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Guillaume Tell

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Tout ce qui a été posté par Guillaume Tell

  1. Je serais plutôt pour rassurer ceux qui craignent les longs dialogues et la durée du film. Si dialogue il y a, il est associé à un dénouement incertain, doublé d'une mise en scène parfaite, le temps file et les 2h45 semblent si courts. Pour une fois, la comédie complète l'aventure et il y a même remise en question chez l'Oncle Ben's. Bref, rien à dire qui puisse gâcher la fête.
  2. Exactement ce que j'ai ressenti. Ceci dit sans être la bombe attendue, j'ai très envie de passer au Pusher2 sans attendre.
  3. Guillaume Tell

    TOP / FLOP 2012

    Comme c'est sympa ces listes, ça me rappelle plein de films qui me sont sortis de la tête (et que pourtant j'ai vu )
  4. Bof! Je vais définitivement arrêter tous les films de super-héros. A lire les commentaies, celui-ci était particulièrement ennuyeux. Et que fait Robert Downey Jr avec un t-shirt de Black Sabbat?
  5. Tout bien dit, merci. Par contre même si l'on apprend pas grand chose, cela m'a bien plu. Docu brut, pas d'interview creuses, que de l'image, un peu trop pour l'ambiance et peu pour l'information, c'est vrai. Une manière de faire assez plaisante. L'émission TV sur la mort de Poveda fait partie des bonus du DVD.
  6. Guillaume Tell

    Spartan - David Mamet (2004)

    Mon premier Mamet. Mitigé. Le film, construit en deux parties distinctes, souffre de ce qui aurait pu faire sa force. Première partie, rien à dire, parfait. Val qui rigole pas, réseau de prostitution, indices, fausses pistes, enquêtes à l'avance régulière. Pas une fausse note. Par contre la deuxième partie du récit, ce nouveau départ dans le récit est également un nouveau départ pour des raccourcis grossiers, des enchaînements qui ne tiennent plus la route. Une deuxième partie trop longue, élaguée au maximum pour qu'elle tienne dans cette satanée deuxième moitié. Dommage! Depuis Fargo, ai de la peine à sortir, et à voir, William H. Macy, hors de ses rôles de looser.
  7. Ai le souvenir que j'avais trouvé ça vraiment très bien, mais pas pensé à le comparer à Videodrome qui reste une référence. Plutôt prendre Existenz pour ce qu'il est: un bon petit Cronenberg.
  8. Mais c'est bien sympathique de nous rappeler au bon souvenir de ce petit film dérangeant. Un si bon départ et seulement deux films, puis que des téléfilms. Dommage!
  9. Découvert à sa sortie en salle, Ice-T et Colors ont laissé une trace indélébile, c'était tout frais tout neuf. Mais bon, faut bien avouer que cet engouement pour le rap fut de courte durée
  10. Assez rare pour le mentionner, ai craqué après une vingtaine de minutes, n'y suis jamais revenu
  11. Revu aujourd'hui. Que dire, si ce n'est chef d'oeuvre. Le casting ou plutôt l'invraisemblable galerie de tronches et de voix seventies du cinéma français m'a soufflé. Fin du flash. Re-claque totale.
  12. Une quoi Monsieur le Poète? Une hostie ? Tout cela me paraît fort singulier.
  13. qu'il déplore qu'on ne puisse pas conjuguer ses goûts sans se mettre à dos l'un ou l'autre défenseur de tel ou tel cinéma. Je peux aisément comprendre son agacement. lacs ??? ici il s'agit de Les Amis de la Cinémathèque Suisse. Faute de frappe?
  14. A une lettre près, nous étions dans l'actualité. Il s'agit de Jagten, c'est du norvégien, et non Jagden, c'est du danois, en tout cas c'est ce que j'en déduis par les productions respectives. Bon, l'année de sortie, y a pas photo, on est d'accord. Film noir et blanc, d'une qualité de photographie inégale (est-ce dû à l'édition Malavida?) s'annonce comme un huit-clos des grands espaces: une partie de chasse dans les steppes norvégiennes à laquelle participent deux hommes et une femme. Issue tragique. Les spectres de Bergman pèse inévitablement sur ces plans de steppe abandonnée aux vents, sur ces couple qui se déchire et se dit plus que l'acceptable vérité d'Europe méditerranéenne. Attente démesurée? La claque ne vient pas. De nombreux flash-backs, digressions réussies certes, brisent l'idée de départ. Des passages surprennent, pour ne pas dire laissent interrogateur: les protagonistes parlent au spectateur, apparaissent de façon saugrenue façon ma Sorcière bien aimée. D'autres assez forts, un mouton écrasé par une voiture et la réaction du conducteur, ne s'inscrivent pas dans le récit. Le dépaysement, le plaisir de cette langue froide et monotone, quelques répliques acides, la malin plaisir à faire tomber toutes les défenses de l'intimité prennent tout de même le dessus et l'ensemble, sans vraiment bien se tenir, se laisse regarder avec plaisir. Le twist final n'est à mon goût pas des plus heureux.
  15. Relever qu'un bastion est tombé, c'est bien. Reste à voir dans quel cadre ce film a été projeté sur Arte. Pour ce qui est de la prose, il est vrai qu'elle est caricaturale. Les chiens aboient, la caravane passe. , je dirais même les caravanes passent
  16. je lis qu'Innocence en a laissé quelques-uns perplexes. Une autre interrogation: que fait ce film dans la thématique Zoo? J'ai de mauvais souvenir ou y a pas de bestioles?
  17. Comme la musique m'impressionnait, associée aux barres d'immeubles déshumanisées, j'en avais presque les boules. C'est clair, un des must of Bebel
  18. D'abord attiré par l'immonde jaquette du DVD, je vous laisse apprécier Et par la présence d'Annie Girardot, je partais en curieux. Tenir une trentaine de minutes ne m'aurait pas étonné. Surprise, l'heure vingt passa à la vitesse grand V. Introduction zoom sur la ville grise pris d'un nid d'aigle, se resserrant sur la place du marché à l'aube et les premiers camions poubelle. Ce sera la seule et unique marque de B. Tout ce qui suivra est bluffant, parfois virtuose. Un Roméo et Juliette revisité prétexte à une tranche de vie, bataille de restaurateurs à qui attirera le plus de touristes de passage. Tout tourne autour de la bouffe, particulièrement des cuisines. Une énergie remarquable, une manière de faire et de filmer très moderne. Un mélange d'acteurs professionnels - Annie Girardot, Christian Barbier, d'autres belges dont j'apprends les noms Nathalie van de Walle, Ann Petersen - et de villageois du cru assez impressionnants chacun dans leur rôle. Des accompagnements très groovy qui rappellent l'époque et qu'un monde en mouvement existe hors de ce village encaissé et gris. De la violence, exprimée dans les gestes quotidiens ou lors de crises de burn-out; ça gicle dans les cuisines, ça gueule, ça tire au fusil de chasse, ça défonce des tables de restaurant en Ford Capri, ça prend des baffes. Pour tempérer la furie villageoise, les jeunes se baignent, courent à poil dans quelques plans impensables aujourd'hui. L'affiche de sa sortie (cinéma ou vhs), un peu plus de gueule tout de même Annie Girardot sourit, cela n'a pourtant rien d'une comédie et c'est très recommandable.
  19. bizarre, je la vois, bon, pas grave. Plein d'avis avisés sur le net, d'exemples de dessins à l'appui, la couverture est la seule planche en couleur. Sinon, nb, aucun visage de prostituées (expliqué dans l'introduction), petites cases régulières, héros à l'expression immuable, plus de 220 pages, et pas donné bien entendu, mais ça les vaut.
  20. Ma première BD depuis ... au moins 20 ans, je ne regrette pas déception amoureuse. Une solution parmi d'autres comme résolution des soucis de couple: la vie en solitaire et la fréquentation régulière de prostituées. BD brute, vécue, efficace, subtile qui ouvre largement la porte au questionnement. Préface de Crumb. Tout est bon dans le Brown.
  21. Même si tu le sais déjà: moi itou
  22. Très bon moment. Le New-York bien crasseux opposé au New-York paisible des docks et des déchargements journaliers, des petits patrons honnêtes victimes des maffieux tordus, des travailleurs sans histoire. Les deux ambiances sont aussi bien rendues l'une que l'autre. La plongée et le panorama des taches à éliminer est assez édifiant: politicien corrompu, pédophile sadique, proxénète d'enfants, loubard sans foi ni loi, prostituées droguées. Les propositions de nettoyage également: chalumeau, fer à souder, broyeuse à viande hachée, flingue. Petit film peut-être, mais bien convaincant.
  23. Un peu obscur tout de même. Les rêves érotiques ? L'hôpital psychiatrique? Très eighties, quelques belles scènes de baston musclées - la finition à coups de coude dans la tête prise dans le drap montre une belle énergie, et bons placements produit, couteau suisse et bouteille d'Evian. Le final dans le labo, machine d'expérimentation militaire bricolée et hologrammes maison sauve un peu le film sur la fin. De là à le conseiller.
  24. Revu. Et bien c'est bien dommage pour ce méli-mélo invraisemblable nationalisme turc polar expérimentation scientifique, car la prestation de Reno en inspecteur aussi désabusé qu'insensible et les quelques scènes d'investigation qu'il mène en compagnie d'un jeune flic valent le détour. Pour le reste, démarrage longuet, mélange de genre qui donne le sentiment d'un film dans le film, intrigue alambiquée.
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