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machun

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Tout ce qui a été posté par machun

  1. On prend les mêmes et on recommence. Sauf que là ça ose direct en En ne gardant donc que le personnage central qui est déjà installée dans la tête des spectateurs, plus vraiment de surprise de sa part. On sait qui il est et ses intentions, reste une très bonne série B qui part dans des scènes d'actions efficaces. Aucun ennui, New-York la nuit est toujours aussi crade et Robert Z'Dar habite toujours complètement le personnage. Cette façon mécanique de marcher, ce corps indestructible, cette absence de parole, cette haine froide qui ressort dès qu'on le voit, l'idée est toujours menée jusqu'au bout. Bien jouissif! Un chouïa moins bien que le premier qui, lui, explose tout!
  2. Excellente série B. C'est New-York, c'est sale, ce sont des ruelles sombres, c'est une silhouette imposante et immobile, en tenue de flic, qui tue froidement et rapidement. Cela parait sans grande ambition, juste un slasher avec un personnage mystérieux. Sauf que c'est fait par William Lustig qui en fait un summum du genre. Mise en scène impeccable, ambiance tellement nickelle (un NY by night crade et inquiétant par son silence) et idée tellement bien exploitée que ça transcende le tout pour en faire une référence. A l'image de son introduction où l'on voit ce Maniac cop s'habiller des insignes de flic sans voir son visage, le film est carré, froid, réglé comme une boîte à musique et maîtrisé. La première partie réveille le questionnement du spectateur sur qui est-il, comment est-il, comment peut-il être comme ça. Et voila qu'on nous balance la vérité en milieu de film et elle ne déçoit pas: bien bis et tout à fait logique avec ce qui précède. Et puis il y a Bruce Campbell, et puis il y a Tom Atkins, et puis il y a une méga scène dans le commissariat, et puis c'est un New-York shitty très jouissif, et puis il y a une apparition de Sam Raimi, et puis on se dit qu'il ne doit pas être très rassurant de croiser Robert Z'Dar dans une ruelle sombre. Une merveille qui réussit totalement ce à quoi elle a l'ambition, le pied.
  3. machun

    Evil Dead - Sam Raimi - 1981

    Découvert tout juste (après avoir honteusement dormi lorsque je l'ai vu "vu" au ciné) et pas déçu! Tout a été dit, mise en scène merveilleuse, résultat incroyable pour un si petit budget, etc... Le truc qui m'a vraiment épaté est la vue subjective du Mal qui n'est vraiment pas banale. Dans Les dents de la mer, on sait que l'on voit avec les yeux du requin, comment il est, ce qu'il fait, etc... Ici on ne sait même pas ce que c'est qu'on nous balance une vue subjective de taré qui m'a carrément fait flipper. On ne sait même pas ce que c'est, quelle force ça a, à quoi ça ressemble, le mieux reste que, quand les personnages regardent droit devant, ils ont l'air de ne rien voir d'anormal. Tout est suggéré et ça ne coûte rien pour un résultat qui claque le beignet. Rien que pour ça respect.
  4. machun

    Cloclo - Florent Emilio Siri (2012)

    J'aime bien comment Cloclo apparaît comme un pistolero sortant d'une chapelle. Je doute qu'il sera montré comme un saint quand même, il a un côté très froid justement.
  5. Beaucoup aimé cette seconde saison, plus que la première même. Levantal a fait disparaître toutes mes craintes à la suite, je le trouve franchement convaincant. Bien plus aimé comment ça rentre directement dans le lard cette saison, on n'hésite plus très longtemps et pour du plus gros que les "simples" problèmes des 4 flics. Premier épisode qui donne envie et hop un gros pour le second avec des morts totalement inattendues, il n'y a personne pour qui ça s'arrange et la réalisation de Philippe Haïm qui renforce la solitude et le désespoir de chaque personnage en plus des effets visuels et sonores très bien choisis (le plan sur Lemoine qui entend le message de sa femme ). Les rebondissements certes tirés par les cheveux mais c'est tellement bien emballé et jouissif que je ne vais pas m'en plaindre. Un peu dommage que la seconde partie de saison se concentre sur le vol de l'arme, j'aimais beaucoup les sous-intrigues qui se développaient dans le milieu criminel urbain et ce choc de plusieurs groupes tous dotés d'une éthique propre et implacable qui donne un côté Tour de Babel (la famille juive, la mafia arménienne, les invisibles, ...), tout se suit sans problème et chaque acteur mérite le respect, pas un seul à côté de la plaque . Et bien sûr, la toute toute fin qui fait baver pour la troisième saison J'espère que ce sera une tuerie .
  6. Chef d'oeuvre ultime dans mon top 5 absolu, une de mes plus grosses claques de cinéphiles que je me revois sans problème en sentant toujours passer cette strangulation de deux heures. Des personnages au top de la solitude, du malaise et du trouble envers les autres. Et surtout ce besoin de ne RIEN négliger (malheur à celui qui laisse une photo de famille dans son porte-feuille). Impressionnant comment la tension est à son maximum avec peu de choses, par exemple la scène avec Reggiani est d'une banalité affligeante sur le papier, il ne se passe rien. Mais le jeu de regard entre lui et Ventura nous fait flipper comme pas possible. Ventura qui doit courir, la fin avec Signoret et les panneaux descriptifs, le meurtre au torchon, tout a été déjà dit partout, c'est un gros comme il en arrive rarement. A noter un documentaire sympa sur le DVD où les intervenants décrivent l'ambiance du tournage et le relation Melville-Ventura qui n'étaient pas plus joyeuses et agréables que le film .
  7. Dommage, pour une fois qu'on a une édition plutôt intéressante d'un Melville en France.
  8. Jeff Costello, dit le Samouraï est un tueur à gages. Alors qu'il sort du bureau où git le cadavre de Martey, sa dernière cible, il croise la pianiste du club, Valérie. En dépit d'un bon alibi, il est suspecté du meurtre par le commissaire chargé de l'enquête. Lorsqu'elle est interrogée par celui-ci, la pianiste feint ne pas le reconnaître. Relâché, Jeff cherche à comprendre la raison pour laquelle la jeune femme a agi de la sorte. L'un des meilleurs Melville parait-il. Je ne l'ai pas (encore) vu, je signale qu'un DVD et blu-ray sont sortis tout récemment, ce qui ferait un bon cadeau de noël. Inclus: -Documentaire "Melville-Delon: de l'honneur à la nuit" -Interview d'Alain Delon -Le Samouraï - JT de 20h à sa sortie en 1967 -Film-annonce -Livret "Disparaître de son vivant" par Jean-Baptiste Thoret
  9. Tout pareil, très belle initiative mais je ne comprends pas comment télécharger la musique après avoir fait un don, ce que j'ai fait. Pareil pour le film.
  10. machun

    TOP / FLOP 2011

    En comptant ceux qui ne sont passés qu'en festivals: Drive Balada triste Polisse Black swan Animal kingdom Rango Fighter The yellow sea La solitude des nombres premiers 127 heures Tree of life Tron legacy La piel que habito Ceux là étaient bien chouettes: The artist J'ai rencontré le diable X-men first class Intouchables This must be the place Un heureux évènement Carré blanc Rise of the planet of the apes Présumé coupable Le discours d'un roi L'ordre et la morale Halal police d'état Ceux-là étaient biens: Les chemins de la liberté Même la pluie Ni à vendre, ni à louer Cars 2 The green hornet Calibre 9 Never let me go Very bad trip 2 Last caress The theatre bizarre J'aurais très bien pu m'en passer: Les lyonnais Dharma guns Melancholia Incendies True grit The troll hunter Bienvenue à bord Pater Tintin Avant l'aube Insidious La guerre est déclarée Aussitôt sorti de la tête dès la sortie de la salle: De bon matin Pina Tous les soleils Le complexe du castor Paul We need to talk about Kevin C'était nul: La proie La fille du puisatier Le fils à Jo Somewhere Au-delà L'assaut Les Tuche Carte des sons de Tokyo Rien à déclarer Tomboy Un amour de jeunesse
  11. Commencé la saison 2, étonné de voir Samuel le Bihan jouer si bien mais alors quelle horreur François Levantal! Excellent début de saison sinon, mon dieu la course-poursuite qu'on se prend direct dans la gueule!
  12. Albums inégaux mais alors un putain d'artiste très intéressant, hâte de découvrir ça.
  13. lDK8S0VmTqc Carte blanche à 7 réalisateurs pour un hommage au théâtre du grand guignol. J'appréhendais un peu (beaucoup même) la chose. Film à sketchs, m'ennuierai-je ? Pendant un seul ? Pendant plusieurs ? Pendant tous les segments ? Passé ces moments de suspense en début et fin de sketch à aller découvrir quelque chose qui n'aura probablement rien à voir avec ce que l'on vient de voir, 6 univers différents dans la gueule qui annoncent déjà quasi sûr une inégalité dans le long-métrage, je ne suis pas mécontent du résultat. Entrecoupées d'interventions peu originales et plutôt inutiles mais très très jolies réalisées par Jeremy Kasten et jouées par Udo "Gott" Kier, c'est effectivement inégal. Richard Stanley déçoit, il fait du Richard Stanley (les visions subjectives des crapauds!) mais en super faiblard, couple de personnages têtes à claques et une Catriona MacColl peu convaincante (même pour rire, l'accent français sur de l'anglais, ça ne le fait pas). Reste les crapauds qui ne réussissent pas à sauver totalement la mise. Déception également pour le Tom Savini qui fait quelque chose un peu mieux que Bad biology, c'est pas drôle, mal joué mais bien torché quand même. Petit cas à part pour The accident de Douglas Buck. Un bon court-métrage nickel sur tous les points mais surprend par sa présence dans ce film, on l'aurait bien vu ailleurs mais pas là. Pas du tout mauvais, super bon même mais on l'oublie vite fait et c'est quand même dommage. Reste I love you, un très bon conflit entre deux personnages. Avec quasiment que du blanc et du rouge et les deux acteurs assis à se parler face à face qui tiennent le spectateur jusqu'au bout, une bonne surprise. Bonne surprise également pour Sweets de David Gregory qui pousse la farce gloutonne loin avec un sens démesuré de la bouffe et du dégoût, un festival culinaire très beau et bien mené. Et grosse préférence pour le Karim Hussain (Vision stains) avec son segment très glauque et à l'idée morbide excellente, il réussit à installer beaucoup d'empathie envers son personnage en très peu de temps et le tout est filmé sans second degré, ce qui fait un bien fou. Voila, et ben c'était sympa ce film, dispensable mais sympa, loin de l'évènement qu'il veut créer (le retour de Richard Stanley ? Je l'espère en meilleure forme une prochaine fois) et reste à savoir comment il va être distribuer.
  14. Effectivement ce n'est pas terrible terrible. J'ai bien aimé quand même, Lanvin, Karyo, des barbes grises, des amis d'enfance, ça n'hésite pas à frapper fort, de la punch line virile sur un ton grave, de la nostalgie gratuite avec violons et mecs qui tirent la gueule, tout ce qu'il faut pour que je prenne mon pied! Malheureusement ça ne va pas très loin, pas plus haut que la moyenne, voire même un peu plus bas. On sent une sous-exploitation constamment, acteurs sous-exploités, flashs-backs sous-exploités, c'est super banal et pas très fort. Un film dispensable qu'est bien mais qu'aurait pu être mieux, quoi.
  15. machun

    Wrong - Quentin Dupieux - 2011

    Tiens, une certaine réplique répétée dans ce trailer me rappelle quelque chose...
  16. De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire. Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire... HEwDeWqLROA Le film que j'attends le plus pour cette fin du mois.
  17. J'ai commencé la série il n'y a pas longtemps non plus, vu que les six premiers épisodes de la saison 1 pour l'instant et je me rejoins aux fans! C'est franchement le concours de celui qui s'enfonce le plus cette série. Règlements de compte en créant des problèmes encore plus gros par la suite, à croire que les personnages le font exprès "Allez, prends un fusil à pompe, on va régler ton problème.". Et tant mieux, tant qu'on a des flics barbus qui pratiquent le vigilante au fusil Préférence pour la scène où Andy Warhol sauce Marchal va terroriser le père de Roxane à la maison de retraite.
  18. Belle initiative! Il me semble que c'est la version courte
  19. Rien à ajouter à ce qui a été déjà dit de positif > Un OVNI bis et intelligent qui rend heureux. Un pitch improbable comme on en voit rarement et que j'aimerais voir plus souvent. J'adore la nostalgie mélancolique qui s'en dégage et on prend totalement au jeu des deux gars qui s'imaginent dans un film ("Tu m'as piqué ma réplique!") grâce notamment à Bruce Campbell qui gagne son titre de King . Une merveille drôle, improbable et très attachante.
  20. Souvenir pénible d'un film très chiant et très mal joué. C'est tout ce dont je me rapelle.
  21. Quatre musiciens d'une autre galaxie sont kidnappés par un manager maléfique qui veut en faire le plus grand groupe sur Terre. Quand la musique des Français de Daft Punk rencontre les dessins de Leiji Matsumuto. Mortel! En voila donc une belle collaboration, autant je ne m'y connais bien peu en animation japonaise, les Daft Punk font partie de mon addiction. Juste une histoire classique au service de dessins et de musique, un métrage qui transpire la passion et la nostalgie des artistes > l'animation fait vintage, style de l'époque des dessins animés des années 80 et dessins statiques. Et que dire du son qui n'est quasiment que l'album Discovery ? Je dirais que des fois ça passe, d'autres fois moins mais globalement rien à redire le challenge est quelque peu original et réussi. Petit regret quand même à l'histoire trop linéaire, elle sert plus à enfiler les idées (histoire d'amour, sauvetage, vaisseau, palais du méchant, ...) faisant plus une déclaration d'amour au style qu'autre chose. Loin d'un chef d'oeuvre, un métrage qui m'a bien comblé et pris dans son univers et rien que ça, ça suffit pour passer un bon moment. Je précise quand même que c'est un grand fan de Daft Punk qui a écrit, c'est drôle les moments que j'ai préféré sont PILE ceux correspondant aux morceaux de l'album que je préfère. Maintenant je veux le même avec Kavinsky.
  22. s1xTQ9pHOb8 Mouais, à part ce morceau c'est aussitôt écouté, aussitôt oublié.
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