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Stephen King's The Mist - Frank Darabont (2007)


Steve

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Fin désespérée (inespérée pour un film de ce calibre à Hollywood). Mais voila. David Drayton se retrouve seul, ayant tout perdu, ayant tué son propre enfant, looser pathétique au parcours auquel on s'identifie forcément complètement. Et là BLAM...

Ce n'est pas tant l'idée de l'armée américaine (in which we trust) qui débarque et qui sauve la journée qui me dérange. Cela fait partie du schéma science-fictionnellement-fantastique du cinéma des années 50 justement. Ce qui m'ennuie c'est la vision de ce camion qui transporte tous les survivants du supermarché, les fous de Dieu ("in whom we thrust" aurait dit John Holmes) accompagnés de la femme partie au tout début pour sauver ses enfants et qui les tient dans les bras. Ces pathétiques créatures qui d’un coup deviennent arrogantes, parce que sauvées.

Gné ?

Non non, il n'y a pas tous les survivants du supermarche dans le camion, juste la femme du debut et ses enfants. Les "survivants" du supermarche, ben ils sont dans le supermarche justement, enfermes comme des cons parce que la peur (instillee par l'illuminee, donc la folle de Dieu, donc la religion aveugle) les empeche de tenter le coup et d'avancer dans le Brume (qui recele des dangers mortels, comme la vie d'ailleurs...tiens, marrant comme analogie non ? ).

 

Alors bon je peux lire ça comme le désespoir ultime du personnage. Le clou scénaristique qui enfonce le nihilisme de l’histoire. Cette idée digne du jeu d’échec que le sacrifice permet la liberté. Je peux comprendre ça. Mais la ficelle me paraît trop grosse et fini par brûler les petits doigts de Darabont.

Parce que la chose la plus évidente que je lis dans cette fin c’est que la « foi divine » sauve. Outre l’armée américaine, la force probante du pays, donc de l’Homme (ben oui hein, c’est des américains, donc l’humanité) c’est la foi en Dieu.

Une fois de plus j’entrevois la force dépressive de cette fin, sa volonté de nous rappelez la vraie force humaine du libre-arbitre, mais je trouve que c’est mal foutu et que du coup ça se mord la queue en donnant en pâture l’inverse de ce que ça voulait dire (enfin j’espère… Si ça se trouve Darabont est un cul béni ).

Gné ? (bis repetita placent)

Quelle foi en Dieu ? Tu as compris que "la foi divine sauve" a la fin ?

Moi j'ai juste compris qu'il ne fallait pas perdre espoir. Pas "la foi", non non, juste l'espoir. Et c'est d'ailleurs en direct prolongement de la nouvelle de King, qui ne parle jamais de foi mais d'espoir (sauf que lui dans son bouquin il garde espoir justement, toute la difference avec cette fin cruelle).

Je pense que le point que tu souleves dans le spoiler t'as malheureusement fait mal interprete cette fin.

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RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH NIKOOOOOOOOOOOOO !!!!!

 

 

Je vais faire un MEA CULPA !!!

 

Tu m'as filé un gros doute en fait. Du coup je me suis refais le film (trop bien même en 2e vision ) et là... CHOC !

 

En fait j'avais la première fois vu quelque chose qui n'existe pas...

Dans le camion de l'armée à la fin, on ne voit aucun des "illuminés" du centre commercial. On ne voit que la femme partie chercher ses enfants, et qui donc, oui, avait gardé "l'espoir".

 

Du coup FUCK ce que j'ai dis précédemment, cette fin déchire tout !

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RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH NIKOOOOOOOOOOOOO !!!!!

 

 

Je vais faire un MEA CULPA !!!

 

Tu m'as filé un gros doute en fait. Du coup je me suis refais le film (trop bien même en 2e vision ) et là... CHOC !

 

En fait j'avais la première fois vu quelque chose qui n'existe pas...

Dans le camion de l'armée à la fin, on ne voit aucun des "illuminés" du centre commercial. On ne voit que la femme partie chercher ses enfants, et qui donc, oui, avait gardé "l'espoir".

 

Du coup FUCK ce que j'ai dis précédemment, cette fin déchire tout !

C'est pas grave mon fils. 3 pates, 2 navets et on dira qu'on est quittes !

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  • 3 months later...

Dernier éditeur américain à n'avoir encore sorti aucun Blu-Ray, la Weinstein Compagny vient d'annoncer enfin son premier titre. Il s'agira ni plus ni moins de The Mist de Frank Darabont, thriller horrifique sorti (trop) discrètement dans notre pays et dont le bouche à oreille efficace a néanmoins garanti une certaine aura.

 

Pour le moment, peu de précisions, si ce n'est que cette édition Blu-Ray proposera deux disques, l'un pour la version cinéma et l'autre pour la version en noir et blanc du film. Chaque version sera présentée dans un transfert 1080p accompagné d'une piste Dolby True HD 5.1.

Etant donné les habitudes de l'éditeur en DVD, on peut s'attendre à des sous-titres anglais pour malentendants et espagnol, mais aucune trace de français. Il ne reste plus qu'à espérer que TF1 Video, distributeur de The Mist en France, propose également une édition Blu-Ray...

 

Sortie France : non communiquée

Sortie USA : 5 Août 2008

 

Source: FilmsActu

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  • 1 month later...

Bon, globalement, je suis assez d'accord avec les différents avis d'ici

 

C'est pas mal foutu, y a une bonne ambiance, me souviens plus trop du livre, mais on retranscrit bien l'univers Kingien. La fin est sympa, quoi que pas si surprenante que ça et bien emballée dans une musique superbe. Juste pour info, en mode spoiler, c'est quoi déjà la fin du livre? Parce que dans le genre, je crois me souvenir que la fin de Cujo (le livre) était à peu près aussi ironique. L'actrice qui joue la folle de dieu est nickel en illuminée insupportable. Par contre, j'ai trouvé les effets spéciaux assez limites à certains moment, et l'acteur principal assez mou du genou.

Mais bonne surprise tout de même, et on voit pas passer les 2h et quelques.

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  • 1 month later...

Bon, je sais vraiment pas quoi en penser...

des moments trés réussi mais j'ai trouvé le film ultra plombé par l'acteur principal (mais il joue comme ça ) et par les dialogues dans l'ensemble, a l'exception de la folle de Dieu qui elle est parfaite. Le traitement psychologique des persos est quasi inexistant aussi.

Je l'ai vu en VF, je retenterais en VO mais ca donne au film un coté téléfilm M6 qui m'a empeché de vraiment rentrer dedans.

Certains FX renforcent ce coté cheap (les creatures dans le store entre autre).

Sinon, on va pas cracher dans la soupe non plus, le sujet, les créatures, la fin [...], ya plein de trés bon trucs mais purée, les acteurs ...

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J'avais adoré alors que j'en attendais rien, je n'ai pas souvenir d'un autre film qui m'ais autant remué surtout lacrimalement (ptain les 20 dernieres minutes pis un bon quart d'heure apres, je continuais de chialer tellement j'ai été pris à la gorge, pourtant je reste insensible à la ligne verte!)

 

Bref, j'ai kiffé etre plongé en apnée malgré les légers défauts

comme certains d'entre vous, l' ultimate end m'irrite avec l'arrivée de l'armée qui n'etait pas nécessaire, comme dans la guerre des mondes, quand finalement le fils est bel et bien vivant, bref, une faute de gout mais qui n'enlève rien à la qualité du film à mes ptits yeux

 

 

Du coup, j'ai craqué sur le dvd mais je ne sais pas si je me le regarde directement en noir et blanc ou pas et si effectivement, ca accentue encore plus les effets ou si ca les atténue car je veux avoir mal again! ca fait très maso dit comme ca!

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Bon, par où commencer.

 

Alors The Mist c'est un peu deux films en un. D'abord une série Z Nu Image côté horreur, avec un design cheap comme c'est pas permis, des insectes pas impressionnants du tout, des monstres affligeants de non-originalité, des trucs timidement gores et des tentacules en CGI que n'auraient pas renié le réalisateur de Shark Attack. Des scènes qui tirent le film loin loin vers le bas tellement c'est pas crédible (mais MON DIEU la première attaque dans le hangar quoi ), moche, mal fait, mal monté, mou du gland... Je sais pas ce qu'il prend à Darabont de vouloir nous faire le coup de la caméra suiveuse sur un gros moustique en images de synthèse avec les acteurs qui font "oh" et "ah" quand l'objectif passe près d'eux, c'est tellement années 50 que c'en est touchant. J'attendais vraiment autre chose que des trucs pompés à Aliens, Spider et autres bisseries arachnéennes. Parce que quand on voit certaines bestioles vers la fin, là pour le coup le film met royalement sur le cul.

 

De l'autre c'est donc un film de personnages parfois SUPER touchant et franchement crédible dans sa caractérisation, ce qui fait un bien fou à l'époque des second rôle en papier mâché. Bon c'est pas toujours très subtil, ni toujours dans le ton, ni toujours très fin, notamment pour ce qui est de la progression dans la folie de nos amis les félés, mais à aucun moment (ou alors vraiment très peu) j'ai trouvé les persos hors sujet, n'ayant pas une réaction réaliste, un dialogue ampoulé, et c'est énorme pour ce qui est de l'immersion, de l'implication et de l'identification. Je me suis même surpris à être totalement en stress pour eux alors que les grosses bébètes qui font crrr crrr crrr ou bzz bzz bzz moi c'est comme Michel Leeb ça me fait pas peur !

 

Et donc une fin qui quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, met tout de même sa bonne grosse mornifle, parce qu'un truc aussi nihiliste dans un film de studio - même dans un film indé, d'ailleurs ! - c'est juste pas possible. A se demander d'ailleurs si The Mist serait aussi intéressant sans ce shocker et si ce "twist" serait pas un peu l'arbre qui cache la forêt et rend le film bien meileur qu'il ne l'est vraiment, mais là c'est moi qui suis cynique.

 

Une oeuvre bâtarde, donc, mais fidèle à mes principes j'admire un mec qui va jusqu'au bout de son truc, se soucie pas des modes ou des conventions quitte à avoir l'air parfois ridicule. Et donc j'applaudis des deux nageoires d'avoir eu les couilles d'écrire, produire et réaliser ça, et que même dans les moments où on se cache les yeux parce que c'est quand même un peu nul on se dit que ça en valait la chandelle.

 

En fait The Mist c'est comme Thomas Jane en leading man, y'a des moments tu te dis "putain il assure" et d'autres "non là c'est vraiment pas possible". Mais comme les moments où il assure sont bien plus forts que ceux où ils se plantent, au final t'es quand même bien content

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  • 1 month later...

Vu hier soir et j'en attendais peut-être un peu trop (Darabont + nouvelle excellente) parce que j'ai été un peu déçu. C'est limite trop long, Thomas Jane joue un peu n'importe comment (voir le dernier plan sur lui quand il chiale, c'est limite ridicule). En fait, tout la partie interprétation est hyper décevante... On a envie de tous les baffer (la palme à Marcia Gay Harden, mais à la rigueur, c 'est la plus convaincante, ainsi quà André Braugher).

Si certains FX sont limites, l'ensemble m'a paru plutôt convaincant (raaaah, ce monstre lovecraftien ). Et le film distille des moments de pure terreur bien sympas.

Et la fin est vraiment pas mal trouvée même si j'aime autant la fin de la nouvelle de King.

J'ai quand même bien envie de le revoir (dans sa version N&B notamment), car je suis sur que je l'apprécierai plus.

Sinon, clin d'oeil sympa au début, avec l'affiche de The Thing, qui sous-entend que c'est le personnage de Thomas Jane qui l'a crée, ainsi qu'une pseudo-suite au Bon, la brute et le Truand, aparemment prévue, dont Jane dessine l'affiche.

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Sinon, clin d'oeil sympa au début, avec l'affiche de The Thing, qui sous-entend que c'est le personnage de Thomas Jane qui l'a crée, ainsi qu'une pseudo-suite au Bon, la brute et le Truand, aparemment prévue, dont Jane dessine l'affiche.

 

En fait il s'agit d'un dessin pour La tour sombre

Merci Drew Struzan

 

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J'ai trouvé ça EXCEPTIONNEL !!!!

 

Une bonne grosse baffe comme on s'en prend rarement.

Je pensais pas vivre ça en lançant le film tout a l'heure

 

Vu en N&B grâce au BluRay ricain avec le son True HD qui va bien.

 

Que dire, perso ça a été la surprise de bout en bout vu que je ne connaissais rien de l'histoire (des fois ça a du bon d'être un illettré qui ne découvre aucun bouquin) et donc je suis allé de surprise en surprise.

 

J'ai jubilé un paquet de fois

La balle dans la tête bien sur, mais aussi la boite de beans, le coup du spray et de la flamme et j'en passe.

 

 

Peut être que de découvrir le film en N&B m'a permis de ne pas pester comme certains sur les SPFX, car pour ce que j'en ai vu c'était parfait (l'incrustation qui a l'air de faire défaut passe à merveille ici)

 

Rohhhhhhh et puis la musique de Isham, et puis Dead Can Dance !!!!

 

Arghhhhhhhhhhhhhhhhhh la vache ça me sidère qu'on se retrouve avec 15 copies France pour un film de ce calibre, je compare pas ça à un Halloween par exemple qui est quand même beaucoup plus un film de niche, mais la ça peut se voir par un paquet de monde quand même ... Au final (et j'associe fortement les deux films dans ma tête) il a subit le même "châtiment" que Children Of Men.

 

Un des 5 plus grands films fantastique de ces dix dernières années !

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Ah ok bon ben je vais le regarder jusqu'a la fin alors.

 

C'est bizarre je trouve... Le passer en noir et blanc pour s'approcher d'un film des années 50 est une bonne chose et probablement beaucoup plus proche du ton de l'écrit de King. Mais dans les années 50 les films n'étaient pas tous en 1.33...

Le problème c'est que les effets stylistiques (très contemporains) du film font qu'en 1.33 on a pas l'impression de regarder un film des années 50 mais un téléfilm.

Enfin ça c'est mon impression après 15 minutes de la version noir et blanc (et mon choc d'incomprehension ). Je vais regarder le film en entier pour voir ce que ça donne.

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