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Binky

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Tout ce qui a été posté par Binky

  1. C'est ce qui s'appelle du bon goût...
  2. Binky

    I comme Icare- Henri Verneuil- 1979

    On dirait l'affiche d'un film de Tarkovski.
  3. Binky

    The Avengers - Joss Whedon (2012)

    Quand même... Et puis, tout ces "non, je ne dois pas éclater des trucs", "non, non, pourkwaaa", "oh, et puis zut"... Alors que là... DEFONCE-TOUT !!!
  4. Binky

    Chronicle - Josh Trank (2012)

    Mais tu es fou ! Tu confonds classe et coquetterie.
  5. Binky

    The Avengers - Joss Whedon (2012)

    Un bon petit divertissement. Chose intéressante: Whedon bourre le film d'humour ironique et potache, et pourtant, malgré le cynisme apparent, aucune dé-mystification ou dé-sublimation de ses héros, qui au contraire sont utilisés avec beaucoup de tact dans un climax fou fou fou. Du cynisme mais qui ne dédramatise pas. Whedon est un metteur en scène pas extra mais, en termes d'écriture, il se démerde bien. Excellent usage d'Hulk à la fin: enfin finies, ces sempiternelles séquences où le géant vert se pose des questions sur l'histoire de l'existence de sa vie de l'humanité du pourquoi du comment sartrien. Ici, il DEFONCE TOUT ! Sympa.
  6. Binky

    Rambo - Ted Kotcheff (1982)

    C'est un pari, non ? Il faut citer le film dans chaque topic et ce durant un an ?
  7. Au moins, Lyne, il a des couilles, mais surtout, il pense à celles du spectateur. Je l'aime ce mec.
  8. Comme moi avec Cloclo. C'est autant de la bombe que ça ?
  9. Binky

    Young Adult - Jason Reitman (2011)

    Tout le film résumé en à peine quelques mots... Cela dit, le carnage vaut le détour rien que pour une dernière séquence d'un cynisme paris hiltonien tout simplement gargantuesque. A voir pour le croire. Ca ferait passer Kevin Williamson pour David Koepp putaing. Grand grand moment. Vous avez oublié de causer du combo qui tue : handicapé + sans bite + gros = geek.
  10. Mon Dieu, Dennis Dugan a fait ce truc ? Heureusement que son pote Sandler a arrangé son CV quand même.
  11. Le coup du Breakfast Club me fait hésiter entre le clin d'oeil complice ou le regard douteux à l'extrême. Mais ca peut être rigolo.
  12. Binky

    Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

    Sinon, d'analyse il n'en était pas question, hein...juste une réaction à chaud...comme ci comme ca.
  13. Binky

    Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

    Bah le problème c'est pas tant ça, tout le monde y fait ce qu'il veut hein...mais y'a des moments, parfois...le film est vraiment considéré, dans mon entourage en tout cas (parents, vieux, pas vieux, amis, amis d'amis, nourrissons) comme la peste, un truc de pestiférés. Et ca donne droit à des dialogues juste non-sensiques, en fait... - Salut. Dis, il est pas mal Cloclo, bien foutu...tu devrais aller le voir. - Mouarf, ah ah ah, ce truc de ringards...aller voir un film sur Cloclo, et puis quoi encore ? Rien que le titre... En plus, je me suis fait une séance hier soir. - Et t'as été voir quoi ? - Projet X. -...Ah. Les gens veulent des films populistes. Pas des films populaires. C'est clair. Sinon, moi j'ai bien aimé le film. Première partie faible en comparaison à une deuxième partie plus punchy, qui s'éclate, autant dans le rythme, l'humour féroce, que dans la forme, par moult plans scorsesiens et efficaces à l'envie...j'irais le revoir.
  14. Binky

    Bref sur Canal +

    Toi qui adore les guests, cher DPG, tu vas te mettre à genoux suite au dernier zodépi (Bref, je m'appelle Eric Dampierre)
  15. En fait cette suite c'est une addition simple de bonnes valeurs, ça fait penser à plein de classiques du genre: les plans subjectifs du tonnerre sortis de Evil Dead (certaines scènes font penser à Evil Dead 2, lui aussi sorti en 82) + une fin un brin apocalyptique et bien désenchantée à la manière de la Trilogie de L'apocalypse (genre Prince des Ténèbres !) + le cadre familial carrément implosé et toute la noirceur/les FX fous de L'Exorciste...bref, c'est dire si c'est pas mal atomique comme produit horrifique. Franchement, quelle bonne surprise, si le monde était juste tout le monde oublierait le nom même du premier opus pour chanter les louanges de celui-ci !
  16. Y'a eu pareil pour Paul Verhoeven, L'Année du Dragon, Le Bucher des Vanités, Last Action Hero... Ah nan mais les Razzie c'est du génie hein...
  17. Binky

    Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

    Sinon, Cyril, quand tu auras le temps, tu pourras peut être m'expliquer un chouïa ce changement d'humeur impromptu. Sinon tu peux rétorquer par deux-trois autres insultes dédiées à ma mère, c'est plus rapide. Dommage, j'aimais bien aller sur ce forum.
  18. L'histoire d'un gosse (dont le père est mort) qui retrouve son grand-père dans un décor daté de western. Au-delà du monde moderne propret, où règne la thune et les convenances, ce papy passe son temps entre la bibine et les putes, à reproduire sous forme de spectacle pour touristes du mauvais sous-Sergio Leone, dans un désir de poursuivre le fantasme d'un univers bordélique, plein de chevaux, de duels, de fêtes bien arrosées et de filles de joie. De La Iglesia surprend: il présente d'un ton rigolard son film en balancant une petite vanne sur le cinéma américain, comme si c'était le personnage de vieux briscard cowboy qui parlait: "c'était mieux avant". Est-il vraiment du genre à croire que "toutes ces bêtises d'effets spéciaux c'est du flanc, c'était bien mieux du temps du western ?" On peut présumer que derrière ces sentences un poil expéditives se cache surtout un vrai objet cinéphile d'une sincérité à toute épreuve (comme toujours chez De La Iglesia ou chez Del Toro). Un film fait par un amoureux du "vrai cinéma", posant des persos admirablement croqués et pas banals(le gosse de dix piges qui pelote les nénés de la fille de joie ), une ambiance de vrai film de genre qui se ressent à même la pellicule, un vrai puits référentiel sous forme de déclaration d'amour à tout un pan du cinéma américain... Hormis l'ambiance de joli chaos et toute la passion qui en ressort, ce qui fait plaisir à voir dans ce film, c'est qu'il demeure intègre malgré toutes les facilités possibles: les scènes parodiant les grands moments du western (duels atmosphériques) ne tombent jamais, jamais, dans le cynisme, mais se présentent de telle manière que le spectateur, tout en pigeant la dérision qu'il y a dans un tel concept, y croit à fond. Du cinéma respectueux et plein de dérision ! Bref, un bon petit De La Iglesia qui manie autant le premier que le second degré, et se conclut par une scène finale en forme d'ultime clin d'oeil rigolo.
  19. Binky

    Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

    T'es vraiment con Clément. Continuer a vanner le film ? Mais tu plane de l'anus mon amis. Si c'est pour dire des conneries pareille a tout bout de post tu peux tout aussi bien rester sur ton forum de mongolo au lieu de venir casser les couilles ici. Vas te faire enculer.
  20. Binky

    Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

    Ca a pas l'air comme ça, mais en vrai Cyril est super content, puisque sa déception va lui permettre de continuer à vanner le film.
  21. Bon bah que vous dire sur ce nouveau De La Iglesia (au passage, quel homme drôle, charmant, modeste et juste face à son public !) ?...que c'est wilderien, évidemment, vu le sujet...que, malgré l'amour que porte De La Iglesia à la belle chère de ses actrices (il n'y a qu'à voir, au hasard, tous ses films) il n'y aucune scène de Hayek-boobs ou quoi que ce soit, même pas un petit cleavage des familles...ladite actrice interprète avec justesse une épouse totalement fidèle et aimante...soutenant son mari suite à un accident pas piqué des hannetons (le gars, chômeur désespéré au bout du rouleau, est paralysé dans des circonstances pas banales)... Et ainsi se développe une situation pleine de rebondissements, avec, surtout, une charge critique contre la crise ambiante, une peinture très forcée des gros riches (avec quinze filles à moitié à poil dans l'appart), des médias sataniques, des médecins incapables, une envie, plus que d'habitude, j'ai l'impression, de forcer le trait et de faire de l'explicité là où certains De La Iglesia travaillent superbement l'esprit du spectateur par leur façade...pour le coup, c'est un De La Iglesia plutôt mineur, mais bien satirique et foutraque dans le bon sens (le petit délire médiatique que met en scène De La iglesia, du bonheur) et ca demeure franchement drôle, bien réalisé et bien joué....(mais pas de cul, de sang qui tâche ou de gros trash habituel !) Mais bon, l'avant-Chispa De La Vida, c'était...Balada Triste.
  22. Binky

    Panic Room-David Fincher-2002

    Là où tu touches un nerf délicat mon cher Nice Panda, c'est que David Fincher est un auteur qui souffre (façon de parler) du phénomène de l'après... "Ptain, The Game, c'est quoi cette merde ?! C'est ça, l'après-Seven ??" "Ptain, Panic Room, c'est quoi cette merde ?! C'est ça, l'après Fight Club ?" "Ptain, Millénium, wadafuck, c'est ça, l'après-The Social Network ??"
  23. Bah ouais, je sais, c'est quand même la trame du film au départ...mais bon, de toute manière, ce film est surréaliste: ce gros loser de Scott n'a que des filles trop choupies dans son entourage: une batteuse géniale, une chinoise top mimi et une merveille aux cheveux colorés. En fait je déteste ce film.
  24. Pour une fois, je vais soutenir Cyril dans sa dure quête pour la reconnaissance d'un film. Un film pas parfait, mais qui mérite la revoyure. Voilà donc le film représentatif de tout un siècle de culture populaire digérée, le Scott Pilgrim de Wright. Un bel exemple de fusion moléculaire, tout comme Blade 2 et Speed Racer avant lui, une romance rock n roll vidéo-ludique et comics pleine de kung-fu et de manga, à moins que cela ne soit l'inverse, tout simplement. Moi, ce que j'en ai surtout retenu, c'est la métaphore du jeu vidéo comme histoire d'amour, j'ai trouvé cela génial (c'est une note d'intention sublime), à savoir, l'histoire d'un gars qui suit un parcours de jeu vidéo aboutissant à une amélioration de soi, tout du moins à un accomplissement personnel, mais surtout, ce qui est bien vu, c'est l'usage du vocabulaire vidéo-ludique comme références existentielles, et c'est pour cela qu'il faut le voir en VO tellement c'est joliment malin: try again, i got a new life, etc. En fait, c'est un film qui prend tout son sens plus il avance, plus il progresse, et même le petit benêt de héros devient plus consistant, il en tire des leçons, même si la fin semble surprenante tout de même: Bref, j'en reparle à la cinquième vision.
  25. Aucun topic sur ce bon petit thriller assez malin et bien moins con qu'il en a l'air. Faut avouer qu'à mon sens ce petit David Fincher (mais si, vous savez, de l'avis de toutes les précieuses critiques, le gamin attardé devenu un aduuuuuuuuuulte ultra-respectable) se traîne une bien moche réputation, alors qu'il s'agit d'un divertissement plus que respectable. Faut le voir pour ce qu'il est, du thriller fort efficace, et dans le genre produit dynamisé par son auteur, ca se pose plutôt bien. Au lieu d'écrire une petite analyse sur le film (j'y reviendrais bientôt), j'aimerais simplement répondre en quelques termes à la question: Pourquoi mater Panic Room ? 1/ Pour la mise en scène roublarde de Fincher, très critiquée à l'époque, adulée par certains, vomie par d'autres. Une réalisation pensée, qui, sous couvert d'expérimentations digitales de plus en plus familières à son auteur (voir la suite de sa filmo), se permet de poser un espace, de le présenter, le déstructurer, de mettre en avant une caméra omnisciente se baladant absolument partout, non dans le but d'imposer une frime absolue et gratuite, mais pour manipuler à l'envie un grand espace dont la gestion est juste parfaite, qui plus est pour un huit-clos. 2/ Pour le scénario de David Koepp, le sauveur de meubles, le mec qui sait avec tact construire une histoire, avec pertinence et efficacité de pro. Ici, le synopsis aux tournants limités est bien développé, il y a de bons rebondissements, malgré le côté lassant du principe, le tout reste haletant, pas manichéen, non dénué d'humour, chaque perso est déterminé en quelques minutes. La science du scénariste qui connaît son métier. 3/ Pour Foster, ses pieds, sa trogne et son décolleté plutôt perturbant. 4/ Pour Kristin Stewart, son déco...euh, non, sa mine de petite junkie et ses caractéristiques (au début tout du moins) de vrai perso à la Fincher, désagréable comme il faut. Oui, il y a une vie avant Twillight. Bref, Panic Room, c'est de l'efficace, du pertinent, du haletant, du thriller rondement mené et pas bête.
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