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Pulsions - Brian De Palma - 1980


DPG

Messages recommandés

Revu ce soir, ça faisait un bail.

 

C'est quand même bien bordelique comme film !

 

Ca part un peu dans tous les sens, on passe du coq à l'âne, ya des trucs cons comme la pluie dans le scenar'. Mais par ctre, qu'est ce que c'est bien mis en scène ! Tous les moments de tensions sont juste mortels, on ne peut qu'être fasciné par ce brio et ce génie visuel. Après quand ça parle, c'est pas toujours aussi folichon, c'est vulgaire, très cul, très 80's, racoleur, voyeur. La zik est envoutante aussi, à vrai dire, ce sont clairement les scènes sans dialogues qui sortent du lot, la course poursuite dans le musée, les meurtres, tout ça est vraiment bon. Pr le reste, j'ai un peu revu mon avis à la baisse, mais on reste qd même dans du tout bon.

 

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Y a des films, c'est bien de se dire qu'ils vieillissent mal. A l'instar de PSYCHO. Je sais, c'est pas facile de se faire violence et se le dire.

 

Reste que j'aime beaucoup Angie Dickinson, dans ce film. Elle est une beauté alternative, diaphane d'aujourd'hui. Plus du tout dans les canons actuels, et je la trouve toujours aussi belle et érotique.

Le film est brillamment mis en scène comme souligné par Damien, mais c'est tellement au service du creux et du vide, du brio gratuit, c'est décevant.

Et le sous-texte pas pensé dans le temps a vieilli du cul, pire qu'une bouloche de PQ accroché au poil.

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Et le sous-texte pas pensé dans le temps a vieilli du cul, pire qu'une bouloche de PQ accroché au poil.

 

Y a pas a dire, tu as l'art de la métaphore On comprends tout de suite ou tu veux en venir.

Perso j'ai beaucoup aimé ce Pulsions même si effectivement tout ca est un peu vain.

C'est quand même tellement la classe techniquement que bon, on arrive a le lui pardonner.

Et puis le score de Pino Donaggio c'est quand même l'uber classe

 

Par contre je dois avouer que le film, comme tout le monde la première fois, m'a méchamment surpris avec ce début trés trés trompeur, c'est au final ce que je retiens du film avec la scène de l'ascenseur et la musique. Ca fait peu

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Et le sous-texte pas pensé dans le temps a vieilli du cul, pire qu'une bouloche de PQ accroché au poil.

 

Y a pas a dire, tu as l'art de la métaphore On comprends tout de suite ou tu veux en venir.

Perso j'ai beaucoup aimé ce Pulsions même si effectivement tout ca est un peu vain.

C'est quand même tellement la classe techniquement que bon, on arrive a le lui pardonner.

 

Bizarrement, Femme Fatale passe beaucoup moins bien alors que c'est pareil : superbe plastiquement, mais creux au possible.

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J'ai toujours eu du mal avec ce film , dès le début. Visuellement beau, mais pas vraiment de tension à part la celle de l'ascenseur. J'espérais une chasse au serial killer mais non. L'hsitoire, le rythme n'ets pas assez palpitant à mon gout. Puis Michael Caine avec sa classe, jouer un rôle pareil ça m'a ennuyé. La musique de Pino est belle, comme d'habitude mais au service du vide en effet.

A cause des jaquettes RCV je compare tout le temps puslions à blow out. Ce dernier lui étant supérieur en tout point.

 

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  • 1 year later...

Le meilleur remake de Psychose (va te rhabiller Gus Van Sant). J'adore De Palma, n'importe lequel de ses films me captive de bout en bout (sauf peut-être Scarface), et les années 80 sont sa période bénite. OK souvent après coup je me rends compte que c'est un peu tiré par les cheveux, mais alors au moment où je visionne le film, rien à faire, je suis totalement happé par ce qui se passe à l'écran. Et ce Pulsions ne fait pas exception : servi par de nombreux moments de tension (le musée, le meurtre dans l'ascenseur, le métro...) et pleins de fausses pistes, on ne s'ennuie pas. Et la fin m'a glacée le sang (ce qui arrive rarement). Et Nancy Allen est juste Bref en résumé :

Brian, sort de ta retraite et revient nous faire un thriller avec une belle blondasse qui joue une stipteaseuse ou une star du X

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  • 4 weeks later...

Un peu la même chose que Cyril.

La première demie-heure, c'est la perfection même.

Une atmosphère qui laisse deviner un Polanski-like (Répulsion, en moins stressant tout de même), une illustration crédible de la femme (bien plus sensuelle que Nancy Allen soit dit en passant, érotique en diable), cette scène géniale du musée (un je de chat et de souris), et ce thème musical splendide...(par contre, pas pigé l’utilité de la maladie vénérienne...hallucination due aux remords ?).

Un peu décu donc..que ca vire au thriller à la sous-Psycho dans sa deuxième partie.

Efficace, certes.

Mais De Palma n'est jamais aussi bon, dans ce film, que quand il se joue des archétypes féminins: la "putain", la "mal baisée" (et même l'infirmière...)

Reste un dernier élan fulgurant appuyant le propos parano (la dernière scène).

 

Voilà. Une demie franche réussite. Inégal mais pas inintéressant du tout.

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  • 1 year later...

Revu sur le blu-ray de Carlotta. Je sais pas trop quoi pensé de leur copie HD (déjà que la jaquette bon...) : j'ai trouvé ça un peu vacillant, un peu vieillot, en tout cas sur beaucoup de plans. Je dois être le seul à le penser vu les tests que j'ai pu lire...

 

Pour ce qui est du film, j'aime toujours autant. J'avais peur de me faire chier à la revoyure mais il y a de très bonnes choses en dehors de toute la première partie (la meilleure certes) : toute la course-poursuite avec Nancy Allen est un régal et même le sursaut final, bien que foutrement gratuit, a quand même une bonne gueule.

Plus discutable par contre : si autant la virtuosité de l'entreprise flatte toujours le spectacteur et qu'on risque plus trop de voir des intro à Hollywood comme celle-là (y'a un bodydouble voyant okay, mais quand même hein ), la plupart des éléments ayant attraits à la sexualité sentent quand même plus très bon. Et là, cela concerne aussi bien l'escapade de Dickinson (tiens sale chienne de femme adultère, prends toi la syphilis dans la gueule), que la révélation du tueur : rappelons que DePalma a tourné Pulsions car Cruising lui a échappé et quelques éléments de son défunt film se sont retrouvés dans Pulsions (le passage du musée par exemple)

on y retrouve le même malaise hollywoodien concernant l’ambiguïté sexuelle (oulala les méchants homos refoulés qui s'acceptent pas et qui tuent, oulala le méchant travelo

. Un autre temps

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Ma théorie, c'est que, autant travelos pathétiques venus du Brésil que femmes quadras humides de la teuch, tout le monde y passe d'une manière ou d'une autre, tout simplement parce que Brian nique tout le monde avec sa grosse bite: metteurs en scène, personnages, acteurs, scénaristes, etc etc etc.

Au fait, et si tout le film n'était qu'un rêve, et si le personnage s'était endormi lors de sa séance de psychanalyse pour plonger littéralement dans son inconscient, explorant les recoins les plus sombres de son esprit perverti, se prenant en pleine gueule les conséquences de son refoulé ?

Non, oubliez.

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Oui enfin aujourd'hui, c'était y'a vingt ans du coup

 

Vu et approuvé les interviews d'Angie Dickinson et de Nancy Allen, toutes deux rayonnantes et et pleines de souvenirs du tournage. J'ai un peu la flemme de voir le reste, mais j'avoue que c'est déjà très bien

 

 

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puisquon parle d'interview je me souviens de celle de michael caine pour un magazine tele 20 ans auparavant. il parlait de de palma comme quelquun je cite "timide et réservé". compte tenu des anecdotes que j'ai lu sur le barbu depuis, cette description me fait sourir aujourd'hui.

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