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MONSIEUR OUINE

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Tout ce qui a été posté par MONSIEUR OUINE

  1. Bref, on s'en branle, et si on la bouclait avant d'avoir vu le produit fini ?
  2. Je ne suis pas d'accord, le film montre bien que le type est un margoulin, un opportuniste de première, prêt à tous les artifices, mensonges et "'emprunts" pour devenir connu. C'est pas juste un type devenu connu pour son talent, ses choix ou sa personnalité. C'est avant tout un type fade avec une voix de merde qui va réussir à s'imposer en assumant sa vulgarité et en écrasant la gueule des autres. Peut-être que Siri voulait en fait parler de Sarkozy à travers son film. Enfin, Cloclo, à mes yeux, c'est presque un film sur la préhistoire de la Star'Ac. Sauf que là où on cachait l'usine, désormais on nous montre les rouages de la machine.
  3. Je déteste Claude François et j'ai de la sympathie pour Siri, j'ai donc regardé ce film en me demandant ce que Siri pouvait bien avoir à raconter avec ce film, au delà du biopic-de-base. En fait, il a voulu réaliser avec CLOCLO un "grand film américain". A la fois un remake franchouillard de Scarface (l'émigré Cubain/Egyptien forcé de fuir son pays, traverse la mer, s'intègre, devient riche et puissant en vendant aux gens ce qu'ils veulent - drogue/pop songs - et qui finit par chuter tragiquement), film de super-héros nous contant la naissance d'un "super vilain" (ultra poilant à voir sous cet angle), le tout avec des morceaux de séquences/plans du Parrain, de Goodfellas et de Tree Of Life. Depalma, Coppola, Scorcese, Malick. Prends l'oseille et fais-toi plaize avec des plans séquences de dingues, des grues et toute la grosse artillerie. Seul problème : le film n'est intéressant que dans son milieu. Quand Cloclo est un gros enculé. Le début et la fin : très gros ennui. Au final, on a un peu l'impression que Siri s'est fait bouffer par le côté "mastodon" du projet...
  4. Vous oubliez le plus important : COLLOQUE DE CHIENS de Raoul Ruiz (1977) Toute l’esthétique de SEUL CONTRE TOUS y est.
  5. J'espère qu'elle va continuer, Gina
  6. Baraka ça m'avait semblé être du Malick à la sauce Yann Arthus-Bertrand. Très beau, mais très vite rasoir. J'aurais peut-être du le voir en salle...
  7. Pfff... Le EASTBOUND & DOWN à la sauce fromage-qui-pue...
  8. J'ai trouvé ça excellent, y'a de très très grands moments de cinéma documentaires presque involontaires (puisque captés durant des moment où la caméra est posée dans un coin et que les protagonistes ont oubliés qu'elle tourne) disant des choses plus passionnantes et authentiques sur la misère sexuelle et la solitude que bien des docus qui visent un tel propos. Vraiment, c'est à voir. J'aimerais le revoir, d'ailleurs. ON NE DEVRAIT PAS EXISTER c'était assez imbitable mais j'ai pas accéléré une seconde, y'avait vraiment une spontanéité presque idiote, un truc qu'on ne voit tellement plus dans les cinéma (et dans les images contemporaines - les gens sont désormais tellement conscient de leur image que plus personne ne se livre). HPG c'est presque un regard d'enfant vis à vis de son outil. Il a une grande gueule, il pose beaucoup, se construit une image, mais dès qu'il tourne des images, il a un regarde presque vierge, innocent. J'aime beaucoup. Du coup j'aimerais beaucoup voir ce MOUVEMENT DU BASSIN !
  9. Merci à tous, je vais faire mon marché
  10. Petite question pour les amateurs de cinéma japonais : Il devient quoi Takashi Miike ? Qu'est-ce qui vaut le coups dans les films qu'il a réalisé ces 5/6 dernières années ?
  11. il fallait vraiment qu'elle attende d'avoir 50 balais pour la montrer ? Il est fou lui, elle a jamais été aussi belle ! Bref, pour moi, légère déception. Au delà du plaisir de voir un réal de 80 balais réaliser un film aussi rageux, on déchante assez vite sur la dernière demi-heure. L'histoire se rends droit là où on s'attend, et la petite morale misanthrope de l'ensemble ne va pas pisser bien loin. Quelques très bonnes scènes exquisement réalisées , mais aussi quelques autres bien boiteuses . La casting est très réussi (Gina Gershon déboite dans son rôle de MILF groseille, on a bien du mal à comprendre ce que Joe trouve à Dottie-la-pré-pubère), évite tout cabotinage (quoique), mais on a quand même du mal à démêler un discours un tant soit peu pertinent derrière ce film. Je pensais trouver un film du niveau de BUG, j'en ai été pour mes frais.
  12. J'ai lu ORGIE LOVE, j'ai cru que c'était un boulard.
  13. J'ai rien à dire sur ce film. J'en pense rien parce que ce film c'est du rien. Je vous laisse, je vais chier.
  14. Nan mais ça c'est même pas de la critique, y'a pas un argument ! C'est juste une tribune donnée à un vieux con qui vient se défouler. C'est vraiment inquiétant qu'un mag' comme Le Nouvel Obs ouvre ses pages à un texte aussi rachitique... Même dans sa version "on line"...
  15. Ah, moi j'ai bien aimé, ça casse pas des briques, mais c'est efficace. Mais c'est vrai que ça tiens surtout à la présence de Rebecca. J'aime tout sauf la fin, le dialogue final
  16. Ohlala, c'est NET ! The Grey, c'est vraiment bien, je m'attendais à un truc d'action un peu con, mais c'est un film très âpre, lugubre à souhait, très existentiel, anti-Hollywoodien au possible dans son approche autant narrative (aucun acte d'héroïsme - Oh que ça fait du bien !) que filmique (c'est très sec dans l'ensemble). Ça commence d'une manière assez directe aussi, avec la voix off, la dépression, l'envie de mettre fin à ses jours... Étonnant pour un film de ce calibre, presque vendu comme un gros survival burné.
  17. Première, AHAHA, y'a deux mois concernant le Faust de Sokourov : "On ne comprends pas toujours grand chose" Mais y'a quoi à comprendre ? Faust c'est comme la vie de Jésus ou un disques des Beatles, tu sais d'avance ce que ça raconte. Ou alors tu vis sur Mars. Ou alors t'es un demeuré complet. C'est quand même dingue d'écrire (ou de laisser écrire) des trucs pareils.
  18. Elle était redoutée parce qu'elle était très lue, parce que le canard dans lequel elle écrivait était un des plus gros tirage. Le problème de Kael, au fil du temps, c'est qu'elle a probablement compris ce que les lecteurs attendaient d'elle, et qu'elle a finir par écrire pour un public qui attendait qu'elle fasse sa livraison des chrétiens aux lions de la semaine. Je comprends qu'on puisse détester un film, qu'on écrive des trucs violents dessus (ça m'est arrivé avec Holy Motors que j'ai encore en travers de la gorge), mais quand ça devient systématique, ça devient juste une histoire d'égo, une volonté de se montrer plus gros ou plus malin que le film qu'on a vu. Kael, en attendant, elle est passé à côté d'un sacré paquet de films, quand on lit retrospectivement ses textes, y'a des trucs très révélateur de son manque d'intelligence (je ne parle pas de sensibilité - sans en avoir aimé certains, elle aurait du savoir l'humilité de s'incliner devant la supériorité de certains films). Dans l'ensemble, c'est vraiment pas folichon à lire, autant stylistiquement que dans l'analyse, dans ses meilleurs moments on est loin des plus mauvais texte qu'on trouvait dans les Cahiers du Cinéma de l'époque, elle est toujours dans une sorte de "ressenti de spectateur" qu'elle place par dessus tout...
  19. J'en garde un bon souvenir, mais bon : 1/ j'avais bu trop de vin blanc à la soirée d'ouverture 2/ une violente érection tout au long de ce film a peut-être empêché une bonne irrigation de mon cerveau pendant la projo, je ne suis plus très sûr si c'est ma tête ou ma quequette qui a aimé ce film...
  20. La "critique"cinématographique n'est intéressante qu'à partir du moment où elle se désolidarise de la critique d'opinion. Je me fout de savoir si untel (blogueur, journaliste "pro", pigiste sous-payé) a aimé ou pas aimé tel ou tel film, les films je vais les voir sur leurs promesses, pas sur le jugement que d'autres portent sur eux. Ce qui m'intéresse n'est pas ce que untel pense du film, c'est ce que le film lui fait penser. Je ne veux pas savoir si c'est "bon" ou "mauvais", je ne viens pas chercher un avis (je vais voir les films qui m'intriguent, quoiqu'on en pense au préalable), je viens chercher une réflexion, que le film soit "bien" ou "pas bien". Quand je vais voir un film, je ne viens pas chercher une bonne affaire. Un mauvais film me "nourrit" parfois autant qu'un bon film lambda. C'est un peu ça qui me déprime dans la critique aujourd'hui, que je ne lis pratiquement plus, à part 2/3 noms. Il y a peu de journalistes de l'envergure d'un Serge Daney aujourd'hui, des gens qui écrivent si bien qu'un jour, quelqu'un compile vos critiques et ça donne un bouquin qui latte, qui fait sens, qui suit une ligne directrice, qui produit une pensée cohérente.
  21. Classique : SHINING Qui était passé sur la 5, je crois, quand j'avais 14 ou 15 ans. Je ne me rappelle pas d'une expérience plus anxiogène. J'ai eu du mal avec les couloirs et les salles de bain pendant un moment...
  22. Surtout que ça se passe durant un hiver complet, on ne sait pas combien de temps BW met pour rentrer à la maison. Peut-être un mois (d'autant plus que les scènes du puits peuvent très bien ne pas se passer EXACTEMENT en même temps que l'action à Gotham) ? En tout cas c'est pas du jour au lendemain. Certes, un ou deux petits plans le montrant galérer je ne sais où sur je ne sais quel navire n'aurait pas été abusé, mais bon...
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