Jump to content

Green room - Jeremy Saulnier - 2015


DPG

Recommended Posts

Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents.

 

 

Vu hier soir au PIFFF le nouvel essai de Jeremy Saulnier et

 

Pas vu son "Blue ruin" qui se traine une chouette réputation, mais j'ai clairement été conquis par ce "Green room" bien véner' comme il faut ! Pitch simple mais efficace, mais surtout transcendé par une mise en scène et une ambiance bien tendue comme il faut ! Le tout fait mal, c'est sec, brutal, prenant, et porté par une lumière et une atmosphère au top. Un film de siège qui se hisse direct au panthéon des meilleures réussites du genre, et malgré une ou deux petites réserves scénaristiques sur la dernière partie, j'ai vraiment pris mon pied d'un bout à l'autre, c'est efficace, rentre dedans, stylé, violent, adulte, glaçant, un vrai petit modèle d'exploitation parfaite d'une situation (relativement) convenue. Brillant ! Très belle conclusion pour le PIFFF

 

 

PS : Et le court "Ours noir" projeté avant était mortel lui aussi !!!

 

 

Link to comment
Share on other sites

  • 5 months later...

Oui la je viens de voir les scores de 14h et le film est dans 6 salles sur Paris

 

- UGC Les halles

- mk2 Biblio

- Gaumont des champs

- Gaumont Opéra

- Gaumont Aquaboulevard

- Gaumont Parnasse

 

Par contre je vois pas le Pathé Wepler dans la liste ?

Link to comment
Share on other sites

Un poil déçu...

 

Attention, c'est pas mal, hein : bien amené, tendu quand il le faut, correctement joué et tout et tout. Mais il est clair qu'on me l'avait survendu de manière quelque peu excessive.

Et que l'ensemble manque un peu de démesure, ne sort pas trop des rails et reste, en définitive, assez balisé - et en tous cas moins original que le Blue Ruin du même réal.

 

Sinon, la bande-son tabasse bien.

Link to comment
Share on other sites

J'ai rien dit dessus?

Vu au NIFFF l'année dernière, j'avais adoré.

Revu à Hallucinations collectives, j'ai tout autant adoré.

C'est un film simple au premier abord, mais foutrement bien écrit et joliment torché. Saulnier a l'intelligence de traiter son sujet au premier degré et évite l'exploitation de clichés faciles (vilains nazillons vs gentils alternos) pour aboutir à ce qu'on cherche finalement tous: une bonne baffe dans la gueule!

Link to comment
Share on other sites

Ouais c'était chanmé, je suis content de l'avoir vu au ciné avec les meufs de la salle qui font ffffffffffffffffffffsssssssss quand y a des blessures.

Et Imogen Poots même en nazie je l'aime.

Link to comment
Share on other sites

  • 4 months later...

Je serais un peu plus mitigé.

 

Dans l'ensemble, je n'ai pas grand chose à reprocher au film, qui est plutôt chouette, mais il m'a fait un peu le même effet que Mandy Lane y'a quelques temps : un (trop) bel emballage pour un film dans son genre finalement assez lambda.

 

En fait, je suis assez étonné de lire que le film est "sec", "brutal", "direct" etc. alors qu'il est au contraire traversé de fulgurances indé à la Gus Van Sant pas forcément pertinentes. C'est un peu ce qui flinguait Mandy Lane en son temps, qui n'était au bout du compte qu'une sorte de Vendredi 13 filmé en contrejour. Tout comme ici, l'impression de nous faire croire à autre chose que ce que propose l'histoire, qui n'est pas antipathique mais n'est jamais qu'une resucée de Frontière(s) (par exemple).

 

Après oui, des punks contre des skins, c'est ludique à regarder, Patrick Stewart déchire, c'est bien saignant quand les clébards s'y mettent...La fin est un peu en mousse, bon, ça arrive, et y'a un personnage que le film oublie en chemin.

 

Rien de vraiment mauvais ou de très criticables en somme, mais j'aurai préféré un film, effectivement sec et brutal au regard de ce qu'il a à raconter.

 

Puis faut m’expliquer comment sont mixés les VOD, parce que les dialogues inaudibles et la musique à fond, quand bien même ce sont les Dead Kennedys, c'est plus possible...

Link to comment
Share on other sites

  • 3 weeks later...

Je remonte ce sujet, car une question me turlupine : est-il explicitement dit que les méchants skins sont, en sus, des neonazis ?

 

Car s'il y a bien quelques croix celtiques qui traînent dans le décor, ce que je prenais pour un détail rigolo fini par me hanter : les lacets rouges. A ce que j'en sais, les lacets rouges sont plutôt l'apanage des communistes et par extension, des antifa. Ceci plus le fait que, à quelques jets de bouteilles prêts, le Nazi Punk Fuck Off lancé en plein concert ne dégénère finalement pas tant que ça.

 

Tout ceci ne change pas mon avis général, mais si je vois juste, ça rend quand même le film couillu dans le genre valse des repères...

Link to comment
Share on other sites

  • 10 months later...
  • 2 years later...

vu ce week end et j'etais persuadé qu'Elijah Wood jouait dedans. Ben pas du tout

 

Sinon un peu comme les avis précédents, très bien mais je m'attendais a bien plus teigneux.

Concernant la remarque de Lord sur les lacets rouges, les pièces sont tout de même couvertes de stickers plus Facho les uns que les autres .

Apres, il n'y a ,sauf erreur, aucune allusions politiques (si ce n'est l'allusion drogue de Negre) et j'ai été moi aussi assez surpris du peu de remous provoqué par les Dead Kennedys.

Dommage quelque part parce que tu remplaces les skins par des bandidos mexicains, des gitans du Calvados ou des zonards suedois, tu as le même films en fait.

 

Le fond c'est le trafic de drogue, pas leur sombre connerie

 

Mais j'ai bien aimé

Link to comment
Share on other sites

×
×
  • Create New...