Aller au contenu

Guillaume Tell

Members
  • Compteur de contenus

    804
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Guillaume Tell

  1. Kikavu? Le sujet me semble intéressant et très actuel - abandon de toute intimité par la constante exposition de sa vie intime et/ou privée en ligne -, par contre bonne approche ou sous Larry Clark de l'est? Premier film de Maja Milos.
  2. Cela m'avait très moyennement plu, un peu longuet il est vrai et quelques moments sympas. Par contre, ma progéniture se l'est absorbé plusieurs fois sans problème et avec attention. L'avais toujours vu/entendu sous son titre original WHITE CHICKS.
  3. La démonstration de qui est sous-entendu par cette petite blague est moyennement convaincante. ou peut-être ne faut-il rien n'y voir de négatif
  4. Bouquin terminé samedi, film dimanche. Ouais. Disons que le style Luhrmann, ça va un moment. Puis arrive comme une sorte de nausée des petits et grands trucs inutiles et des photos ignobles. Par contre plutôt impressionné par le casting masculin, Caprio, l'interprète de Tom Buchanan et Tobey Maguire sont particulièrement proches de l'idée qu'on se fait d'eux dans le livre. Interprétation d'une gamme d'attitude et de sentiments intérieurs de Caprio high class. Pour les femmes, plutôt déçu pour le coup, Daisy pas assez frêle pour son rôle de richissime princesse mi-fantasque mi-timide, Jordan un peu imposante par sa taille et moins par son expression. La zone franche des montagnes de poussières charbonneuses est si inimaginable que l'approche faite ici dans ce style à deux doigts de la caricature, sans transition quasiment avec la ville, sonne très juste. Le choix des musiques reste très secondaires, ceci plutôt que cela, pourquoi pas. Aucune gêne de ce côté là. La fin et conclusion
  5. Après quatre rejetons cannois, LE PASSE, ONLY GOD FORGIVES, LA GRANDE BELLEZZA, GATSBY, Steven m'a bien remis les idées en place. Hou la, comme ça fait du bien de se laisser aller à d'autres chef d'oeuvres. Ce fut exactement le film du moment.
  6. réponse à spoiler par spoiler, passionnant j'ai tout particulièrement aimé la toute fin
  7. mais ça on s'en fout, ça compte quand même! Pas d'embrouille sur un thème sensible
  8. Oui. Les cinquante dernières pages de ce court récit sont une véritable lame de fond. J'ai quasiment honte de l'avoir lu et non relu. L'occasion de la sortie du film fut un très bon prétexte, mais clair que cela se lit au-delà de tout prétexte, comme tout classique. Merci du rappel.
  9. Ne pesons pas nos mots: c'est exceptionnel. La trame, Burt, les images, le fond. Chef d'oeuvre. Mais qui oserait dire le contraire. Burt
  10. Après un très court moment de crainte lors de la scène d'ouverture tout de même très alambiquée, notamment "le travelling avant grue avec plongée au dessus d'un bassin en passant entre des colonnes romaines alors qu'un chant classique en allemand est entonné par des choristes sorties de nulle part sous l'oeil d'un paquet de japonais en balade dont un meurt de plaisir devant la Rome insondable filmé ras du sol" , ce fut, dès la fiesta mondaine qui s'ensuit et qui pue le fric, le spleen, l'amusement snob et pourtant très franc, la drague show-biz, la réussite et l'échec réunis, un réel ravissement. Voilà, excellent film. Rien à dire.
  11. De loin pas le claquage de beignet Du pur Refn? Ouais. Du pur Refn dernières moutures peut-être, mais sans plus. Bien loin des Pusher, de l'impressionnant Inside Job ou du semi-burlesque Bronson. Plutôt le sentiment d'assister à une projection Wong Kar Lynch sans réelle patte personnelle à l'exception des excès de violence qui dynamisent le tout de manière intéressante. Pour ce qui est de l'absence de scénario, pourquoi pas si le parti pris "univers à part" ou "trip" prend le dessus. Là, la confiance en son objet est nécessaire et la résolution explicite l'est beaucoup moins. Toute tentative d'éclaircissement nuit à l'entreprise. Ceci dit, Kristin Scott-Thomas, bien chargée aux amphét', est pour une fois, plus que wouaahhh Et surtout, merci de l'avertissement: faut pas faire chier un flic qui aime le karaoke à Bangkok BO, ouais, c'est pas si mal, mais loin de la claque electro également attendue
  12. Vu en salle à sa sortie. Une de mes premières claques cinéma.
  13. Pour ma part, il me semble avoir des enfants bien plus grands, beaucoup de films ont été fractionnés ces dix dernières années, sur deux soirs histoire de mater un truc pas mal quand on veut et d'être quand même d'attaque pour l'école. Les week-ends aussi, pas mal de fractionnés soir et suite au réveil, là juste pour avoir la paix, voir autre chose ou sortir en ville (pas bien papa). Sinon seul, j'aime bien attaquer un film avec le café du matin, la fin le soir. Ceci dit, hier soir la Proposition d'une traite, avant hier soir Un moment d'égarement d'une traite, un sans mioche, un avec. Comme quoi. Par contre tout en VHS/DVD sur tv, maintenant beamer. Jamais d'ordinateur ou de téléphone.
  14. Pareil pour moi. Et comme NickL. trop cut, quasi illisible de long moments et du coup un peu énervant de passer plus de temps à imaginer les scènes qu'à les voir réellement. Quasi Boollywood: sur quelle base se trouve la piste de décollage qui mesure 8 kilomètre de long? Je ne sais plus qui avait un jour ici souligné le goître de Vin, depuis je ne vois plus que ça.
  15. Le souvenir d'un film que j'adorais: personnages croquignolesques, rôles atypiques - Eddy Mitchell en demeuré et Guy Marchand bête à manger du foin -, ambiance torpeur africaine, dialogues bien sentis. Bref un truc pas comme d'habitude. Mais, c'était, un il y a bien longtemps, et deux avant d'avoir lu le bouquin de Thompson. Du coup, cela devient un film sympa. Intéressante et réussie, transposition des US à l'Afrique, personnages toujours bien campés, Marielle et Huppert en tête. Par contre, un gros coup de mollesse s'empare du tout, Noiret y est pour beaucoup, il lui manque indéniablement quelque chose pour arriver à la cheville du personnage du roman. Cela devient presque sage. Surprenant.
  16. L'enquête est dispensable, oui, le lien avec le milieu de la bidoche, non. Il permet d'entrevoir un autre aspect très actuels de la production de viande industrielle. Vétérinaires corrompus, gros sous et finalement le consommateur qui s'envoie n'importe quoi, mais ceci est presque une autre histoire. Le héros est directement lié, de part son passé malheureux à cette forme de commerce. Ces réactions et son attitude, dopée par son surplus d'hormones, nous ramène également à tout un chacun et à sa consommation de ces produits par l'intermédiaire de la viande qu'il consomme. Une réflexion à laquelle je n'ai pas été indifférent en parallèle à celle sur sa masculinité. Ceci dit, pas la claque attendue vu le bouche à oreille, mais un film solide. (C'est le cas de dire )
  17. J'ai hâte de m'assurer qu'il n'y a pas de confusion sur une éventuelle synonymie de la « variation eidétique » mal interprétée dans un autre Pierson, Viens, j'ai pas de culotte par exemple. A considérer que ce soit bien le même Claude Pierson, IMDB est également ignorant de l'existence de ce film.
  18. Sûr que l'alliance Pinheiro - Delon semble faire des étincelles plus qu'intéressantes, manquerait pas de le dénicher avant pas longtemps. Bande-annonce du flic qui dort sur la galette de parole de flic: le titre du film dit par Delon avec le plus grand sérieux pour nous rappeler ce qu'on voit Pinheiro style (?). Ceci dit, à voir la liste de ses films, il semble que cette alliance passagère lui ait fait le plus grand bien.
  19. Lacune comblée. Rien à dire, si ce n'est qu'après des centaines, des milliers, de coups et de pieds et de poings vus, ceux de Steven sont ceux qui me font immanquablement me tordre de douleur sur mon canapé. Surtout les bras les bras, poignets, épaules, tordus dans un premier temps puis cassé dans un deuxième temps. Sa démarche est également invraisemblable.
  20. Selon le judicieux conseil de DPG, je commence par le livre qu'il a eu bon goût de nous rappeler. Histoire de combler une lacune littéraire et de trouver le film nettement fade par rapport au bouquin. Et comme Moulin Rouge m'avait horripilé, me rallierais très certainement à l'avis de Nick.
  21. Effectivement, monstrueux. Côté physique, investissement total, à la limite de la concurrence à Bebel. Cinquante pile au moment du film, Alain assure vraiment. Par contre pas de quoi s'inquiéter de son dauphin, qui, s'il est un champion de boxe, ne court pas une fois et ne balance aucune mandale, alors qu'Alain vieillissant, mais super fit, court, fait du catch, éclate un sac de frappe, pète des noix d'une main (!!!!), sort d'un bateau pendu à une perche, se pend par les bras à un balcon d'hlm en construction, rame au Congo. Pour se calmer, il couche avec la très désirable Fiona Gélin et se déguise en clown dans le vrai cirque Pinder. Apparition d'un autre, mais un peu oublié, roi du side-kick, Dominique Valera, dont Alain ne fait qu'une bouchée en conclusion d'une réplique en béton. Vincent Lindon, comme d'hab', mollasson, bafouille deux ou trois répliques. Pour le reste, tout ce qu'il faut pour vendre: meurtres d'adolescents, d'émigrés et de dealers, nettoyage d'une partouze dans un camion au fusil mitrailleur, justice do it yourself et un plan nichons foufoune rapide de Fiona en attente. One more time: Alain
  22. Merci de rappeler ce film à notre bon souvenir. Vu il y a plus d'un mois, une grosse envie d'en dire deux trois mots, mais pas la constance de Jeremie pour les revues. Depuis, la vision de cette première scène est vraiment le moment cinéma que je ne peux effacer de mon petit cerveau pourtant encombré. Cette très jeune fillette, l'orage au loin, les vaches et les chiens, le sol détrempé, un vieux terrain de football cerné de hautes montagnes boisées à la nuit tombante, filmé à raz du sol. Un truc invraisemblable. Idem pour la deuxième scène et cette apparition diabolique. Trucage simplet? Surtout une apparition tout aussi invraisemblable. La couleur, l'accessoire, la démarche, la maison plongée dans le silence de la nuit. Puis, si l'on peut dire le film, il est vrai plus social, psychologique. Le jeune couple, bobo et citadin, qui le restera à jamais, ne pouvant accéder à la nature, en tout cas à la campagne et à ses habitudes. Quelques accès de violence proche d'une vie plus rustique et vraie , mais surtout beaucoup de besoins. Quant à la scène du sauna, un peu caricaturale il est vrai, on y parle français pour les partouzes - l'empreinte du monopole gaulois de l'échangisme dans l'inconscient populaire -, elle a toute sa place par rapport à ce couple tiraillé dans ces envies et ses aspirations. Ceci dit, je comprends bien, et surtout j'apprécie, que le film décontenance un tant soit peu et que les critiques y perdent leur latin. Pour une fois.
  23. C'est vrai, tout cela est bien long, sans que l'on y voie forcément un sens et même comme souligné quand on gobe sans sourciller le dernier Reygadas. Qui plus est ce n'est pas vraiment un film d'une dureté psychologique dérangeante. L'ambiance est déjà, et surtout, largement plombée par son malheur familial et son déménagement récent. Par contre, aller au bout du récit, permet, selon moi, d'apprécier cette fin tragique. Déroulement silencieux et affreux, enchaînement implacable qui soulève d'autres problèmes et surtout d'une manière plus efficace cette fois par l'action. Mais bien d'accord, il est un peu tard pour sauver le film de ces répétitions et d'une certaine mollesse.
  24. un ça t'apprendra à regarder la télé et deux c'est malheureusement bien vrai. Vu un extrait par hasard dans un hôtel hier soir, en cinq minutes, j'avais aligné Depardieu, Cornillac, Dubosc, Poelvoorde et le pauvre Delon tous plus insipides les uns que les autres. Cela m'a amplement suffi.
  25. On ne peut dire plus vrai. Tellement bon live tout seul avec son armée de Roland (et d'autres sûrement) autour de lui et tellement mou avec les Black Strobe.
×
×
  • Créer...