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Dan

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Tout ce qui a été posté par Dan

  1. Fin des ouacances, et demain je retourne dans le bourbier parisien. Je calme d'avance mon esprit avec de la rêverie en barre depuis trois jours. dlq-Mw299IM Je suis pas fan de ce genre de musique, mais là, l'ambiance que ça dégage, c'est ultra reposant. x7dGswpN1YU Et ça, parce que cet univers, ces paroles et cette musique sur 33T sur de bonnes vieilles enceintes, ça le fait trop bien un dimanche soir.
  2. Dan

    Ghost Dog - Jim Jarmush (1999)

    J'attendais strictement rien du film. Mais alors, rien de rien. Que dalle. Grosse claque dans la tronche, et j'irais même jusqu'à parler d'un claquage de beignet dans les règles de l'art. Je ne connais que mal Jarmush, et ma première expérience avec Broken Flowers m'avait laissé souffler un "ouais, c'est cool, mais bof et un peu creux quand même". Ici, c'est plutôt l'inverse. Cet univers, qui en contient plusieurs en fait, est d'une richesse à laquelle je ne m'attendais pas. Entre la culture hip hop, la mafia italienne et la culture japonaise médiévale, un gros gloubi boulga se forme et jamais je n'y ais ressenti de faute de goût ou de gros grumeaux se formant dans la pâte. J'aime beaucoup comment ces trois gros axes cohabitent ensemble dans le film, avec des idées propres provenant de chaque univers : la bande-originale et le climax en plein ghetto (je suis pourtant pas du tout fan de hip-hop), la famille italienne, les questions d'honneur propres aux films de gangsters siciliens, et la guerre fratricide à l'intérieur d'un clan que l'on peut aussi voir dans un Kenji Fukasaku. En plus, le film déborde d'idées et de détails qui font qu'on ne s'ennuie jamais. C'est un peu filmé comme des films d'auteurs, que je déteste, qui ont l'habitude de passer sur Sundance TV, mais ici, la sauce prend. Qu'il s'agisse des innombrables interludes sur la voie des samouraï, des dialogues entre les personnages de second plan, la psychologie des personnages ou autre, il y a toujours une nouveauté qui fera que l'ennui sera toujours absent. Et Whitaker y est juste énorme, le mec fragile et glacial par exemple. On dirait presque Kitano, il a le jeu le plus effacé du film, et pourtant, c'est lui qui s'impose. Vraiment un grand acteur, sous-employé à mon sens. Excellent film.
  3. Dan

    Broken Flowers - Jim Jarmusch (2005)

    Déçu aussi. Il est pas mauvais, mais il aurait pu être bien meilleur. Pourtant, le film démarrait bien, très bien même avec le type de personnage qu'endosse le mieux Bill Murray : l'aigri cynique. Lui et ce décor posé par son ami éthiopien fan d'histoires policières, je trouvais que ça avait une sacrée patte. A partir de là, le film n'évolue tout simplement plus. Le road-movie est monotone, puisqu'on se doute bien qu'avec autant de possibles mères, ce ne sera pas la première. Malheureusement, entre deux, on a un peu l'impression que le scénario est en pure roue libre avant de connaître la fin. C'est long sans être chiant. C'est sympathique sans que ça nous touche vraiment. Doucement mélancolique, triste mais pas trop, correctement monté mais pas plus prenant que ça. Des idées esthétiques sympas n’empêche. Il y a cette voix qui nous dit intérieurement que le film aurait pu être excellent.
  4. Dan

    Skyfall - Sam Mendes (2012 )

    Certainement pas le film de l'année mais j'ai vraiment passé un chouette moment. Je vais répéter ce que d'autres ont déjà dit, j'ai pris une claque avec certains passages pour ce qui est de la photo et de l'esthétique : Macau, l’Écosse surtout, et même l'anim' d'introduction sur du Adèle. Pour l'action, encore une fois, je vais rejoindre l'avis général. C'est lisible, bien foutu, avec des scènes impressionnantes en Turquie et à Shanghai, puis ça se calme, et certaines me semblent un peu molles (celle de la commission). Mais au moins, on sait ce qu'il se passe. Le scénario n'a, par contre, rien de fantastique. C'est même assez creux, c'est du survol, de la bonne grosse surface, avec par dessus le marché du pathos comme je veux pas en retrouver entre deux blagues, un décor exotique et de la bagnole. Par contre, le vilain, troklass. Je suis d'accord avec Yatta-Man pour la scène du train. J'avais noté ça dans... the Dark Knight (tiens tiens) lorsque
  5. Dan

    Ploy - Pen-ek Ratanaruang (2007)

    Vu avec Last Life et Vagues Invisibles justement. C'est très chiant, c'est glorifié par les bobos, mais personnellement j'ai absolument adoré ce film. Il ne s'y passe pas grand chose, le rythme m'a sidéré d'ennui, mais rien à faire, j'ai été aspiré. Les plans, la lumière, l'ambiance neurasthénique qui plonge le spectateur dans un cocon, j'ai adoré aussi. Cette petite trilogie ressemble pour moi plus à de l'exercice de style qu'à de véritables films. Le genre d’œuvres à regarder en pleine nuit seul, ou après une journée parisienne, parce que sinon ça ne passe pas. La force de Ploy par rapport à ses deux précédents films est de distiller un climat érotique, très prenant mais aussi parfois un peu malsain, sans en faire des tonnes. Et puis, il y a Lalita Panyopas, que l'on retrouve également dans l'excellent 69 du même réalisateur, et malgré son air quelconque à première vue, je suis amoureux d'elle.
  6. Mon amour des cash m'a poussé à acheter ce double dvd moins cher qu'une baguette de pain industrielle. Autant je suis bon public pour ce genre de productions et prêt à passer l'éponge sur un paquet de faiblesses, autant là j'ai vécu une expérience assez inédite. Après le nanar ultime, le navet ultime. Un scénario franchement basique à base d'univers carcéral, de vengeance, de nichons et de mafia. Simple mais y a moyen de faire du lourd et de l'explosif. Malheureusement, le non-jeu d'acteur, un doublage catastrophique, un rythme sous Xanax truffé de comprimés d'Atarax, une photographie d'une laideur assez folle... Le film n'est pas si pauvre que ça, c'est pas du Ed Wood, ça n'a pas d'éléments franchement nanars ou délirants, mais il ne s'y passe rien. Rien de rien. C'est l'ennui intergalactique.
  7. Dan

    La mouche - David Cronenberg (1986)

    Ce film Jeff Goldblum Jeff Goldblum qui dégueule Geena l'horreur 80's La bonne vieille patte Cronenberg qui mêle technologie et perte du contrôle dans un style bien stressant Bien sûr, c'est quand même plus grand public que d'autres films, de Chromosome 3, Scanners à Crash, mais bon sang, c'est un film franchement efficace, bien rythmé, sans faute de goût. Certainement un style moins glacial et presque cyber-punk que les précédents, mais tout aussi prenant.
  8. Dan

    Vos lectures du moment

    Je ne lis quasiment pas de roman policier, mais bon sang de bois, celui-là est franchement captivant. On suit un coroner-chef sur le point de la retraite, complètement bouffé par l'existence, et qui ne s'en sort qu'en bossant comme un taré. Les histoires (plus qu'une trame principale) sont aussi horribles que fascinante, et ce portrait du New-York des années 1970 nous fait bien comprendre que la grosse pomme était bel et bien pourrie. Excellentissime.
  9. Vu un soir très malade, fiévreux et carrément comateux. Le film est bien passé, justement peut-être parce que son visionnage correspondait à mon état de quasi-légume. Alors, je vais pas vous mentir, ce n'est pas un chef d’œuvre, et ce n'est pas non plus ce que j'appellerais un film vraiment bon. Par contre, j'irais franchement pas à parler de navet. Cette histoire, sorte de mélange bien empaqueté entre le thriller, le fantastique et une ambiance horrifique particulièrement réussie, n'a pourtant rien de bien extraordinaire. Si l'ambiance brumeuse à souhait et les quelques éléments violents sont bien foutus et donnent un certain charme, on nage dans le yaourt dès qu'il s'agit de faire avancer le scénario, qui peine à se baigner dans un véritable climax. Il y a beaucoup de personnages, et ces derniers sont souvent en interaction entre eux de bien des façons (divorce, sexe, affaires, science) mais ils restent la plupart du temps creux et superficiels malgré le côté bavard de la chose. Outre la chouette ambiance, de l'érotisme bien achalandé, des femmes jolies sur une île brumeuse... Pas du niveau de Jean Rollin, mais ça m'a tout de même arraché quelques circulations sanguines de bon aloi.
  10. Dan

    Warrior - Gavin O'Connor - 2011

    Simple et puissant, oué. J'ai le sentiment, peut-être primaire puisque je viens de le voir, d'avoir assisté à un "Rocky Balboa" version MMA, avec encore plus de pathos. On y retrouve les mêmes qualités, mais également les mêmes défauts : Autant les interprétations de Nick Nolte, Tom Hardy et Joel Edgerton, je les ais trouvé vraiment, mais alors vraiment bien (en faisant parfois des tonnes, mais la réal' aide), autant l'aspect un peu chouilla DTV, là non. Les 2h20 passent très bien malgré un scénario franchement basique, preuve que la réalisation, le montage, le rythme et les combats sont vraiment très bien travaillés. L'aspect social, mêlé au drame familial, fait très grosse ficelle, mais pareil, on évite gentiment l'écueil, et on arrive à faire quelque chose de bien. Étant un très grand fan d'arts martiaux mais aussi de MMA, il y a des incohérences monstres à voir des no-name qui n'ont que quelques combats amateurs participer à un Grand Prix, alors qu'on est justement à un stade où les mecs patientent des années avant de se voir offrir l'occasion d'affronter un mec du top 10. A la base, ce film, je voulais le voir uniquement pour Koba, personnage basé sur le meilleur combattant MMA de tous les temps, Fedor Emelianenko, invaincu pendant dix ans, russe patriote également, samboïste aussi, Et il fait aussi ses entrées sur de la musique folklorique slave, un mec ultra calme, très froid et au regard totalement vide. L'interprète Kurt Angle, avoue avoir eu du mal à rentrer dans la peau du personnage tant ce combattant est une énigme. Et puis, son entrée sur du Vladimir Vissotsky Sinon, chouette film, j'ai passé un bon moment.
  11. Je connaissais pas ce film avant, et faut dire qu'on me l'a présenté de cette façon : "C'est un double DVD cheapos que j'ai eu grâce à ma carte d'abonnement Total " Je ne l'ai pas trouvé moisi, mais après Twins Effect et Peur Bleue, il faut quand même avouer que la digestion de pareille œuvre est plutôt laborieuse. Mais je ne l'ai pas trouvé génial non plus. @kevo42 : Merci, je vais pouvoir briller en soirées en mettant dans la même phrase "Blood Freak" et "Gaspar Noé"
  12. Dan

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    Alors, la trilogie s'appelle "Monologues sur le plaisir, la lassitude et la mort" et comprend, dans l'ordre : - Ecstasy - Melancholia - et Thanatos J'en dirai plus lorsque je m'y plongerai
  13. Sinon : Surtout pour les zics de La Rose de Fer que j'adore (même si, malheureusement, il manque une piste) "Jar Of Flies" d'Alice In Chains. Un album très riche, très beau, parfaitement construit, le truc idéal après une journée parisienne chargée et un temps fou en tromé.
  14. Dan

    Vos lectures du moment

    Je ne suis pas un fan absolu de Ryu Murakami, mais j'aime beaucoup en lire un de temps à autre. Autant Les Bébés de la consigne automatique avait les apparats d'une fresque ultra malsaine, autant ce dernier bouquin de 2009 a quelque chose de plus intimiste. On navigue dans les pensées intimes d'une greluche lycéenne qui obtient des rendez-vous payés avec des hommes par le biais d'une messagerie automatique. C'est plus ou moins de la prostitution aux yeux d'un occidental dans le sens où coucher n'est pas automatique lors de ces rendez-vous. Outre l'introspection de la lycéenne, la narration est entrecoupées d'éléments extérieurs comme des conversations dans un fast-food, les voix de la télévision qui lui parviennent aux oreilles, etc. C'est très intéressant comme lecture, et assez vivant lorsqu'on doit se taper à côté une bibliographie monstre pour son mémoire recherche en sciences politiques. Néanmoins, ça me paraît moins profond que les précédents livres de Ryu, par moments même assez creux en comparaison des Bébés de la consigne automatique lorsque l'on pense que le sujet du bouquin, c'est justement une greluche qui n'a à la bouche que des avis sur les fringues de ses copines (le nombre de fois que je lis "oh, que tes doigts sont mignons" ) Je vais plutôt commencer sa trilogie après.
  15. Il y a une semaine, vu en groupe après Twins Effect, Peur Bleue, et un obscur film de boxe en prison de Walter Hill avec Wesley Snipes et Peter Falk ( ) et donc l'effet de ce Blood Freak après ces trois... trucs avalés les uns après les autres sur fond de pizzas über grasses, c'est : C'était quoi cette chose ? J'avoue avoir fait fort en ayant ramené lors de ce genre de soirées des trucs comme Flic Ou Ninja ou encore Eaux Sauvages, mais là... Commençons par le doublage qui est l'un des pires jamais entendus, créant un décalage entre ce que l'on voit et ce que l'on entends. Le scénario est totalement WTF, pas du tout aidé par un des montages les plus catastrophiques de l'histoire du cinéma, on croirait qu'il s'agit d'un amoncellement de rush sauvages du tournage. Le fait qu'il y ait des longueurs effroyables malgré les petites 1h20 du métrage me conforte quelque peu dans cette idée. Le film, entre le doublage foireux, le montage ahurissant, son non-jeu d'acteur, son message totalement idiot et son ambiance sous-grindhouse foirée ne met pas ce film au même niveau que les nanars poids lourds comme Eaux Sauvages, Crocodile Fury et autres délires Z du même genre. Le niveau n'est pas constant à cause justement de ces longueurs qui égrènent trop des scènes sublimes comme certaines conversations religieuses sous crack ou des meurtres dont les cris sont des patterns en boucle. Mais sinon, ça a franchement fait son effet lors de cette soirée, on en rediscutera longtemps.
  16. Dan

    Kickboxer - Mark Di Salle - 1989

    Revu hier soir entre potes dans un pur élan de nostalgie d'enfants nourris à la VHS. Je trouve, pour reprendre les avis précédents, qu'il a franchement bien vieilli ; Le côté eighties dégage nettement plus de charme que de kitch, et c'est ça le principal. Le vieux maître dur mais sympathique, le sidekick black marrant pourtant bien stéréotypé, les accents improbables, certaines situations farfelues, voire carrément comiques (la disco dance dans un bouiboui thai ), tout ça ajoute paradoxalement plus de charme de qualité qu'un éventuel côté nanar. Le scénario est ultra classique mais le film est fort bien rythmé, les combats ont vieilli (surtout avec l'arrivée de Jet Li et des techniques de MMA) mais pareil, c'est bien rythmé et on s'y laisse vraiment prendre. Un de mes préférés avec Van Damme, avec Bloodsport du même accabit.
  17. Ah oui, au fait, il vaut quoi en général le blue ray fr de Cliffhanger ? Je l'ai zieuté à même pas 15€ à Virgin l'autre jour, et j'étais bien tenté de remplacer le dvd fraîchement acquis dans un cash.
  18. En français, c'est bien "I hate the niggers" (repris par Samuel Jackson dans le français : "Un mec qui a un panneau "Je hais les nègres", soit sa femme l'a quitté, soit il a un sérieux problème... Eh ! C'est à vous que je parle Monsieur !" Sinon, hyperpesance ce buddy-movie qui est incontestablement dans mon top 3 du genre. Je prendrais le risque de le mettre devant Commando, parce qu'entre les beuaaah et les pan-pan-boom-boom, j'aime bien qu'il y ait un scénar' assez propre, bien que la fin soit un peu catapultée. Beaucoup de films de ce genre ont pris des années et appartiennent définitivement à leur époque. Tandis que celui, on peut toujours le voir sans avoir nécessairement à remarquer : "Ouéééé, la bonne époque des années 80/90 !" Les répliques, je les adore, et surtout le côté un peu bavard du film lui donne un sacré cachet, quelque chose de plus riche, surtout que le tandem est au centre du film. Là-dessus, McTiernan a bien joué. Les scènes d'actions, caviar. Le méchant ? caviar. Les seconds couteaux ? caviar. Rien à jeter. Amplement supérieur à 58 minutes pour vivre, et il est tout aussi génial que Piège de Cristal. Je rejoins totalement Desperado. Mes cours d'épistémo en histoire m'ont un peu traumatisé.
  19. Oui, l'entre-deux est tout aussi très bon (Sugar Kane ) Je connais rien du label, je sais tout juste que Thurston Moore a décidé de se lancer dans le black metal underground avec le all-stars band Twilight, qui réunit des mecs de Leviathan et Krieg.
  20. J'accroche que modérément à la dernière ruée d'albums estampillés "post-rock" de Sonic Youth. Par contre, les Bad Moon Rising et autre Sister, je les adore de bout en bout. Nerveux, angoissés, froids, ils représentent rock post-punk et anarchique que j'overkiffe http://www.youtube.com/watch?v=n4yM7lvlZ-0
  21. Dan

    Vos lectures du moment

    Et d'autres de cette collection, en guise de lecture pour mettre mon cerveau sur off avant la rentrée. Je connais très très mal la bd erotico-horrifique de cette époque, mais je trouve ça plutôt cool. Très très hammerien dans l'esprit, va à l'essentiel, du cul, des vampires, des monstres et une ambiance toujours très XIXe. Bon, après, faut pas être toujours regardant sur la qualité du dessin, mais j'aime beaucoup entre deux lectures, plus sérieuses comme celle-ci : Plutôt sérieux, très agréablement écrit et vivant, l'auteur revient la jeunesse du dictateur soviétique en insistant sur le rôle de son entourage et son environnement direct pour ce qui est de sa construction personnelle. On passe de son enfance (pas si malheureuse que ça) à ses débuts en politique clandestine en passant par son éducation pourtant très classique et sérieuse (il était un turbulent, mais très brillant élève dans les meilleures écoles religieuses de Géorgie). Il y a des passages un poil trop romanesques pour de l'histoire (le hold-up plus ou moins foiré de Tiflis), mais dans l'ensemble, c'est franchement une bonne biographie historique, pour ce qui est de l'aspect psychologique en tout cas. Les archives sont fraichement extraites des fonds russes et surtout géorgiens, donc il y a énormément de choses nouvelles à dire. En revanche, peu de choses sont dites sur le contexte politique et social de l'Empire russe à cette époque, et ça, c'est vraiment dommage. C'est vraiment quelque chose qui manque, et ça a évidemment joué sur les opinions de Staline.
  22. Revu hier avec un ami également fan des buddy movies de cette époque. Que dire ? Ce film, c'est pas seulement c'est aussi évidence ! Bon ok, par moments, le rythme redescend un peu... Mais voir un tandem américano-soviétique autour de Schwarzy et de Beluchi, ça envoie du pâté. Y a de la punchline bien finaude comme je les aime, du doublage caviar, des bruitages hérités de la super nintendo, un côté assez noir sans que ça dénature l'humour, Ed O'Ross qui campe bien le mafieux géorgien, du bon gunfight à l'ancienne, et une sacrée bonne ambiance 80's que j'affectionne. Ah, ouais, le combat cul nu dans la neige aussi. Le pétage de jambe de bois. Et puis tout le soviétisme bas-de-front dont je suis assez friand ('capitalisme...", "ça, méthode plus économique", "un beau jour, toi réveiller avec testicule de toi dans verre d'eau posé sur table de nuit") qui m'a toujours fait bien marrer... sans que ce soit dans l'antirusse primaire chère aux films US. Au contraire même, on y souligne certaines contradictions du système de l'ouest, sans oublier que l'amitié entre des hommes de blocs aussi antagonistes est possible. Même en utilisant des clichés gros comme une maison, on peut très bien ne pas faire un film de propagande. Et c'est pour tout ça que j'adore ce film
  23. Au temps pour moi, j'ai peut-être confondu avec un autre film
  24. On peut citer sans honte tout ce qu'uploadait La Caverne des introuvables. Magnifique site. RIP. Je rêve d'une copie propre de La Goulve, mais il semble que le réalisateur renie son œuvre et s'est engagé sur des sentiers bien éloignés du cinéma. J'avais lu ça en diagonale, je ne saurais préciser. Je crois aussi que Le Prix du danger d'Yves Boisset est toujours inconnu en format numérique
  25. Synopsis horreur.com : Bon euh, que dire ? Sans aller jusqu'à concéder des subtilités techniques à "Eaux Sauvages" ou "Wendigo" ( ),je suis plutôt bon public, de bonne foi, ouvert. Mais là, avouons que ça frise la nullité abyssale. On aurait pu avoir un très bon film de vampires, avec une lecture chrétienne de la chose en d'autres circonstances, avec d'un côté le prêtre mystique qui avance droit et de l'autre la science, froide, implacable, parfois dangereuse. Là, on aurait eu un film intéressant. Non, là, c'est juste laid. Tourné correctement, mais sans génie, sans saveur, sans personnalité, sans la moindre ambiance, de façon clinique, le film enchaîne les situations ultra prévisibles, les protagonistes cliché, le manque abyssal de climax et l'avarice en ce qui concerne l'horreur : deux trois décapitations mal foutues et une amputation du nez. Super. Le pire reste cependant l'incongruité du scénario. On passe du coq à l'âne très violemment, sans vraiment de transitions, du genre : "Je suis scientifique. Devant un mort qui n'a jamais eu de sang dans les organes vitaux. J'arrête d'être scientifiques en six secondes (chrono, hein) et j'en déduis naturellement qu'il s'agit d'un vampire" Mais oui, bien sûr. Il y a beaucoup de choses à enterrer, et très peu à sauver : - Roy Scheider qui n'en a strictement rien à foutre, et qui n'apparaît que l'espace de deux scènes - Jason Lee très peu concerné par son rôle également. Le prêtre croisé ninja Lorenzo Lamassien au fouet, c'est juste PAS CRÉDIBLE - le vampire : à mi-chemin entre Twillight et Kiefer Sutherland dans "Génération Perdue" - Le tout est filmé en intérieur : piscine désaffectée, entrepôt, couloirs... Le film est tourné en... Roumanie ! Roumanie, vampires, Roumanie, vampires... Y avait de quoi faire de vraies ambiances là-bas, surtout sur ce thème-là Présenté par Wes Craven ? Nan mais...
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