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MONSIEUR OUINE

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Tout ce qui a été posté par MONSIEUR OUINE

  1. Les scènes de "travail" dans la maison en Californie sont assez révélatrices de ce point de vue là. Ils montent une boite qui rapporte des tonnes de fric, ils s'installent dans une petite maison, y'a un côté pseudo familial et finalement hyper hypocrite, tous le monde se la joue cool, alors que dans le fonds, personne n'a le droit de quitter l'ordinateur des yeux. J'ai vu pas mal ça autour de moi, dans des métiers un peu "branchés" (surtout liés à l'informatique, à la communication ou à l'art) : on te balance dans une ambiance de travail soit disant "détendue", on te demande de traiter tes collègues comme tes amis, faut tutoyer les gens, t'as le droit de venir en baskets et mal rasé, t'es censé te sentir bien au milieu des meubles Ikéa, entre deux Mac G5, mais au final t'es pas mieux traité que dans une boite où le patron est un vrai connard qui s'assume comme tel. C'est de cette nouvelle race de patrons que je cause, après je suis loin de faire une généralité, je sais qu'il reste un fort élitisme partout dans le milieu du travail. Reste que je vois de plus en plus ce genre d'entreprises se monter autour de moi. C'est pourquoi je dis que c'est une forme de capitalisme "à visage humain", alors qu'au fond les patrons de ces boites n'en restent pas moins omnibulés par l'argent. On essaie juste de te faire croire que tu travailles dans un cadre "éthique".
  2. A 23-year-old must raise his infant daughter, conceived by a one-night stand, with the help of his flawed family after the baby's mother (who has killed multiple boyfriends) is given a death sentence and executed when the baby is only six months old. Damn, jetez-vous sur ce truc. Cruel, hilarant (on se croirait dans des films débiles de Hong Kong parfois), limite graveleux (on a jamais vu un bébé aussi mal traité dans toute l'histoire du cinéma), mais toujours émouvant, profond, avec un vrai fond social qui prouve qu'on a pas besoin de faire du Ken Loach pour parler de la misère sociale. Des épisodes de 20 minutes magistralement écrits, gavés de retournement de situations improbables, et un vrai putain d'humour qui fait mouche à chaque fois. La série vient de commencer, on en est à l'épisode 6. Visiblement ça fait un carton, et la série devrait faire ses 22 épisodes. Une saison 2 doit déjà être en prévision. Joie ! Car je suis super fan de Garret Dillahunt Et so in love de Shannon Woodward
  3. Bof, je l'ai pas trouvé si profond le personnage de Mark Zuckerberg. Je l'ai même trouvé un peu limité dans une posture agaçante/tête-à-claque. Je sais pas comment est le vrai Zuckerman dans la vraie vie, mais j'ai eu envie de le cogner les 3/4 du film... En tout cas je trouve que Fincher en fait pas grand chose. Après, si le mec a le charisme d'une huitre, c'était pas la peine non plus de l'épaissir. Sinon, oui, les 2 heures passent trèèèèèèèès vite, après, outch ! Dieu que c'est bavard. Cinématographiquement je suis resté un peu sur ma faim (y'a guerre que la scène de l'épreuve sportive où Fincher semble avoir enfin quelque chose à filmer), après, je trouve le ton du film assez juste et je trouve que ça épingle bien le changement générationnel qu'on vit en ce moment : les fils à papa qui n'ont plus leur place assurée dans le monde, les "geeks" qui prennent le pouvoir et qui deviennent à leur manière une nouvelle forme d'aristocratie toute aussi puante que l'ancienne, l'ultralibéralisme hyper assumé mais "à visage humain"... Bref, intéressant. De là à crier au chef d'œuvre...
  4. C'est son gros défaut.... Mais en même temps, n'est-ce pas là l'aspect le plus absurde du film? Carrément pas. Imagine un film des Monty Pythons qui commence avec Graham Chapman, Terry Gilliam, John Cleese, Terry Jones , Eric Idle et Michael Palin qui expliquent au spectateur que "Attention, vous allez regarder un film absurde. Il y aura des gags absurde. Faites suuuuuuuuper attention à ne pas chercher de sens à ce que vous allez voir, hein, parce que, en fait, il n'y a pas de sens" Non, ils font leur film, tu rentres dedans ou pas, tu comprends leur humour ou pas, ils s'en carrent. J'aurais aimé que RUBBER ait cette spontanéité au lieu de nous prendre par la main comme des gamins qui découvrent leur premier film un peu barré.
  5. Ouais, j'ai lu plusieurs interviews du bonhomme ces derniers jours (notamment celle dans le dernier Mad Movies), c'est vrai qu'il a l'air sympathique. Ça n'enlève rien à son film que je trouve raté, over-explicatif et prétentieux (peut-être même malgré lui).
  6. Très grosse montée en tension tout le long du film. Moi c'est tout le contraire de vous, c'est quand il commence à "se passer quelque chose" que je trouve le film moins réussi. Après, on sent que les gars ont étudiés à mort les films des 80's car on sent que les images, le montage, le rythme, la bande son, tout est fait pour vous emmener dans un trip "je regarde un classique du film d'horreur des années 80 en VHS". Et ça fonctionne super bien, la mise en place prends son temps, mais tout est vraiment bien amené, tout est fait pour que l'ado de 2010 s'impatiente et attende ses scènes "torture porn" qui ne vont jamais arriver comme un con. Manquait plus que les images VHSisées pour faire comme Tarantino avec la pellicule. Super séance pour ma part.
  7. Bon sang comment ça m'a brouté les burnes ce film. Les personnages sont très très très mal écrits, pour ne pas dire inexistants, et que dire sur ces acteurs, qui ont le plus grand mal à insuffler un tant soit peu de vie dans ces esquisses de personnes. A partir de là, qu'est-ce qui peux bien se passer ? Surprenez-moi : l'actrice principale serait pas une star de la J-Pop qui est passée au cinéma parce qu'elle n'est plus rentable dans le circuit "musical" ? On dirait juste un film de commande que Tsukamoto a réalisé sans y porter un véritable intérêt... C'est peut-être pas le cas. En tout cas il a l'air fatigué. Très fatigué.
  8. Merde, je pensais que c'était un film "live". Du coup je m'en tape un peu...
  9. Réac, réac, t'y vas un peu fort, y'a rien de réac dans l'idée d'atteindre le bonheur via l'amour et/ou le mariage (y'en a pour qui ça marche, si si), après tout ce sont des films de studio a plusieurs millions de dollars, ça ne me choque pas que les films se ferment sur un aspect un peu moralisateur. Ça me fait juste parfois un peu chier, mais c'est aussi comme ça que fonctionnent les scénarios Hollywoodiens, basés le plus souvent sur un renversement des valeurs, ou une situation positive/perte de repères/retour à la balance. Ça serait condamnable si c'était des petits films indés. Mais dans l'état, on s'attend quand même vachement à ça.
  10. Effectivement, merci du conseil, voilà une excellente série, bien écrite, bon esprit, toujours drôle, superbement interprétée, très bon casting (les personnages sont très loin des caricatures : voir le boss du héros). J'avais un peu peur du trip "détective / hommage aux vieille séries noires" façon Kiss Kiss Bang Bang post-moderne à la con, mais non, il s'agit juste d'un gimmick de base, la série part sur un truc vraiment... autre. En fait, BORED TO DEATH c'est presque le même concept que Californication, mais dans une version NY (plus cérébrale, donc), et avec des idées 100 fois plus pertinentes... et ô combien moins sérieuses... Tout en abordant des sujets vraiment concrets (les obsessions des personnages). Encore une superbe réussite HBO. Allez, j'attaque la saison 2 !
  11. Non, c'est un film d'une heure et demi. Et ça fait du bien. Un film de 2 heures avec ce genre de concept ça aurait été VRAIMENT indigeste... (Mais bon, ça c'est déjà vu... Qui a dit Pinnapple Express ?)
  12. Bon, dans l'ensemble ça oscille entre le bien, le pas-mal et le n'importe-quoi. Plus ça vient moins moins ces derniers films produits par Apatow me semblent écrits. Il y a une situation de départ, une situation de fin, mais entre les deux on a l'impression de voir des scènettes qui partent dans tous les sens, tout en donnant l'impression au spectateur qu'elles auraient pu être poussées bien plus loin... Ce ne sont pas des scénarios évolutifs. Il y a un point A et un point B, et entre les deux ça n'avance pas, et le lien entre le point A et le point B est une sorte de "prise de conscience" finale qui permet de faire le lien, ce qui permet aux auteurs de bourrer le film de tout un tas de scènes patraques entre les deux, et de sauver leur projet au dernier moment. Ça pourrait être une liberté que s'octroie les scénaristes, un truc beau, sauvage, mais au final le spectateur est surtout confronté à une sorte de flottement, d'autant plus agaçant que ce genre de film se finit toujours d'une manière super classique La meilleure partie du film n'en reste pas moins le début, la présentation du personnage d'Aldous Snow, le reportage sur son dernier et infâme clip, puis la réunion de travail dans la maison de disques, quand Stoller nous donne à voir la manière pitoyable et cynique dont sont gérées aujourd'hui ces Majors aux abois. Après, ça part en vrille... Trop. Ou pas assez. Je sais pas, il manque un brin de folie, ou de méchanceté pour qu'un tel film fonctionne vraiment.
  13. Petite critique, je crois qu'on a déjà parlés : Pour les gens qui viennent de loin voir beaucoup de films, c'est assez relou que les projections commencent à 16h. En tout j'ai du voir une douzaine de films en 4 jours, c'est assez peu, et j'ai été assez frustré au final d'avoir du faire les choix drastiques alors que 90% de la programmation m'intéressait. Pourquoi ne pas imaginer pour les années suivantes qu'un des 4/5 lieu qui diffuse des films (Le Zinéma ?) commence les projections plus tôt, genre une vers midi et une vers 14 heures, pour ravir ceux qui aiment les marathons. Bon, ça m'a quand même permis de visiter le superbe Musée d'Art Brut de Lausanne durant mon temps libre, mais bon, j'aurais bien aimé voir plus de film au lieu d'avoir trop de temps à glander dans la ville. Enfin, ça m'empêchera pas de revenir
  14. L'intrigue je m'en branle pas, et en plus ça blaste mou ce film pourri avec ses caméos de merde. J'espère au moins que la busty latina fait péter les boobs dans le 2.
  15. Tu veux dire par là qu' "On ne sait pas encore si pour le 2 il va y avoir une intrigue" ?
  16. MONSIEUR OUINE

    The Hole - Joe Dante (2010)

    C'est pas mal du tout, bien que le générique d'ouverture et de fermeture nous le vende comme un vulgaire téléfilm, on est presque dans une adaptation de Stephen King (ça m'a rappelé IT à bien des moments), mais avec le savoir-faire narratif de Dante. C'est assez classique dans la forme, les intentions, le concept, mais ça fonctionne bien. Après, c'est probablement le film le plus "commande" de Joe Dante avec Explorers, je ne vois trop ce que ça peux raconter de subversif en sous-texte...
  17. T'as de la chance que je suis sensible à la repentance
  18. J'enfonce des portes ouvertes, là, non ?
  19. RUBBER est un film poseur, tiède et faussement désinvolte qui ne relève ni les défis cinématographiques qu'il engageait (faire un vrai et bon film de 1h30 sur un pneu qui tue) ni n'aborde franchement les enjeux théoriques qu'il introduit pourtant de lui-même (les sempiternels jeux post-modernes de mise en abime dans la mise en abime, les jeux de miroirs entre les spectateurs et le film et de spectateurs et le film / une sorte de délire post-Fenêtre Sur Cour, en somme). RUBBER n'est pas absurde. RUBBER se regarde être absurde tout en nous rappelant toutes les 5 minutes (à travers des scènes d'une infinie lourdeur) que nous regardons un film VRAIMENT absurde, comme s'il n'était jamais sûr de parvenir à vraiment produire l'effet voulu. RUBBER voudrait être un film "libre", mais n'est rien de plus que le film dééééééééliiiiiiiiiiiiiiiire, distancié, limite cynique et malhonnête; qui ne croit en rien et fout de tout. Même l'aspect "Absurde" est la plupart du temps traité par dessus la jambe. Les Monty Pythons, eux, au moins, savaient que l'Humour est un truc sérieux. En bref, RUBBER est un Nonfilm que je vous conseille de Nonvoir.
  20. De toutes façons les mots "subversion" et "télévision" ne peuvent pas se conjuguer, si la télé diffuse de la "subversion", c'est parce qu'elle est contrôlée et qu'elle sert ses objectifs. J'avais pas trop aimé les films de Carles sur le travail, mais celui-là m'intrigue pas mal... D'autant plus qu'il est presque seul à faire ce boulot...
  21. "Churos" ? T'es du genre dans la rue à appeler les japonais "Jackie Chan" ? Et à dire que les Chinois sont des "bols de riz" ? Et puis "Churos" ça s'écrit avec 2 x R... Moi je la trouve intéressante l'histoire Debra/Quin, le flic est vraiment face à gros dilemme, Je vois pas trop ce que ça change par rapport aux saisons précédentes, les relations amoureuses ont toujours été au centre des intrigues secondaires, et tournent toujours autour de Debra ou de Batista (jamais autour de Masuka, qui reste l'éternel solitaire qui passe son temps à se tirer sur la nouille tout en récitant un chapelet de vulgarités).
  22. Ouais, un vrai plaisir de voir la vieille trogne de Peter Weller, dans un rôle bien vulgaire en plus ! Il était déjà apparu dans un one-shot de FRINGE, et j'avais trouvé ça frustrant. Là c'est cool qu'ils l'aient embauchés, au moins pour une grosse demi-saison ! Sinon, comme d'hab, rien à redire, DEXTER saison 5 c'est comme DEXTER saison 1 / 2 / 3 / 4, c'est admirablement bien écrit, super tendu, des personnages et des intrigues secondaires passionnants et très fouillés. On sent que cette série est tenue par des gens qui savent où ils vont et qui savent ce qu'ils veulent raconter. Ceux qui attendent son déclin vont devoir patienter encore un moment...
  23. J'ai beaucoup aimé, car on s'intéresse avant tout et vraiment aux personnages, les zombies sont vraiment mis au second plan...
  24. Alors qu'en plus on sait très bien que le VÉRITABLE et IMPARABLE élément de séduction chez l'homme, c'est depuis toujours la moustache ! Barbus = Barbamerde !
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