C'est un film ultra-sincère, tellement je m'attendais pas autant à une réelle et complète retranscription en live de l'humour de MacFarlane, autant dans le référentiel parfois private-joke (même pas certain que deux gars pigent dans la salle, même moi deux trois vannes me sont sorti des oreilles) que dans la grosse parodie saucée de trash, autant dans le délire musical que dans les clins d'oeils de fanboy, autant dans la scène de baston que dans la caractérisation des personnages (genre les gays) et le fait que tout le monde en prenne pour son grade. La chronique de kevo42 sur son blog est intéressante, mais cela dit je serai plus modéré que ce dernier: effectivement, s'il y a un léger effet Apatow par la thématique du choix existentiel entre "jouets pour puceaux" et amour véritable, la fin est clairement nuancée et ne verse pas dans le tout blanc tout noir: c'est un compromis. Certes, Marky comprend qu'il doit se stabiliser avec sa douce, mais cette dernière comprend EGALEMENT quelque chose, ce qui ne fait pas d'elle une poupée de chiffon inutile: elle pige que ce couple n'en est pas un sans l'élément perturbateur, Ted. C'est écrit d'avance mais c'est plutôt malin de finir sur une telle somme qui n'est pas une complémentarité due à l'exclusion de l'élément délirant mais au contraire, une addition entre le couple et le "nounours": la vie n'est pas possible sans lui. D'ailleurs, c'est "Kuni" qui lui redonne vie, c'est bien la preuve qu'elle a pigé un truc dans l'histoire, et que la personne qui n'avait rien compris...n'était pas forcément celle que l'on croit. Je tergiverse, mais bon, voilà ce que j'en dis. Je te filerais ma chronique plus complète, kevo, stuveux. Sinon, pour ne rien ajouter au panier, c'est quand même un film majoritairement composé de gags réussis. C'est plus American Dad que Les Griffin. C'est un film qui file la