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Dan

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Tout ce qui a été posté par Dan

  1. Vu hier, dans une édition dvd assez cheapos. Alors j'ai pas creusé plus que ça la filmo de Carpenter, et je n'ai pas vu New York 1997 ; De mon côté, j'ai trouvé que c'était un très chouette film pour mettre son cerveau en off, avec ce qu'il faut de spectacle, de pan pan boum boum, de gueules, d'idées totalement à la ramasse mais bon enfant (le surf et le basket, WTF) et d'esprit badass. Pour les cgi, ça m'a rappelé la vidéo du joueur du grenier qui parle de cette période fin 90, début 2000 qui traitait la 3D de façon grossière, ça m'a fait marrer. Après, je sais de quoi Carpenter est capable, et donc le visionnage était quand même décevant, malgré un bon moment : ça reste avant tout un film d'action dans un univers uchronique mais pas du tout creusé, et sans atmosphère particulière, malgré l'apparence. Alors ouais, pour une fois qu'on a pas une histoire totalement manichéenne, c'est cool. Mais c'est juste de la méga grosse surface, entre le président extrémiste et le guerilleros barbu, avec une mise en scène complètement catapultée. J'ai donc totalement zappé la pseudo critique et le final. Un film qui présente bien, avec une bonne gueule. Mais sans réelle personnalité ni saveur.
  2. Dan

    Mortem - Eric Atlan - 2012

    Moi, ce qui me fait peur, c'est la voix off. Déjà elle est insupportable (on dirait la voix des bandes-annonces de Robo Geisha et Zombie Ass qui tenterait de faire du Godard), mais elle verse surtout énormément de l'auto-promotion assez jusqu'auboutiste : "On a fait un truc qui fait très Z, mais ça va être un joyau inclassable genre Mullhalland Drive" J'irai le voir quand même je pense, ça peut être bien. Mais je pense vivre la même expérience que Purgatoire Eroica : ne pas comprendre grand chose, ne pas rentrer dedans, et n'y contempler que le noir et blanc et les plans. Ou rire.
  3. Je l'a moins apprécié que le premier, rien n'égalera la lutte entre les trois hommes et le requin du premier dans la saga. Mais je l'ai quand même beaucoup apprécié, les plans, le style mais surtout le requin encore plus déshumanisé. Et puis le score de Williams, y a le thème principal qui claque tout
  4. Dan

    Meurtre Sanglant 2 - Rob Spera (2003)

    J'ai vu que le second, et je pense que je vais me dispenser du premier Sinon, oui, ça me paraît être du doublage canadien ("amène un condom" )
  5. aka Bloody Murder 2: Closing Camp Synopsis made in horror.net : Un copié/collé de Vendredi 13 qu'à moitié raté. Ça fait partie de la pelleté de trucs achetés 1€ pièce dans les cash avec, souvent, deux films dans le même boitier. Dans la forme, image ripou, tourné à la façon d'un téléfilm qui passerait sur M6 l'après-midi, doublage à gerber (déjà qu'il n'y a que la VF). Dans le fond, les acteurs jouent comme des crêpes, les situations, déjà qu'elles sont d'un cliché délirant, ne sont absolument pas naturelles. En plus, plutôt que de faire un slasher un tant soit peu personnel, surtout en 2003, c'est vrai que c'est mieux de quasiment photocopier l’œuvre originale, à quelques détails près. Bref, ça part plutôt mal Par contre, le bisseux qui a une insomnie ou qui ne sait franchement pas quoi faire de son dimanche appréciera plusieurs aspects du film, et se dira que ça va, y a mieux, mais y a surtout pire, et que finalement, il aura passé un moment à peu près agréable : - ça part assez rapidement, y a quand même du rythme, on ne s'ennuie pas trop - les meurtres sont bien réussis, les effets spéciaux aussi. C'est bien gore : il y a du démembrement à la machette, du crane éclaté à la pierre comme une citrouille, du couteau de boucher et autres joyeusetés. Et les mecs ne sont pas avares en hémoglobine Y a même une scène de poignard dans les douches carrément réussie à mon sens - Les actrices sont mimis, y a du topless, de la douche de campeur, et des tétons qui pointent à travers un débardeur - L'intrigue, connue, classique, avec des gens qui jouent comme des pieds... ben, on s'y laisse un peu prendre. Mais c'est moins bien que les tétons qui pointent Bref, le cul complètement entre deux chaises, et si je devais me montrer scolaire et lui coller une note, ce serait genre 4,5/10 Et en smileys : avec des relents de
  6. Puis toute l'interview en fait. Je worship beaucoup ce mec, ça m'a fait plaisir de le revoir placer ses tornado highkicks
  7. D'un côté, j'ai vraiment été gêné par la photographie du film, par son côté très sombre et numérisé, ses cgi parfois bien douteux (pour rester poli), son sang ajouté par ordinateur. J'ai moyennement apprécié le côté superficiel et parfois caricatural des personnages (le flic ), René étant assez mignonne. On a moyennement le temps de les connaître ou avoir de l'empathie pour eux, ou même les "lire", le gros de l'action se déclenche vraiment au tout début du film. J'ai pas des masses ri non plus. Je pense pourtant être assez bon public. D'un autre côté, au bout d'un moment, le scénario prend un tour assez inattendu parce qu'après un début des plus classiques, ce n'est pas finalement qu'un film de zombies. On a envie de creuser plus loin malgré ces horribles nuages noirs tout en cgi. Il y a des idées intéressantes aussi, bien trouvées, mais expédiées trop vite. Mais dans l'ensemble, je reste perplexe. C'est pas un bousin pour ma part, mais le dvd prendra désormais la poussière.
  8. Vu aussi, il démoule. Le scénario tient sur un timbre poste. Mais ça, on s'en cogne sévère car : - Y a de l'action, de la bonne, et ça se suit sans vomir des yeux. - Y a un casting juste légendaire, ça fait un peu musée, mais c'est juste légendaire quand même - Y a des répliques qui fleurent bon les blockbusters d'action des décennies précédentes : "Je ne vais pas te faire du mal, je vais t'ôter la vie" - Bruce Willis doublé par sa voie française originale - Schwarzy en mode autodérision - Chuck Norris qui est... Chuck Norris - De la badass attitude TOUT le long du film Par contre, j'ai pas trop compris ce que faisait Yu Nan dans ce film. Je ne l'avais vu que dans des films chinois très très sérieux et très sociaux du genre "La Tisseuse" et "Le Mariage de Tuya" (qui sont très bons, elle y joue très bien, mais c'est vraiment un autre univers). Et son personnage, je l'ai franchement pas trouvé très euh, comment dire... Même si je la trouve mimi En revanche, le truc fait plus foire aux références et à l'humour que le premier, franc film d'action qui explose tout. Mais comme j'étais venu voir de la référence à foison, j'ai été servi. Pour aller se vider le cerveau un soir entre potes, c'est le bon plan.
  9. Dan

    The Unjust - Ryoo Seung-wan (2010)

    Ah ben, j'ai voulu voir un film coréen en achetant le blou-raie. J'ai effectivement regardé un film coréen Il y a effectivement un paquet de clichés propres à ce cinéma-là, mais en partant de là, pour ce que c'est, c'est franchement de la très très bonne came.
  10. Mon premier topic ! Etonné qu'il n'en existe pas encore sur ce film, j'ai cherché son éventuelle existence avec les mots clés, et j'ai pô trouvé. Donc en cas de boulette, je vous présente mes vives excuses Synopsis : Un tueur en série est tué officieusement par la police, mais un inspecteur haut placé s'introduit dans un milieu mafieux afin de faire accuser quelqu'un d'autre et détourner l'enquête en cours. J'avais déjà bien bien apprécié "J'ai rencontré le diable" et j'adore le cinéma coréen dans son ensemble. Sans être le film de la décennie, il s'agit d'un très très bon thriller, un thriller quasiment politique. Si le synopsis fait à peine deux lignes, l'univers du film est quand même nettement plus fouillé et complexe, à tel point que durant les premières minutes, on a un peu de mal de passer du coq à l'âne, entre plein de flics, d'hommes d'affaires, de fonctionnaires de la justice, de truands, de politiques. Ce qui les unit d'une certaine manière, c'est leur peu de respect vis-à-vis de la procédure (Mais bon, on est en Corée aussi). Dernièrement, dans le ciné coco, on a une pelleté de tueurs en série introuvables et mystérieux, et le propos de The Unjust fait du bien. On cherche pas le dénouement des meurtres, mais on s'intéresse plutôt à la politique mise en place autour pour faire disparaitre des agissements criminels, et c'est à se demander quel milieu est le plus dangereux. En tout cas, le traitement est super bien rendu, avec un panel d'acteurs qui n'en font pas des tonnes tout en étant au bord du point de non-retour (Hwang Jeong-Min y excelle, notamment sur la fin). Le scénar' et la réalisation, c'est du grand coréen : c'est très bien rythmé tout en étant long et complexe, plein de rebondissements, la narration et les perso très travaillés. Par contre, un peu déroutant par moments, on ne s'attarde pas en particulier sur un personnage qui est le nerf de l'histoire. En revanche du côté photographie, j'ai trouvé ça bien, mais sans plus. J'ai déjà vu mieux au niveau esthétique, c'est juste qu'on y prête pas une attention toute particulière. Bref, vous l'avez compris, pour moi ce film est un
  11. Dan

    Le film qui vous a effrayé

    Quand j'étais tout gamin, les premiers X-Files commençaient à passer sur la six. Enfin, on appelait ça Aux Frontières du Réel, ce qui était plus classe je trouve J'ai regardé un épisode avec mes parents, on savait pas ce que c'était. L'épisode concernait un cas de lycanthropie dans une réserve indienne, et à un moment, il y a une transformation que j'ai trouvé très impressionnante sur le coup. Ça m'a longtemps suivi cette peau qui se déchire littéralement pour faire apparaître du poil, le tout filmé dans la pénombre et des cris sourds Sinon, vers 10/11 ans, j'ai loué la VHS de L'Enfer des Zombies en cachette. Je peux pas dire que j'étais mort de peur de voir ces zombies en eux-mêmes, mais j'étais vraiment dérangé par l'ambiance ultra morbide du film, la lenteur implacable des morts-vivants, et voir ces gens agoniser dans leur vomi pour ensuite se transformer. Ce week-end là, je n'ai enfourné la VHS qu'une seule fois.
  12. Dan

    Vos lectures du moment

    Et ça enterre définitivement tout. Beevor entremêle l'histoire des "petits" et des "grands"dans ce bouquin monumental, dans un style concis mais très vivant (presque un roman, génial pour un ouvrage qui est tout à fait valable sur le plan scientifique). Des premiers affrontements en Prusse Orientale à la survie des Berlinois d'après la capitulation, en passant par l'Oder et l'occupation en Poméranie, l'opposition entre un Etat-Major nazi complètement coupé de la réalité et celui de l'URSS, qui n'hésite pas à sacrifier inutilement des dizaines de milliers de vie pour que Berlin tombe au plus vite pour faire la fête le 1er mai, date symbolique. Entre des nazis qui ne voyaient que les histoires de succession au sein du Parti, la jalousie entre les maréchaux soviétiques Joukov et Koniev, la diplomatie feutrée des puissants, les petites gens qui crèvent et se font violer comme des mouches, d'absolument toutes les nationalités. Alors qu'on pensait avoir tout vu, tout lu, tout entendu sur ce conflit, on se rend compte dans ce livre que ce n'est encore rien. Un livre par partisan ni moralisateur pour un rond, simplement descriptif mais quelle leçon
  13. Pour ma période point'n'click, je me fais Under A Killing Moon, un abandonware (désormais), qui date de 1994. Univers à mi-chemin entre le post-apocalyptique (les USA ravagés et remplis de mutants) et le film noir des années 50 (détective, chapeau en feutre, mauvais scotch, femme fatale...) L'histoire est sympas, surtout pour les anecdotes et détails qui fourmillent de partout. L'humour est assez terrible, les personnages attrayants, les énigmes sont intéressantes en plus de ne pas trop être farfelues. Difficulté largement acceptable surtout pour le style. Et pour cette époque, de la vidéo massive et de l'exploration en 3D à la première personne, c'est vraiment bon, surtout que les graphismes auraient clairement pas dénoté sur une PS1.
  14. Tu parles du réal de "Mon oncle Bomhee" ? Oui, là, il y a même plus l'atmosphère pour sauver le truc. Ouais, Pen-Ek aime bien faire tourner des stars asiatiques dans ses films : Dans last life of the universe, il y a même un rôle pour Takashi Miike en yakuza ( )
  15. Ah marrant, moi j'ai vraiment adoré ce film, mais pas pour ses qualités narratives ni scénaristiques (effectivement, il ne s'y passe vraiment pas grand chose...) J'ai plutôt été aspiré par l'atmosphère limite neurasthénique du film, presqu'endormie, presque dépressive. Le côté "gris", presque opaque, m'a bien fait rentrer dans l'atmosphère aussi. Et pourtant, c'est très rare que j'apprécie un film uniquement pour son aspect esthétique : le film n'aurait pas été filmé de cette façon, j'aurais pas survécu vingt minutes.
  16. Dan

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    J'attaque ma période histoire du proche-orient antique avec ce classique de la discipline, un peu daté, mais toujours aussi indispensable, cela après dévoré "De Sumer à la Bible" chez la collection "Histoire", avec des chapitres assez cools, comme le mystère du cimetière d'Ur, des recettes de cuisine vieilles de 5000 ans (du veau cuit dans du lait) ainsi que l'épopée de Gilgamesh
  17. Dan

    Prometheus - Ridley Scott, 2012

    Peux..... plus.... attendre.....
  18. Très personnellement, je n'en attends rien. L'explosion de tête dans la bande-annonce n'augure rien de bon. C'est peut-être la compression youtube, et du fait qu'on n'a le droit qu'à un très maigre aperçu, mais l'image n'a pas pas l'air excellente pour rester poli.
  19. Très bon numéro ! Félicitations ! C'est un vrai plaisir à lire, ça ne fait que quelques mois que je me met sérieusement au cinéma bis italien et je dois avouer que je suis très agréablement surpris
  20. 14,88 €... http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourteen_Words http://fr.wikipedia.org/wiki/88_%28nombre%29 C'est encore un coup des Mimimatis, c't'obligé la chatte à sa mère !
  21. Au temps pour moi, mon message avait l'air un peu pessimiste, mais c'est le sentiment que j'éprouve en règle générale pour les remakes : Death Race 2000 et The Thing pour ne citer qu'eux. Après, je peux très bien me gourer et on peut se retrouver avec une version contemporaine très travaillée mais qui reste tout de même dans le ton sociopathe de l'oeuvre originale. On verra bien
  22. Nous ne sommes plus dans les années 1970 ; Je pense que le côté ambiguë et amoral de l’œuvre originale passera à la trappe. Quand on voit le traitement infligé à Death Race qui passe d'un humour noir grinçant à du bourrin sans finesse....
  23. Dan

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    Tom Wolfe - Acid Test Un livre qui me faisait de l'oeil depuis mon intérêt grandissant pour la période "beatnik rock prog psyché drogués contestataires et sexualité libre" des 60's/70's. Un très chouette roman de journalisme dans lequel on rencontre la jeunesse qui se défonçait à l'acide mais qui avait encore des rêves et des idéaux. On y suit les aventures psyché de l'écrivain Ken Kesey tout en rencontrant plein de marginaux et même Kerrouac. Pour l'instant, une lecture très enrichissante. Et ensuite, je passe à ça (si entre deux, je passe pas à Pinait Istrati) :
  24. http://www.youtube.com/watch?v=hVJ0YVkOAaA Boris New Album : l'un des derniers Boris sortis en 2011. Après avoir touché au drone, au sludge, au stoner, au noise, au rock psyché, au prog, à l'ambient, aux trucs et aux machins, nos japonais décident de s'attaquer à... la pop ! Ils revisitent le j-rock que l'on peut retrouver sur des génériques d'anime, à l'electro et au trip-hop, mais à leur sauce. Guitares saturées, une louche de noise, mais pas trop. Du coup, l'album reste très facile d'accès et prêche plus le plaisir coupable que par l'introspection et l'expérimentation. Alors Boris, des vendus ? Non ! L'album est très frais, bien pensé, bourré raz la gueule de "tubes" et prouve que nos japonais peuvent évoluer dans un nombre impressionnant de styles, même si certaines idées auraient gagné à être abouties. On peut également noter qu'au fil des albums, la guitariste Wata est de plus en plus vocalistement présente, avec une bien jolie voix.
  25. A mon sens, le film le plus "digeste" des Charlots, pour ne pas dire une chouette comédie nanarde à la bonne humeur communicative. J'adore les nanars mais la catégorie "comédie franchouillarde épileptique", j'ai franchement du mal... Un bon rythme, de très bonnes trouvailles qui m'ont arraché de francs rires (la scène de la vente aux enchères vaut son pesant de cacahuètes et brille par son absurde), un Michel Serrault en pourriture capitaliste ( ) et un discours au final pas si bête que ça. Le reste est plutôt classique mais passe bien lorsqu'on a rien à faire un dimanche soir pluvieux
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