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Guillaume Tell

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Tout ce qui a été posté par Guillaume Tell

  1. Effectivement, c'est long et cela peut paraître ennuyeux. Par contre, l'introduction, l'air de rien de pointes totalement incorrectes, jeu plus que discret avec l'interdit - tuer des vieux, pédophilie masquée, scatophile innocent, violeur amoureux - donne un intérêt à cette succession d'images.
  2. Passé complètement à côté de l'orage, notamment à Gerardmer où le film avait engendré des discussions à n'en plus finir parmi les Zonebissiens, je viens de rattraper mon absence à cette séance houleuse. Entre temps, Chapiron est venu présenté DOG POUND au NIFFF et j'ai eu du mal à associer le bordélique SHEITAN, parfois sympa, parfois un peu longuet, souvent surprenant tant on ne sait pas trop où on va, avec cet aimable Kim comme l'auteur de ce film. Par contre beaucoup de plaisir à voir - et à écouter - Cassel faire le pitre.
  3. Pas vraiment nul, c'est vrai, mais parfois tout de même risible et surtout assez bordélique dans l'introduction. Toujours est-il que les retournements et les poursuites molles s'enchaînent assez vite pour que l'attention reste. Ensuite, deviner les échappatoires devient presque un jeu tant les issues des situations sont téléphonées. C'est le film des reef de guitare, chaque conclusion a la sienne, comme chaque scène a son solo. Une guitare sinon rien. Patrick ni vraiment méchant, ni vraiment séducteur, un peu has-been, des femmes pas vraiment belles, mais qui en font des caisses. Bref, un petit film comme on aime en voir de temps en temps.
  4. Pléonasme Bon, nouveau ok, mais pas très séduisant que de voir un film en streaming
  5. Vraiment pas mon Blier préféré, mais il est vrai un truc à voir, bordélique et bavard. Il me semble que sa sortie très tardive en DVD -fin 2009- en a fait durant un temps un film d'initiés et que sa réputation en a bénéficié. Le retour à ce que le film est vraiment n'en est que plus dur.
  6. Il me semble, peut-être un problème de définition, que tout cela manque de japonaiseries, un ou deux Nakata par exemple. Non?
  7. La VHS qui pose fièrement sur mon mur de VHS. Pourquoi, celle-ci plutôt qu'une autre? Sais pas, des choses qui ne s'expliquent pas. Par contre, jamais eu l'idée, ni l'envie de la planter dans le lecteur et je crois que je vais définitivement en rester au visuel de cette jaquette.
  8. Un très bon giallo qui sort un peu du lot, plus sordide que sexy pour une fois. En tout cas, reste bien en mémoire pour sa qualité et aussi grâce à Canestrier Video qui avait sorti le film sous le titre L'ÂME INFERNALE dont je garde jalousement la VHS au visuel total moche .
  9. bien loin de l'ambiance du Harrel que tu viens de voir. L'avais vu en allemand, ce qui, bien entendu, éloigne encore un peu plus du monde de Houellebecq. Pas de mal de plaisir à retrouver le récit des deux frères, la fin, modifiée dans sa forme et pas son issue, cadre bien. Martina Gedeck - avec coup d'oeil sur imdb - est très bien dans son rôle de femme aimante-sensible-échangiste. Le tout a tout de même un petit air de téléfilm.
  10. Pareil, plus pour Les bébés de la consigne automatique, roman complet qui m'avait par moment fasciné, notamment certains passages de plongées maritimes dont on se demande bien au premier abord ce qu'elles peuvent bien avoir à faire dans ce monde tokyoïte post moderne /post punk / post quelque chose (trouve pas vraiment le terme adéquat). Parasite, centré sur un seul personnage, comme il se doit social et équilibré , m'avait parfois paru un peu long par certaines descriptions, de lieux par exemple que je peinais à associer au Japon actuel ou passé. Les deux restent radicaux et valent bien le coup d'y jeter un oeil plus qu'attentif, histoire d'avoir accès à une "certaine littérature japonaise" comme on dit.
  11. Re tout pareil que tous, Bien mais pas le miracle. A ajouter: le perruque de Benicio Del Toro semblait me supplier de l'arracher durant trois quarts des scènes, je ne voyais plus que ça, les moments sauvages tombent parfois comme un cheveu sur la soupe (pour justifier le titre?), un vrai film actuel, jeune et fun dans lequel le banquier des producteurs d'herbe est un cycliste et ça, ça me plaît bien, un peu de peine à conclure le récit après tant de rebondissements et d'alliances inattendues.
  12. quand même l'intérêt de voir ce qu'on peut faire d'un Houellebecq, à considérer que cela ait un intérêt
  13. Disons très spécial, peut-être pour un public alpha, pour le Zonebissien moyen et son lot quotidien de bisseries et curiosités en tout genre, c'est tout de même très gentil. Katerine et Jousse réunis me faisait croire à quelque chose de vraiment plus spécial. Intrigué par le personnage de Katerine, sans vraiment le connaître, si ce n'est une ou deux chansons et les gros titres de certains Inrock, départ sans a priori.Une attente certaine, du moins du point de vue de la marge, de l'originalité, d'un style espéré différent. Le réalisateur, ancien gros bonnet des Cahiers du cinéma, fait figure d'épouvantail. Mais rien. Katerine, pas de formes déjantées incompréhensibles. Jousse, pas de prise de tête. Le film est simplement doux, très sensible, sûrement interprété. Pas de jugement, des manières de voir les choses - rapport mère/fils, la mort dans la maladie, l'amour, l'amitié trahie - et la vie continue.
  14. à trouver comme ça, pas cher au gré des soldes et des bacs? Effectivement, jamais croisé. Sinon commandé y a pas longtemps sur Priceminister, pas donné, mais sans problème, comme La possibilité d'une île tout récemment ( d'ailleurs chez le même vendeur je crois). Pour Les particules élémentaires, louer dans un vidéo club, film allemand.
  15. Univers houellebecquien fort bien rendu, Philippe Harel se colle parfaitement au personnage de l'informaticien dépressif, sa voix également. Son choix, fumer ou plutôt tenir sa cigarette comme Michel, si bien assumé, complète son interprétation quasi mimétique. A voir peut-être un doigt sur la télécommande pour digérer les moments de questionnement et d'analyse. Les réflexions de grands auteurs émaillent les situations les plus banales. Un véritable plaisir que d'écouter ces mots se plaquer - enfin - sur des situations si souvent et si confusément vécues. A noter une très belle photo, immeubles de banlieue de nuit en ouverture par exemple ou quelques intérieurs pas piqués des vers, notamment des restaurants. Rien à dire Houellebecque-Harrel le DVD contient un court intéressant La visite, tourné par Harrel dont l'héroïne est une autre randonneuse, Karin Viard
  16. Ah ben quel hasard! Et quel déception probable! Le réalisateur de La sirène rouge sévit à nouveau, enthousiasme à brider après la récente et concluante vision du premier opus.
  17. Visiblement, parmi les nombreux et divergents avis, peu des intervenants ont lu le livre de Maurice avant de se lancer sur cette pente savonneuse, du moins ils n'y font pas allusion. Dantec, c'est du lourd. S'aventurer dans la mise en images de tels romans, qui jouent sur de longues errances géographiques, des rapports subtils entre les personnages principaux sur fond d'ambiance, si j'ose dire, post-polar, relève de l'exercice casse-gueule. Sinon de l'inconscience ou de la prétention. Les ellipses seront, pas moyen de passer outre. L'adaptation se fera à la tronçonneuse. Du point de ce qu'il reste du roman, une légère idée de qui peut être le héros, Jean-Marc Bar est un freluquet . Pas bon. La fille est assez correcte. Asia joue la snob cynique, mais n'y arrive pas. Pas bon. Les seconds couteaux sont loin des méchants qu'ils devraient être. Pas bon. Les errances géographiques, la fatigue, la route, les planques sont juste esquissées. Pas bon. Le père et ses délires maritimes techniques, évoqués, on ne pourrait pas en dire beaucoup plus. Le film, on en parle même pas. La caméra qui tourne et donne le mal de plot, les filtres, les seconds rôles mollassons. Un bien pénible moment.
  18. Très recommandable, que je me suis empressé de passer il y a quelque temps à ma propre progéniture,histoire de donner une image cinématographique un peu moins fun du monde de la poudre. Certains le trouvent exagéré, voir irréaliste, moi pas. Un film sensible et dur, le Berlin du moment parfaitement rendu.
  19. Des photos pour le bis à défaut de mots Pour ceux qui auraient - auront lors de leur saut au LUFF, un moment de respiration est prévu de 11h00 à 13h00, pas un instant de plus -, vous pouvez passer au Musée de l'Elysee où sont exposées des photographies de tournage rassemblées par un collectionneur zürichois. FREAKS, LA MONSTRUEUSE PARADE 21.09.2012 - 06.01.2013 Le réalisateur américain Tod Browning (1880-1962) se distingue par son goût pour l’étrange. En 1932, il réalise son film culte, Freaks, inspiré par la nouvelle de Clarence Aaron "Tod" Robbins. L’intrigue se passe dans l’univers du cirque et est jouée par de véritables acteurs infirmes. A sa sortie, le film provoque d’immenses scandales. Rapidement, Freaks est censuré, remanié, raccourci, parfois retiré de l’affiche, et même interdit dans certains pays. Il faudra attendre les années 1960, lors de sa diffusion au festival de Cannes, pour que Freaks soit enfin acclamé et devienne une référence pour des artistes tels que Diane Arbus ou David Lynch. Le Musée de l’Elysée présente une sélection d’une cinquantaine de tirages argentiques d’époque du film, rassemblés par Enrico Praloran, collectionneur zurichois. L’exposition est accompagnée d’un livre édité par IDPURE, 96 pages, une cinquantaine de planches et un texte de Tom Cull. Le livre est disponible à la librairie du Musée. La publication a reçu le soutien du Cercle des Amis du Musée de l’Elysée. http://www.elysee.ch/no_cache/expositions/detail/article/freaks-la-monstrueuse-parade/
  20. Pas trop compris quelle est la ligne directrice de ce festival , mais bon peu importe, les six Baby Cart en 35mm: très très bonne initiative . Si seulement j'avais le temps, qu'est-ce j'aimerais bien pouvoir assister à ces projections.
  21. La sortie du Taken2 pour nous rappeler au bon souvenir du premier opus. Ensuite Même s'il y en a beaucoup, voir un peu trop de dévoilé dans cette sobre prose, il faut avouer que cela donne terriblement envie. Pas déçu: total plaisir. Un démarrage un poil plus rapide et on frôlait le chef d'oeuvre.
  22. Amour: I hesitated to put this on the list because the emotions are still so raw. I saw it this year in Cannes while my mother was approaching the end of her life as painfully as the film’s heroine. I cried more than in perhaps any other film in my life as a cinephile. Haneke brought to the screen suffering linked to illness and old age exactly as it exists in every family, as it must have existed for a very long time. Tout dans l'affect, pas beaucoup de recul. Voilà, bof, bof.
  23. Autant le dire tout de suite, ce fut un long moment douloureux. On connait Haneke pour son plaisir à bousculer les idées reçues et à amener au détour de situations communes les tabous les plus surprenants. Ce Haneke là est encore bien présent, mais à mon goût dans un registre bien laborieux. Il faut attendre, attendre, attendre, comme les héros somme toute, que l'uppercut vienne enfin. Il vient soit, lors de deux scènes dont l'autrichien clinique a le secret, autant dans la manière, que dans l'apparition inattendue. Un peu tard, assoupi dans nos sièges comme nos pauvres pépères à l'écran. Je me demande quelle aurait été l'accueil d'un tel film sans le label clinique autrichien. Franchement, il faut être assez gonflé pour présenter un truc pareil à Cannes. Très peu touché par la problématique, qui ne peut impliquer aucune révolte, ni rage, quoi que nous fassions nous allons tous y passer, je regrette que le vrai débat, la confrontation des donneurs de conseils à ceux qui vivent cela de l'intérieur n'ait que peu été exploitée. Quelques rares scènes entre Isabelle Huppert, irréprochable et Jean-Louis Trintignant comme seule réflexion. Pour la partie Z, le générique rassure, deux dresseurs de pigeons font partie du team, Michael ne cède pas aux images de synthèse.
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