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Blue Velvet - David Lynch - 1986


DPG

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Et ben je l'avais pas encore vu moi ce "Blue Velvet". Je me suis donc lancé. Et c'est vraiment, vraiment bien !

 

Un Lynch qui nous sort déjà un film très sensoriel, avec une pure ambiance, mais qui se raccroche encore à une intrigue relativement "traditionelle". Assez difficile à décrire, un film qu'on ressent avant tout en fait. Un trip donc, qui me semble plus abordable qu'un "Lost highway" ou qu'un "Mullholland drive". Assez efficace pour aborder Lynch pt etre. Envoutant, quoiqu'il en soit.

 

Hopper est enormissime, Rossellini aussi alors que je suis tout sauf fan ds ts ses autres films, Laura Dern joue comme un pied et est aussi excitante qu'un manche à balai, Kyle machin s'en sort bien. Le score de Badalamenti lui est à l'image du film, envoutant.

 

Un film en apesanteur. Comme disait qqu'un qui adore Lynch : "Les choses les plus belles au fond, restent toujours en suspension..."

 

Bonne surprise (ou demi surprise) donc !

 

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  • 1 year later...
  • 4 years later...

Le blu-ray est annoncé pour le 08 Novembre aux States et chez MGM. On n'en sait pas plus bien qu'il y ai 90 % de chances que les scènes coupées retrouvées soient enfin visibles (autrement qu'en diaporama donc). Vivement (malgré la jaquette trop bleue justement ).

 

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  • 1 month later...

Wow, je viens juste de le voir...comme Lost Highway, y'a vraiment des images dingues, et des moments pleins de grâce et de volupté. J'accroche bien plus à cette partie-là du Lynchland, le côté envoûtant à l'extrême, esthétique, sensuel, sensoriel.

Pressé de le conseiller aux potes et d'observer leurs mines perplexes.

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ouah, tu dois au moins avoir mille ans !

 

Sinon, j'aime bien aussi le jeu des duplications, comme d'hab chez lui, une blonde, une brune, deux situations qui se répètent...

mais je dois avouer que je préfère le côté parfaite banlieue américaine pervertie, et ces dialogues aussi vides qu'hilarants que Lynch prend un plaisir sadique à mettre dans la bouche de ses acteurs (aaah...la Heineken...hey, la danse du poulet, tu connais ?...ah oui, on s'est pas revus depuis le collège...etc etc etc)

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  • 2 months later...

Revu sur le blu-ray de MGM. Du bon travail, pas transcendant (encore des tâches, beaucoup de grains..). Mes souvenirs du dvd sont lointains et la seule fois où je l'ai vu sur grand écran, la copie était naze, donc bon, question comparaison, je m'impose pas trop.

 

50 minutes de plus du film en bonus, c'est quand même énorme, et en HD en plus : j'ai le vague souvenir de photos d'une scène dans la salle de bains de Dorothy qui ne figure toujours pas. Comme le diaporama de la précédente édition a été viré, je ne saurais confirmer.

Lynch a bien fait de couper la plupart des séquences, mais elles sont loin d'être inutiles : on découvre que Jeffrey avait une vie avant de revenir à Lumberton, on découvre sa vie étudiante et déjà ses penchants voyeuristes. Le personnage de sa petite amie a été complétement sacrifié au montage final.

Beaucoup de scènes mettant en scène la famille de Jeffrey et de Sandy ont été dégagé aussi, ce qui donne un peu plus de relief au personnage de la mère et de la tante un peu gaga, du copain de Sandy...c'est assez chiant par contre. On a droit aussi à quelques scènes bizarres en plus au Slow Club, annonçant le Bang Bang Bar de Twin Peaks : numéros bizarres, des filles seins nues...

Il y aussi un échange téléphonique assez flippant entre Frank et Jeffrey. Par contre j'ai été bouleversé de voir que la plus belle scène du film a été coupé par Lynch une séquence se déroulant chez Dorothy, où Jeffrey manque de se faire pincer et se fait emmener sur les toits par la jeune femme. Une séquence magique, au lyrisme surprenant, qui n'apporte rien scénaristiquement parlant (cela confirme surtout les tendances suicidaires de Dorothy) mais qui m'a foutu un joli frisson. Rien que pour ça, je suis bien heureux de posséder le blu-ray

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Et en effet, la scène de la salle de bains (où Dorothy découvrait l'autre oreille coupée) ne figure pas dans les cinquante minutes de scènes retrouvées de même que l'épilogue entre Jeffrey et les policiers...ceci dit, 70% des scènes sur le blu-ray ne figurent pas sur ce diaporama. C'est quand même pas mal...

 

t_gkThDD48w

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  • 3 weeks later...

Le blu-ray sort en France le 15 Février : le contenu sera identique et esperons que les scènes coupées soient sous-titrées en français contrairement au BR U.S.

Pour info, toutes les scènes coupées ou non tournées sont répertoriées dans le bouquin de Youri Deschamps : il manque quelques inserts à la fin de la scène sur les toits, et une scène d'amour entre Jeffrey et Dorothy met en lumière certaines paroles de la jeune femme (le fameux "tu as mis mon mal en moi", référence à la part obscure de Jeffrey). Mais il y a surtout une scène allongée (celle du réveil de Jeffrey dans le coin paumé) dont quelques indices (le pantalon baissé laissant apparaître l'inscription "fuck you too") laissent penser que le garçon a été violé par la bande de Frank (ou par Frank tout court).

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  • 2 years later...

Le film est ressorti Mercredi dernier en copie numérique et avec une jolie affiche. Il passe au Medicis et dans certains UGC.

 

 

Du coup c'est la deuxième fois que je voyais le film sur grand écran : la première c'était au lycée, la copie était dégeu et je connaissais déjà bien le film. Là c'était quand même un peu mieux, malgré une projo un peu floue. La copie n'apporte rien de neuf au bluray, c'est la même chose...

Un des films cultes de mon adolescence, que j'ai lâché un peu au profit de Twin Peaks...mais je crois qu'il me fascine encore plus maintenant. J'y vois toujours de nouveaux détails, de nouvelle bribes bizarres, un truc fou...et c'est le film le plus hitchockien de Lynch, jusque dans les scènes de suspens (les deux séquences dans le placard sont toujours hallucinantes). J'adore Dean Stockwell en folle suave qui fait du playback au milieu d'un bordel, j'adore Laura Dern qui raconte que les rouges-gorges vont sauvés le monde devant une église, j'adore les plans à la Douglas Sirk/Norman Rockwell qui ouvrent et concluent le film...j'adore j'adore

 

Fait un peu hors sujet, l'experience lynchienne s'est prolongée hors de l'écran : j'ai pu choper qu'une séance au nouvel UGC du 19ème, un dimanche soir, et alors là...super mal desservi (un tram...), un boulevard quasiment vide, ambiance industrielle/ville pas finie (remarquez, c'est pareil pour la Vilette). Un cinéma immense et désert, genre aéroport malade. Mais le mieux c'est sans doute les putes au tramway qui attendent leurs clients et pissent à 2m de toi

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  • 3 years later...

Découvert ce Lynch hier soir et totalement conquis !

 

DPG a bien résumé tout ce que j'en pense : c'est beau, hypnotique, avec un super casting, le tout amené par un très bon score de Badalamenti.

 

Du pur Lynch, mais où on comprends tout ! A mi-chemin entre ses films grands publics et des trucs plus hardcore à la Inland Empire. Idéal pour débuter en douceur avec le bonhomme si comme moi vous connaissez mal sa filmo.

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