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Nicolas

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Tout ce qui a été posté par Nicolas

  1. Nicolas

    Prometheus - Ridley Scott, 2012

    Michel Caputo, Ridley Scott. N'en jetez plus. Une idée spectrale de la grande famille du cinéma à elle toute seule. Réussir a lier les deux dans une même phrase tient de la gageure stylistique. Un pan entier du cinéma vient de nous tomber sur la gueule.
  2. Je ne suis pas très sensible aux films de Terrence Mallick... mais alors celui là, je dois dire, m'a emporté dans son tourbillon émotionnel qui a complètement fonctionné sur moi. Sublime. C'est sans doute son film le plus radical, et je suis pas très étonné de voir des avis passionnés dans un sens comme dans l'autre... assez d'accord avec les réserves émises sur la deuxième heure du film, et le symbolisme lourdingue de la conclusion, qui m'a fait penser à celle de "Un compagnon de longue date"... après, comment dire... on est sensible à la famille qu'on a... Bref résultat, après une première heure comme celle là, dur de tenir la distance... pas dac sur l'analogie avec Kubrick, hormis la dimension metteur en scène totale, il y a infiniment plus de coeur chez Mallick, c'est plus hésitant, beaucoup moins cérébral. J'aime. En tous cas, une expérience de ciné rare et belle.
  3. Nicolas

    Prometheus - Ridley Scott, 2012

    Bon pour revenir juste deux minutes au film, même si j'ai rien contre les glory hole, j'ai bien aimé globalement en salle et c'est sans doute le film en 3D qui m'a le plus convaincu (techniquement parlant) Cela dit, il demeure quelques mois après un goût de frustration quand même, l'avenir le dira mais c'est pas non plus l'opus SF ultime qu'on était en droit d'attendre... c'est plutôt du gros B de luxe, mis en scène comme du A. Comme l'était ALIEN en fait... qui reste une pièce maîtresse du genre finalement. Je le reverrai sans doute en bluray, mais pas tout de suite.
  4. J'ai un bon souvenir, mais bon... la Midler oblige... elle y est pour beaucoup! Cela fait bizarre de revoir Sarah Jessica Parker aujourd'hui dans un tel rôle.
  5. S'agit de "Hard Rain" ("Pluie d'Enfer") de Mikael Salomon qui lui est un très bon film !
  6. Avant ceux là, je vais d'abord affronter les six lepreuchaun
  7. Film de routine pantouflard avec des scènes d'action réhaussées par une composition de Goldsmith (toujours correcte même quand il en reste au minimum syndical) Andrew Davis tente de refaire "le fugitif". Keanu Reeves a la présence d'un papier gras sous la pluie. Ce n'est pas très passionnant, sans éclat, c'est le moins qu'on puisse dire. Même Brian Cox s'emmerde en venant chercher son chèque de méchant.
  8. Je savais pas qu'il était sorti en HD! Je voulais le revoir depuis sa découverte sur FR3 dans les années 80, beau souvenir... il est bien ce disque techniquement?
  9. Nicolas

    Hardcore - Paul Schrader - 1979

    L'interprétation de C. Scott constitue vraiment le seul point d'élément qui hisse le film au-delà du statut panouille réac, et encore, c'est quand même un film hyper pénible tellement c'est pas fin et sérieux. Une croute qu'on aurait présenté aux "dossiers de l'écran" d'Armand Jammot, suivi d'un débat sur les dangers de la ville. Je sais pas si Schrader a fait pire en tant que réal, mais il a fait mieux, ça c'est sur!
  10. En parlant de la musique de Jerry Goldsmith, j'ai été très surpris en revoyant recemment LEGEND de Ridley Scott d'entendre des morceaux de sa compo de PSYCHO II dedans. Je n'avais jamais remarqué jusqu'alors... PSYCHO II est un bon film, qui a toute sa légitimité par rapport à son modèle.
  11. Devant la débauche d'effets numérique depuis, ce film ne peut que gagner en charme. Il n'y a qu'à voir un film comme "cœur de dragon", pourtant plutôt pas mal dans sa proposition, et comparer... vous avez deux films desuets mais c'est justement le charme du premier et le défaut du second.
  12. Nicolas

    Rats - Robert Clouse (1982)

    Je ne savais pas que le film était sorti en Z2... sympa à savoir Je l'ai vu en effet sur la VHS Carrere mais aussi sur C+ à la fin des années 80. Je dirai pas que je brûle de le revoir, mais pourquoi pas à l'occasion!
  13. Merci les coupains Mais telle Sheila, je ne suis pas vraiment parti
  14. Alors moi j'ai bien aimé, alors que les derniers Cronenberg m'avait laissé de marbre, dans le genre support pour intellos de salon. Pour le coup c'est radical, et sans aucune concession. Aussi indigeste et limite que CRASH. Bref pas du genre tiède façon "SPIDER"... d'une belle cohérence et d'un aplomb dans sa radicalité, qui rassure quand même sur le personnage qu'il est devenu dans le cinéma actuel.
  15. Je suis assez d'accord avec DPG pour le coup, le film vaut mieux que son image de décalque franchouillo sentier du PARRAIN. C'est un vrai polar qui tient la route, avec des persos certes très typés, mais une réalisation bcp plus classieuse qu'on ne pourrait le croire et une belle tension dramatique qui va crescendo. Un classique "mauvais genre" à tort. J'ai un gros faible pour le 2 qui est très bling bling, un plaisir coupable qui donne à voir Hanin flirter avec Jill Clayburgh, et ça c'est beau.
  16. Nicolas

    Rats - Robert Clouse (1982)

    Me souviens surtout de la scène dans le cinéma qui projette un Bruce Lee (Opération Dragon de Robert Clouse?) avec les spectateurs boulotés par les ratons, et d'une ambiance urbaine nocturne qui enveloppait le film de manière assez opérante. Et du bébé bouffé par les rats. A l'époque ça faisait son petit effet, mais depuis pléthore de rongeurs sont passés par la...
  17. Une maison de poupée, réplique de la maison hantée d'Amityville est offerte à une petite fille. Des accidents inexpliqués se produisent, et des monstres font leur apparition... Il me semble que cette suite a bénéficié d'une sortie technique en France, mais c'est à confirmer. On ne peut pas dire que le niveau monte significativement, mais au moins on est débarrassé des curés cette fois. La maîtresse de maison louche sur son beau fils topless, la gamine voit un ragondin géant lui attaquer le dessous de lit, la copine du fils se fait crâmer la gueule dans la cheminée, tandis que le père est préoccupé par des problèmes de gaz. Le film oscille entre le B et le Z assez tristement, et offre une vision de la famille suffisamment horrifique pour faire passer les phénomènes paranormaux de la petite maison au second plan de l'effroi. On achève bien une licence. Reste à voir la prod Asylum fraichement balancée...
  18. Le photographe Keyes Terry a reçu un vieux miroir. Celui-ci a d'étranges caractéristiques: les personnes qui le regardent voient des choses très étranges. Et peu de temps après, les événements reflétés par le miroir deviennent réalité... Après le lampadaire, après l'horloge, on continue le vide grenier à Amityvillle avec cette fois, le miroir, tiens, tiens... Bénéficiant d'un scénario finalement pas si mal dans le genre "faut bien continuer sans la maison", une production plombée par une réalisation anémique et sans punch, engluée dans son esthétique DTV 90,'s infâme. On croirait regarder un épisode de "21 jump street" sur AB1, c'est dire l'ambition visuelle du truc. C'est pas faute d'avoir essayé d'introduire des choses intéressantes, notamment avec le personnage de l'artiste qui plaque sur ses toiles sa possession démoniaque. (jouée par l'héroine de RAMBO 2) On nous greffe là dessus un oedipe mal digéré et hop t'as un film à l'arrivée. Moins con que le 4, mais moins fun que le 6.
  19. Parmi les meubles d'Amityville figure une horloge vieille de 200 ans qui devient la propriété d'un promoteur immobilier. Or l'objet est possédé tout comme la maison, et ne veut pas la quitter. Cela remonte (un peu) la pente avec cette suite, visuellement néanmoins dans la droite lignée des DTV 90's. (déco à chier, images ternes et sans relief etc...) Après le lampadaire du 4, on nous sort une horloge, prétexte à un jeu sur le temps et une dimension spatio temporelle parallèle, finalement pas si mal et plutot exploitée gentiment içi. Et exit les modèles familiaux si chers à nos maisons hantées, ici l'héroine est la maitresse du propriétaire qui élie domicile dans la maison au milieu des enfants, et qui continue à voir son autre amant à la vue de tous dans la maison, sans que personne n'y trouve à redire. La dimension fantastique, la plus étonnante du film Quelques bons petits effets horrifiques, un soupçon d'érotisme, et même un peu d'humour hisse cette séquelle sans trop de soucis au-dessus des deux derniers tristes rejetons de la baraque.
  20. Cinq amis achètent la maison d'Amityville pour pouvoir la louer et se faire de l'argent. Ils aiment tellement la maison qu'ils décident d'y dormir plusieurs nuits. Exit la maison d'origine, on se retrouve dans une espèce de villa de banlieue lambda qu'on aimerait nous faire passer pour la maison qui nous a fait flipper avec ses deux yeux maléfiques. Ici la maison louche. Le récit se traîné, les intrigues se nouent laborieusement au sein du groupe nous entrainant vers un final prévisible et peu palpitant, le budget restreint n'en n'est que plus que éclatant, et les curetons et leurs goupillons nous la rejouent façon Rod Steiger discount. Après un 4ème opus pour mémé TV, la série s'enfonce dans le Z repoussoir.
  21. La médiocrité téléfilmesque du film apparait aujourd'hui assez insoutenable. Mou, filmé comme un épisode de Top Models, rachitique d'effets horrifiques, plombé par une VF mongolienne, un épisode pénible à la revoyure qui n'arrive jamais à convoquer l'ambiance maison hantée avec ce pitoyable lampadaire hanté par la mort qui tue, et ce curé bon teint affrontant cette horreur trouvée dans un troc de l'ile, le tout avec une Patty Duke hors sujet, qui joue encore dans "le combat d'une femme seule" pour les après-midis d'ABC.
  22. Avec les visionnages successifs,(les premiers n'étaient pas très convaincants), surprise, cette suite apparait avec le recul assez sympathique avec un scénario relativement correct. La version plate apparait assez foireuse, et le point faible concernant le casting subsiste, mais cette histoire de carthésiens acharnés plongés dans le surnaturel s'avère assez sympathique. Une façon pas plus mauvaise qu'une autre de prolonger le récit original... Même si la réalisation de Fleisher reste un peu trop sage et se réveille vraiment que sur la fin...
  23. Revu un peu à la baisse cet opus horrifique qui m'avait bien calmé lors de sa découverte. Moins sensible aujourd'hui à sa dimension italienne, et tous les débordements thématiques et visuels qu'elle implique. Cela reste une suite intéressante, et globalement de bonne facture. Certains passages sont toujours aussi malaisants...
  24. Petite rétrospective maison des 8 films + remake ! Et verdict, ce premier film tient toujours la route... il demeure celui qui me procure le plus de frissons par son ambiance et sa dimension minimaliste, le tout servi par une interprétation quatre étoiles. Le charme 70's opère toujours...
  25. Non, non, c'est pas la jaquette des "rats attaquent"... mais c'est vrai que Prism avait recyclé ce visuel en DVD pour sortir... "la malédiction des rats" (très bonne série B d'ailleurs) Je crois pas que le film de Robert Clouse soit sorti par ce biais ou même officiellement en France... à part bien sur du temps de la bonne vieille VHS Carrere !
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