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MONSIEUR OUINE

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Tout ce qui a été posté par MONSIEUR OUINE

  1. Deux fois que j'essaie de regarder un film de Brillante Mendoza, deux fois que je ne dépasse pas les 20 minutes. Son cinéma m'emmerde a un point rarement atteint... Impossible de rentrer dans ses images, ses histoires, de ressentir quoi que ce soit pour ces personnages. Blocage. Ennui. Vraiment, je ne comprends pas ses films. C'est vraiment pas un jugement de goût ou de valeur, je ne comprend juste pas sa démarche.
  2. C'est marrant, j'ai vu le Veber y'a une semaine pour la premiere fois de ma vie...
  3. Le bouquin arrache le slip, mais c'est quand même très minimal comme concept... Après tout, pourquoi pas... Après K. Dick et McCarthy, je sens qu'on va se taper une série d'adaptations de livres de DeLillo ces prochaines années...
  4. Moi c'est ce que j'ai aimé, l'impression d'être devant ma tv dans les années 80 à regarder un téléfilm un peu outrancier.
  5. MONSIEUR OUINE

    Gerardmer 2011

    Ouais, moi je suis outre-atlantique durant cette période... Dommage, je serais bienvenu.
  6. C'est la version docu de THE HURT LOCKER ?
  7. Comme vous le dites tous : "un bon DTV" Donc un mauvais film de cinéma. Le problème est là : qu'est-ce que ce film fout en salle ?
  8. FAITES LE MUR ! n'est en rien un film sur le street art, c'est une critique du milieu du marché de l'art, mais aussi et surtout un film sur le manque total de discernement du public et des médias face aux qualités toujours très relatives et fluctuantes des œuvres d'art (de tout temps, je ne crois pas que le film se focalise spécialement sur l'art contemporain). C'est une brillante démonstration théorique et pratique sur la manière dont on peux créer des "artistes-marques" et vendre leurs "oeuvres" à n'importe quel prix à n'importe qui, à partir du moment où l'on tire sur les bonnes ficelles médiatiques, sociales ou de mode... Ce film m'a donné le tournis tant il est profond et précis, tant dans sa forme que dans son fonds. Le titre original est EXIT THROUGH THE GIFT SHOP... Autrement plus évocateur que ce titre français tout moisi qui voudrait faire croire au public (à travers sa bande annonce) que le film est une espèce de Jackasserie sur le street art...
  9. Mouais, jusque là la série se tenait pas mal depuis 5 saisons, mais le dernier épisode est une catastrophe, tout se résout en deux coups de cuillère à pot, les grandes confrontations sont évites (la rencontre frère/soeur, le grand affrontement entre les tueurs). Dommage, le personnage de Jordan Chase était vraiment mortel, et l'actrice qui joue Lumen portait vraiment cette saison sur ses épaules. Visiblement, le "show runner" de la série a changé depuis cette saison, ceci expliquant cela... La série va probablement se terminer à la saison 6 (les contrats des acteurs se terminent là). C'est pas plus mal, maintenant ça ne peux plus aller qu'en dégradant.
  10. J'ai trouvé assez mortel et implacable, ce jeu de massacre froid, calculé, sans âme, cette quête du pouvoir pour le pouvoir, sans autre raison, c'est vraiment une très bonne métaphore des rapports qui se jouent aujourd'hui dans nos sociétés modernes (et pas seulement au japon), on a juste l'impression d'assister à l'emballement d'une machine qui continue de tourner dans une usine vide, juste parce qu'elle est encore branché sur secteur, mais qui ne produit plus rien. Vraiment désespérant.
  11. Moi le trouve que sur l'affiche GAD ELMALEH n'est pas écris assez gros.
  12. A woman named Joo-Yun (Oh San-Ha) is stranded in her broken down car on a snowy night. She talks to her fiance on her cellphone while she awaits for a tow truck. Her fiance is So-Hyun (Lee Byung-Hun), an agent for the National Intelligence Service. Meanwhile, a yellow van stops in front of the woman's broken down car. A man named (Choi Min-Sik) gets out of the van and knocks on the woman's window. He offers to help her get the car started. The preoccupied fiance Soo-Hyun, still on the phone with Joo-Yun, advises her to stay in the car until the tow truck arrives and gets called away on business matters. Joo-Yun tells the creepy man that she will wait for the tow truck and raises her window shut. Moments later, the creepy man named Kyung-Chul smashes the passenger window open with a sledgehammer and beats Joo-Yun unconscious. Kyung-Chul takes Joo-Yun to his home and decapitates the woman. A few days later, an ear is found in a plastic bag by children playing near a river. When the police arrive, they later find Joo-Yun's head in the river. At this moment So-Hyun arrives at the crime scene and witnesses his fiance's decapitated head. At the funeral for Joo-Yun, Soo-Hyun apologizes to her for not being there to protect her and also promises to inflict pain 1,000x worse to the man responsible for her death. When Soo-Hyun tracks down his fiance's killer he beats the man severely. The killer awakens the next day bloodied, but still alive. There is also an envelope with money left on his belly. Soo-Hyun's plan for vengeance is just beginning ... C'est désormais officiel, je n'aime pas le cinéma de Kim Ji-Woon. J'avais pas kiffé DEUX SŒUR, BITTERSWEET LIFE m'avait excédé avec sa mise en scène frimeuse et vide, celui-là m'a juste laissé indifférent. Le film part plutôt bien, mais les personnages sont globalement très fades, et par dessus le marché leurs relations sont franchement inconsistantes (comment trembler pour le beau-père puisque leur relation est presque inexistante ?), ce qui fait qu'on attache à pas grand chose, à part à la violence assez sèche... Il y a quelques bonnes idées en matière d'écriture, mais elles sont très mal exploitées . Bref, c'est encore une fois bien filmé, mais assez vide, d'autant plus que le film tiens une morale vraiment téléphonée par rapport au sujet Gros BOF.
  13. Je dirais plutôt entre INDEPENDANCE DAY et CLOVERFIELD, même si ce film est plus proche des merdes de Roland Emmerich que le sympathique film de Matt Reeves. Bon, à part : DIEU QUE C'EST NUL !!! De la merde, de la grosse merde en barre, de la putain de grosse merde en grosse barre de sa putain de mère. Détestable dès les premières images, détestable de bout en bout, rien à en tirer, rien d'intéressant, les acteurs ont tous des putains de grosses têtes d'abrutis (mention spéciale au héros-endive qui ressemble à Akhénaton - le rappeur, hein), leur performance frise le néant (ils jouent devant des écrans verts et ça se voit), l'histoire est pathétique (à la rigueur, peu importe, si au moins on avait envie de suivre les personnages au lieu d'attendre leur mort dans des conditions les plus violentes possibles), les sous-intrigues ultra-naaaaaaaaazes (LA versus NY, les gars qui trompent leurs meufs, just shoot me). Bref, j'ai fini de regarder le film en faisant mon ménage. Navrant.
  14. Un soir, Michel Trémois, un dentiste dans la cinquantaine, échoue dans un sale état dans la pharmacie d'une gare de province. Il se remémore les évènements qui, en deux jours, ont fait basculer sa vie : il était parti en week-end avec sa femme Nadine pour reconstruire leur couple, mais rien ne s'est passé comme prévu. Pour commencer : PUTAIN MAIS C'EST QUOI CETTE AFFICHE DE MERDE ? Sans déconner, j'ai juste l'impression de me faire cracher au visage quand je la regarde... Bon, à part, moi j'adore Nicloux et j'étais impatient quand même de voir ce film. Au final, c'est ni transcendant ni très mauvais. C'est juste ce qu'il faut de succulent, drôle et cocasse, même si ça met un peu des plombes à démarrer. J'ai passé un très bon moment mais sans retrouver toutefois la Nicloux' touch (même via sa seule autre comédie : Le Poulpe). On navigue dans un univers à la Agatha Christie sauf que les personnages ont étés remplacés par des obsédés sexuels. L'humour fait souvent mouche même si on rit rarement aux éclats. Le film a quelques problèmes de rythmes, c'est clairement le Nicloux le plus faible de toute la série, mais je n'ai pas regretté le voyage et mes 5 euros. Voilà, je ne m'étend pas plus, j'ai la flemme ce soir.
  15. LOL Le Nicloux est 10 crans au dessus.
  16. Passé les 15 premières minutes vraiment terribles, le film est assez longuet et finalement pas très drôle. Un peu gênant pour un truc qui nous est vendu comme une comédie (ce que le film n'est pas vraiment). Y'a des trucs vraiment hilarants, mais ils se comptent sur les doigts de la main. Surtout que les acteurs sont très inégaux (celui qui joue Omar déchire tout, les autres...) Je me suis endormi en milieu de film. Le climax n'est pas spécialement bien branlé. J'ai bien aimé le regard que portait le réal sur les personnage et sa manière assez délicate (trop délicate ?) de traiter le sujet tout en défonçant deux/trois lieux communs et discours tout faits autour du fondamentalisme (discours autant de gauche que de droite, le bon côté du film est de briser un bon paquet de tabou). Mais voilà, le film n'est pas très drôle. Dommage.
  17. J'avais des doutes avant de rentrer dans la salle, mais non, KABOOM de Gregg Araki est bel et bien un excellent film joyeusement nihiliste et vraiment protéiforme ("résolument contemporain" diront les critiques les plus malins). KABOOM c'est un peu comme si on regardait une série TV produite par John Waters et écrite par un Bret Easton... Ellis sous acide et réduite au montage à une durée de 1H30 (ce qui explique l'aspect "scénario dont tout le monde se fout". Ça ne m'a pas donné cette impression, au contraire, j'ai juste eu la sensation que Araki avait assez de matière pour une saison entière et qu'il a tout tassé pour que ça rentre) Autre regret : le film a été vendu par son côté "cul", alors que le film au final est à 1000 lieux d'être cette "ode au sexe et aux sens" qu'on a bien voulu nous refourguer. Au final, un putain de beau film sur les ados de la LOL génération attendant le Grand Rien. Un des meilleur film que j'ai vu cette année.
  18. Je ne crois pas qu'il y ait un lien (entre ces deux scènes, ils ont traversés quand même plus de 5000 kilomètres), mais faudrait vérifier...
  19. J'ai tenu 20 minutes. Le sang en CGI c'est juste pas possible, va falloir arrêter. Ou que j'arrête d'aller au cinéma.
  20. Vu ce soir. J'ai trouvé l'ensemble plein de très bonnes intentions, bon esprit, mais horripilant et grotesque. Je ne comprends pas cette idée de vouloir faire un film "pur sensitif", comme si c'était vulgaire de raconter une histoire, même minime. Le trip psychanalytique m'a également brouté le derrière (surtout qu'on ne s'attache jamais au personnage). Bref, j'ai trouvé le temps excessivement long. Dans le genre "long métrage avec éléments expé", j'ai préféré Vinyan ou Valhalla Rising, qui au moins proposaient une trame, un truc à suivre, un os à ronger pour le spectateur. AMER m'a donné l'impression de regarder un court-métrage interminable. Petite question tout de même : avec quel matos a été tourné ce film ?
  21. EL MASCARADO MASSACRE, ça ne veux absolument rien dire, ni en espagnol ni en anglais. THE ENMASCARADO MASSACRE, c'est déjà mieux.
  22. C'est marrant, plus je lis des critiques de ce film, plus je me rends compte que ce que les gens et les critiques reprochent vraiment à Beauvois, c'est de ne pas faire un procès à la religion avec son film. Comme si ça devait être une évidence, une obligation. Bah moi, ça m'a fait un bien fou de ne pas m'être tapé le énième film d'un "petit directeur de conscience" qui me dit ce que je dois penser de la religion. Finalement, Beauvois a le même rapport avec la religion qu'avec la police dans "Le Petit Lieutenant" : il observe, jamais il ne juge pas. C'est ce que j'ai aimé dans ces deux films, et c'est pourquoi Beauvois est à mes yeux un cinéaste rare : il ne vous impose pas son petit point de vue moral sur telle ou telle question, sa démarche est ouverte, discrète, mais sérieuse. Après, je suis d'accord, c'est un film sans surprises, j'étais d'ailleurs vraiment parti pour l'apprécier plus que ça, et au final j'ai juste trouvé ça bien. Mais moins définitif qu'un film comme Le Petit Lieutenant. Ça méritera peut-être une re-vision...
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