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Gérardmer 2007


Fab

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Voici la liste des gens attendu lors du festival

 

LES FILMS

Compétition

 

- THE ABANDONED (ABANDONNEE) : Nacho Cerdá, réalisateur (du 31 janvier au 5 février)

 

- BLACK SHEEP – à confirmer : Jonathan King, réalisateur

 

- FIDO : Andrew Currie, réalisateur (31 janvier au 2 février)

 

- IN DREI TAGEN… BIST DU TOT (DEAD IN THREE DAYS) : Andreas Prochaska, réalisateur (31 janvier au 2 février)

 

- SISTERS (SŒURS DE SANG) : Douglas Buck, réalisateur (31 janvier au 5 février)

 

Film de clôture

- WILDERNESS : Michael J. Bassett, réalisateur (du 31 janvier au 5 février)

 

Courts métrages

- ANGE : Nikolas List, réalisateur (du 31 janvier au 5 février)

- CHAIR FRAICHE: Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit, co-réalisateurs (du 2 au 5 février))

- ECHO : Yann Gozlan, réalisateur (du 3 au 5 février)

- LES PETITS HOMMES VIEUX : Yann Chayia, réalisateur (du 3 au 5 février)

 

Coup de chapeau à : DAVID CARRADINE (2 au 3 février)

 

Les Membres du Jury Longs métrages (du 31 janvier au 5 février) :

Irvin Kershner (Président + Hommage)

 

Julie Dreyfus

Léa Drucker

Emilie Simon

Charlotte De Turckheim

Laurent Baffie

Richard Bohringer

Graham Joyce

Pierre-Paul Renders

 

Les Membres du Jury Courts Métrages

Bob Swaim (Président) (du 2 au 5 février)

Zoé Félix (du 2 au 5 février)

Salomé Lelouch (du 31 janvier au 5 février)

Alyson Paradis (du 31 janvier au 5 février)

Bruno Salomone (du 2 au 5 février)

 

Les Invités du Festival:

- Laurent Boyer (du 2 au 5 février)

- Cyril Cinelu, vainqueur de la Star Academy (du 31 janvier au 5 février)

- Domy Fidanza, finaliste de la Star Academy (du 31 janvier au 5 février)

- Pauline Delpech au Salon du Grimoire pour son roman « Sous la neige noire » (du 2 au 4 février)

- Andy Gillet, comédien (du 2 au 5)

 

La prog détaillé est sur le site.

 

Sinon, petite photo souvenir, c'était en 2003 :

 

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POST-IT FRIGO :

 

 

Julie Dreyfus

 

Oh ?

Cool ! C'est quand même la mémorable Sophie Fatale de KILL BILL !

 

Charlotte De Turckheim

 

Je le sais déjà, il y a des heureux.

 

 

Richard Bohringer

 

Penser à lui ramener une bouteille de bourbon.

 

Bob Swaim

 

Penser à lui ramener le dvd de MASQUERADE pour le faire signer!

 

Salomé Lelouch (du 31 janvier au 5 février)

 

Penser à lui ramener l'adresse d'un ortophoniste.

 

Alyson Paradis

 

Penser à lui ramener le 45T de JORDY à faire signer.

 

Bruno Salomone

 

Penser à contenir Théo quand il le verra.

 

 

- Andy Gillet

 

Penser à lui ramener une doudoune.

 

Bon bah tout cela, s'annonce vraiment bien non ?

Plaisir!

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Trouve sur le forum de mad movies, le palmares......

 

DANS TON CUL WILD SIDE!!!!!

 

Grand Prix: Norway of Life

 

Prix du Jury : Black Sheep et Fido, ex-aequo

 

Prix de la bande-originale : Fido

 

Prix de la Critiques Internationale : Norway of Life

 

Prix du Jury jeunes : Norway of Life

 

Prix du public : Black Sheep

 

Prix Sci-Fi : Norway of Life

 

Prix du court-métrage : Echo

 

Prix Inédit Vidéo : Alien Apocalypse

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Allez, je me livre à l'exercice délicat du compte-rendu.

 

MERCREDI:

 

FIDO, film d'ouverture du festival, reprend et prolonge le thème de la "comédie de zombies" à la SHAUN OF THE DEAD. Il pourrait d'ailleurs en être une suite directe situé dans une Amérique uchronique des années 50. Très respectueux des règles du genre, il provoque de grands éclats de rire tout en sacrifiant aux scènes gore obligatoires. Il développe assez logiquement son sujet en évitant le piège du ridicule (le développement de la relation entre la maîtresse de maison et le domestique zombie). Mes voisines, d'après leurs réactions à certaines scènes, étaient à l'évidence peu familières des films de zombies mais leurs réactions tout au long du film faisaient bien plaisir. La quasi-absence de ce film au palmares m'est incompréhensible...

 

JEUDI:

 

IN DREI TAGEN... BIST DU TOT souffre d'acteurs peu charismatiques, de l'absence totale de la moindre originalité et d'incohérences flagrantes (même en étant familier - et indulgent - des critères du genre slasher. Le premier meurtre (la noyade) est très bien mis en scène, après (à partir de la découverte du corps, grosso modo), çà se gâte et çà ne s'arrange jamais vraiment. Les rappels d'aures films, séquences, personnages... s'accumulent et achèvent de détourner l'intérêt. Ne peut fonctionner qu'à la condition expresse de n'avoir jamais visionné un VENDREDI 13, ni LA BAIE SANGLANTE, ni SOUVIENS-TOI... L'ETE DERNIER, ni...

 

BLOOD TRAILS: pas vraiment un visionnage désiré, mais c'était le seul film difusé à cette heure-là pas vu auparavant... Survival allemand bien terne définitivement achevé par les conditions de visionnage les plus calamiteuses qui soient. Sur ce point, ce serait la première édition du festival, l'indulgence serait de rigueur, là c'est tout bonnement insupportable.

 

THE RETURN: après ces deux déceptions, retour à la compétition avec le moral un peu en berne. Heureusement, ce film va arranger çà. A nouveau pas beaucoup d'originalité dans cette histoire de réincarnation / justice posthume, mais un traitement efficace. Ne justifie en aucun selon moi les réactions négatives que j'ai glanées çà et là.

 

ABANDONED: deuxième grand moment pour moi après FIDO. Des personnages coupés de tout, au destin atroce et sans échappatoire possible, dans un film rondement mené qui m'a collé des frissons bienvenus. L'absence de ce film au palmarès m'est TOTALEMENT incompréhensible!

 

VENDREDI:

THE BROTHERSOME MAN: ... et là, j'ai un réel problème avec ce film. En soi, il n'est ni meilleur ni pire qu'un autre, sorte d'épisode un peu terne de LA QUATRIEME DIMENSION au pays d'IKEA (pour schématiser -très- grossièrement) qui s'élève parfois sympathiquement par l'humour. Mais, là où j'attends d'un film qu'il me fasse un tant soit peu déconnecter du réel, celui-ci m'y renvoie en plein, et pas à l'avantage de l'histoire qui se déroule sur l'écran... Quand l'employeur du personnage vient lui conseiller de ralentir le rythme de travail pour lui permettre de se sentir le plus à l'aise possible, quelqu'un derrière moi s'est interrogé à voix haute sur une possibilité d'embauche... Sorte de parabole sur la vacuité du tout confort et de la vie facile sans saveur, le film ignore la réalité sociale contemporaine, faite entre autres d'interpellations de sans papiers aux Restos du Coeur et de la grêve de la faim en cours de quelques SDF au canal St-Martin. Il serait intéressant de leur projeter ce film et de recueillir leurs avis... Et, bien sûr, le metteur en scène de ce film n'est pas responsable de cet état de fait, mais là j'ai le sentiment d'être le voyeur des affres inintéressants d'un représentant de la classe moyenne qui a le luxe de se permettre des atermoiements déplacés entre son job trop confortable, sa femme trop arrangeante, sa maîtresse trop accomodante, son trop de tout... quand, dehors, le réel se situe trop souvent à un niveau autrement plus concerné par la survie pure et simple. La récompense suprême de ce film m'est une énigme rédigée en hiéroglyphes Klingons, à la foi pour le film en lui-même que pour ces raisons que j'évoque...

 

THE WOODS: un chouette film qui n'est pas la déception annoncée. L'histoire a là encore des relents de déjà vu mais Lucky McKee sait rendre ses personnages attachants. Et puis, Bruce Campbell! Mais bon, c'est rageant de devoir visionner ce film dans cette salle et subir des trucs au Lac qui seraient plus à leur place ici.

 

SAKEBI: un film que je suis allé voir en pensant piquer du nez et reprendre des forces pour la suite, bref dont je n'attendais pas grand chose. Au final, il ne délivre pas davantage, mais se laisse quand même suivre sans ennui particulier. Lent, avec les figures de style du film de fantômes asiatique, ni pire ni meilleur que la moyenne.

 

SISTERS: j'ai vu le De Palma il y a une éternité et ne m'en souviens absolument pas. C'est peut-être le bon angle pour attaquer un remake, çà, tiens... Bon, çà se déroule sans heurts ni longueurs, le mystère de l'autre soeur est tellement évident que j'appréhendais la pseudo révélation finale. Et, du coup, je me suis pris au jeu de la dernière partie très glauque dans ce qu'elle raconte une fois la révélation passée et comment elle est mise en images. C'est surprenant de voir Lou Doillon, dont je ne connais pas la carrière mais que je situe aux antipodes du cinéma de genre, apparaître couverte de sang.

 

TCM THE BEGINNING: empathie complète avec les personnages (à l'inverse d'un HOSTEL qui m'avait laissé de marbre l'an dernier). Nous sommes en terrain plus que familier (le Texas profond, la chaleur, l'image "sale", tout çà...) mais la bonne idée du film, c'est surtout le développement du personnage du shérif introduit dans le Nispel, ordure finie et dérangée qu'on imagine pas joué par un autre que R. Lee Ermey, véritable catalyseur de la folie ambiante latente, qui fait émerger les pires aspects de la personnalité de ceux qui l'entourent (mais c'est vrai que le terrain est très propice et qu'il force peu). Le remède idéal aux états d'âme de l'homme dérangeant. Cauchemardesque et... drôle! Ah, et aussi, animation sympa avant la projection. Le type de happening qui manquait à Gérardmer depuis quelques années...

 

La nuit des courts du Paradisio: j'ai tenu jusqu'à ce que la fatigue me terrasse et j'ai quitté la salle à regrets. J'applaudis à l'initiative mais dans la perspectives d'autres nuits du même type, je suggère de commencer plus tôt, y compris dans la semaine, d'ailleurs.

 

SAMEDI:

 

KILOMETRO 31: trop brouillon à mon goût dans son déroulement pour une histoire confuse, et des acteurs encore une fois trop peu charismatiques.

 

KAW: mal fichu, fauché, mais sympathique dans sa linéarité et son absence de prétentions.

 

ALIEN APOCALYPSE: un truc aux allures de téléfilm qu'on imagine écrit spécialement pour Bruce Campbell, pour lui permettre de rejouer encore et encore son personnage de crétin de L'ARMEE DES TENEBRES. Un festival Bruce Campbell donc, un faux Z un peu trop calculé mais jouissif! Encore un grand moment de franche bonne humeur.

 

BLACK SHEEP: encore de grands éclats de rire libérateurs, mais, à l'inverse de FIDO, le film a tout de même très vite fait le tour de son sujet et connaît alors une baisse de régime gênante. Pour repartir, le réalisateur recentre alors son sujet ailleurs, en dessous de la ceinture, et termine dans le raffinement et la délicatesse. Libérateur, donc, certes, mais de là à le primer... Encore une énigme dont ma pauvre tête ne sait que faire.

 

DIMANCHE:

 

RE-CYCLE: aprs un début qui fait craindre le pire (encore des cheveux longs et de l'eau...), le film prend une toute autre direction et réserve des plans somptueux. La fin évite heureusement le moralisme et le happy end que l'aspect par moments assez mièvre de l'histoire pouvait laisser redouter. Très bien.

 

MPD PSYCHO Episode 3: la seule projection encore accessible en regard des contraintes horaires. Un échantillon intéressant, intriguant, qui donne envie de voir l'intégralité de la mini-série.

 

Mention spéciale aux forumeurs qui nous ont permis à moi et mon copain de payer nos pass moins cher. Super initiative, un grand merci les gars (zé les filles).

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Idem, ravi d'avoir entrevu certains d'entre vous... et au plaisir de remettre ça une prochaine fois!

 

Quand à L'HOMME GENANT, c'était sympathique mais il n'en méritait pas non plus un tel prix (quoique vu la sélection ) MENTION SPECIALE A ALIEN APOCA... que j'ai bien bien aimé!

 

Ah.. saluons aussi le retour de AAA, le distributeur!

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Ah.. saluons aussi le retour de AAA, le distributeur!

 

DE quelle manière ce retour ? Et par rapport à quel film ?

 

Disons que AAA (Auteurs Acteurs Associés) avait laissé tomber la distribution depuis 1993 - le dernier film étant Sniper et ils s'étaient pris une méchante veste avec Agaguk.

 

Rappelons qu'ils avaient à leur actif des sorties comme Le dernier empereur, MoonWalker, Promotion Canapé, Docteur petiot, Le Nom de la Rose le Grand Chemin...

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Vraiment pas bon cette annee :

 

Le positif :

 

- The Bothersome Man, un vrai film par rapport au reste : une idee, un propos, un style, un scenario qui lui sont bien propres

 

- Fido et Black Sheep, qui innovent chacun dans leur genre

 

 

Le negatif :

 

- Fido et Black Sheep sont bien sympas mais au final sur 30 minutes ce serait aussi bien

 

- trop de films de fantomes chiants a base de crissement de porte a fond en 5.1

 

- peu de films recents, des reprises qui n'avait rien a foutre la (La belle et la Bete de Disney, Pee-Wee...), encore plus de truc deja dispos en dvd (Yokai War, Re-Cycle)

 

- une competition de court metrage ridicule, organisee par des gens qui ne savent pas se servir d'un lecteur dvd

 

- une quantite industrielle de blogueurs et pseudo-journalistes qui occupait gratos la majorite des bonnes places dans la salle... Public System file des accreditation a tout le monde et n'importe qui. Resultat il ne reste pas grand chose pour le public qui paye-sa-place.

 

Personnelement ca m'a coute au total pas loin de 400e, Transport/logement/bouffe/pass, je pense qu'a ce prix il y a peu de chance que j'y remette les pieds.

Modifié par Invité
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