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Flags of Our Fathers - Clint Eastwood (2006)


Fabrice

Messages recommandés

 

La véritable histoire de ceux qui ont dressé le drapeau américain au sommet du mont Iribashi, à Iwo Jima, donnant lieu à la plus célèbre photo de l'histoire de la 2ème Guerre Mondiale

 

Vite fait parce que j'en reviens juste.

 

Presque chef-d'oeuvre, ce qui est proprement prodigieux parce qu'on croyait bien avoir tout vu après le visionnage d'à peu près un milliard de films sur cette guerre.

 

La guerre, ceux qui la font, ceux qui s'en servent, ceux qu'ont manipule, ceux qu'on oublie, racontée par ce sacré vieux Clint à grands coups de flash-back et de narration éclatée.

 

Finalement le film se focalise surtout sur après la bataille, et sur comment ceux qui ont planté ce drapeau ont été instrumentalisés pour servir la grande machine de propagande guerrière. Impossible de ne pas penser à cette jeune soldate dont on a exploité le "sauvetage" lors de la guerre en Irak, histoire de faire un peu mieux passer la pilule au peuple américain.

 

Eastwood raconte ça avec un cynisme absolument terrible, symbolisé par ce ministre des finances bien décidé à transformer ses "héros" en VRP de luxe, histoire de soutirer un maximum de dollars aux Américains pour continuer à financer la gigantesque pompe à fric qui tue leurs gamins.

 

Les scènes se passant durant la bataille d'Iwo Jima sont plus classiques, faisant penser au Soldat Ryan (avec du vrai gore crapoteux et des corps en purée, c'est pas dans Hostel ou dans Severance qu'on aurait vu ça !). Classiques mais sacrément efficaces et prenantes.

 

Mais ce qu'on retient avant tout du film c'est le destin poignant du soldat Ira Hayes, peut-être le personnage le plus bouleversant que j'aie vu dans un film de guerre. C'est manifestement lui qu'Eastwood a choisi pour souligner son propos, lui réservant les plus beaux moments de son film. En tout cas grosse performance de son interprête, Adam Beach, qui jouait déjà un soldat indien dans Windtalkers, et qui prouve ici qu'il peut jouer dans un bon film de guerre !

 

Je ne croyais pas pouvoir être agréablement surpris par un film de ce genre tellement il y en a eu, et pourtant ça a été le cas !

 

Chapeau à cette vieille canaille de Clint, j'attends maintenant la même histoire filmée du point de vue japonais avec impatience !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonus, kikijoue le président Truman ???

 

 

 

Qui, qui ??

 

 

 

 

 

 

 

 

"Warriors, come to play ..."

 

 

 

 

 

 

 

 

"WARRIORS, COME TO PLAYYYYYYYYYYYYY !!!!"

 

 

 

 

 

 

 

Saloperie de Luther !

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Franchement, même pas besoin de la critique de Buralo pour avoir envie d'aller voir ce film. Déjà le fait que Eastwood soit l'un des plus grands réalisateurs en activité (en gros, chaque film est une réussite) et aussi le fait qu'il va donner "la parole" aux japonais dans le second film.

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Vu il y a deux jours et j’ai pleuré pendant 2 heures 15 parce que c’est sans doute le film le plus poignant, touchant, émotionnel que j’ai eu la chance de voir… cette année… avec Miami Vice .

 

Buralo a quasiment tout dit sur ce magnifique film. Les séquences de guerre sont MA-GIS-TRA-LE ! Les acteurs sont époustouflants de sincérité, Ryan Phillipe est méconnaissable (enfin pour moi je ne savais même pas qu’il joué dedans avant d’aller voir le film ).

 

Les thématiques du film s’inscrivent dans l’œuvre de ce géant qu’est Clint Eastwood. La vieillesse, l’aspect anti militariste, le sort des indiens sont autant de prolongement d’une carrière qui confirme la grande importance d’Eastwood dans le paysage du cinéma américain et mondial.

 

Courez – y car sur devildead superwonderscope à dit que niveau entrée c’était pas ça donc pour éviter de voir la carrière du film réduite, découvrez LE film de guerre de l’année 2006 (c’est sûrement facile ) et des 5 dernières années .

 

Dès les premières minutes on est plongé comme hypnotisé par la mise en scène et l’action. Le talent d’Eastwood, la beauté de la photographie, la sensibilité affichée, prend à la gorge dès les premiers plans et nous lâches qu’à la fin du générique après avoir découvert les photographies d’époques retraçant cette guerre.

 

Vivement la vision Japonaise .

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Quelques impressions de déjà vu (non, pas le nouveau Tony Scott), notamment dans le Soldat Ryan, Windtalklers ou Stalingrad, gâchent à peine cette oeuvre subtile et forte. C'est moins un film de guerre qu'un film sur la propagande et l'héroisme construit.

 

J'attends la suite avec j'espère un Clint libéré de ses influences.

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Encore une fois, une reussite pour le pere Clint (qui decidemment, enchaine les oeuvres majeures a la vitesse de l'eclair...).

 

Tres surpris du traitement de l'evenement, la ou je m'attendais a un film de guerre "basique" relatant les combats, on se trouve finalement face a une reflexion intelligente sur l'iconification de la guerre et la notion d'heroisme.

 

Le classicisme de la realisation d'Eastwood va probablement encore agacer, mais quelle efficacite pour conter un tel recit. De plus, les scenes de combat sont assez tetanisantes de realisme (vorie meme un chouilla too much au niveau des "tripes a l'air").

 

Un film dense et profond, intelligent qui me fait languir encore plus le second volet (pour janiver 2007 ?).

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  • 3 months later...
  • 1 year later...
Clint Eastwood made two films about Iwo Jima that ran for more than four hours total, and there was not one Negro actor on the screen. If you reporters had any balls you'd ask him why. There's no way I know why he did that ... But I know it was pointed out to him and that he could have changed it. It's not like he didn't know.
Eastwood justified his choice of actors, saying that those black troops who did take part in the battle as part of a munitions company didn't raise the flag. The battle is known by the image of US marines raising the American flag on Mount Suribachi.

Eastwood said, "The story is Flags of Our Fathers, the famous flag-raising picture, and they didn't do that. If I go ahead and put an African-American actor in there, people'd go: 'This guy's lost his mind.' I mean, it's not accurate." Referring to Lee, he added: "A guy like him should shut his face."

 

Defending the racial make-up in his films as historically accurate, Eastwood referred to another of his films, Changeling, which was set in Los Angeles before the city had a large group of African-Americans. "What are you going to do, you going to tell a fuckin' story about that?" he said. "Make it look like a commercial for an equal opportunity player? I'm not in that game. I'm playing it the way I read it historically, and that's the way it is. When I do a movie and it's 90% black, like Bird, then I use 90% black people.

"He was complaining when I did Bird (the 1988 biopic of Charlie Parker). Why would a white guy be doing that? I was the only guy who made it, that's why. He could have gone ahead and made it. Instead he was making something else."

 

Ahahah j't'aime bien Spike mais tu pues de la gueule des fois, Clint te la met bien profond!

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Ah tiens j'avais pas vu ce thread.

 

Ben moi je me suis poliment ennuyé devant ce film poliment réalisé plein de sentiments polis qui brossent gentiment le poli spectacteur dans le sens du poil (ou du poli, ha ha ha).

 

De toutes façons plus je découvre la film du père Clint plus je trouve que c'est un réalisateur ultra classique et pas toujours dans le bon sens du terme. Ce film là ne fait pas exception, il ne sert à rien, n'apporte rien, c'est gentil et bien propret, mais voilà.

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  • 1 year later...

Bon, une fois de plus, le père Clint me claque le beignet. Je suis d'accord avec le post du dessus, c'est un réalisateur très classique mais vraiment dans le bon sens du terme pour moi, mais c'est tellement bien fait que ça ne nécessite aucune innovation. C'est beau, émouvant, intelligent, bien joué. Bref, ça fonctionne pour moi.

Je me mate son "jumeau" dans la semaine

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