Nice Panda

Tout d'accord avec le comm du dessus. C'est vrai que le tout n'a rien d'inoubliable et ne marquera, sauf erreur, ni son temps ni l'Histoire du ciné. Et il y a, en même temps, dedans une modestie qui donne envie de l'apprécier et le rend touchant, Affleck parvenant, in fine, à une émotion aussi discrète qu'authentique. Et puisque beaucoup de monde le compare à "Heat", ça fait d'ailleurs penser aux interviews de l'époque des frères Coen qui, à la sortie de "Fargo", avaient déclaré avoir écrit leur film en réaction aux clichés et au côté grandiloquent (euphémisme) du polar de Mann. Ca n'a peut-être pas grand-chose à voir mais c'était histoire de le placer...

Rutger avec un gun + Gary Sherman + Gene Simmons en bad guy + filiation avec Steve McQueen (le perso est un descendant du Josh Randall d'Au nom de la loi) = promesse d'un thriller urbain coriace et destroy juste ce qu'il faut ! Sauf que pas du tout puisqu'on a en fait droit à un pseudo-téléfilm quasiment sans action, d'une navrante platitude et traversé comme un fantôme par un Hauer qui semblait n'y être que pour encaisser son chèque (curieux, tout de même, la façon dont il a mené sa carrière)... Ne me restent effectivement en mémoire que quelques décors - dont le loft du héros. Ce qui est sympatoche mais quand même un peu court...

C'est d'ailleurs à peu près son seul jeu d'acteur...

80's powa...

Putain, Rutger ! Quel charisme de dingue, quand même !

Dit comme ça,, ça intrigue pourtant sérieusement...

Jo Prestia qui est également dans "Le mac"...

Ben, le pire, c'est que ça ressemblerait sans doute vraiment à ça.

On voit les Misfits en concert, à la fin. Bon à part ça, ça se regarde mais c'est quand même pas génial non plus. A part ses premiers films de zombies (la trilogie originelle. Pas les fausses pseudo-suites récemment sorties), je trouve qu'il aura toujours manqué à Romero un vrai penseur capable de transmuer ses idées de base de simples intéressants concepts en véritables objets cohérents. A l'image du présent film qui reste une sympatoche petite série B mais dont on sent qu'elle aurait pu (dû ?) aller tellement plus loin...

Aucune intention de jamais voir ce titre (même si les enfants que je n'ai pas encore me le réclament un jour à corps et à cris) mais je profite de l'allusion à Alfred Molina dans le premier message pour dire tout le bien que je pense de l'acteur : à la fois d'une exemplaire discrétion et d'un charisme quand même assez phénoménal. Effectivement capable de tirer son épingle du jeu au milieu de n'importe quel blockbuster boursoufflé (et le coquin en a plus d'un à son actif), voire de se barrer avec la caisse quand l'opposition ne se montre pas à la hauteur (pauvre Tobey dans "Spidey 2"). Mais toujours avec classe et distinction... A quand un premier rôle digne de son talent ?

(je précise que je n'ai pas vu le film mais visionné "L.A. Takedown" il y a peu, ceci expliquant certainement cela)

Inutile anecdote que tout le monde ou presque connait : le Alex en question (qu'on voit se faire habiller pour l'enterrement lors du générique du début, si mes souvenirs sont exacts. Mais dont on n'aperçoit jamais le visage) est joué par Kevin Costner. Dont les quelques scènes (suicide ou flash-back) furent sucrées du montage par le director. Ce qui ne les ont pas empêché de, par la suite, se retrouver pour "Silverado" ou "Wyatt Earp". A part ça, il me semble de mémoire, que c'était plutôt pas mal, ce "grand frisson" (bien meilleur que l'ultra-convenu "Peter's Friends", en tous cas). Même si, bien entendu, très en-deça de "Dreamcatcher"...

"Colic" ? Et personne pour relever ni rien dire dessus ?

http://www.ecranlarge.com/movie_review-read-13783-87281.php

J'ai un pote qui en a une version chinoise (sous-titrée anglais, me semble-t-il bien ou pas, je ne sais plus) qui dépasse les trois heures et demie. Quant à savoir si c'est la fameuse uncut... Faudra que je lui redemande ça...

Intéressante analyse. Mais en tant que fan, ne devrait-il alors pas plutôt le remercier ?

Une explication à ce brusque changement d'identité ?

Alors, grosse incompréhension de ma part devant le délire critique (dans la presse, ici même, partout) qui accompagne le dernier Pixar, celui-ci constituant peut-être (sûrement) pour ma part, non seulement leur moins bonne production mais également le premier semi-faux-pas de l'écurie. Comme quoi tout arrive et rien n'est figé au sein de cet univers de brutes... Attention, tout reste relatif et : - techniquement, c'est toujours la panacée - on recense, bien sûr, nombre gags fendards - quelques-uns des nouveaux persos sont bien sympas. Mais : - il n'y a pas non plus spécialement d'innovation par rapport aux deux précédents chapitres - les quelques gags évoqués sont certes présents mais la maison-mère nous a quand même habitué à bien mieux sur ce terrain - la volonté de jouer une carte un peu plus dark fait tomber sur l'ensemble un trop-plein d'émotion pas forcément adroit (comme si la partie Disney avait, sur le coup, pris le dessus). - et puis, c'est terrible à dire mais... on s'ennuie un peu. Rien de dramatique là encore mais on est loin du suspense et de la trépidance (je ne suis pas certain qu'existe ce mot mais il définit bien ma pensée, ce qui est, ma foi, le principal) généralement de mise chez Pixar. A commencer par "Toy Stroy 2" qui était quand même un modèle du genre (et reste, ceci expliquant peut-être cela, mon préféré - avec "Le monde de Némo") ! Sans compter cette 3D qui ne sert, pour le coup, quasi-rigoureusement à rien et fait presque regretter celle de "Shrek 4" (pourtant déjà pas vraiment utile). J'ai peur pour "Cars 2", du coup (déjà que le premier fait partie de ceux que j'aime le moins en provenance de chez eux)...

Ah mais oui, tu as totalement raison : remake d'"Ofelas", film norvégien de Nils Gaup de 1987. Ce qui fait donc du 100 % !!!! C'est un pari ? Une série d'expérimentations zarbies ? Une subtile critique sur pièces d'Hollywood et de ses habituels recyclages sans ame ?... Bien curieux, en tous cas...

Ca veut dire que sur quatre films, ça ne fera jamais que le troisième remake pour Niespel (et encore ne parlé-je pas de son "Frankenstein" pour la télé) ! C'est particulier, quand même...

OLINKA !

Vu à l'époque au Gaumont Opéra du boulevard des Italiens (Paris, 75009) et la salle (clairsemée, faut avouer) avait unaniment pouffé lors de cette mythique réplique. Que Fuqua arrête ses polars socio_casse-couille ("L'élite de Brooklyn", pouah) et revienne à son genre de prédilection !

"DTV", "Cube 4" et "ça se prend trop au sérieux" : c'est e-xac-te-ment ça ! Et ça fait bien mal au bide, parce que j'avais beau ne pas attendre grand-chose, j'espérais quand même le minimum syndical. Mais on sent, dès le début, que tout est foiré : cheap, lent, mou, pas crédible pour un sou... Il ne se passe tout simplement rien, la bande d'acteurs fait peine à voir (surtout par rapport aux brutasses du premier) et Antal se montre incapable d'icôniser le moindre de ses plans - ce qui est quand même le comble quand on prend en charge de telles figures : même "AvsP" (enfin, le premier en tous cas) faisait mieux sur ce plan (et sur les autres, d'ailleurs) ! Je sauverai, histoire de prouver ma bonne foi, un plan ( ) mais tout le reste s'approche quand même assez dangereusement du néant. C'est si difficile que ça de faire quelque chose de correct avec une franchise bénéficiant quand même, à la base, d'un potentiel assez conséquent ?

Pas trouvé de topic, désolé s'il existe déjà... Allez, c'est parti pour les commentaires... ou pas.

J'ai découvert Aldo par mon père qui ne cesse, pour sa part de l'apprécier - peut-être même de plus en plus à mesure que le temps passe. Arrès, je ne sais pas si je dois ou non m'en inquiéter...