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Germinal - Claude Berri (1993)


Benj

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A la fin du XIXe siècle, Etienne Lantier arrive à Montsou, un village minier. Avec l'aide de Maheu, un ouvrier haveur, il parvient rapidement à se faire embaucher. Quand l'un des sept enfants Maheu, Zacharie, se marie, Etienne prend sa place dans la maison familiale. Il s'est lié d'amitié avec Maheu, a appris à respecter sa courageuse épouse, Maheude, harassée par les nombreuses tâches ménagères, et s'est rapproché de Catherine, l'aînée des filles. Celle-ci, pourtant, s'en va vivre avec Chaval, un autre mineur. Lantier, gagné aux idées socialistes, sent venir la grève. Il propose aux mineurs de créer un fonds de prévoyance...

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Je n'avais jamais vu ce film, et pourtant en 93 on en entendait parler partout.

Bon c'est pas dingue, les acteurs jouent pratiquement tous comme des pieds en récitant leur texte, parfois on se croirait au théatre tellement c'est déblatéré sans efforts. Renaud est sans doute le pire choix du film et on s'est foutu de la tronche de Cotillard dans Batman mais quand on voit Miou Miou chialer à la fin c'est pas plus glorieux. Même Gégé craint un peu. Y a que Carmet qui est toujours touchant quoi qu'il arrive. Et Jean Pierre Milo pèse en Chaval

Après il manque un coté épique au film, c'est pas si mal filmé mais y a pas de vie. C'est les mines ok mais bon ils ont pas l'air de souffrir plus que ça, c'est bien propre.

J'imagine que c'est le genre de film que l'on montrait aux mioches en 93 en cours d'histoire géo en leur disant "c'était ça la France !"

Ca me donne envie de lire du Zola, mais je ne le ferais jamais sans doute.

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Je me souviens à l'époque des reportages sur le tournage avec la population locale. Renaud à table, chantant avec eux. Le film est en effet très chiant et très décevant de la part du réal de Jean de Florette. Renaud n'a pas la force d'un Yves Montand et les ouvriers font ce qui peuvent pour incarner des mineurs du siècle dernier mais la mayonnaise ne prend pas. Reste quelques images fortes comme un découpage de bite digne de Lenzi.

Modifié par Invité
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Plutôt un bon souvenir, mais j'ai pris une plus grosse claque en lisant le livre qu'en voyant le film.

 

Quand on a 15 ans et qu'on fuit les auteurs classiques du haut de malheureux préjugés alimentés par quelques extraits malheureux de Balzac, la découverte de Zola est resté pour moi l'équivalent littéraire d'un dépucelage. Les mines, ces types malades qui crachent du charbon, ce découpage de zboub qui vire à la partie de rugby façon Street Trash...

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À chaque fois que je vois ton gif de signature, je ne peux m'empêcher de :

- toujours le trouver aussi grandiose.

- me demander ce qu'est devenu ce brave jeune (que sa capuche a, bienheureusement pour lui, préservé d'une humiliation totale) : a-t-il été traumatisé pars chute ? En garde-t-il la moindre séquelle physique ? L'expérience lui-a-t-elle servi de leçon, de façon à ce qu'il choisisse d'enfin s'habiller normalement et supporter Macron lors de la prochaine élection ?

 

Je n'en dors plus...

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- Il n'a pas été traumatisé par cette chute mais ça a stoppé net ces aventures de démolition, nez en moins il en a encore envie parfois,

- Il a eu une cote fêlée,

- Cette expérience ne lui a pas servi à s'habiller correctement,

- Il vote pas Macron la bitch, il vote pas Fion la pute, il vote pas Hamon le fantôme, il vote pas Marine La Peine, il vote pas Poutou le poutou, il vote peut être blanc, ou Jean Lassalle, ou la Méluche, ou...

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