Aller au contenu

Super Shark - Fred Olen Ray, 2011


Kerozene

Messages recommandés

C'est fou cette abondance de films de squales là tout d'un coup Pourtant ya pas blockbuster dans le genre qui pourrait créer une mode qui sort en ce moment.

 

Ceci dit j'ai l'impression que depuis 5-10 ans grâce à la démocratisation de l'utilisation des CGI (moches) le film de bestiole cheap à carrément le vent en poupe ! En tout cas yen a des brouettes sur NRJ 12 et action. J'ai pu voir un bout d'un film de tigre préhistorique ya peu quelque part sur la TNT qui était ma fois fort représentatif de cette mode

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça dépend ce qu'on entend par grotesque. Le shark-CGI contre le tank à pattes, c'est...y'a pas de mots.

j'entends par grotesque qu'entre les mains des gens comme Jeff Leroy ou les types nous pondent les Vampire Girl vs Frankenstein Girl, dans la même scène, le tank lancerait une bombe à fumée pour se tranformer en tank-ninja-viking qui vole en faisant l'hélicoptère avec sa grosse hache, tandis que le requin géant lui enverait des rayons lasers avec ses yeux et chierait un essaim de requins arachnoïdes qui pondent dans la tête des gens pour en faire une armée de zombies nazis.

 

je viens de relire ce que j'ai écrit : on dirait un trip de milhouse dans les simpsons

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

Bon, parce que c'est Fred, et parce que je me dois de rendre service à la lie de l'humanité (il paraît qu'on dit "l'huma"):

 

Histoire de ne perdre aucun spectateur, "Supershark" s'ouvre sur le duel improbable entre un requin géant se déplaçant sur une plage à l'aide de ses nageoires et un tank monté sur quatre pattes mécaniques propulsant des obus maladroitement tirés à côté de sa cible! Incroyable, débile, improbable, difficile de ne pas tomber béat d'admiration devant un tel spectacle, même si les effets spéciaux semblent bricolés sur une console de jeux! "Coupé!"... Générique... "Un mois plus tôt" nous dit un carton qui vient trancher brutalement dans les zygomatiques en action pour mieux revenir aux origines du squale intrépide. Celui-ci fut en fait réveillé par les forages polluants d'une plate-forme pétrolière ayant percé une couche rocailleuse incroyablement profonde préservant le vilain poisson dans une hibernation millénaire. Visiblement levé de la nageoire gauche, notre requin ronchon fait couler la plate-forme pétrolière avant de se diriger vers les côtes, attiré par les ondes radios d'un gros émetteur exploité par DJ Dynamite Stevens et ses lunettes à la Bootsy Collins. Tandis que notre prédateur bouffe quelques débiles et explose un sous-marin nucléaire, une agente de l'OIB (Oceanographic Investigation Bureau) mène l'enquête tout en tirant dans les pattes du pas si méchant capitaliste pétrolifère, et se prend une cuite avant de tomber en amour du pauvre marin je-m’en-foutiste du coin.

Olen Ray est un sacré rigolo qui continue à rouler sa bosse en tournant tout et n'importe quoi depuis une trentaine d'années, et pour cela il mérite toute notre admiration. Et pour le coup on est vraiment dans le gros n'importe quoi. Alors oui, on a bien droit au fameux duel entre ce putain de requin et ce tank improbable qui ne durera que cinq minutes et frustrera quiconque aura vu la bande-annonce, mais on a surtout droit à plein de dialogues tous pourris et à des scènes de dragues ne servant qu'à amener des victimes sur le lieu de leur perdition ; mais aussi: à un requin gigantesque qui change de taille en fonction des sonars (d'un sous-marin ou d'un bateau), qui est capable de gober des plongeurs tout ronds, ou qui saute dans les airs pour choper un avion de chasse prêt à le dégommer! A côté de ça le réalisateur de "Hollywood Chainsaw Hookers" ne manque jamais une occasion de filmer des filles en maillots de bain (les sauveteuses en maillot rouge façon "Baywatch") ou en bikini, et pour cela il nous gratifie de l'agente de l'OIB faisant bronzette sur le pont d'un bateau, d'un concours de bikini dans un bar ou d'un photo-shoot sur une plage bientôt maculée du sang des victimes du requin sortant de l'eau pour boulotter sur le sable... On voudrait presque y voir un message écolo anti-lobby-pétrolifère, mais comme même le méchant s'avère n'être qu'une victime de sa propre hypocrisie, on parlera juste d'une série Z d'exploitation décérébrée qui sent bon l'arnaque... Qui a dit "...et tu t'attendais à quoi?".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 6 months later...
×
×
  • Créer...