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Binky

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Tout ce qui a été posté par Binky

  1. Fichtre DPG quelle idée de caser Clerks avec les Chtis Nan j'plaisante, mais l'exemple de Kevin Smith est super pertinent. Les deux Clerks sont des comédies. C'est moins explicite que pour Jay et Bob... et Dogma mais ce sont quand même de vraies comédies. Avec de l'émotion derrière, la vie quotidienne de deux losers qui font comme ils peuvent pour s'amuser. Tu peux trouver ca bizarre, écrit sur le papier (la journée de deux commerçants avec les bas...et...les bas) mais c'est vraiment marrant. Autre exemple: Spaced. Le topo, c'est le quotidien de persos perdants sur les bords (et pas que sur les bords d'ailleurs), alors que la mise en scène (avec les répliques) apporte un puissant degré de burlesque délirant. C'est plus bigger than life que du Kevin Smith, mais ca reste inattendu comme comédie. Le pré-Spaced, selon moi, c'est Parker Lewis. Fin bref.
  2. Binky

    Raspoutine - Rose Bosch - 2011

    Parait que le Josée est terrible (dans le sens "horrible"). J'ai zieuté cinq minutes du bouzin avant de passer à autre chose (Amadeus repassait ). Une scène. Un bal. Raspoutine empoigne férocement une donzelle. Il a l'air super bourré, comme un coing. Un mec s'approche, un espion, il a peur et il se barre. Dans la voiture qui le raccompagne, il dit le plus sérieusement du monde "il y a le diable dans ses yeux" (un truc dans le genre) Pour un face à face avec une loque beurrée, c'est fort de café (j'me prépare pour mon interro sur la poésie)
  3. Les débats sur Intouchables (aux US, on y cause de racisme, de sexisme et de je ne sais quoi d'autre) c'est un peu too much à mon sens. C'est longtemps causer d'un film ni scandaleux ni provocateur (jamais) ni quoi que ce soit, ce serait comme faire l'éloge du film, c'est disproportionné. C'est une comédie "sociale" qui a le mérite de ne pas être tire-larmes, et pour un tel sujet, c'est bien foutu (au fait, le "intouchables" du titre, ca indique bien le fait de traiter de gens "intouchables", non ? les jeunes de banlieue, les blacks, les handicapés ?). Y'a des clichés, c'est clair ! Mais moins que dans un Camping qui fait l'éloge du gros beauf. C'est un film moins méprisant, c'est pas un film qui veut te taxer ta thune au départ, c'est plus un succès surprise (oui, c'est cliché mais bon), un film plein de bonnes intentions, mais qui (et c'est important), marche AVANT TOUT non pas sur une quelconque morale mais sur un duo dynamique d'acteurs, improvisant pour la plupart. C'est une tentative de buddy movie sous fond social, le buddy movie étant plus réussi que le "social".
  4. Ah ca oui ! Aucun début possible là-dessus.
  5. Moins bien que Little Nicky quand même !
  6. Bah le truc, c'est de mettre en avant la qualité de l'animation (dans les dernières saisons) pour cacher la maigreur de certains scénarios... ca et les décès dans les vf, ouch... et puis un jour (saison 19 ? 20 ?) j'ai vu Bart danser de la tecktonik et je me suis dit "plus jamais ca", tel Simon Pegg dans Spaced, cramant ses objets collectors Star Wars, après la sortie de La Menace Fantôme.
  7. Bah nan c'est pas triste de vieillir. Je te rassure, j'ai seulement l'âge de Kev'Adams et trouve déjà les derniers Simpson lassants. Le film m'avait plu, mais pas autant que les chefs d'oeuvres qu'on peut trouver, disons, de la saison...hum...3 (grosso modo) à la saison 14 (après ca, selon moi, encore deux saisons grand max et ca devient tout de suite moins intéressant). La saison 22 qui passe sur Canal en ce moment me fait sourire, mais bon... Y'a pas de nostalgie à la con, juste un constat. Oui, ca s’essouffle, oui, c'est moins bien. Le film est sympa. Mais je l'échangerais volontiers contre une édition commentée à bloc de Homer contre New York, de Papa Furax, de Derrière Les Rires... Tous les grands scénaristes (ou presque) de la série ont été réunis pour écrire le scénar' du film, mais ils ont aussi écrit plein d'épisodes fondamentaux: Vitti amenait l'émotion, Al Jean un peu de tout, y'a aussi mon préféré, Swartzwelder, le politiquement incorrect du groupe... Bref, c'est du bon, ca reste toujours aussi bon, faut pas renier la série non plus !
  8. Binky

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    Ouep, c'est d'ailleurs ce bouquin qui m'a donné envie de mater L'esprit de Caïn.
  9. Minnnnce vous faites peur les gars. J'ai rien contre les délires auteuristes à la Existenz (film que j'aime bien) mais là vous en parlez comme d'un Régis Warnier. Grosse crainte j'ai en moi.
  10. OUAIS D'ABORD !! (revu ce dernier en cours; la preuve de notre dur labeur; et c'est toujours aussi jouissif...surtout quand tu t'es tapé tout De Palma et que tu observes les réactions de trente autres spectateurs devant le spectacle !)
  11. AH AH AH AH !! AH AH AH AH AH LES CONS !! LES CONS !!! Comme vous vous en doutez, pour ne pas nuire à ma réputation, je me suis fait un petit plaisir en matant un De Palma. Celui-ci, donc. Mouais mouais mouais. Une chose est certaine. Hors exception, De Palma est tout sauf un immense scénariste, et ses meilleurs films sont scénarisés par des autres. Ca, c'est fait. Bon, ca commence, comme d'hab j'ai envie de dire, par un générique qui donne envie, avec la douce zic de Donnagio en fond, un écran zoomé, donc tout un embryon de commencement de discours illustré sur "les ambiguïtés de l'image de la manipulation de la violence du voyeurisme des dédoublements de personnalités"...De Palma, quoi. Et puis, comme tout De Palma pas transcendant du genou, la sève moisit progressivement, et l'attachement du spectateur au film est de plus en plus mince, passé une attention certaine teintée d'amusement. Donc, comment dire...hum...le fameux Caïn aurait pu être un superbe héros de palmesque: un homme témoin des paradoxes et de la complexité de l'âme humaine, violent et sage, amoral et père de famille, manipulant, dans une ambiance à la Psycho, ses enfants, comme s'il s'agissait d'une expérience. Rajoutez à cela un lot de détournements de retournements de saltos de situations. Et quelques jolis plans. Oué grosse, y'a deux-trois plan séquences ! Mais en fait, bon, si c'est pour finir avec le gars qui se maque en grand mère où porte la jupe, ca fait plus ZAZ que De Palma, quoi. De Palma, on sait jamais quand il déconne. Son cinéma est tellement teinté de grotesque qu'on ne sait plus, au bout d'un moment, si tel moment est voulu volontairement ainsi, on si le mec te fait du Jean-Marie Poiré involontaire... C'est un peu l'impression qui sors du film. Dominique Legrand parlait de film majeur, d'expérience véritable et totale, pleine d'incohérences, mais très personnelle. Ce qui est certain, c'est que c'est du vrai De Palma. Pour le pire. Et pour le meilleur. M'enfin, le meilleur n'est pas majoritaire ici hein... Me souviens qu'à tout instant je chuchotais "mais zyva putain, refais nous la scène de meurtre de Blow Out, t'as tout le matos, allez gros"...
  12. Binky

    Amadeus - Milos Forman - 1984

    Décidément, Arte a ses royalties dans le film (un peu comme NT1 et les Seagal ? ) puisque la chaine a encore repassé le film plusieurs fois ces derniers jours. Et bref, c'est quand même un putain de CHEF D'OEUVRE. Le genre de discret sur la forme (pas vraiment de travellings dingues, de plans séquences de malade), mais dont tu perçois quand même l'énorme boulot de mise en scène, de montage et de photographie. Forman réalise le meilleur biopic jamais fait en se jouant de l'Histoire. Man On The Moon également, c'est de la bombe. Bougrement intelligent autant que généreux et ambitieux, offrant à Tom "what ze fuque ma carrière ?!" Hulce un rôle-de-sa-vie, avec une immense séquence d'inspiration au lit (oui, dit comme ca, ca parait louche), entre un Mozart fiévreux et un Salieri complétement fasciné...(que l'on sent bouillir intérieurement tout de même). Peu de gens savent capter la force de l'inspiration avec autant de maestria (les Coen Bros, Fincher avec The Social Network...) Bref, c'est du vrai bon cinéma.
  13. Binky

    Muriel - P.J Hogan (1994)

    Surtout qu'elle est mimi Toni Colette, alors qu'on a effectivement vendu le film comme "Au secours, je dois maigrir". Une certaine idée du cinéma, complétement atypique. Un bon souvenir !
  14. Binky

    Vos lectures du moment

    Cadeaux de Noël: Et Ceux qui suivent mes posts devineront mon enthousiasme peu modéré ! Je conseille celui sur Joe Dante, qui est indispensable et devrait même s'étudier en cours (dès la primaire). Sinon, j'attends pour l'année prochaine que Matt Groening écrive ses Mémoires (comme De Gaulle), que Pierre Murat écrive sur Adam Sandler et que Dahan sorte son bouquin sur les Coen Bros. Que des trucs que kiffe Cyril donc !
  15. Le deuxième explose tout. Faudrait me passer sur le corps pour que j'arrête de le dire.
  16. Binky

    Evil Dead - Sam Raimi - 1981

    Le troisième explose tout. Faudrait me passer sur le corps pour que j'arrête de le dire.
  17. Non mais c'est surtout que l'omniprésence de lumières renforce, disons, cette facette "religieuse"...
  18. Binky

    Masters of Horror

    Me suis maté les Master de Joe Dante ! Ben fichtre ce que c'est dépressif et pessimiste ! Vote ou Crève est pas mal, de la satire-char d'assaut peu subtile mais convaincante...mais le gros bouzin dont on parle bien moins, c'est La guerre des Sexes, aka Fly From Hell, grosse baffe super-pessimiste, sans humour aucun, filmée à l'arraché pour un plus gros sentiment de malaise...de l'aveu du Joe lui même, c'est son oeuvre la plus terrible !
  19. Revu en version Lucas-like (en moins pire quand même...) et c'est quand même toujours aussi féérique. Pas mon préféré point de vue "produit Spielberg des années 80" mais un des plus magiques, certainement...la scène des vélos à la fin...ce pied de nez face aux adultes...cette omniprésence fantastique des éclairages, des luminosités, des lumières, ces couchers de soleil splendides qui ont du faire bander Bruckheimer...ce côté christique...cette scène géniale de la grande libération des grenouilles...cette parfaite relation grand frère-petit frère...Drew Barrymore, pas encore dévêtue !
  20. L'histoire ? On s'en fout ! Sam Raimi is back, yeah bastard ! Oui, c'est puéril. Et non pas péril. Quand même...j'ai l'impression que quand des cinéastes réalisent leurs rêves, ca tourne moins bien que quand ils illustrent une obsession plus indirectement. La scène des vélos à la Peter Pan dans E.T es plus féérique que Hook en son entier, le super-toonesque Gremlins 2 est plus jouissif que Les Looney Tunes...Raimi a toujours déclaré adorer Le Magicien d'Oz, donc wait and see...
  21. Binky

    The Hole - Joe Dante (2010)

    Je crois que j'en ai déjà causé ici, mais j'ai évidemment déjà vu le très bon The Second Civil War, hybride assez jouissif entre Verhoeven, Stone et le magazine Mad ! (de Kurtzman, hein !). Une sacrée satire quand même, quand on pense qu'elle fut diffusée à la TV...et la voix-off de James Earl Jones ajoute un je ne sais quoi de classe (l'image finale est franchement pertinente)... Bref, je vais pas trop en causer ici car c'est pas trop le sujet...sinon, quel plaisir ce fut de voir Dick Miller dans The Hole ! (même s'il est plus tout jeune le mecton). (Et puis La Quatrième Dimension j'ai adoré et j'en cause pas loin...) ((Sinon, petit aparté d'auto-promo vraiment pourri, mais puisqu'on me tend la main j'en profite: le site très chaleureux et sexy sur lequel j'opère depuis maintenant sept bons mois souffle sa première bougie...pour le coup, on s'est tous brainstormés pour trouver une bonne idée d'anniv: on va donc tous décortiquer du Joe Dante, entre autres joyeusetés (ca s'actualisera tout au long de la semaine)...donc, si vous avez un peu de temps, libre à vous ! C'est ici, youpi: http://www.gizmo-inc.fr/. (sinon, je vends une imprimante brother, modèle DCP-153C, me contacter au 02 12 45 78 )
  22. Binky

    The Hole - Joe Dante (2010)

    Merciiii ! Fichtre, faut se trouver The Movie Orgy ! Ca me fait penser, j'ai vu tous ses films désormais, je dois me replier sur ses Master of Horror...
  23. Binky

    The Hole - Joe Dante (2010)

    Bon. Le dernier film de Joe chéri en date, donc. Voilà, voilà. Bah, c'est pas catastrophique, non. On retrouve bien les petits clins d'oeils qui font un film de Joe Dante. Donc l'univers du gars est là, il n'a pas changé ! Et ca, c'est cool. Il livre ici, effectivement, un produit à la Stephen King. Il démontre également qu'il n'a pas son pareil pour se passionner pour les gosses et les diriger. Et, of course, toute la force du twist aurait été bien moindre si The Hole n'avait pas été un film DE JOE DANTE ! Du coup, y'a tout un aspect enfantin intéressant...mais l'ensemble, j'avoue, est un peu mou du genou, pas désagréable, mais pas transcendant non plus...Bon, Joe est pas mort, c'est clair. Mais j'attends qu'il éclate de nouveau...
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