Aller au contenu

Guillaume Tell

Members
  • Compteur de contenus

    804
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Guillaume Tell

  1. Enfin vu. Très peu convaincu et , comme pas mal, bien déçu. Le label Refn doit y être pour quelque chose dans l'attente. Au point de devoir me rassurer en cours de visionnement par un rapide saut sur le sujet ZB. Ouf Sans trop en rajouter: l'aspect très particulier du personnage - son isolement quasi perpétuel - n'est que si peu exploité au profit d'une approche burlesque bordélique et passablement ennuyeuse.
  2. Vu tout récemment et dans la lignée directe de votre nuit. Les récupérateurs electro en tout genre qui écument les marchés autour de Moscou http://www.elektromoskva.com/english Docu alléchant, images d'archive de papy Thérémine inside, collectionneurs et musiciens. Mi-historique, mi-actuel.
  3. Toujours d'actualité est plutôt réjouissant, même si cela est bien involontaire. Construit pour être tout d'abord un film d'horreur dans le milieu médical, cette oeuvre de Jessua se lit finalement et clairement comme une limpide fable morale sur le pouvoir et l'égoïsme. Maintenant, que la mode des thalassothérapies et autres remises en forme diverses et souvent foireuses remettent l'ouvrage en lien avec l'actualité, cela ne fait qu'ajouter à la pertinence du film. Modernité froide et quasi allumée, calme imperturbable des nantis isolés à Belle-Ile-en-Mer pour de coupables plaisirs de bien-être hors de prix, utilisation cynique de la main d'oeuvre étrange et professeur mi-financier mi-sorcier: un tout bon Jessua pour moi. Et pour finir, comme dit plus haut, Delon à poil, et pas dans un plan furtif de sortie de douche, en travelling sur plusieurs secondes. Very impressive my god! Ce moment de bravoure, précédé et suivi de l'ensemble des acteurs, Annie Girardot compris, tous à poil dans l'eau (à 13 degrés selon Jessua): re very impressive! Particulièrement en se référant à notre frileux rapport au corps dans le cinéma actuel.
  4. C'est insupportablement beau ! J'espère que vous avez eu le succès mérité. Bonne suite.
  5. Guillaume Tell

    Redbelt - David Mamet (2008)

    Et bien quel beau film! A des années lumières des classiques films de combat ou de boxe. Photographie assez impressionnante - Mamet cite son directeur de la photo Robert Elswit dans l'interview et le remercie de son aide -, scénario surprenant qui mène exactement où on ne pense pas aller, parfait pour le propos à illustrer on passera le nombre d'événements peu courants qui touchent le héros en si peu de temps. Voilà: idéalisme, trahison, tragédie. Un très bon moment de cinéma calme et efficace.
  6. Graphistes comme d'habitude sans aucun respect pour le matériaux d'origine: la fille couchée est passée à la verticale, sa tête vers la droite est passée à gauche. Ouais. Ceci dit, et sûrement comme d'autres car j'aime beaucoup Brisseau et son travail très original de franc-tireur, j'ai bien apprécié ce délire fantastique en appartement. Une très courte scène saphique pour bien marquer l'oeuvre de sa patte - les trois quarts du budget en éclairage et drapés très probablement. Pour le reste, l'image du Brisseau pervers pépère tel qu'on l'a à l'esprit dans ces dernières actualités est mise à mal. Très touchant, respectueux. Une diction et un ton qui m'ont particulièrement plu, Brisseau plus convaincant que son unique interprète moins marquante que les actrices fétiches de ses débuts pourtant dans cette même veine faussement naturelle et détachée. Saluons la prise de risque dans son propre appartement: le guéridon en colère qui s'en prend une rangée de cassettes manque pour un cheveu de faire tomber l'ensemble d'une affolante série de René Château Video flambant neuves. Pour warrior Rohmer - Brisseau - Rollin uniquement
  7. les piscines, mais vides ce coup-ci, et d'un tout autre intérêt
  8. Berleand qui drague sur le bord des bassins
  9. Guillaume Tell

    Pieta - Kim Ki-Duk - 2013

    Effectivement chaudement recommandable. J'avais plutôt été impressionné par le début du film et l'image moins proprette de la Corée. Un quartier de mécanicien de construction aux ateliers minuscules, décors "naturels" parfaits pour des moments de tension assez prenants.
  10. Le seul film vu dans deux festivals tellement il m'avait plus
  11. Effectivement, mise à part deux ou trois scènes phare, c'est un peu misérable. Heureusement, seule la version française passe dans nos contrées, ce qui, surprise, donne un coup de fouet salutaire à Bobo qui aligne les répliques à deux balles. PS: c'est quasiment du sadisme que de placer la planque de Sylvester dans les Bayous ou quelque chose qui y ressemble et de nous rappeler Hill et Sans retour. Un hasard malheureux.
  12. Guillaume Tell

    Möbius- Eric Rochant - 2013

    En fait, cela se laisse regarder grâce à Dujardin, les fastes de Monaco et une intrigue que l'on croit bien sentie. Mais finalement, lorsque la moitié film arrive et que le soufflé retombe, c'est la douche froide du gros ratage. Une bête histoire amour vendue pour un film d'espionnage. A noter les dix premières minutes et Cécile de France "postsynchronisée" n'importe comment; digne d'une série brésilienne en vf.
  13. La classe M4i_dvxDXlk A la hauteur de ce chef d'oeuvre et de sa suite
  14. Ben, comme dans tous les festivals mammouth, y a à prendre et à jeter. Mais vrai, que pour peu qu'on soit curieux, c'est vraiment une des place to be avec a priori de se laisser aller. Entre autres souvenirs, Cashern à 9h00 du matin, quasi seul dans une salle de 3000 places, 36 Fillette au détour d'une rétrospective, Hairspray sur la Piazza Grande, Apple Seed également, Haze de Tsukamoto dans une salle dédié à une sélection plus expérimentale, un hommage à Bud Spencer venu présenter un truc insupportable mais présent et des dizaines d'autres dont j'oublie le nom qu'on ne verra jamais nulle part en salle, en tout cas pas en Suisse. Par contre, pour ce qui est des prix et des Leopards, c'est pas vraiment le label à suivre les yeux fermés.
  15. Moi, viens justement d'attaquer le coffret Brisseau et l'excellent La vie comme ça et dans la continuité, passer à l'actualité du personnage me tente même si je m'attends au pire.
  16. Thriller sexy et tordu dans la chaleur du Texas. Don Johnson qui n'a pas perdu son bronzage de Miami, mais une bonne partie de sa mise en pli, se la joue très sûr de lui face à deux femmes que tout oppose. Une brune innocente, Jennifer Connelly, qui met le feu à l'écran en permanence et une blonde arriviste et nymphomane comme seul le Sud des States et les romans noirs peuvent en créer. Le mari de la méchante blonde, le vendeur de voiture abruti, le directeur de banque halluciné, un redneck qui roule en engin de Mad Max et deux ou trois flics bien sentis complètent le tableau de cette intrigue noire à souhait qui navigue entre chantage, ennui et perversion. A relever tout de même, quelques plans nichons, pas bebêtes du tout, assez rares dans ce genre de production Avec sa soeur, au bord d'une rivière, rien de bien méchant. Mais bon, visiblement, de nuit ou de jour, on se baigne souvent à poil au Texas. Don Johnson himself aussi.
  17. Le film impressionnant de maîtrise. Brutal, mais sans démonstration inutile. Poignant, mais jamais larmoyant. Loin de tout cliché, fataliste et beau. Entre autres choses, plus dans l'actualité, comment évoquer la problématique des armes sans tirer un seul coup de feu, si ce n'est sur un pneu, et ce, avec une efficacité peu commune.
  18. L'intro du site des Editions Sonatine Cassie Wright, star du porno sur le retour, a décidé de terminer sa carrière sur un coup d’éclat : se faire prendre devant les caméras par six cents hommes au cours d’une seule nuit. Dans les coulisses, les heureux élus attendent patiemment leur tour. Parmi eux les numéros 72, 137 et 600 font part de leurs impressions. Mais, entre fausses identités, désirs de vengeance et pulsions homicides, la nuit ne va pas du tout se dérouler comme prévu. Plus trash, subversif et sauvage que jamais, Chuck Palahniuk réussit l’exploit de nous offrir un roman à suspense se déroulant entièrement pendant un gang-bang. Il poursuit au passage son exploration de la face obscure des sociétés bien-pensantes, sous l’angle, cette fois, de la pornographie. Surprise, plus que la plongée trash annoncée, ce roman est surtout instructif par les nombreuses digressions qu'il propose. Le poids de la pornographie dans notre société et ses influences indirectes y sont les aspects les plus intéressants. La codification et l'organisation d'un record de gang bang s'avèrent passionnant. Pour le style, haché, peu fluide, j'ai eu un peu plus de peine, mais le fond l'emporte très nettement sur la forme.
  19. Tout bien d'accord avec Kerozene et Canard, à l'exception de Berbarian Sound Studio, trop nostalgique, et ou éducatif, à mon goût et dont le postulat de départ tue le film. Pour compléter: The Bay: fakumentary d'un ton plus que sérieux, quasi militant et qui tient bien la route The Pact: histoire d'héritage et de fantôme, sa scène Z de discussion avec l'au-delà, mais le mal n'est pas la nunucherie prévisible et du coup le film en devient très acceptable. Citadel: un très jeune père, meurtri, agoraphobe, tente dans un univers assez hallucinant de froideur, de maîtriser ses démons. Social et fantastique font très bon ménage. Une réussite. Vanishing Waves: référence très marquée, film de l'est à tendance scientifique et interrogative. L'expérience clinique débouche inévitablement, dirai-je péjorativement, sur des scènes oniriques pas toutes réussies. Le thème central, de l'expérience qu'est le contact par "pensée/esprit" tourne assez vite vers un autre thème très casse-gueule qu'est l'amour. Son expression visuelle surprend parfois, séduit rarement et s'égare surtout sur des voies trop empruntées jusqu'alors. Le film qui déçoit, très probablement, car mon attente était démesurée. Ray Harryhausen: Special Effects Titan: intéressant par le tour d'horizon proposé (le film avance année après année dans la carrière de Ray Harryhausen). De nombreux hommages - Cameron, Jackson, Burton et d'autres dont le nom ne finit pas par "on" - au ton de soumission quasi habité. Ce fut surtout l'occasion de revoir pas mal d'images de films et de sortir de l'association Ray et Jason, Sinbad et les Titans, qui, s'ils sont les plus connus, ne constituent de loin pas l'essentiel son l'invraisemblable travail de fourmi. Les clins d'oeil à Ray dans le cinéma fantastique proche donne quelques pistes pour briller en société. Bel hommage, mais pour peu qu'on ait un peu lu sur le bonhomme, on y apprend finalement pas grand-chose. Sinon les sièges de l'Espace Lac sont toujours aussi inconfortables, Gerardmer toujours aussi déprimant et la régression de ces quatre jours toujours aussi savoureuse.
  20. Exactement ce à quoi j'ai pensé dans mes souvenirs flous du film qui avait finalement assez "bonne presse parmi certains amateurs": un ballon, le reste ??? C'est dire....
  21. Bien d'accord avec Jérémie: pas très réussi, mais nécessaire. Toutefois, la réussite du film tient dans ce rappel très dur: c'est pas drôle partout et particulièrement dans les dit ex-pays de l'est. La fin du film est radicale, amère et, contrôle fait sur le net, l'abandon totale de la comédie durant le dernier quart d'heure est tout à fait d'à propos. (Ukraine en tête, les gays pride sont surprotégées, voir annulées vu les risques). Même vendu pour une comédie par la bande annonce, c'est bien l'amertume, voir la stupéfaction qui reste en fin de séance, les dernières minutes balayant toute les gesticulations sympathiques, parfois touchantes, mais jamais vraiment drôles de cette joyeuse bande improbable.
  22. ah bon, quand même, te refile pas des films qui chlinguent
  23. Ai trouvé assez long, et surtout que la photographie prenait trop de place, dans le sens où il ne s'agit quasiment plus d'un film mais d'une succession de magnifiques photographies qui en font, parfois, presque oublier le récit. Je ne suis pas certain que ce jeu quasi constant avec la profondeur de champ amène grand chose à la narration. Oui, Pheonix en fait parfois presque trop. Par contre, le rapport à la boisson des deux complices est vraiment ... pif, à tomber sur le cul et vaut bien des scènes dites trash ou gore. Ceci dit, long ou pas, j'ai beaucoup apprécié me perdre à essayer de comprendre les théories incompréhensibles de Seymour et encore plus de s'interroger sur le comment de sa séduction sur ses adeptes.
  24. Je ne sais pas d'où me vient cette idée, mais j'ai le sentiment que Collin Farrel, plus que d'avoir été placé au premier plan sur l'affiche, a été "grossi" pour être clairement plus grand que Christopher Walken - ou lui rapetissi. Après contrôle, Walken 183 cm, Farrel 180 cm. Bizarre impression ... Ceci dit après deux fois la bande annonce en salle, on se réjouit la première et la deuxième, on se dit qu'on va vers un truc un peu léger, si ce n'est un peu indigeste par l'accumulation.
  25. Et bien finalement, c'est ce troisième volet qui me semble le plus radical et le plus attachant. Vieux contre jeunes, fiction documentée de la petite pègre sans scrupule. Le retour de la bête, l'homme au manteau de cuir du premier opus, pour boucler la boucle de monde d'entourloupes dont on ne sort jamais vraiment. Une belle réussite.
×
×
  • Créer...