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L'Arbalète - Sergio Gobbi (1984)


Nicolas

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Un flic aux méthodes douces aide une jeune prostituée à se droguer pour pouvoir arrêter des dealers. Au grand dam de ses collègues, partisans de la manière forte. Pendant ce temps là, les gangs des ''Viets'', des ''Blacks'' et des néos nazis s'affrontent pour contrôler le marché de la drogue.

 

Sacré Sergio Gobbi. Toujours dans les bons coups.

Ca commence fort (on peut s'amuser à repérer des figurants de LA NUIT DU RISQUE) avec un affrontement de bandes rivales sur fond de Jacques Revaux [le compo de Michel Sardou], mais le polar prétendu choc vire mou et a du mal à tenir la distance avec son rythme bedonnant.

Reste une peinture de Paris assez originale, à la limite de la fantasmagorie, une Marisa Berenson définivitement dékubrickisée caution érotique au rabais (int-13 ans) et des guest désabusés. (Alex Descas, Isabelle Mergault...)

Reste un Z typique d'un certain état d'esprit, devenu bouche-trou de la TNT, témoignage d'une époque qu'on voudrait taire trop vite.

Z2 chez LCJ (qui a aussi sorti LES FAUVES )

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Mince je me souviens même plus si je l'ai en DVD celui là !

 

On a parfois tendance à se foutre un peu de la gueule des polars français des années 80, mais bon, c'est quand même oublier un peu vite les trucs bien bourrin de Delon et Belmondo.

 

Après, c'est clair que lorsque les réalisateurs français s'essayaient à dépeindre un univers plus urbain à la manière des polars aùméricains ou italiens, ça donnait parfosi des trucs étranges comme Rue Barbare et évidement "L'Arbalète", pas loin d'être l'un des plus "autres" de la série !

 

Fun, mais ça vaut pas un bon "Brigade des moeurs" et ses travelo dessoudé au fusils à pompe après quelques secondes de métrage seulement !

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Chef d'oeuvre rien que pour la baston entre les vietnamiens et les arabes dans un terrain vague style postnuke. Et pour Marcel Bozzufi qui a une sacrée présence.

Y a bien que Marisa Berenson qui joue comme une bite mais c'est normal, L'arbalète c'est un film d'hommes

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  • 2 months later...

Vision ultra-réaliste d'un Paris multi-ethnique, Auteuil ultra convaincant même lorsqu'il arrête des voyous en criant "Zorro est arrivé", Berenson aussi à l'aise que dans un Kubrick, des combats magnifiquement chorégraphiés, constat social d'une grande finesse...

 

 

NON ?

Ah

 

Cruising bar inside et signalons un score aussi etheré qu'un Alex Morgen castré sous acides.

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  • 1 year later...
  • 3 years later...
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