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Everest - Baltasar Kormákur (2015)


Steve

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Inspiré d'une désastreuse tentative d'ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l'homme ait connues. Luttant contre l'extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l'épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut.

 

Si vous cherchez un moment de grande fraîcheur, d'aventure et de survie dans des décors majestueux, je conseille cet Everest en IMAX 3D. C'est exactement ce que je voulais voir. Pas d'antagoniste artificiel, c'est vraiment l'homme contre la montagne. Pas mal de pathos comme on peut l'imaginer aussi, mais d'un autre côté, j'ai trouvé la manière dont ont été mises en scène les différentes pertes humaines particulièrement glaçantes.

 

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C'est pas mal. La 3D pèse lourd (ce qui est rare pour moi), les paysages bien mis en valeur, le cast solide. Après, l'approche est particulière, c'est clairement plus "intimiste" que "blockbuster", donc on accroche ou pas, ça a les qualités de ses défauts j'ai envie de dire... J'ai bien aimé le truc, mais sur la fin, j'ai quand même un peu trouvé le temps long. Ca m'a pas marqué plus que ça, mais bon, en salle en 3D, ça se regarde bien ! (à la télé par contre, j'ai de gros doutes...)

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Pas mal du tout, et il faut dire que l'alpinisme est un sujet rarement mis en valeur de manière à lui rendre justice. Ce ne sont pas "Cliffhanger" ou "Vertical Limit" qui vont nous permettre de nous sentir comme de frileux sherpas derrire nos écrans, ce que "Everest" parvient à faire tout en mettant en image des hommes qui vont s'en manger une grosse. Autre point remarquable: l'échec y est décrit de manière simple, fatale, certes triste et avec du pathos comme le souligne Steve, mais sans que cela ne soit pour autant tourné en acte de bravoure ultime ou exemple d'héroïsme fanfaron! Et ça, c'est pas si courant.

Pour les amateurs de montagne au cinéma, jetez un oeil sur "Nordwand" (ou "Duel au sommet" ou "Face nord"), c'est très très très bien!!!

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jetez un oeil sur "Nordwand" (ou "Duel au sommet" ou "Face nord"), c'est très très très bien!!!

 

Oui, effectivement. Intéressant aussi pour le matos qui ajoute au truc. Gants en laine ....

 

La face Nord de l'Eiger fout déjà les jetons depuis le village... Accessible à tous.

 

Sinon pour une bonne immersion montagnarde, La mort suspendue, au Chili, fait réel, deux alpinistes, de 2003.

 

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

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Je suis pas loin d'avoir bien détesté quand même

Ce n'est pas un sujet (voire un sous-genre vu tous les films cités) qui me passionne, mais j'avais passé un bon moment devant Cliffhanger et Vertical Limit. Là en effet, l'approche est plus intimiste mais les rapprochements que pas mal de monde s'est amusé à faire avec Gravity m'ont totalement induit en erreur...

J'ai eu l'impression de voir une introduction d'1h30, beaucoup trop découpée pour permettre une immersion éprouvante. D'ailleurs une fois que ça commence, j'en avais plus rien à foutre. C'est documenté, crédible, mais pas un seul instant j'étais convaincu par ce que je voyais. Entre les morts débiles, limite jemenfoutiste, et les scènes de pathos au téléphone, j'ai eu ma dose...

Quant à la 3D, au délà de quelques plans, ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...

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Un gros bof pour ma part...

 

J'étais pourtant pas loin d'être le client idéal (ayant lu le bouquin, kiffant les films de montagne et appréciant la majorité du casting) mais c'est quand même la douche froide à l'arrivé.

C'est que non seulement le récit est linéaire et fort peu palpitant (euphémisme) mais le réal a, en plus, le plus grand mal à insuffler quoique ce soit de marquant à l'ensemble.

 

Parce qu'il veuille coller aux faits tels qu'ils se sont déroulés, soit (encore que : il aurait pu se demander si telle histoire valait vraiment le coup d'être racontée). Mais ce n'est pas une raison pour à ce point refuser tout spectaculaire.

Est-ce sous couvert de "réalisme" qu'il cadre ainsi, la majorité du temps, ses acteurs au plus près de la roche sans prendre en compte l'immensité du décor qui les entoure ?

Alors c'est peut-être réaliste mais surtout bien frustrant et on a l'impression de mater un téléfilm qui effectue une reconstitution cheap d'un fait divers...

 

Et je préfère ne même parler des scènes au téléphone...

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  • 1 month later...

Vu ce soir, et jai pas passe un mauvais moment.

 

Par contre, ca fait 4 films que je vois de Kormakur et ce gars a vraiment aucun style. Cest du telefilm a gros budget (gros plan fixe, plan densemble fixe, plan large aerien, et rebelotte).

 

Et puis les morts des persos arrivent comme dans un film des ZAZ (en arriere plan, ou comme des Pierre Richard).

 

Darwin Awards approved!

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  • 2 months later...

C'était bien mais sans plus.

Ce qui m'a le plus gavé c'est le coté complètement synthétique du truc, c'est impossible de ne pas voir que tout à été tourné sur fond vert avec du polystyrène en guise de neige, ça m'a déconnecté plusieurs fois du film.

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Ressenti un peu à mi-chemin de tous le monde. Je crois que j'aurai préféré une approche à la Cliffhanger, en fait. Parce qu'entre l'Everest dont on voit trois flocons de neige et Jake Glyeeennhhaall qui pour tout exploit choppe la chiasse, j'ai eu du mal à trouver ça extraordinaire.

 

Il n'y a guère que la scène des échelles qui m'a fait tacher mon slip. Les seuls où on a un vrai ressenti de l'homme tout penaud face à la montagne.

 

Puis j'ai toujours un peu de mal avec ces histoires de montagne où tous le monde en bave pour faire 2 m pendant que le sherpas font le trajets six fois par jour pour porter des trucs au sommet sans broncher.

 

Au final, y'a rien de honteux mais le personnage qui m'a le plus touché est celui de la vieille Japonaise. Comprendra qui voudra.

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Bah c'est la seule qui ne fait pas chier avec ses états d’âme. Moi aussi j'étais deg pour elle

 

Apparemment ils ont retrouvé son corps seulement 1 an après, les autres n'ont pas tous été retrouvé. J'ai appris plein de trucs sur le manque de soutien en montagne qui peut exister pendant ces expéditions. Comme souvent le film m'a amené sur Wikipédia où les articles sur le sujet m'ont plus passionné que le film .

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  • 2 years later...
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