Benj

La règle c’est que quand il fait de la thune ça devient moins bon car moins faim.

Il est chelou ce film car il a le cul entre deux chaises. Ça se veut être un film d'espionnage mais en même temps y a Pierce et Geoffrey qui font les gogols sans que personne ne les cadrent. Après j'ai pas passé un mauvais moment, l'intrigue est ce qu'elle est, on ne comprend pas comment Pierce et ses supérieurs arrivent à croire aux mythos de Geoffrey, y a un manque de lien entre tous les personnages.

C'est loin d'être parfait mais ça se suit tranquillement. Le coté SF épurée donne quand même un cachet un peu cheap à l'ensemble, et le principe de l'ordinateur dans l'oeil qui mouline en live confère un rythme un peu spécial. Mais après ça met de l'ambiance, Owen et Amanda ne sont pas les plus inspirés mais pareil ça fait le taff. L'intrigue est un peu bof et j'ai rien compris à la fin du pourquoi du comment. Chelou que ça soit un film Netflix qui n'ai jamais été mis en avant.

Finalement comme un peu tout le monde. J'ai pas eu plus de plaisir que ça a retrouver la bande, mais c'est quand même un film qui se tient bien. Limite j'aimerais bien un troisième.

Le film coche toutes les cases du film indé ado de l'époque. Après moi j'aime bien, celui là est réussi, il ne raconte pas grand chose au final comme pas mal de films du même acabit, mais ça me convient. C'est pas du Solondz, ni du Clark (et heureusement).

J'essaie les western spag "cultes" mais à chaque fois ça ne passe pas. Donc c'est pas ma came. Au delà de ça, j'ai pas trouvé que le film était particulièrement vénère, beau, bien joué, ni très intéressant au final. Limite le culte autour du film m'échappe complètement, c'est peut être une question de génération je ne sais pas. Il est dispo sur FranceTV actuellement, dans une copie pas ouf (sauf si c'est la version restaurée, dans ce cas là, bah pas ouf quand même).

Ranxerox L'intégrale - Tanino Liberatore Un peu déçu parce que j'en entend parler depuis l'enfance, mais au final c'est 4-5 histoire de 15 pages. Alors oui y a un univers mais ça va pas plus loin que des histoires qui ne développent rien. Après graphiquement c'est superbe. Un peu surpris du coté pédo du truc mais bon c'est l'époque. A Pleines Mains - Joseph Safieddine, Thomas Cadène Assez sympa, l'histoire est tendre, graphiquement coloré. Une bonne BD pour les branleurs. Nestor Burma - Brouillard Au Pont de Tolbiac - Jacques Tardi, Leo Malet Ca y est je suis fan de Tardi et de ses polars urbains. Y a quelque chose dans son trait qui transmet automatiquement un truc angoissant, et ça se sied impeccablement à un polar parisien. Et puis c'est un plaisir de traverser le vieux Paris en dessin et dans la grisaille. Par curiosité je suis allé voir l'épisode en telefilm avec Guy Marchand. Bon bah c'est merdique. Locas Tome 1 - Jaime Hernandez Pas très emballé par les premières histoire, puis ça devient plus intéressant à mesure que les histoires individuelles se développent. Et le fait que ça abandonne le coté "SF" à base de fusées et de mecs à antennes façon pulp des 60's. La BD ne fonctionne uniquement parce que l'auteur a été prolifique en matière de récits de vie et que ça forme un tout très intéressant au final. Puis ça se passe à LA dans les 70's dans un quartier latino, donc y a parfois des mecs en lowrider qui disent ESE !! façon Les Princes de la Ville. Spirou - New York - Moscou Bon bah c'est pas ma came. J'ai rien contre les gags à la Franquin mais là dans ces deux albums j'ai trouvé ça d'une lourdeur et écrit avec un chausse pied. L'épisode à NY est raciste à mort avec ses chinois qui bouffent du chien, et où les amalgames culturels se font plaisirs (un sumo dans la communauté chinoise). Je veux bien qu'à l'époque on avait la main lourde sur les blagues racistes mais là ça m'a gonflé. D'autant que l'histoire est vraiment nase, y a aucune immersion et ça se cantonne à 3 pâtés de maison, niveau voyage c'est zéro, comme si les auteurs n'étaient jamais allés sur place. C'est un peu mieux à Moscou, y a des blagues sur le fait que les Russes soient des pochards ok, l'histoire est un peu plus mouvementée, même si le gimmick du perso récurent qui vient faire chier à priori sur plusieurs albums je trouve ça moyen. Bref je passe mon tour sur les Aventures de Spirou et Fantasio.

C'est nase. Roar il nous avait pondu un bon film catastrophe avec The Wave qui arrivait à se démarquer des blockbusters Hollywoodiens, mais là avec Troll il coche toutes les cases du film à la Emmerich. Et pourtant j'aime bien les vieux Emmerich, mais ici y a tous les clichés possibles au genre. En soit c'est pas grave mais disons que ça fait daté et cheap. Le QG de l'armée dans un bunker, le politicien belliqueux, la nerd qui surpasse tout les firewalls du gouvernement, le vieil ermite qui sait tout... y a tout un mélange de cacas. Le truc c'est que Shin Godzilla est passé par là et que sans vouloir à tout prix que ça y ressemble, Troll aurait pu être largement mieux, surtout avec un folklore pareil. Après le film ne va pas jusqu'au bout de son délire, le coup des cloches à l'écran c'est limite Z mais j'étais partagé entre la consternation et l'admiration de l'audace. Mais voilà c'est trop noyé dans un conformisme Hollywoodien.

Au début j'ai pensé que ça allait me gonfler sachant que je ne savais absolument pas de quoi ça causait à part de politique, et que le film récoltait des louanges un peu partout. Et puis finalement on a droit à un film bien tendu et nerveux sur un type qui essaie de se sortir de la mélasse à tout prix. Les 2h passent comme papa dans maman et y a des séquences incroyables qui tiennent en haleine (la recherche d'un disque dur, l'enregistrement d'un pote...). Réputation mérité.

Voilà ça met bien dans l'ambiance de Noël sans casser les couilles avec Jésus. Ça revisite le mythe du père Noël plutôt intelligemment, même si y'a une pointe d'esclavagisme dans un coin. L'animation est nickel, c'est bien doublé et ça s'oublie très vite. C'est parfait pour la fin de l'année.

Alors moi je suis moins attaché à la picole, aux bandes de potes et à la fiesta, mais pour autant je n'ai pas passé un mauvais moment. J'avais quand même envie que ça se termine au bout de 45 min parce que je voyais presque où ça allait nous emmener.

J’ai un peu peur perso. Parce que le père Ford n’est plus tout jeune et que j’ai peur des doublures numériques ou d’un effet foiré à la The Irishman.

J'ai pas forcément aimé, mais j'ai pas trouvé ça dégueulasse. Ce qui aide ce sont les SFX impeccables, pour peut que l'on accroche aux tronches de rats des personnages. Et les CGI d'époque tiennent bien mieux la route que ceux d'aujourd'hui. Aussi la réa d'Howard qui a encore cette patine 90's, dans l'image vu que c'est du 35mm et même dans la mise en scène. Bon parfois c'est crado avec ces plans débullés et ces accélérés et ralentis. Après c'est beaucoup trop long et décousu au début, avec l'inclusion de l'origine story du Grinch qui n'est pas nase mais qui rallonge le film pour pas grand chose. Toutes les scènes avec le Grinch solo dans sa tanière sont également branlantes car c'est le festival Jim Carrey et on sent Howard complètement débordé par la performance de Carrey. Ce qui donne lieu à des scènes qui encore une fois rallonge le film et qui sont limites gênantes. + y a de la chanson de merde de Noël, mais y a un chien sympathique. Voilà c'est pas le caca que j'espérais mais c'est pas un truc que je reverrais un jour.

Trop confus pour son propre bien. Pourtant l'histoire au final est facilement compréhensible, mais y a tellement de trucs qui auraient pu être laissés de coté et qui aurait permis de passer un meilleur moment. C'est pas forcément beau, ni moche. C'est juste un gros gâchis surtout si on pense au temps passé dessus.

J'ai arrêté au bout de 4 épisodes. Des épisodes de 50 min c'est trop long pour ce que ça raconte et ça étire les intrigues (quand y'en a) pour rien. Je ne sauve que le 4ème épisode réalisé par Ana Lily Amirpour qui est le plus fun, et le second réalisé par Vicenzo Natali avec les rats qui est sympa mais totalement insipide.

Au delà du fait que ça soit moche (cet hopital psychiatrique blanc minimaliste ça fait très cheap DTV 2000), mal écrit et mal joué, j'ai trouvé que c'était tout de même sympa pour ce que c'est. C'est généreux en gore, peu de CGI et pas mal de SFX bien foutu. J'ai pas trouvé que Chucky soit plus mal animé que d'habitude, c'est une poupée plastique et dès les premiers épisodes c'était pas non plus Yoda. Le cast est aux fraises, le gars qui jouait Andy dans les premiers opus est vraiment un non acteur dégueulasse. Y a que Fiona qui s'en sort. Le scénar est débile à souhait, le psy a des méthodes thérapeutiques discutables quand il ne tripote pas les patientes, y a des couteaux dans des tiroirs à la portée de tous, et des poupées envoyées à l'hosto sans qu'on sache vraiment pourquoi. Ça reste quand même plus sympa qu'un Vendredi 13 ou Halloween. A priori ça embraye direct sur la série de SciFi, qui apparemment ne serait pas trop mal.

Ouais bon comme le précédent, c'est un film ok pour passer le temps. Ce qui est bien pour le coup avec cette saga c'est qu'aucun n'est décevant et qu'aucun ne va chercher à surfer sur une mode. On aurait pu avoir une saga ou ça slash à tout va et finalement on a 3 films corrects. Après c'est pas ma came encore une fois, et Perkins ne me fait jamais d'effet. Mais je souligne la bonne tenue de la franchise, qui apparemment se casse la gueule à partir du 4.

Film ok. Finalement c'est pas un genre que j'apprécie je pense. Après c'était malin de prendre à rebrousse poil les spectateurs en faisant de Bates une victime. Mais ça traine en longueur vers la fin et j'avais envie que ça s'arrête. Toujours pas convaincu par Perkins. Tilly est choupette.

Vu et voilà. Le problème c'est que j'ai sans doute vu des ersatz de Psycho avant de voir celui là. Et même si je ne connaissais pas l'histoire avec la daronne et ben je suis resté de marbre devant le film. Anthony Perkins ne m'a pas plus fait vibrer que ça, j'ai pas trouvé que ça jouait excellemment, ni que la réal était tip top (y a quand même des enchainements de plans dégueu faut pas mentir). Ok c'est sympa de buter la meuf au milieu du film, mais après l’enquête c'est pas non plus une masterlcass. C'est pas un film que je reverrais, pas comme Citizen Kane qui a priori se laisse revoir pour en apprécier la valeur. Et ça ne me donne pas plus envie que ça de mater des Hitchcock.

Une suite que j'ai trouvé meilleure que le premier. L'histoire on s'en fout puisqu'on l'avait déjà oublié à la fin du premier, mais ça tatane et ça fait vroum efficacement. Stefi pète même des bouches. Ça assume son coté un peu bis avec la bagnole et son grappin électrique et c'est tant mieux. Et y aura un 3.

Balek de son avis en vrai. De toute façon la série n’est pas centrée uniquement sur NTM. Mais ouais quand on voit dans quoi il joue bon… il devrait s’abstenir de l’ouvrir.

Bon alors moi j'ai kiffé de A à Z. Surement que certains trucs ont été romancés, c'est assumé mais pour le coup ça ne se remarque pas. Ça reste tout de même assez fidèle à la jeunesse de JoeyStarr et Kool Shen, Dee Nasty et Lady V, y a même Assassin dans le coin, le breakdance, le graff, le DJing. Pour les amateurs de rap français c'est un bijou. L'interprétation est tip top, Anthony Bajon est remarquable en Kool Shen, JoeyStarr ça passe, Dee Nasty c'est chelou mais pourquoi pas. Pour les nostalgique de l'époque c'est un must, pour les non amateurs du hip hop c'est quand même une bonne curiosité. C'est sur Arte gratos, et plus tard sur Netflix, mais bon autant allez sur notre bonne chaine franco-allemande.

J'ai trouvé ça très bien, je n'ai pas ris à tout, y a peut être 2 ou 3 trucs nases mais dans l'ensemble ça divertit comme il faut. C'est quand même au dessus des Marveleries pseudo cool avec leur humour de merde à la Waititi ou Reynolds. Après j'attends pas forcément le prochain Gunn.

Voilà là c'est autre chose que les films de Miyazaki. Dans celui là je trouve qu'il y a plus de poésie que dans un Porco Rosso ou un Totoro. Peut être parce que le sujet est plus encré dans une réalité qui me parle. Sinon c'est vraiment excellent de A à Z, on ne sait pas où ça nous emmène tout du long et ça distille les pistes intelligemment. La DA et la réa est au top, j'ai même cru voir un petit peu d'animation du studio qui avait fait Amer Béton et MindGame.

Décidément les Miyazaki ça passe pas avec moi. Enfin ça passe mais ça ne me touche pas. A part le perso en forme de porc, le reste j'ai trouvé ça très bof. La compèt avec l'amerloque et les pirates m'ont laissé de marbre. Y a que le passage chez le mécano que je retiens. Puis tous les mâles qui veulent se farcir la meuf de 17 piges bon... Je ne dois pas être sensible à la "poésie" de Miyazaki.