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Mort un Dimanche de Pluie - Joel Santoni (1986)


Nicolas

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C'est assez surprenant comme le film semble déjà annoncer Funny Games, avec son esthétique glacée, ses situations totalement incomfortables, son côté "inconnus dans la maison" (encore que ce ne soit pas nouveau) : on y trouve même la scène du fusil dans la baraque abandonnée

Quant au cadre principal (une demeure bourgeoise design paumée au beau milieu de nulle part), j'ai l'impression que Laugier s'en est souvenu pour son Martyrs !

Un joli coup de génie dans une filmo sans grand éclat : des scènes bien glauques (

le mec manquant se faire arracher une couille ou la petite retrouvée sanglée à oilp sur les WC

) et Lavanant est monstrueuse en harpie obscène hautement détestable !

 

Et sinon :

 

 

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  • 7 months later...

Nico/Haribo vient de me faire découvrir la sortie récente du film chez LCJ, apparemment aucun site de vente ne le propose, il reste cependant le site de l'éditeur

 

http://www.lcj-editions.com/index.php?lang=fr&mod=sheet&func=show&sheetid=1310

 

Coffret 3Dvd avec version 3D et 2D du film ou bien BluRay 2 disque avec la version director cut comprenant la fameuse scène du chien.

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  • 8 months later...

je viens de le finir. brrrrrr, il m'a fait froid dans le dos... exaspérant et manipulateur au possible. De quoi devenir parano à fond jusqu'à ce que mes gosses ai 15 ans. enfin j'en avais.

bonne petite flippe de début de soirée

edit : les love songs et les coupes de cheveux des années 80', c'est vraiment pas possible. je trouvai que les 90' étaient ignobles mais finalement les 80' font forts. Finalement y'a que Bacri qui s'en sort à ce niveau là puisque ca fait 30 ans qu'il a pas changé

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Mouais, je ne suis pas aussi convaincu, le scénar est bourré d'incohérence et les personnages agissent en dépit du bon sens, ce qui est très énervant:

 

 

Dans une Suisse pluvieuse, l'architecte Daniel Briand (Jean-Pierre Bacri) et sa famille sont harcelés par un homme (Jean-Pierre Bisson) devenu manchot et boiteux à cause d'entrepreneurs peu scrupuleux. Lui et sa femme (Dominique Lavanant) intègrent la vie de la famille Briand dans un esprit de vengeance. Lui devient leur jardinier, elle leur baby-sitter. Ainsi commence une douloureuse descente aux enfers pour les Briand.

 

Le film de Santoni a quelque chose d'éminemment pervers. En particulier parce que le personnage de Dominique Lavanant, bien loin de l'esprit des Bronzés, s'en prend de manière déplorable à la petite fille Briand, blonde gamine psychologiquement torturée par cette garce psychotique qui ne cesse de l'humilier et de la droguer. Ce personnage en devient tellement détestable que l'envie de la saisir pour la cogner devient le sentiment dominant lors du visionnement du film. Sentiment frustrant donc, surtout lorsque la fille s'avère bien incapable de dire a ses parents de quoi cette folle est capable. Mais les parents ne sont pas parents pour rien, et rapidement le doute s'installe. La torture psychologique fait alors place à la perversion, puis à la violence corporelle, pour terminer par le meurtre.

 

Ce thriller esthétiquement soigné s'avère plus irritant que réellement stressant. Les situations énervent tant on voudrait voir les protagonistes agir différemment. Si c'est là le désir du réalisateur, il a amplement réussi son pari. Mais au final, alors que le dénouement sanglant et brutal tant attendu arrive, on sort du film un rien énervé, avec l'envie contradictoire de se retrouver face à pareille confrontation pour prouver que les choses n'ont pas à se passer de cette manière. Kerozene

 

 

Pour l'anecdote, mon ancien boss y tient un petit rôle (le film a été tourné dans ma région )

j'avais envie de voir le film jusqu'à ce que je lise la critique de Kero. Son texte correspond exactement à mon sentiment quand j'ai vu eden lake. Du coup j'ai peur de subir le même genre d'expérience rageuse.

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bon c'est déjà un plus

les thriller ou drames domestiques ont un côté très masochiste avec ces premiers rôles qui s'en prennent plein la gueule et se font blouser tout le long du film avant de se réveiller à la fin. Cf la main sur le berceau.

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Bon, ce thriller français possède de vrais atouts, de grands moments que je ne vais pas citer. mais en gros, le côté le plus intéressant porte sur le personnage de la fille. le rste est un peu en roue libre (fin improbable, passages musicaux à gerber, incohérences dans sa conclusion, etc...)

 

Très bon et très couillu, mais ce n'est pas pour moi le chef d'œuvre ultime. ce n'est pas la Traque, par exemple, bon de bout en bout.

 

Mais chapeau au casting, qui joue à contre-rôle avec une vraie réussite. A voir !

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