoire de ne pas passer à côté. Sinon je découvre que John Jarratt, qui joue le mec de l'héroïne, c'est le psycho des Wolfcreek !
  3. Mitigé pour ma part. Je ne connaissais de Waters que ses deux films les plus mainstream : Cry Baby et Serial Mother, que j'aime bien d'ailleurs. Donc je pourrai pas comparer A Dirty Shame avec ses classiques 70's... Disons que ça alterne majoritairement des gags ultra pourris avec quelques fulgurances comme la scène de danse avec insertion de bouteille d'eau, la partouze finale et le caméo d'Hasselhoff qui m'ont fait pleurer de rire ! Tracey Ullman et Selma Blair sont assez géniales sinon. Mais tout de même, j'ai vraiment trouvé le temps long. Après faut reconnaître que c'est hallucinant qu'un truc pareil ait pu sortir en salle ! Apparemment Waters n'a plus de projets ciné vu qu'il aurait assez mal vécu l'échec monumental que fut le film.
  4. Encore un très bon giallo de Martino, faut vraiment que je les regarde tous ! Toujours esthétiquement irréprochable (même si techniquement un peu en dessous de Toutes les couleurs du vice). Edwige sublime et à poil pendant la moitié du film au moins, sans surprise. La BO de Nora Orlandi est à tomber ! Autrement, ça reste un giallo très classique. Un peu timide niveaux meurtres et les twists tirés par les cheveux qui s'enchaînent... Oui bon, comme dans quasi tous les giallis de l'époque.
  5. Justement, le scénario de Avary c'est plus ou moins celui du 5, mais sans Bruce Campbell. Et c'est pas la joie non plus mais je le trouve un cran au-dessus du 4 à bien y réfléchir.
  6. Traumatisée par le meurtre de sa mère, sauvagement assassinée sous ses yeux lorsqu'elle avait 5 ans, et sa fausse couche suite à un accident de voiture, Jane Harrison, jeune Londonienne, se sent seule, déprimée et pense qu'elle est folle. Elle est hantée par de terrifiants cauchemars où elle se fait persécuter par un homme au yeux bleus perçants. Un Martino que je n'avais pas revu depuis fort longtemps, 2003 ou 2004 de mémoire, sur feu Cinéfaz. Mais il m'avait fait forte impression. Entre temps, j'ai découvert Polanski, et j'ai pu constater à quel point c'est un gros repompage de Rosemary's Baby à la sauce giallo ! Niveau originalité on repassera donc, mais peu importe, c'est pas forcément ce que j'attends du genre. En revanche la photo, les cadrages, le score de Bruno Nicolai... C'est tellement beau ! Et Edwige est sublime ! Susan Scott et Marina Malfatti ne sont pas en reste non plus. Côté casting masculin, ça fait le taf avec les récurrents du bis rital : George Hilton et Ivan Rassimov, un peu inexpressifs mais ça passe. Tout cela fonctionne plutôt bien. Pas franchement dérangeant ou menaçant comme le Polanski mais belle ambiance mystérieuse psyché 70's, des meurtres efficaces à défaut d'être graphiques, de la fesse, du nichon et de très belles orgies sataniques, bien qu'assez drôles malgré elles ! La fin par contre est un peu en dessous, à multiplier les twists durant le dernier quart d'heure. Mais bon ça fait parti des codes du genre. Je n'ai pas vu les autres giallis de Martino mais là c'est solide, efficace et techniquement irréprochable. Du tout bon !
  7. C'est ultra z et cheapos, moche, bordélique, confus... Il y a une partie drame intimiste plutôt touchante avec un vieux Reggie sénile (c'est vraiment lui qui porte le film sur ses épaules d'ailleurs) et une autre post-apo futuriste ! Un peu de philosophie de comptoir, du gore rigolo, de l'humour lourdingue, de grosses facilités scénaristiques et du fan service à gogo avec des caméos d'anciens persos qui servent à rien... Des fautes de goûts impardonnables également avec ces séquences SF qui mélangent cinématiques cgi immondes, fonds verts à vomir, ainsi qu'un générique de fin à base de rap US moisi... J'arrive pas à détester pour autant. L'intégralité du casting est présente et ça fait plaisir de les retrouver et vieillir avec eux. Coscarelli n'est plus derrière la caméra mais il a l'eu l'air de s'amuser à l'écriture du scénar, comme un ado qui aurait voulu compiler 10 films en un seul avec un budget proche du néant. Sinon je pense que là il s'agit VRAIMENT de l'opus qui vient clôturer la saga, vu qu'Angus Scrimm nous a quitté peu de temps après avoir fait la promo du film.
  8. Reggie part à la recherche de Mike, Mike cherche à fuir le Tallman, le Tallman qui a d'ailleurs eu l'occasion de les buter 329807 fois en 20 ans quand même... Toujours pas franchement convaincu par ce quatrième opus, même si tout n'est pas à jeter non plus. C'est un retour au sources et on se rapproche bcp plus du premier film que les deux précédentes suites. Rythme lent, ambiance onirique mais aussi apaisante, un peu mélancolique même. Il y a des scènes coupées du premier film, on pourrait se dire que ça fait un peu remplissage mais elles apportent vraiment un plus à l'histoire. Les révélations sur le Tallman sont intéressantes, mais ça reste assez flou et tant mieux ! On sent que c'était l'ultime épisode pour Coscarelli, enfin avant qu'il décide d'en faire un cinquième plus de quinze ans après... Par contre, le manque de thune se fait cruellement ressentir. La photo est assez laide, il y a peu de meurtres, des effets spéciaux "discrets" et tout est quasi intégralement tourné dans le désert californien. C'est un peu chiant aussi ! Mike, en pleine remise en question ne cessant de pleurnicher est plutôt antipathique alors qu'il était excellent dans le premier. Les scènes avec Reggie sont un peu plus fun mais ça flirte souvent avec le z. D'ailleurs le perso féminin avec qui il fait un bout de chemin est le plus inutile et mal écrit de toute la saga. Et puis merde le Tallman n'a plus rien de flippant, il n'y a aucuns enjeux et on se fout de qui se passe à l'écran... Tout juste regardable, mais impossible de trouver ça satisfaisant !
  9. Réalisateur de films d'horreur, Lucio Fulci vit un véritable cauchemar. Poursuivi par les personnages de ses films et transporté dans les scènes les plus horribles, il croit devenir fou ! Conscient de ses obsessions, il consulte un psychiatre qui pratique l'hypnose. Mais une succession de meurtres bien réels sont alors commis et il devient de plus en plus difficile de distinguer la fiction de la réalité. Un des tout derniers Fulci qui se traîne une réputation effroyable ! Film de commande qu'il torche à la va-vite pour se débarrasser d'un contrat avec la compagnie Alpha Cinematografica, Un gatto nel cervello est tourné en 16 mm avec un budget de 100k$. La direction artistique est digne d'un épisode de Derrick, la bande originale (signée Frizzi ! ) est un rock fm d'ascenseur absolument immonde et l'intégralité du casing cabotine à mort. Et pourtant, je me suis beaucoup amusé devant cet ovni ! Car si tout est ultra z et cheap, Nightmare Concert n'en reste pas moins une comédie satyrique intéressante, le film le plus personnel de son réalisateur, limite semi-autobiographique. C'est sa Nuit américaine ou son 8½ quoi, toute proportion gardée. On se régale à voir Fulci en totale roue libre jouer son propre rôle et hausser les sourcils pour bien montrer qu'il a un gros trouble de la personnalité et vraiment très peur devant ses hallucinations ultra gores. Hallucinations qui ont en fait la particularité d'être des stock-shots de ses deux précédents films (produits par la même compagnie), autant dire pas les meilleurs ! Et ça doit constituer quasiment la moitié du métrage ! Autrement c'est ultra répétitif, souvent drôle, très gore et rempli de nanas à poils. D'ailleurs ce bon vieux Lucio a toujours ce rapport aux femmes pas très Metoo. Bref, une comédie horrifique qui assume sa laideur et sa vulgarité, à réserver aux complétistes fans hardcore de Fulci !
  10. Reggie et Mike continuent de pourchasser le tallman alors qu'il est juste indestructible ! Six ans après l'énorme bide de Phantasm II un peu partout dans le monde (39 000 entrées en France ), Coscarelli revient finalement avec un troisième opus. Le budget est un peu raboté mais cette fois, il n'a plus la pression d'un gros studio et on sent qu'il veut faire plaisir aux fans : Baldwin revient dans le rôle de Mike, Thornbury dans celui de Jody, et des séquences de rêves sont de nouveaux intégrées... Le 2 avait un peu le cul entre deux chaises à vouloir mélanger film badass et fun à la Evil Dead avec l'ambiance onirique et mystérieuse du premier. Ici, Coscarelli fait le choix d'un road movie d'action totalement décomplexé. Du coup, ça passe ou ça casse. Pour ma part je trouve que tout cela fonctionne plutôt bien ! Le rythme ne faiblit jamais, il y a un peu de gore, Reggie qui est le véritable héros de cet épisode, cabotine toujours autant et le tallman reste assez flippant, Mike et Jody ne sont pas très présents mais assez bien exploités... Après, tout n'est pas parfait non plus. L'humour y est un peu lourdingue, ça reste assez Z et les persos du gamin orphelin badass (hommage au premier forcément) et de la black karatéka sont pas très intéressants... Ah oui et puis 90's + petit budget = vilaine gueule de dtv ! Une suite honnête donc, qui a bénéficiée d'une sortie salle très limitée aux US (et en France !) alors que j'étais persuadé que c'était un dtv justement.
  11. Léo

    Phantasm II - Don Coscarelli - 1988

    On perds le côté bizarrerie 70's du premier pour un road-movie horrifique plus accessible, à base de créatures et d'effets gores assez bien foutus. Ca reste lent et il y a toujours une ambiance particulière mais différente du précédent. Le bon point c'est qu'on garde le mystère qui entoure le tallman et le monde parallèle. Par contre l''idée de faire une suite un peu plus badass et fun à base de gros gunfights, lance-flamme, duel à la tronçonneuse et de Reggie Bannister qui cabotine à mort, je ne sais pas si c'est un choix délibéré de Coscarelli (qui à la base n'était pas chaud du tout pour une suite) ou si Universal le lui impose, mais ça fonctionne une fois sur deux et c'est un peu z par moments... La BO réarrangée sauce 80's perds un peu de son impact, et Universal ne voulant pas d'A. Michael Baldwin car pas assez bankable, le fait remplacer par James Legros . Là aussi c'est un peu dommage de remplacer le perso le plus intéressant et accessoirement premier rôle ! Mais Legros livre une prestation plutôt correcte. Une suite inégale mais très honorable.
  12. Léo

    Phantasm - Don Coscarelli (1979)

    Je l'avais pas revu depuis genre 10 ans, et j'aime toujours autant ! On y comprends pas grand chose, le rythme est pas ouf, c'est limite z par moments et les dialogues sont nuls. Mais j'adore cette ambiance de cauchemars éveillé, la BO qui est mortelle, le tallman bien flippant, les persos attachants... Même si la mise en scène de Coscarelli n'est pas exceptionnelle, il réussi à créer un univers qui lui est propre avec un un budget minuscule. Je trouve que c'est limite Dark Fantasy d'ailleurs, et comme DPG j'ai aussi eu cette agréable impression de matter du Lynch en bcp plus bis ! Une chouette redécouverte ! Du coup je vais me rematter les suites. Dans mes lointains souvenirs les 2&3 sont plutôt de bonne facture, ça se gâte à partir du 4. Pas encore vu le 5 mais j'ai peur...
  13. Qu'est-ce que c'est chiant ! Alors certes c'est joliment filmé et le score de Michael Carlos est superbe. Et je peux tout à fait comprendre qu'on puisse trouver le film beau et envoutant. Mais de mon côté, j'y ai juste vu un couple insupportable s'engueuler sur une plage pendant quasi 1h30. Les dix dernières minutes c'est une épreuve de Koh Lanta qui tourne mal. Faut dire aussi que je m'attendais à un survival bourrin où la nature reprends ses droits et pas à un drame psychologique ponctué de quelques rares attaques d'animaux. Donc grosse déception à l'arrivée...
  14. Victime d'hallucinations et de crises d'angoisses, Cathryn parvient à convaincre son mari Hugh de se retirer quelques temps dans leur maison de campagne afin que son état s'améliore. Malheureusement les hallucinations de Cathryn, visiblement schizophrène, ne vont cesser se s'amplifier. On devine rapidement que Cathryn a un cerveau malade où vont s'entrechoquer réalité et vieux souvenirs obscurs. Elle va recevoir des coups de fil anonymes lui annonçant les infidélités de son mari, voir son ancien amant décédé (magistralement interprété par Marcel Bozuffi), rêves et réalité se confondent et ça va monter crescendo dans la folie... Je découvre l'existence de ce Altman au tout petit budget de 800k$. Totalement oublié, très mal distribué à sa sortie, moyennement bien accueilli par la critique et boudé par le public malgré un prix d'interprétation pour Susannah York à Cannes 72. Altman a la bonne idée de tourner quasi intégralement en décors naturels dans les montagnes de Wicklow en Irlande, et insuffle avec brio une ambiance énigmatique, troublante, onirique et... Et c'est à peu près tout en fait. Objectivement, c'est vraiment pas mal du tout à tous les niveaux. La direction artistique y est superbe, le casting très bon, mais il n'y a pas beaucoup de tension, on ne ressent assez pas le malaise ni la folie de l'héroïne et les quelques scènes un peu chocs ne fonctionnent pas vraiment. Je me suis fait un peu chier aussi ! Difficile aussi de ne pas penser au Répulsion de Polanski, au pitch plus ou moins similaire... Et là le constat est sans appel : Le Violanski défonce le Altman ! U peu dommage, il ne lui manquait pas grand chose pour en faire un grand film. Au final, c'est juste une bonne petite série B 70's, mais c'est déjà très bien ! Dispo sur Shadowz dans une très belle copie, celle du BD Arrow je suppose.
  15. Léo

    The Green Inferno - Eli Roth - 2013

    J'ai pas trouvé ça désagréable. Comme Cabin Fever et Hostel 1&2 (je n'ai vu que ça de Roth), c'est prodigieusement stupide, un peu lourdingue et beauf en plus d'être totalement oubliable... Mais à côté de ça faut quand même admettre que c'est efficace, bien rythmé et gore (enfin pas trop non plus, on est quand même sur du Rated R) et j'ai pas senti les 1h40 passer. Sinon, même si il s'agit ici de rendre hommage aux cannibaleries ritales d'il y a quarante ans, je trouve la structure très teen movie/slasher : Le beau gosse super connard, la bombasse irréprochable (et vierge ), le fidèle compagnon full valeurs, le puceau gros et moche... Curieuse idée que de mélanger ces deux sous-genres mais pourquoi pas, ça fonctionne pas trop mal. Le film est dédié à ce bon vieux Ruggero mais effectivement j'y ai plutôt vu un hommage appuyé au Lenzi. Le perso d'Alejandro pour moi c'est vraiment une décalque de Giovanni Lombardo Radice dans Cannibal Ferox. Bref, pas un grand (ni même un bon) film de cannibale mais un DTV de luxe honnête !
  16. Résumé Wiki : Un gérant de cinéma, Karl Verloc est tenu en surveillance par le jeune détective Ted, car il est soupçonné d'agir comme saboteur. Se sentant surveillé, il confie la livraison d'une bombe au petit frère de sa jeune épouse… Un excellent "vieux" Hitchcock, qui traite d'une vague histoire de terrorisme, dont on ne connaîtra jamais les tenants et aboutissants. Mais qu'importe, ce n'est pas ce qui intéresse Hitch, qui comme à son habitude, se concentre avant tout et avec réussite à instaurer un maximum de tension, de suspense, ainsi qu'à développer ses personnages. Sans surprises, la direction d'acteurs est au top. Karl Verloc est un méchant lâche et détestable, et on s'attache rapidement au trio jeune épouse naïve et innocente, son petit frère espiègle, et l'inspecteur Ted, bel homme rassurant et protecteur. Plus étonnant pour du Hitchcock, c'est le désespoir et la noirceur absolue qui se dégage du film, sans véritable happy end d'ailleurs. Surtout qu'il est sorti entre "Quatre de l'espionnage" et "Jeune et innocent", bien plus légers pour le coup ! Il y a tout de même un petite dose d'humour en début de métrage et une romance bienvenue qui apportent un peu d'humanité et de fraîcheur à l'ensemble. Dispo sur Arte (et leur chaîne YT) jusque fin mai, uniquement en VF pas top avec aussi deux autres Hitch période anglaise : l'excellent "Jeune et innocent" et le très chiant "L'homme qui en savait trop".
  17. Léo

    Playlist de la fin

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  18. Je me sens un peu seul pour le coup, avec tous ces avis positifs glanés sur imdb et ailleurs sur les internets... Certes McTiernan sait instaurer une ambiance onirique de cauchemars éveillé (très 80's quand même ), c'est bien filmé, la BO synthpop/rock fm/Bontempi du sieur Conti est bien cool même si ultra kitsch et la photo est très belle. Sinon pour ma part, c'est quand même pas loin d'être un gros nanar ultra chiant, avec une direction d'acteurs catastrophique, souvent involontairement drôle avec ses nomades punks bikers démoniaques ! Quelques anecdotes rigolotes : Le rôle de Brosnan était initialement prévu pour Depardieu qui l'a refusé, et c'est aussi grâce à ce film que McTiernan s'est retrouvé au commandes de Predator, Schwarzy ayant adoré Nomads, il le recommanda avec insistance à la Fox. Un saré flair le Arnorld ! Dispo sur Shadowz en VO ou (une absolument atroce) VF.
  19. Je l'avais jamais vu, et c'est plutôt pas mal même si j'ai pas trouvé ça incroyable non plus. le film est tellement minimaliste, froid, austère tant au niveau du design des pièces et des pièges, que ça vieillit plutôt bien. Il y a pas mal de tensions, un nombre raisonnable de twists qu'on ne voit pas venir et un casting qui fait le job. Les quelques effets gores, assez bien foutus au demeurant, font toujours plaisir. Autrement, c'est quand même un tantinet trop long et plutôt laid, cette BO et cette VF ! et on sent bien le budget vraiment serré avec cet esthétique de pilote de série tv 90's. Au final, un huis clos pas désagréable, mais pas inoubliable non plus même si j'imagine qu'en 97 ça a dû faire son petit effet.
  20. Depuis Philip Ridley à fait Heartless, qui ne m'avait pas franchement convaincu à l'époque (tjrs pas vu l'Enfant Miroir). Et bah celui-ci non plus pour le coup... Alors oui Brendan Fraser est au top et c'est clairement son meilleur rôle, Viggo impecc comme d'hab, Ashley Judd très belle mais un peu casse-couille et c'est toujours sympa de retrouver Grace Zabriskie, parfaite en vieille folle accrochée à sa bible. Le soucis c'est que malgré un pitch alléchant, j'ai trouvé ça super chiant en plus d'être bien cheapos (la forêt et la grotte en carton pâte ). On sent bien aussi l'influence de Lynch et de Jodorowski avec cette ambiance onirique et ces séquences surréalistes à base de chaussure géante naviguant sur l'eau mais ça ne fonctionne pas sur moi. Le final réveille un peu mais est en total décalage avec le reste du film même si j'imagine que la rupture de ton est volontaire. Bon après je l'ai vu sur le vieux z2 recadré et ça pique vraiment les yeux ! Mais que les fans se rassurent (il y en a ? ) ça sort en BD chez Arrow fin mars, avec une jaquette incroyablement laide :
  21. Léo

    Hush - Mike Flanagan - 2016

    Un petit slasher/survival sans prétention, qui ne révolutionne pas le genre mais qui a le mérite d'être efficace et d'aller à l'essentiel. 1h20 au compteur, une bonne ambiance, pas de jump scares ou de twist foireux... Bref, ça fait plaisir ! Après ça manque peut-être un peu de personnalité, la mise en scène est très (trop ?) sobre et il faut vraiment attendre la fin pour que ça devienne véritablement violent et sadique. Pour résumer c'est
  22. Le sens de la perfection qui anime deux génies de la musique, Charlotte et Elizabeth, va peu à peu les mener vers le chemin de l’opposition. Une prod Netflix qui a fait un mini buzz sur les réseaux sociaux et sur des sites à la con style Konbini ou Melty. Alors ça vaut quoi ? Bah sans surprises et comme souvent avec Netflix : C'est naze ! Pourtant les trois premiers quarts d'heures fonctionnent plutôt bien sans que ce soit transcendant mais c'est joliment filmé et un peu crade. Après ça part en couille en enchaînant les twists et les ruptures de tons et j'en avais vraiment plus rien à foutre. Le film mélange pleins (trop) de thèmes différents : thriller psychologique LGBTQ, torture porn, rape & revenge... Le problème c'est que rien ne fonctionne, il n'y a aucune ambiance, c'est faussement trash et subversif, il y a quelques scènes gore (enfin c'est pas non plus du CAT III hein) qui ne font jamais mal et on aucune empathie pour les persos... Après je reconnais que c'est bien filmé et bien rythmé mais dans l'ensemble c'est juste
  23. Léo

    Shocker - Wes Craven - 1989

    J'adorais ado mais faut avouer que ça a pris un sacré coup dans la gueule ! Disons que la première heure fonctionne plutôt bien : Pinker a beau être un sous-Freddy, sa prestation est malgré tout excellente. Et j'aime beaucoup certaines scènes comme la course poursuite sur le toit de l'immeuble, le passage sur la chaise ou la scène du parc ou Pinker passe de corps en corps ! Et puis la BO à base de rock FM est vraiment sympa. Après ça devient n'importe quoi avec cette histoire d'amour toute niaise et ce final avec course poursuite de tv en tv qui est juste... Terriblement embarrassant ! Enfin la mise en scène de Craven est vraiment fade et anonyme, on sent bien les 90's arriver avec sa direction artistique cheapos et télévisuelle. J'avais pas non plus le souvenir que c'était aussi long (1h50 !) et il y a bien une demi heure de trop quand même... Et voilà encore un que j'aurais pas dû revoir, c'est moche de vieillir putain !
  24. C'est un peu la loose mais je n'avais jamais vu ce Romero ! Et j'ai bcp aimé ! Pas de là à crier au chef d’œuvre non plus, je le découvre peut-être trop tard aussi... Objectivement, c'est un chouilla trop long et inégal et les segments avec l'homme plante et les cafards, je ne l'ai est pas trouvés transcendants. Mais alors cette mise en scène, ce score de John Harrison, ce casting old school ! Ça retranscrit parfaitement l'esprit EC Comics : une farce noire et macabre de sale gosse ! Donc oui, les meilleurs Romero sont bien ceux sans zombies
  25. Je l'avais pas revu depuis une bonne dizaine d'années et... J'aime encore plus qu'avant ! Clairement pas un chef d’œuvre mais une bonne série B comme on fait plus, et hormis quelques longueurs qui ne m'ont pas dérangé plus que ça (surtout que le film n’excède pas 80 petites minutes), je ne trouve pas de véritables défauts à ce Maniac Cop. Des meurtres brutaux juste comme il faut, Robert Z'Dar flippant à souhait et un NY bien crade et glauque qui par moments m'a fait repenser aux toutes premières saisons de Law & Order. Et ce casting old school, ce score de Jay Chattaway Vraiment du tout bon et je le rematterai encore avec plaisir d'ici quelques années !
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