Aller au contenu

La nurse - William Friedkin - 1990


Jeremie

Messages recommandés

 

Ptit retour sur le film puisque Delelée s'enflamme dessus dans le dernier numéro de Mad Mouviz

 

Bon, j'irais pas jusqu'à crier dans ma grande générosité au "grand film d'épouvante", mais ça reste sympa

Mais quand on sait que c'est le Papa de L'exorciste derrière, on se dit qu'on a loupé quelque chose

 

Faut dire ça reste relativement bateau : une jolie nurse est engagée par un jeune et charmant couple à L.A, avec pour mission de subtiliser l'enfant et de l'offrir en sacrifice. Une imagerie païenne et poétique très séduisante par moment, mais un script sans grande surprise ; en même temps le scénariste de "The kiss" (dont La nurse se pose carrément en fausse suite/remake) est de la partie

On gardera également en souvenir une scène de rêverie érotique relativement ambiguë, un carnage forestier dès plus réjouissant et une dernière partie assez spectaculaire avec un arbre tronçonné dans de grandes gerbes de sang; on se croirait dans Evil Dead tiens

 

En fait ça ressemble beaucoup à The Kiss quand même

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai pas revu depuis sa sortie !

Ca m'avait à l'époque évoqué un téléfilm. (les acteurs et leur jeu surtout)

La réalisation de Friedkin est quand même très éloignée de ses grandes heures... il est difficile de croire que c'est l'homme de POLICE FEDERALE LOS ANGELES et L'EXORCISTE aux commandes.

Depuis, il a fait pire, bien pire même et maintenant la tendance serait à lui réatribuer le film en lui trouvant des qualités (qu'à mon sens il n'a pas, mais faudrait que je revois ça)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

Mouais... Enfin vu sur le tard, et c'est quand même pas folichon... Le tout fait effectivement assez téléfilm pendant une bonne partie du métrage, le script est assez basique, on a même l'impression qu'il manque des scènes quand on voit le film tel quel. Reste quelques bonnes scènes (la première attaque des coyotes par ex), une ambiance qui fonctionne de temps à autres, mais bon, ça reste au mieux dans le domaine de l'anecdotique. Ça serait sympa dans une collec' genre "Masters of horror", mais en tant que long métrage, qui plus est de Friedkin, on est clairement en droit de rester sur sa faim...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 months later...

Plutôt pas mal tout ça ! À la première vision ça ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable pourtant. Alors oui c'est un film de commande impersonnel avec beaucoup de longueurs et de blabla inutile et niveau jeu d'acteurs le couple est bien fade (surtout la mère en fait, qui ne sert pas à grand chose) et des scènes un peu z comme l'attaque des voyous 80's ou le pelotage de nichons par des branches d'arbres ! Mais à côté de ça il y a quand même une belle ambiance, une superbe photo et Friedkin comme d'hab' sait tenir une caméra. Jenny Seagrove est parfaite, froide et inquiétante (et bonne ). Aussi, j'avais oublié à quel point la longue scène où le mec se fait courser par les coyotes était pleine de tension et à ce point bien foutue ! La fin est très belle : poétique, macabre et surréaliste.

 

Bref, un tout petit Friedkin qu'il faut prendre pour ce qu'il est, à savoir une série b avec quelques défauts mais plutôt bien faite grâce au savoir-faire d'un grand metteur en scène.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me suis bougé l'arrière-train !

 

J’ai moyennement accroché

 

Le postulat de départ, qui convoquait légende urbaine (type « la baby-sitter et le bébé rôti au four »), inversion des figures (la nounou étant classiquement un personnage bienfaisant) et « monstre » original (une créature sylvestre issue du folklore druidique), était pourtant très alléchant sur le papier.

 

Malheureusement, le résultat est plombé par une intrigue convenue (la dichotomie environnement moderne / folklore hyper ancien est mal exploitée), des personnages transparents (surtout le bébé ) et une esthétique nineties kitchouillesque aux entournures.

 

On se console avec une série de fulgurances, en l’occurrence des visions fantasmagoriques exaltantes : le prologue (l’arbre est vraiment magique ! ), les trois voyous dézingués par le vieux branchu, l’attaque des coyotes, le double climax (la créature est juste superbe dans sa version mi-humaine mi-végétale ).

 

Dommage que ces éclairs de génie soient noyés en eaux tièdes.

 

Un film moyen.

 

Un Friedkin mineur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...