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kevo42

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Tout ce qui a été posté par kevo42

  1. Quel que soit le film, il y aura toujours une quote "magistral" possible pour l'affiche yDgvIa7_HtI Dominick est né avec le don de pouvoir devenir invisible. Il n'a jamais trop su quoi faire de ce don, à part espionner mollement ses voisines. Pourtant, le dérèglement de ce don va le troubler. A bientôt 40 ans passés à ne pas vouloir s'investir dans le travail ni dans l'amour, il va peut-être temps de faire des choix. Un film pas inintéressant mais néanmoins raté, faute d'avoir travaillé sur le scénario. J'attendais un peu ce film, à cause du rare duo Bernard Trividic dont j'avais beaucoup aimé l'Autre d'après Annie Ernaux. Ici, ils reviennent avec un récit fantastique inspiré d'une idée d'Emmanuel Carrère. Comme dans la moustache, on voit comment le fantastique s'insère dans le quotidien. On est loin du hollow man de Verhoeven. On comprend qu'il y a d'autres personnes invisibles qui utilisent leur don à plus ou moins bon escient. Le copain d'enfance qui s'en sert pour des cambriolages, un prestidigitateur qui fait passer le vrai don pour une illusion, et une personne qui pousse les gens sous le metro, sous-intrigue largement sous-exploitée. Le coeur du film, c'est vraiment cette métaphore d'un homme qui disparaît à lui-même, paniqué à l'idée de s'engager dans un couple avec Isabelle Carré (sûrement la faute à un visionnage de Garde alternée), à l'idée d'avoir une promotion dans son travail qui l'obligerait à être à l'heure et être dans une position de management, et face à la mort annoncée de sa mère. Malheureusement, le film n'est pas très dense en termes d'écriture. Sur 1h44, je pense qu'il y a facilement 20 minutes de pas grand chose pas très intéressant, qui aurait pu être mieux travaillé. En l'état, on se dit qu'il y a quelque chose mais globalement on s'ennuie. Visuellement, le choix du 4/3 est un peu étonnant, et l'image numérique est très brute. C'est un peu dommage car les deux réalisateurs font partie des réalisateurs français qui ont un goût pour l'image et les ambiances. Certains plans sont réussis, et j'ai bien aimé le parti pris très réaliste de la chose. Pour une fois on a vraiment l'impression de voir des gens qui habitent Paris, avec des apparts normaux, des boulots normaux et des épiceries normales. Malgré tout, le film est globalement assez moche, et le son pas très bien enregistré. J'ai notamment pas du tout compris la dernière phrase du film, prononcée par isabelle Carré. C'est con, ça avait l'air assez définitif, mais je sais pas ce qu'elle dit. A noter pour l'anecdote : le comte de Bouderbala et Claudia Tagbo dans des rôles dramatiques très sobres. A noter aussi : l'invisibilité passant par le fait de ne pas porter de vêtement, on voit pas mal le zizi du personnage principal et de son pote d'enfance joué par le comte de Bouderbala Tout ça pour dire, qu'il s'agit d'un film dont il y a peu de chances d'entendre parler si on ne va pas tous les jours sur chaos reigns (http://www.chaosreign.fr/critique-langle-mort-de-patrick-mario-bernard-pierre-trividic/) , et malheureusement, on ne peut pas dire que ce soit totalement une injustice.
  2. Il faut la mettre dans la playlist de la nuit nanarland. Interrogation totale posée par ce disque : comment est-ce possible d'avoir une chanteuse qui chante aussi faux ? Cristiana je peux comprendre, on est dans une époque où il est facile d'enregistrer. Mais là, bon sang c'est compliqué.
  3. Ce que tu écris est très émouvant
  4. Le dernier est bien aussi
  5. 39qfOrYakRM qeGOI6T1ekc Je ne l'ai jamais vu mais j'apprécie le travail sur la fumée dessinée à la main, visible dans la bande annonce.
  6. Et sinon, Alucard est le personnage principal du jeu vidéo Castlevania Symphony of the night
  7. En tout cas le fait que Phoebe Waller Bridge ait fait une passe sur le scénario me donne un peu d'espoir. J'aime beaucoup Fleabag et Killing eve donne une bonne idée de ce qu'elle peut faire dans le registre espionnage. Et puis il y a déjà eu un james bond noir. Le film s'appelait xxx 2 et c'était chouette (bon pas vraiment mais le james bond de lee tamahori était affreux aussi)
  8. J'ai rien contre le titre en soi, mais il y a déjà eu un meurt un autre jour. Donc ok, je comprends que Bond ne veuille pas mourir tout de suite, mais qu'il fixe une date, ce sera plus clair pour tout le monde.
  9. Un film qui a déchaîné les passions sur ce forum
  10. kevo42

    Vos concerts bis

    J'ai vu Touche amore et Deafheaven au trabendo ce soir. C'était très beau et émouvant même si le chanteur de Deafheaven a vraiment une coupe de cheveux merdique
  11. Le nouvel album de chromatics avec sa belle pochette façon giallo. C'est bien chouette http://www.brooklynvegan.com/review-chromatics-closer-to-grey-finds-haunting-beauty-in-moving-on/
  12. Dans un futur proche où l'humanité a colonisé la lune et mars, Brad Pitt est un spationaute réputé. Son père, héros de l'exploration spatiale a disparu lors d'une mission devant l'amener aux confins du système solaire pour pouvoir communiquer avec d'éventuels extraterrestres. Quand de grosses ondes électromagnétiques proviennent de Neptune, la Space Company se dit que l'expédition perdue est peut-être revenue. A Brad Pitt d'aller régler le bordel. CvgDK9BHq2g Je pourrais pratiquement faire un copier coller de mon avis de the lost city of Z, dont AD Astra est un peu la version dans l'espace. Brad Pitt va sur une planète, il lui arrive une couille, puis il va sur une autre planète, etc. Entre chaque planète, il a des réflexions aussi profondes que Johnny Depp dans la pub Sauvage. De temps en temps il y a un lens flare. A la fin, il y a une réflexion profonde sur l'humanité. Ou, comme dit Jean-Marc Lalanne des Inrocks cité par Allociné : "Cette mise en espace dilate, agrandit, amplifie le nœud œdipien ; et en même temps, elle le dépouille, l’épure. Sur fond de grand monochrome noir constellé de faibles lueurs d’argent, le scénario grayen n’a jamais été aussi nu, linéaire, limpide, à l’os." Bon, je ne suis pas Cyril donc je ne crierai pas à l'arnaque, car le film a aussi des qualités, mais enfin je ne suis pas client. Ce que je ne comprends pas surtout, c'est pourquoi James Gray veut faire des films d'exploration, d'aventure, mais refuse toute notion d'action. La course poursuite sur la lune est hyper molle, comme si c'était sale de faire une scène d'action. Et puis, honnêtement, je trouve que ce n'est pas vraiment si intelligent. Et du coup c'est bête mais je me demande ce qu'aurait fait James Cameron de scénarios comme celui-là ou the lost city of z.
  13. LBDSrUFfGHI Une jeune peintre (Noémie Merlant) est engagée pour dessiner le portrait d'Adèle Haenel de la Bretagne de on sait pas trop quand (début XVIIIème siècle ? avant ?). L'enjeu est de taille : ce portrait doit permettre de marier la jeune à un noble Milanais, ce qui permettrait à sa mère (jouée par Valéria Golino de Hot shots) de revenir dans sa ville natale. Sauf qu'Adèle ne veut pas se marier, et donc ne veut pas de portrait, ce qui oblige la peintre à se faire passer pour une dame de compagnie chargée de l'empêcher de se suicider à l'idée de ce mariage arrangé. Bref. Ce n'est pas simple. Qui dit rentrée de septembre, dit gros n'importe quoi de sortie avec pas mal de films un peu hype qui sortent en même temps. Cette semaine, on a Ad astra, le nouveau Woody Allen, ce film donc, le Chardonneret (je ne sais pas si c'est bien, mais la bande annonce passe assez souvent au cinéma), et même des nouveaux Boukhrief et Roger Avary (je ne savais même pas qu'il avait tourné un nouveau film, qui plus est avec Marc Dacascos). Portrait de la jeune fille en feu a la hype pour lui : prix du scénario à Cannes, 4 de note presse sur Allociné (seul le critique des cahiers du cinéma semble défoncer le film), et dans le top 100 des films de la décennie de Indiewire (pour ce que ça vaut). Et clairement, c'est bien. Il y a toujours un petit problème de rythme, mais quand même moins de moments de creux que bandes de filles. Il y a des partis pris un peu casse gueule ( ) mais c'est certainement le film le plus accessible de la réalisatrice et le plus directement émouvant. Céline Sciamma a un sens de l'image forte et réussit à caser une autre scène musicale assez folle. Comme dans naissance des pieuvres, tout est affaire de montée du désir, qui est d'autant plus forte que l'on est dans un monde entièrement féminin à l'image mais où la présence en creux de l'homme est étouffante. Mariage arrangé, grossesse non désirée, interdiction pour les femmes peintre d'étudier l'anatomie masculine, ce qui les coupe des grandes peintures historiques, etc. L'histoire d'amour n'est pas particulièrement originale ( mais elle marche très bien, et la relation entre le trio féminin que constitue les deux actrices principales et la jeune domestique fonctionne à merveille. Le film n'est pas pudique, mais il n'est pas non plus bourrin façon La vie d'Adèle. Globalement je suis vraiment convaincu.
  14. kevo42

    West Coast - Benjamin Weill (2016)

    Cette phrase ferait un smiley très utile. J'en profite pour dire qu'il y a une voiture en bas de chez moi qui écoute such a shame de Talk Talk à fond. Ca a changé le 93.
  15. J'adore ces bandes annonces qui lient les images par une voix off construite comme une note de synthèse. Si j'avais le matériel et les connaissances, j'adorerais faire cela avec des bandes annonces actuelles. Je suis sûr qu'il y a un business model façon honest trailer à monter.
  16. J'étais hyper fan de Jet Li à l'époque. J'étais donc totalement outré de voir les deux héros le tuer en fourbe, et en même temps un peu fier que ce soit le seul moyen trouvé pour le battre. J'ai l'impression que Joel Silver voulait vraiment faire de Jet Li une star américaine, et puis ça n'a pas pris. C'est un peu dommage, mais on l'aura quand même vu dans le clip d'un morceau génial d'Aaliyah. Pas si mal.
  17. Bon, Jérémie et Nicklezob ont bien résumé la chose: on ne s'ennuie pas, mais ce n'est pas très nourrissant. Le film évacue tout aspect psychologique intéressant des personnages devenus adultes : Beverly met un coup de latte à son mari violent et se casse. On entendra plus parler de lui par la suite. Billy a une femme qu'il plante en plein tournage, mais là encore on en entendra plus parler par la suite. Autre bizarrerie, tout le film est basé sur le fait que les personnages doivent se souvenir de leur passé. On se dit alors que tout aurait pu être dit en un film, celui-ci redonnant la plupart des clés du premier pour ne pas paumer ceux qui ne l'ont pas vu. Par rapport à un film d'Ari Aster, il y a un truc totalement déconnecté entre la psychologie des personnages et ce qui leur arrive, alors que ça devrait pas. Le film est surtout un enchaînement de scènes d'horreur qui ne font pas peur, basées sur un principe de maison fantôme de fête foraine, avec des corps grands et grotesques, comme la vieille géante et le spitz nain monstrueux. Muschietti bazarde assez vite les éléments ancrés dans le réel (le meurtre initial, basé sur un fait divers survenu dans la ville dont Stephen King s'est inspiré est intéressant mais ne déboule sur aucune mise en cause de la ville de Derry, le psychopathe qui s'échappe est traité sur un registre presque comique alors qu'il était assez flippant dans le TV film) et on se demande bien pourquoi Pennywise est aussi direct dans les meurtres qu'il réussit mais fait des mises en scène à la con pour les héros du film. Visuellement, on passe au cours de mêmes scènes de choses plutôt jolies à des images de synthèses qui font trop cartoon pour faire peur. Dans l'ensemble, il y a un côté jeu vidéo qui rappelle le film de Silent hill, avec des objets à chercher pour pouvoir ouvrir des zones et affronter un gros boss de fin de niveau dans une arène. Les meilleures scènes sont bizarrement celles qui rappellent un escape game (comment sortir de la pièce dans une situation extrême) ou un film d'aventure (les grottes, l'exploration). Ce n'est pas qu'on passe un mauvais moment, mais je ne sais pas ce qu'il en restera dans 15 ans.
  18. Mike Patton (Faith no more, Mr. Bungle, Fantomas, etc.) a sorti un album avec Jean-Claude Vannier, arrangeur de Melody Nelson (et de pleins d'autres choses aussi, mais clairement Patton est venu le voir pour ça plus que pour le son de Super nana). Le clip est plutôt bis (rituel avec femme nue arrosée de sang), et globalement l'album est plutôt chouette. C'est vraiment pas la révolution mais Patton vieillit bien et je me suis dit qu'il doit y avoir des amateurs ici. jcwSCANHQ1M
  19. Ils ont sorti une version remaster du jeu de fort boyard. Ce serait pas mal de faire plus belle la vie aussi
  20. je l'ai pas vu mais ça n'a pas cette réputation.
  21. kevo42

    Joker - 2019 - Todd PHILLIPS

    Le joker s'invente une origin story à chaque épisode, comme dans le film de Nolan. Je ne crois pas qu'il y ait une origin story canonique
  22. Mon frère était accroc à la première version du jeu sur Amstrad. En fait l'idée est que : 1 - on peut absorber de la matière 2 - on ne peut absorber que la matière qui est en dessous de nous 3 - avec la matière absorbée on peut construire des cubes qui permettent de monter 4 - le but est de monter suffisamment haut pour pouvoir absorber la sentinelle. Enfin ça c'était le principe sur amstrad. Jamais joué à la version Playstation dont j'avais oublié l'existence
  23. Merci Alfie ! (bon je promets pas de regarder la vidéo, ton explication me suffira, je pense)
  24. Le film a été un carton. On aurait pu penser qu'Isabelle Mergault allait avoir une belle carrière de réalisatrice. Et bah non au final. Enfin veuve a aussi été un beau succès. Donnant donnant, moins bien, et après plus rien. Bizarre quand même.
  25. C'est dommage que Sydney Pollack soit mort, car j'aurais bien voulu avoir sa réponse au sujet de Yakuza. Bon, en vrai, bienvenue sur le forum Alexis Bacci, même si j'ai des questions sur la rollerballeuse noire dans Lastman Stories (enfin moi, je m'en fous un peu, maiis je connais des gens qui étaient interloqués).
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