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House - Steve Miner (1986)


Nicolas

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Roger Cobb, auteur de romans fantastiques a perdu son fils dans d'étranges circonstances. Depuis sa vie n'a plus de sens... pour comprendre il décide d'habiter le manoir où eu lieu cette disparition... et où également une vieille chouette a aussi décidé de mettre fin à ses jours. Brrrrr...

 

Steve Miner est vraiment un mec sympa. Sa filmo parle pour lui.

Et quand on revoit HOUSE, on se rappelle pourquoi ce nom convoque instantanément une telle tendresse... pur produit du milieu années 80 (Fred Dekker au scénar!), ou l'horrifique tutoie la parodie, HOUSE reste un divertissement franchement fréquentable, assez audacieux dans son mix de trauma post-Vietnam, de film de fantômes, de portrait d'écrivain endeuillé par la perte de son enfant et de la comédie d'horreur et ses maquillages old school du plus bel effet. Y avait largement de quoi se casser la gueule, mais le film gagne sur le terrain du bon esprit général et parvient à ne jamais dépasser les limites de la lourdeur du sujet. Le mélange de quiproquos et de portes qui claquent limite boulevardiers dans l'âme, épousent gentiment ces manifestations embarassantes de l'au-delà.

William Katt entre deux polissonneries DTVesque, survivant du bal du diable remplie son rôle (et son boxer) d'écrivain à deux doigts de perdre la boule, George Wendt et son personnage à la Joe Dante de banlieusard envahissant appuie un peu plus la farce. Signalons aussi Kay Lenz en star ripolinée et laquée nominée à l'oscar de la meilleure actrice.

Résultat, une bonne grosse série B bien de son temps qui tient bien le cap des années et aura su imposer un personnage de GI décomposé (magnifique Richard Moll) à l'heure ou Oliver Stone faisait dégouliner l'adagio d'Albinoni dans les salles. Classieux.

 

Revu sur le DVD TF1 Vidéo, qui a déjà 8 ans quand même... d'ou peut-être cette sensation d'image mal définie et de constraste faiblard. Belle stéréo néanmoins. En prime, des filmos incomplètes (forcêment) la bande-annonce française ainsi que celle du second opus. -efficace et supporté par Mad Movies à l'époque, alors que le mag le détruisait dans ses colonnes si mes souvenirs sont bons!-

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J'ai toujours eu une grosse tendresse pour ce film, peut-être parce que j'avais 12 ans à l'époque et que je m'ouvrais au fantastique grâce à Mad (House était en couv du premier numéro que j'ai acheté, d'ailleurs), que l'affiche et les lobby cards dans les cinéma (avec ces fameux plans des gamins qu'on ne voit pas dans le film) me faisaient rêver... Forcément ça entoure un film d'une aura positive, et quand j'ai enfin vu le film quelques années plus tard j'ai évidemment adoré, y compris la zizike de Harry Manfredini qui est sans conteste un des seuls trucs potables qu'il ait jamais composé, et que je me suis payé en vinyle à l'époque

 

A le revoir récemment, ben c'est toujours aussi sympa, inventif, marrant, plutôt bien fichu. Miner est bien un mec sympa à la filmo pas si nulle que ça finalement quand on compare à pas mal de mecs plus reconnus, y compris des pointures.

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Souvenir de jeunesse, j'avais piraté le film en effaçant un film de la vidéothèque paternelle: LE GUEPARD de Visconti, je me disais que ça devait être un film pourri

 

Pourvu que mes gosses ne soient jamais comme moi

 

Gros fun à l'époque, je me le reverrai bien, tiens.

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Vu à Cora pour 3 Euros il n'y a pas longtemps, d'ailleurs.

 

Moi aussi, j'aime bien ce film sans prétention, premier Steve Miner acceptable pour les critiques qui avaient massacré ses deux épisodes de VENDREDI 13 (alors que le troisiéme, vu en relief au cinéma lors de sa sortie, est quand même bien fun).

 

Peut-être un petit faible pour le suivant quand même, comédis débridée avec encore moins de prétentions mais des personnages plus attachants, peut-être.

 

Connaît pas les deux autres, par contre...

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Je l'avais loué à mon vidéo club chéri dans ma prime jeunesse. J'en garde un très bon souvenir. Et ma meilleure amie m'a rappelé dernièrement qu'avec moi, elle se retrouvait toujours à mater des films qu'elle aurait jamais regardé, et qu'à l'époque, durant une semaine de vacances, on s'était fadé l'integrale de House, plus un paquet de Stephen King

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  • 1 year later...

 

Vu et revu gamin. Ceci dit, je l'ai pas matté depuis des lustes...

 

Exemple type d'horreur pop-corn 80's réussie, avec ses gloumoutes à la fois rigolos et inquiétants, et son climat si particulier (j'avais pas fais le fier devant la scène d'intro ).

 

Le coffret espagnol :

 

 

Le coffret américain :

 

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  • 4 months later...
  • 3 years later...

Sympa, attachant, avec des idées ambitieuses malgré des moyens limités, un film qui mélange pas mal de trucs, des ruptures de ton, mélange des genres... Après, je pense que j'aurais adoré à 13 ans, là, découvrir ça maintenant, je me contenterais d'avoir trouvé ça "sympa" ! Ce qui est déjà pas mal !

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  • 2 years later...

Revu hier soir en me disant qu'il n'y avait toujours pas de BR à l'horizon. Un peu bizarre alors que c'était sorti assez vite en dvd...

 

C'est toujours sympa. C'est pas fou (les scènes de guerre sont chiantes et cheap, le happy end est à gerber), mais on passe un bon moment. Avec le temps, le film parait très rafraîchissant en choisissant de ne pas se prendre la tête du tout (on ne saura pas pourquoi la maison est hantée, ni pourquoi tous ces portails...) : tout l'inverse de ce qu'on se farci maintenant. Les ruptures de tons sont pas toujours amenées très finement (les chansons rétro à American Werewolf) mais c'est toujours bien rythmé et le film sait surprendre (merci les monstres rigolos). Par contre le score de Manfredini est insupportable

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  • 1 year later...
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