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Guillaume Tell

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Tout ce qui a été posté par Guillaume Tell

  1. idem pour moi (sauf l'âge), pourtant mis en avant par "une certaine critique", j'avais eu de la peine. Malgré le triple coup de projecteur de Jeremie, cela me dit vraiment rien de my' relancer.
  2. Pour ma part, avais commencé par la biographie qui laisse entrevoir un HPG plutôt discret et modeste, entré dans ce monde par la petite porte (sans mauvais jeux mot), impressionné par les stars du moment, vivant dans le complexe du hard américain, se remettant sans blessure apparente de longs passages de prostitution. Puis le film est apparu - ON NE DEVRAIT PAS EXISTER - et je me suis demandé s'il s'agissait du même personnage. Douloureux moment. Ces deux films remettent le chevalier du cul en bonne position et semble renouer avec le HPG réfléchi des premières heures. Très impatient de voir tout cela.
  3. Effectivement. J'ai été vraiment surpris par la direction que prend le récit; rien de dévoilé dans la présentation. Le tout se regarde agréablement, tons gris léchés sans abus dans les contrastes, casting pile-poil dans le dosage des mélanges ritals frenchy, petite réserve pour les trois scènes d'ensemble qui font un peu "cheap", pour ne pas dire un petit air de téléfilm et bien meilleur lorsque les interprètes prennent la main. Scénario surprenant qui tient la route. Sauf peut-être ... (voir texte caché ci-dessus) qui tombe un peu à plat, mais peut se justifier pour une fin très nette.
  4. Livre sympa, film sympa. Autant souligner le passage réussi au cinéma, à l'inverse, comme dit, ne pas tenter le film si on est pas preneur pour le bouquin. En tout cas pour moi, cela fonctionne pour les deux, me demande même si je me suis pas plus bidonné en lisant le livre.
  5. M'a fait bien plaisir de voir Jean Yanne user de sa haine de ronchon pour un projet un peu plus fou qu'à son habitude. Delon, magistral ou insupportable, selon ce qu'on attend de lui. Pour le reste c'est dit pas DPG. Voilà, très bon moment.
  6. Delon et Gabin en confrontation directe, cela ne se refuse pas. Un petit rappel sur la peine de mort à la française et la guillotine qui lui est associée, non plus. Pas si loin tout ça. Même si le film reste une démonstration très attendue, le plaisir est entier. Casting tout terrain, Lanoux, Depardieu un instant en chien fou, Castel, Bouquet frustré et pathétique, Giraudeau. Ambitieux également, voire frustrant, de faire tourner Alain et Jean sans un flingue, sans une poursuite de voiture, sans une réplique qui tue. Les monstres font leur travail et donnent exactement ce qu'on attend d'eux. Chaque scène est d'un sérieux à toute épreuve. Delon va même, et je ne sais pas si cela a été voulu ainsi comme hommage, jusqu'à se donner un air de la Jeanne de Dreyer dans le final qui clôt l'exposé de Giovanni. Final très réussi. Musique de Philippe Sarde: rien à dire, juste parfait. La jaquette moche du DVD qui donne une image qui n'a bien entendu rien à voir avec la photographie du film
  7. En tout cas la bande annonce donne vraiment envie, même si on a peur d'en avoir déjà trop vu. Non?
  8. Me souviens comme si c'était hier de la - célèbre - réplique de Hanin "Le jour du grand ... " et de la scène qui va avec, mais ... absolument rien du reste.
  9. Revu il y a trois jours. Et bien, cela fait tout de même bizarre. Scène d'entrée grand angle, multiples coupes pétard d'Anne, bande son en dent de scie, une bonne série de dialogues écrits sous acides et dit du bout des lèvres bien souvent, Karyo d'un détachement suspect, Anglade mollasson, alternance de franchouillardise et d'action movie bien trempé. Bref un style que j'avais oublié. Bien surprenant même en abordant le film comme un "classique" de l'époque qu'on pense bien connaître.
  10. Les premières claques d'ambiance adolescent. Content de voir que le film tienne encore la route et suscite l'intérêt.
  11. Pas accroché un moment, et pourtant Dieu sait si je suis preneur de ce genre de pellicule. Peu d'idées, peu de gueules, pas mal de facilités, bref pas vraiment de caractère. Grosse déception.
  12. L'illusion ne dure pas longtemps. Les hommes qui gigotent, leur condition avilie devant un parterre de minettes, de cougars et de femme au foyer qui s'encanaillent, un petit tour dans les coulisses et puis s'en vont. Le regard un tant soit peu critique sur les hommes danseurs stoppent net. La suite ne sera que remplissage. Reste à attendre que l'amourette veuille bien se déclarer et que la lumière se rallume. En résumé: mou du genou, sans intérêt.
  13. Ouais, me range plutôt du côté de ceux qui attendent le mieux sachant que l'on peut tomber sur une pépite ou une grosse déception. Du coup, pas vraiment prêt à faire l'effort pour mériter le Graal qui a pris un coup dans l'aile depuis Eastern Promises et/ou Spider. Resté sur les grands moments en salle, eXistenZ, ça fait tout de même drôle de voir des personnes se lever. Pour tous les autres films de ses débuts 70-80, la question ne se posaient pas: VHS et un public largement acquis qui ne quittaient même pas le sofa pour une aller-retour frigo.
  14. Un avis qui en rejoint d'autres: captivante première partie, tout ce qui se passe dans la limousine est vraiment réussi, texte et jeu de silence par rapport à l'extérieur, intérieur démodé et à la pointe à la fois, dialogue déroutant, intervention de divers protagoniste sans liens réels. Bref, cela commence bien. Mais, mais, difficile de ne pas décrocher dans la dernière partie, dès la scène du coiffeur, bizarrement amenée comme le point de départ de l'action centrale. ça m'a tout de même fait de la peine de voir une ou deux personnes partir à la fin durant un Cronenberg: snif! Tout fout le camp, mais là je me demande si David ne le mérite pas un peu.
  15. Un: pas de doute, Cyril est une star dans le monde des festivals (sans moquerie), inépuisable Deux: magnifique première phrase de l'interwiev "moi aussi spectateur de ..." et deux villes suisses sur quatre citées pour les festivals. Merci Cyril pour Lausanne et la pub
  16. Exploitation bien tape à l'oeil, dommage. Très bien pour le New-York affairiste, les soirées, les restaurants et les intérieurs des meilleurs décorateurs du moment. Manque de chance, cela ne sert pas vraiment le propos, si ce n'est nous rappeler, que comme dans bien d'autres domaines, la superficialité, donnée ici par la consommation irraisonnée de chair féminine, réelle ou virtuelle, est la déception qui pend au bout du nez des consommateurs en tout genre. Sans prétention, nous le savions déjà. Par contre, quelles sont ces interrogations? Quelle relation entretient-il avec sa soeur? Quelle est leur parcours pour qu'il lui donne une telle importance à un moment de sa vie? Eprouve-t-il un certain plaisir à mener cette vie que pas mal lui envierait tout de même? Que pense-t-il de son attitude? Que pense-t-il de la vie de famille de son collègue de travail? Pas causant, pas convaincant Parti de pris de l'autisme sexuel qui agit et ne parle, souffre dans l'impossibilité de dire. Peut-être, mais un peu sommaire également. Re-dommage, parce que c'est tout de même bien beau. Et finalement: Shame, mais de quoi? PS: pour le plan, auquel Steve doit faire allusion pour l'artillerie lourde (on le voit de dos), je ne suis également posé - ou moi tout seul- posé la question de la prothèse, un trucage vite fait bien fait qui cadrerait très bien dans cette manière tout proprette et finalement assez attendue de montrer les choses selon certaines normes proches des clichés.
  17. Un peu déçu tout de même: ça part dans tous les sens, un thème après l'autre sans vraiment aller au fond d'une des problématiques. En vrac l'innocence des adolescents et le monde internet des rencontres, les fondamentalistes chrétiens des trous perdus américains, la police et ses défaillances d'organisation, la guerre/jalousie des polices et les strates moqueuses, l'homosexualité refoulée, les écologistes qui ne sont des vulgaires cultivateurs d'herbe. Bref, comme le nom de la série, beaucoup de petites touches, toutes assez réussies prises une par une, mais sans réel résultat d'ensemble. Malgré tout, le tout passe assez vite et ça ferraille pas mal en fin de parcours, un peu n'importe où et un peu n'importe comment aussi.
  18. Tout pourri, mais je mets un bras que si par hasard un dvd traîne, tu vas jeter un oeil plus qu'attentif. Non?
  19. Guillaume Tell

    Paul - Greg Mottola (2011)

    Ben oui qu'il est sympa Paul, même qu'il fume au cinéma, ce qui devient assez rare pour le noter. (Même si c'est tout bien calculé pour que je - on - apprécie cette touche de provocation anodine.) Du côté de ceux qui ont bien apprécié, même en VF ça passe très bien.
  20. Quel film! M'a bien marqué il y a de ça ... oulala. En salle aussi. Ceci dit pourquoi ressortir celui-ci qu'un autre en 2011??? M'interroge, ai vu que Skolimowski a eu son article dans les Inrock. Qu'est-ce qui lui vaut ce retour (ai eu la flemme de lire son actualité) sur le devant de la scène au point de ressortir ses oeuvres marquantes?
  21. Un peu comme tout le monde ici: cela se regarde sans bâillement, un peu mou du genou et un poil de tension. Après coup, je me dis que sa nuit est tout de même bien remplie et qu'il aurait plutôt dû appeler son film La nuit et pas Une nuit. Le Bihan très bof du début à la fin, Zem parfait mais attention les dents jaunes, Forestier, sympathique gros yeux attentifs. Se faire baiser, à répéter en cinq et dix fois, énervé, soit pour se vanter de ne pas l'être, soit pour impressionner son interlocuteur: un nouveau tic de langage du film de gangster français?
  22. Le film que je dois voir une fois par hiver, pour me rappeler une fois toute ce que pourrait être le froid et la solitude définitive. Putain de film!
  23. Peut-être pas traumatisé, mais impressionné. Son souvenir tenace m'a donnée l'envie de m'y replonger adulte. Avant de me lancer dans la recherche, coup d'oeil au Guide des films de Tulard. Film simplet, descendu en flamme. Me suis dit alors que mon goût pour les B, Z qui s'ignorent était déjà bien présent. Déjà en rupture une manière "académique et commune" d'apprécier le cinéma. La scène choc, me la rappelle au détour de nombreux films
  24. Peut-être pas traumatisé, mais impressionné. Son souvenir tenace m'a donnée l'envie de m'y replonger adulte. Avant de me lancer dans la recherche, coup d'oeil au Guide des films de Tulard. Film simplet, descendu en flamme. Me suis dit alors que mon goût pour les B, Z qui s'ignorent était déjà bien présent. Déjà en rupture une manière "académique et commune" d'apprécier le cinéma. La scène choc, me la rappelle au détour de nombreux films
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