LE SERPENT [2007] de Eric Barbier

[Jerry Lewis]

J'ai bien cherché mais je n'ai pas trouver de thread sur ce nouveau film de Eric Barbier (longtemps après l'échec du "Brasier")... avec un Cornillac surpuissant.... et tout en muscles....

 

 

le film sera en salles .......le 10 janvier 2007

 

[riton]

C'est apparemment adapté du roman de Ted Lewis, Plender que je ne peux que vous conseiller chaudement, et qui même s'il n'est pas le plus sauvage de son auteur, est quand même noirissime.

Je suis curieux de voir jusqu'ou l'adaptation cinéma sera fidèle au ton de l'oeuvre originale.

[Fabrice]

Personne l'a vu ?

 

C'est pas mal dans le genre. Un bon petit thriller carré et péchu, qui sait se montrer brutal quand il faut.

 

Petit problème quand même, Attal joue assez mal, Cornillac s'en sort mieux dans le style bourrin qui le caractérise. Le premier rôle féminin est bidon, comme souvent on a droit à l'éternelle blonde glaciale à l'accent étranger.

 

Euuuuh, c'est tout !

[Cyril]

C'est un remake du film de Ellis ?

[meltingman]

Petit problème quand même, Attal joue assez mal

 

 

MOUAHAHHAHHAHA c'est pas un problème c'est sa marque de fabrique.

 

 

 

Ami producteur français, tant que tu utiliseras ce type sans talent dans tes films (ainsi que Guillaume Canet et autre Difenthal), je ne paierai pas un centime pour aller voir ta merde. Merci.

[Fabrice]

Par moments il en arrive à plomber le film.

 

Quand on lui demande de jouer dans l'émotion, pfffff ...

[meltingman]

Même sur l'affiche il joue mal....

[Prodigy]

Même dans Charlotte il jouit mal

[Fabrice]

En même temps pour jouir dans Charlotte faut avoir la motiv' ...

[meltingman]

 

Vivement Rush Hour 3 !!!

[Guillaume Tell]

Pari risqué et réussi: jouer la carte de la "french touch 100%", on se croirait presque dans un gabin ou un jouvet où le trait est si marqué qu'on ose plus rien dire alors que tout est la limite de se casser la figure.

Un peu bizarre tout de même de voir réapparaître Pierre Richard quand on l'a laissé à "Je prends l'assiette, je lave l'assiette, je ..." On ne se fait pas à tout.

[TortueRocket]

L'histoire ressemble a Old Boy, un Old Boy qu'on aurait formaté pour toucher les CSP+, il manque le rythme et la folie. Impossible de s'attacher aux personnages... et ca se traine pendant 1h30! Reste la derniere demie heure, bien brutale, qui releve le niveau, tout en etant quand meme super conventionnelle.

 

Les gens qui ont fait le film ont du regarder pas mal de films coréens... j'ai pensé a Old boy et Public Enemy pour la tournure perverse de l'intrigue et l'environnement super froid dans lequel baignent les personnages. La baston sous la pluie de la derniere demie heure renvoit clairement a Nowhere To Hide.

 

Niveau acteur Cornillac joue super mal, Attal est un peu plus crédible, le coté je-sais-pas-ce-que-je-fais du personnage lui va bien. Sinon les nanas sont toutes des etrangeres, aller hop comme ca pof, on sait pas pourquoi. Reste Pierre Richard qui s'en sort tres bien, il faut qu'il refasse plus de films comme ca!

[Tomfincher]

Ca pisse pas bien loin, mais le suspense est là, la réalisation sert bien le film, et Cornillac y est excellent (je ne comprends pas ce cornillac-bashing automatique... Il est souvent bon, parfois excellent comme ici ou dans Eden Log...), mais faut dire que le reste du casting, mauvais comme un troupeau de cochons (quand Attal raconte l'élément déclencheur de la folie du personnage de Cornillac... ) hormis Pierre Richard. Quelques trucs sont quand même un peu/beaucoup tirés par les cheveux mais bon...

 

Attal tombe sur le seul mec sourd et cardiaque, pour filer et enregistrer les aveux du tueur...

 

Mais bon, l'impression générale reste quand même bonne, donc ça passe largement pour un dimanche soir.

[Woermann]

Un thriller domestique comme je les aime

 

[Tomfincher]

Un thriller domestique comme je les aime

 

 

Faudrait savoir...

[Kerozene]

Poussif et laborieux pour ma part, ce serpent n'a rien de réellement venimeux.

Ca m'a beaucoup fait penser à "Mort un dimanche de pluie", avec la famille bourgeoise harcelée par une victime du père et qui tente de tout torpiller de l'intérieur. La mécanique est semblable, les personnages sont aussi casse-couille dans l'un que dans l'autre mais "Le Serpent" est peut-être moins pervers.

Yvan Attal est égal à lui-même: totalement transparent, Cornillac est assez convaincant - dommage que la costumière lui ait collé un pauvre manteau de clown en cuir - et Pierre Richard est comme toujours hyper classe.