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Dan

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Tout ce qui a été posté par Dan

  1. Synopsis wiki : Le film me faisait peur avec ses 2h40, son aspect hautement dramatique, son sépia et son ton résolument pessimiste. Quand le générique de fin apparaît, j'ai pas franchement eu l'impression d'avoir perdu mon temps, de m'être ennuyé, que le film était trop long... Bref, j'ai vraiment aimé cette peloche. Je vais être très bref, car je ne sais pas comment parler de ce film sans en pondre un roman mais si vous connaissez un peu le cinéma asiatique de ces dernières années, on peut sans trop de difficultés comparer ce "Eureka" avec le coréen "Secret Sunshine" de Lee Chang-Dong. On tourne un peu autour de la même construction : un drame social dans une petite ville de campagne en Extrême-Orient, le positionnement des différents personnages prenant ancrage autour d'un crime. Le crime est n'est pas le point d'orgue du film puisque l'on s'intéresse avant tout à la psychologie des personnage après un tel drame et surtout leur survie en milieu social, leur désir de se reconstruire ou de fuir la réalité. Le ton adopté par les acteurs est très juste, le travail sur la psychologie est énorme. Et l'acteur principal est juste immense : le grand Kōji Yakusho, que l'on retrouve dans "l'Anguille" de Shohei Imamura, "Cure" de Kiyoshi Kurosawa,etc. Très gros point fort de ce film : la photographie tout en sépia. Elle est sublime. Il y a un très gros travail autour de la lumière et des ombres, le tout dans la campagne japonaise. Il n'y a pas à dire, ça titille très sympathiquement les yeux. Pour la petite anecdote de bisseux, on y retrouve dans un rôle secondaire la jolie Eihi Shiina que l'on voit dans "Audition" de Takashi Miike ou encore dans "Tokyo Police Gore" de Yoshihiro Nishimura.
  2. Une de mes séries préférées, que j'ai commencé à regarder gamin sous le titre d'Aux Frontières du Réel. J'étais déjà amoureux de Gillian Anderson. Contrairement à pas mal de gens qui trouvent que seules les trois premières saisons sont excellentes, je trouve qu'on ne commence à décliner qu'à partir de la sixième saison, laquelle reste pourtant très regardable. Par contre, je suis d'accord qu'à partir de la septième, ça commence à sérieusement sentir le sapin. Le choix de Robert Patrick était des plus judicieux pour sauver les meubles. A partir de la troisième, voire quatrième saison, le délire complots gouvernementaux, OVNIS et extraterrestres commence à prendre l'eau, mais j'ai toujours été plus fan des looners. Beaucoup sont très bons, et j'ai toujours eu le sentiment que nombre d'entre eux étaient des sortes d'hommage à la culture bis et fantastique. On voyage tout le temps partout aux USA, dans les coins les plus paumés, on y rencontre sans arrêt de nombreux personnages (tiens salut Lucy Liu toute ado ! tiens salut Kurtwood Smith avant that's 70's show !). Bref, j'adore. Puis le tandem Mulder/Scully quoi ! Un des meilleurs de l'histoire de la série US. Rarement un tel duo n'a été égalé. Et puis Gillian Anderson quoi ! Plus les saisons avancent, plus elle est craquante !
  3. Là, dans la catégorie "scénario fantôme portnawaèsque et acteurs en roue libre", c'est clair qu'on est dans la classification hardcore
  4. Dan

    Vos lectures du moment

    'Me fait penser qu'il faudrait que je m'y mette au plus vite aux Arsène Lupin. Lu vite fait au collège, mais à cette époque, j'étais tellement à fond dans Stephen King que je ne lisais rien d'autre. Un vrai sectaire de collégien à la con Superbement bien écrit, dans un français parfait et ciselé (comme toujours avec Bloy), cet écrivain français catholique et antimoderne se fait le pourfendeur d'une modernité bourgeoise à vomir. C'est pas encore des aphorisme, mais ces texte très courts (rarement plus d'une page) démolissent tout sur leur passage et sont à lire et relire encore aujourd'hui. D'ailleurs chopable sur gallica et wikisource : http://fr.wikisource.org/wiki/Ex%C3%A9g%C3%A8se_des_Lieux_Communs/Lieux_Communs#xxxii et http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0CFAQFjAD&url=http%3A%2F%2Fgallica.bnf.fr%2Fark%3A%2F12148%2Fbpt6k108119f&ei=wGjbUN27GYjI0AWmnYHQAw&usg=AFQjCNFSVD7umDtAJKQCpXrDfktUsufnQQ&sig2=5nufRiA3JBKMff7UPQdOWQ&bvm=bv.1355534169,d.d2k&cad=rja
  5. Synopsis cinemafantastique.net : Un petit Z zombiesque carrément barré qui vous cramera toutes vos neurones du début à la fin. Et pourtant, ça commence de façon particulièrement classique et convenue, avec des mauvais acteurs, une dénonciation simpliste (mais toutefois réaliste) du racisme en Australie, un festival de rednecks, une mauvaise photo et une tension des plus prévisibles. Je commençais à bailler ferme devant ce métrage, lorsque, tout d'un coup : PAF !!! Des zombies-vampires qui fument leur clope, plus de scénario, un vieil aborigène qui fait de la magie, encore moins de scénario, un samouraï zombie habillé en plastique flashy, toujours pas de scénario, des effets spéciaux tout ripous, AUCUN jeu d'acteurs même lorsqu'il s'agit de faire le mort-vivant, le maquillage des zombies d'un ridicule jamais atteint, lesquels se battent entre eux entre "clans". Le film est d'une nullité très rarement atteinte, une mise en scène parfois inexistante, le tout est d'un confus (au bout d'une heure, on n'y comprends vraiment plus RIEN) qui m'a laissé pantois. Mais j'ai passé un agréable moment, c'est quand même bien fun et Z comme il faut.
  6. je pense pas que ce soit le genre de tout le monde ici, mais j'adore cette formation, le genre de musique qui vous rend amoureux de la civilisation italienne deux minutes quarante deux secondes. eCGd6-8i9NQ
  7. zIJzTWk6bSw Je viens de découvrir Scott Walker aujourd'hui (enfin, cette nuit) et j'ai pris un énormissime Ce côté intimiste et limite viscéral, j'ai tout de suite complétement accroché Je parcours sa discographie via Spotify, et je vais de surprise en surprise. Je sens que je vais faire chauffer la carte de crédit pour me choper ça en 33t
  8. Dan

    Troll 2 - Claudio Fragasso 1990

    Assez fantastique comme film, il contient certains des pires jeux d'acteurs que j'ai vu jusqu'à présent : mention spéciale pour l'ado à lunettes et la sorcière qui poutrent tout et qui finissent d'enfoncer le film, déjà bien lourdingue, dans le plus joyeux n'importe quoi et je m'enfoutisme. Les nains en plastiques, du vert qui dégouline de partout, un gosse qui arrête le temps pour aller pisser dans la bouffe un soir de repas de famille devant tout le monde, des mauvais acteurs, une VF impayable, une division de rednecks plus vrais que nature, un scénario aux fraises, des rebondissements téléphonés, j'en passe et des meilleures ! On dirait un mix chelou entre "7 à la maison" et le bas fond estampillé "horreur" d'un easy cash, mais sauce Amish !!! Franchement, ce film est sublime Seul regret : l'absence DEVANT la caméra de Laura Gemser
  9. Dan

    Existenz - David Cronenberg (1999)

    Après plus ample digestion, je pense que ça résume intégralement le fond de ma pensée
  10. Serait-ce une douce chimère que de croire à un rattrapage, ne serait-ce que bancal, sur au moins UNE SEULE scène grâce à Baer, Chabat et Depardieu ? Après une telle bande-annonce, le spectacle d'une telle affiche, ma réponse aurait tendance à pencher sur la négative
  11. Dan

    Vos lectures du moment

    Je continue mon initiation au Proche-Orient ancien, et c'est franchement très intéressant, moins daté et plus digeste que G. Roux (malgré le fait qu'il y ait 100 pages sur l'historiographie, les sources et l'archéologie, ce qui n'est pas le plus intéressant )
  12. synop' allocine : Je l'ai apprécié mais franchement pas autant que La Mouche ou encore Scanners et Videodrome. Il est bien foutu et manque pas d'idées, mais il manque ce côté froid et quasiment clinique qui faisait le charme de mes premiers visionnages du réal', cycle que j'avais débuté par ses premiers films. Concernant les acteurs, il n'y a rien à dire (je l'aime bien le Jude Law). Et il y a toujours cette ambiance bien cronenbergienne dans certaines scènes avec de la tension, mais j'ai le sentiment que le film se prends mal les années au compteur, j'ai du mal à rentrer dans cet univers virtuel qui se confond avec la réalité à l'infini. J'ai trouvé qu'il y avait plus à redire qu'on ne sait aujourd'hui. Mais il reste assez fun et agréable au visionnage.
  13. Très très chouette petite production honnête qui fait vraiment du bien dans cet amas de films aujourd'hui de plus en plus friqués et de plus en plus sans saveur. Le scénario est simple mais cohérent, et on a envie de savoir ce qu'il va se passer vu qu'il y a du rebondissement. Quelques CGI pas très beaux mais globalement une photographie (la ville anéantie ) et une ambiance qui pèsent bien. Peter Weller en militaire désabusé, c'est aussi la pesance. Il y a quelques clins d'oeil à The Thing, Terminator et Aliens qui m'ont vraiment bien plu. Et puis, y a un mec qui regarde un boulard avec des lunettes de ski Et puis même qu'il a un walkman cd millésime 1996 Et puis même qu'il y a du massacre de mioches bien senti Bref, un très chouette film qui ne manque sa pesance poutrancière que par son aspect par moments un peu trop téléfilm comme les 20 dernières minutes du film, trop mièvres à mon goût : Sinon, rien à dire.
  14. Van Elsing en moins bien. J'ai détesté ce film, pour les mêmes raisons exposées que Benj. Une série B friquée sans envergure ni consistance qui arrive à ennuyer son spectateur même avec des idées stupides et délirantes. Faut dire, le thème et le sujet sont carrément Z mais on a pas l'impression qu'il y ait le moindre recul, pourtant évident dans un tel film. Je parle surtout de la fin, où j'ai eu la désagréable impression que le délire "nos belles libertés dans notre belle Amérique" au milieu des vampires et des fights ninja soit le plus sérieux du monde. Le reste est anecdotique. Carrément anecdotique.
  15. w2mKRjPHUNg Un classique, mais c'est toujours aussi bon, surtout en vinyle !
  16. Vu hier dans l'édition 2 DVD de chez Carlotta ; Je vais être très court car après autant d'interventions qui rejoignent ce que j'ai vu et vécu, je n'ai rien à ajouter. Difficile de dire si j'ai vraiment aimé ou pas, j'ai en tout cas vécu un truc assez intense. En terme de violence, de gore, d'idées glauques et de malsain, il a évidemment vieilli et bien pire se fait. Mais il conserve cette espèce d'ambiance unique qui nous plonge dans la tête du tueur. J'ai été gêné au début par le vide des décors, les longueurs et cette espèce de cold wave ultra répétitive, mais la sauce a fini par prendre, j'ai supporté le tout et le film s'est terminé rapidement. J'ai par contre admiré la mise en scène, la virtuosité technique, l'inventivité en général. A défaut de juger ce film par "pesance poutrancière" ou par "puducuesque", je dirais simplement que je m'en rappellerai un bon moment. Par contre grand moment de cinéma : le meurtre de la maison, la musique, les voix off, l'image qui tremble, brrrrrr Ce passage est tout simplement aussi mortel que malsain, il y a quelque chose de vraiment glaçant et même de triste. Je le reverrais sous peu, il y a forcément des trucs que j'ai manqué.
  17. Je suis vraiment pas trop western mais j'ai globalement apprécié cette peloche. D'ailleurs, je ne connaissais pas cette facette de Fulci avant de le voir. Je m'attendais à un truc bien hard-boiled et gore, et je tombe sur autre chose. Mais l'expérience est intéressante, et je reprendrais les mots d'Eric bis. Franchement bien filmée, avec une très chouette photo qui rappelle par moments Corbucci (surtout la fin dans la neige ) et des accès de violence bienvenue au terme de moments planants. D'ailleurs, ces moments planants, y sont cools. L'utilisation de rock/folk hippie dans les séquences au soleil, la ville abandonnée, le village de la mine. Il y a une sacrée ambiance, et c'est ce que j'attends principalement d'un Fulci. En ça, c'est réussi. J'ai trouvé l'équipe des "quatre" intéressante, bien dosée mais on aurait vraiment préféré apprendre leur passé afin d'avoir quelque chose d'un peu moins creux. C'est dommage car ils ont chacun du potentiel à vivre dans cette odyssée amorale. J'ai apprécié l'idée de la relation amoureuse comme contrepoids à un far west qui part en vrille, où même la religion en est réduite à son plus simple appareil, voire carrément détournée. Cette idée est d'autant plus forte que les mystiques immigrés suisses du début du film inspirent nettement plus de confiance que le pasteur local immoral. Il se dégage quelque chose de malsain et de fiévreux au cours du film, comme une pérégrination qui n'en finit pas, à l'image de ce montage qui part un peu dans tous les sens. Je dirais pas que je l'ai super adoré parce qu'il y a des longueurs, surtout sur la fin, mais il y a un rendu intéressant. Chouette film, mais c'est vraiment pas ce que je préfère d'un réal comme Fulci.
  18. Allociné : Je ne saurais l'expliquer, mais les films japonais des années 1990, voire début 2000 ont un impact sur moi. Je sais pas, il y a un truc, une photographie, une ambiance. Les films de Kitano (Hana-Bi, A scene at the sea), les Kore Eda (Maborosi en 1995, très beau), et d'autres m'ont toujours plongé dans une autre dimension. Et pour ce celui-là, il y a aussi ce truc mais pas totalement. Des anges, mi-désabusés mi-compréhensifs, enfilent les habits d'agents administratifs pour écouter les souvenirs de 22 personnes fraîchement décédées. Ils ne doivent en sélectionner qu'un, le plus heureux, qui sera mis en scène et tourné. Ensuite, les gens revivront ce souvenir en boucle pour l'éternité. Une bonne partie du film, ce sont des plans fixes très sobres nous livrant des tranches de vie et des émotions. Le tout est entrecoupé de la vie quotidienne des anges qui vivent isolés dans un bâtiment austère mais qui installe une grosse ambiance, un peu inquiétante mais très onirique. Au fur et à mesure que le film avance, on en apprends plus sur les morts ainsi que sur les anges, dont les discussions et les souvenirs se croisent parfois. Cela permet au réalisateur pas mal d'occasions pour revenir sur l'histoire du Japon, la société, et même sur des épisodes politiques. Par exemple, les manifestations étudiantes de 1969 puis la mise au pas de ces mêmes étudiants dans la nouvelle société consumériste japonaise. Et c'était très bien foutu : pas trop de pathos, une bonne direction d'acteur, des non-dits bien utilisés et surtout beaucoup d'humanité. Pour le coup, Kore Eda réussit à mieux diversifier l'approche psychologique des personnages que dans son précédent film : "Maborosi" que j'adore. Pour tout ça, c'est un film intéressant, et vraiment à voir. Par contre, vers la fin, le film commence à tirer en longueurs, et l'évolution de deux ou trois personnages est trop longue, lente, et devient frustrante à force d'attendre, même dans le dénouement. Sur la dernière demi-heure du film, le montage fait qu'on a l'impression qu'on ne sait plus trop pour qui s'intéresser et qu'on revient encore une fois sur les mêmes problématiques, dans les mêmes endroits (le film est entièrement tourné dans le même endroit) et avec les mêmes personnes. C'est un poil dommage mais il n'empêche que ça reste un bon film, très intéressant et humain, avec des acteurs qui font bien partager leur mélancolie, surtout au moment des reconstitutions de souvenirs : l'aviateur, celui qui prenait le bus gamin, à pleurer. Une belle photographie également, sombre mais classe et simple.
  19. Un Van Damme vraiment mineur, entre les gros succès fin 80's débuts 90's et les délires sous crack de Tsui Hark que j'affectionne tout autant. C'est dommage parce qu'il y a de l'idée, la volonté de faire revivre Bloodsport, un côté plus personnel, mais rien n'y fait. Les gens voulaient un bon gros film de baston à l'ancienne, et ils ont plutôt eu un film d'aventures tout juste passable et mou mâtiné de bastons. En plus d'être rares, les fights n'ont pas ce montage frénétique et prenant à la Bloodsport, ce qui fait qu'on attends plus le finish que le spectacle du combat en lui-même. Ce qui sauve le film de la noyade : Roger Moore et le méchant, bien badass, qui rappelle Atilla de Full Contact. Le reste est anecdotique.
  20. En police arial jaune sur fond bleu ciel.
  21. Une des meilleures ambiances urbaines froides nocturnes et reposantes que j'ai jamais écouté. Dans un registre musical très différent d'une autre grosse claque dans le genre (Ulver et son electro/ambient matiné de trip-hop dans "Perdition City"), on a ici du doom jazz bien bien classieux : jXJVroIzo54
  22. La VHS française. Le dvd français de chez ces filous de Prism, avec la jacquette du film avec Keith et McDowell. C'est d'ailleurs la copie que je possède et le rip vhs (vous pensiez à un vrai dvd ?) est juste à gerber. synop' du blog les Inedits VHS : Pour un truc acheté au pif dans un cash, édité chez Prism, je pensais à un nanar (au mieux) ou à un gros navet insondable (au pire). Erreur. Bonne surprise même. Si qualité de la copie est à pleurer des larmes de sang et qu'il s'agit avant tout d'un téléfilm, les responsables du film n'ont surtout pas à en avoir honte. Dans ce contexte, j'ai apprécié un paquet de trucs : Une bonne réalisation, une bonne narration, y a pas de chichis, c'est pas une superproduction, mais c'est vraiment un bon film pour ce que c'est. On sent que Waris n'aime pas trop s'épancher et veut en venir à l'essentiel, sans écorner l'aspect dramatique et émotionnel du film. Donc ouais, pour un téléfilm, c'est vraiment bien joué. Tiré d'une histoire vraie, celle de Victor Hermann qui a passé plus de la moitié de son existence dans l'administration des goulags, le traitement du film est bien rendu. Il faut peut-être commencer par dire que Victor Hermann en personne a participé au scénario. Avec ça, on a un John Savage, apperçu dans Voyage au bout de l'enfer, qui interprète bien son personnage, sans verser dans le pathos. L'utilisation de la voix off est bien gérée, et on vit son cauchemar avec lui. Hormis les séquences dans les forêt et le camp, on se sent moyennement en Russie, et on ressent parfois cruellement le manque de moyens malgré la bonne réalisation et la bonne direction d'acteurs. Qu'à cela ne tienne, les scènes, trop nombreuses, de bureau, de chambre et de couloirs rendent néanmoins un climax oppressant qui fonctionne bien. Un chouette film, qui sans être un millésime, n'a pas à être oublié. Surtout qu'il est parfaitement trouvable pour tout juste 1€ dans un cash.
  23. Dan

    Ténèbres - Dario Argento - 1982

    J'avoue préférer de façon générale l'époque baroque du maestro, mais ce Ténèbres m'a pris aux tripes ! Tout pareil que Jeremie. Même si les parties policières sont pas les meilleures, Argento sait quand même nous perdre et c'est ça le plus important. Ça m'a changé de Slim Till Death, dernier thriller visionné en date, dont le meurtrier se devinait dès le début. La photographie très éclairée et froide est franchement bien pensée. Outre les scènes de meurtres complètement jubilatoires, il y a celle de la plage qui m'a scotché. Et évidemment, le score des Goblins
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