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La Sirène Rouge - Olivier Megaton (2002)


Tomfincher

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Résumé :

Alice est une jeune fille qui a une maman très méchante. Elle va donc voir une flic qui se prend d'affection pour elle. Malheureusement, la méchante maman est prête à tout pour récupérer sa gentille fille. Cette dernière s'enfuit donc avec l'aide d'un gentil tueur croisé sur sa route. Direction le Portugal pour essayer de retrouver le gentil papa d'Alice, que la méchante maman croit mort.

 

 

Enfin vu ce film que je voulais voir depuis sa sortie, puis loupé plusieurs fois en DVD (vous savez ce que c'est, on passe devant la jolie édition collector à 9 euros, mais on a pas de thunes alors on repose la boîte). Grand bien m'en a pris de ne pas l'acheter. Merci France 2 !

 

Car la chose se résume en trois mots : c'est mou. Hormis une fusillade où on ne comprend rien à ce qui se passe, et qui s'étire en longueur, il ne se passe rien ou pas grand chose en tout cas.

Les scènes sont étirées à leur maximum, elles durent trois plombes. Alors la photo est jolie, les plans sont hyper léchés (Mégaton n'excelle que là dedans apparemment) mais qu'est-ce que c'est looooong !

Le tout, déjà pas brillant, est desservi par un scénario plein d'air et surtout plein de trous de narration. J'ai peut-être manqué un passage, mais à un moment, je ne comprenais plus (et ne comprends toujours pas) comment les personnages arrivent là où ils sont. C'est plein d'incohérences, de raccourcis, et franchement, ça pue.

 

A part la photo et la technique, quelque chose pourrait un peu sauver le film ? Même pas. Les personnages sont à peine esquissés, n'offrant pas la possibilité aux acteurs de développer un jeu conséquent. Ils ne sont pas mauvais, mais transparents (le top : l'explication de l'attitude de la mère, qui rappellons le, est une productrice de snuffs, marchand d'arme, etc... Le père explique le pourquoi du comment : elle est devenue méchante à cause de l'argent, point barre. Ok, mais de là à aimer regarder des snuffs...).

 

Donc voilà. Presque rien à sauver.

1/6

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Un film que j'aime beaucoup.

 

Une photo splendide, une mise en scène efficace, des paysages magnifiques (le Portugal est hautement photogénique) des acteurs qui s'en sortent à peu prés bien.

 

Vu en présence de Megaton, un réalisateur intéressant et passionné.

 

Une très bonne surprise que cette Sirène Rouge, le dvd est à la hauteur.

 

J'ai envie de me le refaire tiens pour le coup.

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Decouvert cette semaine sur la 2, voila ce que j'en ai pense (sur un autre forum):

Penible ce film. C'est lent, pas passionnant pour un sou. Le scenar est d'une rare naivete, les acteurs jouent comme des pots de chambre et ne sont absolument pas credibles dans leurs roles (la mechante pas impressionnante, le heros taciturne ridicule, la fillette niaise et Asia nulle comme d'ab).

La realisation est carrement tape a l'oeil mais a la limite, si c'etait maitrise, c'etait pas grave. Non, ici ca plombe les scenes d'action (le gunfight dans l'hotel ridicule et trop long), et meme le "climax" final du film ([spoilerS]la gamine qui tue sa mere au ralenti sur un decor de carte postale et une musique pseudo Morriconienne, mais n'est pas Leone qui veut !![/spoilerS]).

 

Bref, on soupire, on baille et on pousse un ouf ! de soulagement lorsque le generique de fin daigne bien pointer le bout de son nez.

 

Mine de rien, on a beau se foutre de sa gueule avec sa fin toute nase, mais "Les rivieres pourpres" de Kasso c'est autrement mieux foutu et realise que cette pale "Sirene rouge".

 

J'avais oublie de preciser que dans ce film on a aussi droit a la decouverte d'un indice capitale d'une maniere digne de "La cite de la peur" (O D I L...), c'est vous dire le niveau de la chose...

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Découvert sur France 2 cette semaine... et je dois dire que j'ai trouvé ça plutôt plaisant. Certes, c'est très manichéen, ce n'est pas toujours crédible et ça sent un peu le réchauffé, mais je me suis laissé séduire par la sublime photo, par le gunfight originalement mis en scène dans l'hotel, par - finalement - la méchante très méchante, et Barre plus crédible que ce que à quoi je m'attendais. En plus, j'ai trouvé Asia Argento supportable, voire même pas désagréable, ce qui est une première.

 

Du divertissement joliment torché, sagement provocateur et bien léché.

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  • 6 years later...

Visiblement, parmi les nombreux et divergents avis, peu des intervenants ont lu le livre de Maurice avant de se lancer sur cette pente savonneuse, du moins ils n'y font pas allusion. Dantec, c'est du lourd. S'aventurer dans la mise en images de tels romans, qui jouent sur de longues errances géographiques, des rapports subtils entre les personnages principaux sur fond d'ambiance, si j'ose dire, post-polar, relève de l'exercice casse-gueule. Sinon de l'inconscience ou de la prétention. Les ellipses seront, pas moyen de passer outre. L'adaptation se fera à la tronçonneuse.

 

Du point de ce qu'il reste du roman, une légère idée de qui peut être le héros, Jean-Marc Bar est un freluquet . Pas bon. La fille est assez correcte. Asia joue la snob cynique, mais n'y arrive pas. Pas bon. Les seconds couteaux sont loin des méchants qu'ils devraient être. Pas bon. Les errances géographiques, la fatigue, la route, les planques sont juste esquissées. Pas bon. Le père et ses délires maritimes techniques, évoqués, on ne pourrait pas en dire beaucoup plus.

 

Le film, on en parle même pas. La caméra qui tourne et donne le mal de plot, les filtres, les seconds rôles mollassons. Un bien pénible moment.

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