Lord Ruthven

Le passage chez les Français, outre de nous faire un petit cours d'histoire, a un côté hors du temps qui n'est pas déplaisant. D'ailleurs la scène qui l'introduit, avec les militaires semblant apparaître dans la brume, amène un côté fantastique plutôt onirique qui contraste bien avec l'ambiance de l'assaut nocturne, qui pour le coup est d' un cauchemar sans nom.

J'aimais bien cette mini vague Cyberpunk, avec coup sur coup Stranger Days, Johnny Mnémonic donc, et Nirvana avec Lambert. Le Bigelow est le meilleur, Nirvana est a réévaluer. Johnny Mnémonic, toujours eu une tendresse pour ce film et son dauphin psychique.

L'histoire : comme d'hab, mais à Las Vegas. C'était pourrigolo. La plupart des tortures sont hors champ (à moins que Netflix ait une version cut), c'est moche, y'a du sang en cgi...l'intro et le double twist de fin sont sympas. Thomas Kretshmann s'ennuie et se fait un rail entre les seins d'une pute pour passer le temps. L'homme qui a tout compris.

Par contre, Ovidie fait des supers reportages.

Film soigné, Cameron Crowe oblige, mais je l'ai pas trouvé dingue.

Y'a un caméo de Lordi ?

Fast and Furious avec des Clios et des R21....nan mais sérieux... Taxi sans les gags. Si encore la partie madmaxy tuning était au centre du film... J'ai pas pu finir. Et il faut donner des cours de diction aux acteurs français. Au pays de Molière et de la Comédie Française, c'est quand même ahurissant qu'on puisse pas réciter un texte sans en bouffer la moitié.

C'est une réplique de Polisse.

Le truc, c'est qu'en fait du grand film anar qu'on nous a vendu, qui a bénéficié du reste d'une actualité sociale alors chargée (coucou les gilets jaunes), c'est "juste" l'histoire d'un gars qui disjoncte parce qu'on s'est foutu de lui une fois de trop. Les manifs, les clowns, ça doit prendre 5 minutes cumulées. Ceci posé, j'ai trouvé le film excellent et Joaquin Phoenix flippant à souhait. De Niro n'est pas trop mal, mais le film lorgne tellement vers Taxi Driver que sa présence tiens presque davantage de l'obligation que du clin d'oeil. Je crois qu'il y a un 2 en préparation, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je me demande si les Wayne sont allé voir Zorro the Gay Blade.

Donc Friends c'est vieux parce que ça a 30 ans. Oui, ça se tient...

Je pensais plus à l'ex de Ross, mais oui, tu as raison.

Quelle tagline !

Le film connaîtra t' il le même sort qu'Autant en emporte le Vent ?

Friends repasse régulièrement. Je trouve qu'au regard de ce qui passe aujourd'hui, la série semble rétrospectivement assez actuelle voire progressiste sur certains points. L'homosexualité y est abordé assez tôt, même si c'est un ressort comique, ça parle volontiers de cul (homme comme femme), on y aborde des thèmes comme la monoparentalite, la série semble au fait de l'égalité des sexes ( a l'écran tout du moins)... On est 4 ans avant Sex and the City. (Et Jennifer Aniston et ses tétons qui pointent...elle mettait jamais de soutif ou quoi ? )

Plus fort que Marvel : le cinéma comique français. On attend la riposte du CCCU (Christian Clavier Cinematic Universe).

Le grand comeback de Daniel Prévost

Une saison 3 qui peine à démarrer, avant de trouver son rythme dans les derniers épisodes. Clairement en deçà, mais un final choupi. Content de revoir Jake Busey, même si à choisir, j'aurais préféré Gary. Je me demande ce qu'ils vont raconter pour la 4. Mais les portails interdimensionnels, je pense qu'on a épuisé le sujet (un connard l'ouvre, des bestioles sortent, Elfe fait le ménage, on referme tout...). Et les coupes au bol, il faut que ça cesse.

J'espère qu'il y aura Toto cherche de la moutarde à Montcuq. On attend maintenant l'adaptation des blagues Carambar par Philippe de Chauveron.

C'était aussi la période hip hop de Seagal, avec Mission Alcatraz.

Le "Les Rois du Désert" des blacks ? Dommage, y'a pas Dieudonné.

Le "Ils sont Partout" des blacks ? Dommage, y'a pas Dieudonné.

Borderland 2 gratos jusque jeudi sur le Epic Game store.

Très bien la saison 2 et ses chiens de l'enfer, quelques épisodes bien tendus et un épilogue mignon. Hop, la 3.

Le film est soft. La photo de la jaquette consistant en la seule et unique scène de cannibalisme. A la limite, c'est pas dramatique. C'est surtout que le film est vraiment pas top,même si Lenzi a assez de métier pour emballer cela correctement.

Soulignons tout de même cette scène où une jeune veuve de fait prendre par tous les mecs du village, sur les cendres encore fumantes de feu son mari. Ultra classe.