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Killer Joe (William Friedkin - 2011)


Nice Panda

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Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6 000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars.

Mais qui va se charger du sale boulot ?

 

Adaptant à nouveau, après Bug, une pièce de Tracy Letts, Friedkin (qui doit être le seul à percevoir du talent dans les croûtes de son scénariste) livre le truc le plus moche et le plus antipathique que j'ai vu depuis longtemps .

 

Car si on voit bien où le réalisateur veut en venir (une peinture sans fard de l'Amérique white-trash, une cellule familiale livrée à ses plus bas instincts qui implose en direct, la faillite du rêve américain disséquée en direct sous le microscope du cinéaste), celui-ci confond tout et se vautre sans recul dans la crasse et le misérabilisme

Pour finir par céder à ses pulsions nihilistes en livrant le portrait d'une humanité en bout de course que rien ni personne ne viendra racheter.

 

C'est surtout très mal écrit, absurdement et gratuitement vulgos, ultra-compliasant dans la violence...

Et surjoué (à part le toujours impec Thomas Haden Church) pour n'aller, en définitive, nulle part...

 

C'est bon, Bill, tu as suffisamment donné à la planète ciné : décroche tant qu'il est encore temps car peu de choses sont aussi moches que le combat de trop...

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Pas encore vu mais les avis sont très partagés, comme quasiment tous les Friedkin. Et Bill fait parti de ces rares "vieux" réalisateurs qui assurent encore en ce qui me concerne. Donc j'ai confiance, surtout que j'ai adoré Bug alors qu'il s'était fait défoncé quasi unanimement.

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Pas encore vu, mais d'après les échos que j'ai eu, c'est effectivement dans la veine de "Bug". (que perso je n'aime pas, mais que je ne trouve pas spécialement symptomatique d'un syndrome de "Bill faut que tu arrêtes le ciné ! )

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Ah mais Bug, ça tient limite du chef-d'oeuvre à côté du dernier (qui ressemble pour sa part à un épisode de Strip Tease se déroulant au Texas au lieu de la Belgique).

 

Et je précise que j'adore Friedkin, jusqu'à l'avoir défendu lors de certains des pires errements de sa carrière : c'est peut-être aussi pour ça que mon avis renferme les excès qu'on peut trouver che zun amoureux déçu...

 

J'ajoute, sinon, qu'on aperçoit dans le film la foufounne (en gros plan, qui plus est) de Gina Gershon et les nénés de Juno Temple, pour ceux que ça peut intéresser...

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on aperçoit dans le film la foufounne (en gros plan, qui plus est) de Gina Gershon

il fallait vraiment qu'elle attende d'avoir 50 balais pour la montrer ?

Il est fou lui, elle a jamais été aussi belle !

 

Bref, pour moi, légère déception. Au delà du plaisir de voir un réal de 80 balais réaliser un film aussi rageux, on déchante assez vite sur la dernière demi-heure. L'histoire se rends droit là où on s'attend, et la petite morale misanthrope de l'ensemble ne va pas pisser bien loin.

 

Quelques très bonnes scènes exquisement réalisées

la soirée roulotte avec Joe et la 'tite chouquette

, mais aussi quelques autres bien boiteuses

le dialogue avec le dealer et le chef dealer

. La casting est très réussi (Gina Gershon déboite dans son rôle de MILF groseille, on a bien du mal à comprendre ce que Joe trouve à Dottie-la-pré-pubère), évite tout cabotinage (quoique), mais on a quand même du mal à démêler un discours un tant soit peu pertinent derrière ce film.

 

Je pensais trouver un film du niveau de BUG, j'en ai été pour mes frais.

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J'avais été moyennement emballé par Bug dont les excés m'avait lassé. Killer Joe est mieux passé pour ma part, plus racoleur certes, mais plus drôle aussi. Et surtout complétement taré (putain la scène du poulet quoi ). C'est bien de voir que Friedkin a toujours la niaque, même si j'ai jamais été un grand fan.

 

Ce film a reçu le label :

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Ben moi j'ai largement préféré ça à "Bug" que je n'avais pas trop apprécié. Ici on a un pitch basique mais solide, de série B / film noir, qui exploite bien ses différents persos hauts en couleurs (et en connerie ). Le tout se suit avec plaisir, c'est osé, vivant, violent, mais toujours teinté d'un humour acide et d'une peinture au vitriol. Seul reproche à mes yeux, le final, clairement too much et qui s'étire inutilement avec un surplus de provoc et de gratuité qui finit par nuire à la réussite de l'ensemble à force de vouloir choquer à tout prix. Mais bon, tout de même un chouette film, qui montre que le père Bill en a encore sous le pied, et ça fait plaisir !

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Perso j'ai surkiffé !

C'est moins vertigineux que Bug qui m'avait doublement claqué le beignet mais c'est quand même une des plus grosse baffe que je me suis pris cette année, ça a même applaudis dans la salle à la fin

 

Ça m'a captivé du début à la fin et Gina Gershon a trouvé la l’apothéose de sa carrière

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  • 4 weeks later...

Pas mal même si on est loin du claquage de beignet qu'avait été Bug.

 

Ici, Friedkin, toujours avec un budget serré, s'interesse une nouvelle fois à l'Amérique white trash. Mais c'est clairement moins rentre dedans que Bug. La mise en scène est un peu plan plan même si c'est bien filmé, et la fin franchement too much même si je l'ai trouvé assez fun ! Le film est déjà bien racoleur mais Bill en fait des tonnes durant le dernier quart d'heure juste pour obtenir son NC-17, du moins c'est l'impression que ça donne. Par contre la direction d'acteurs est juste fabuleuse : Gina Gershon en milf redneck dans le rôle de sa vie (bon juste après Showgirls quand même ), McConaughey loin de son image de lover fadasse... Le père et son fils sont excellents aussi. Juste Juno Temple qui cabotine un peu trop à mon goût mais on voit ses nichons donc ça va !

 

Voilà, au final c'est sympa mais pas d'une grande finesse et un peu gratuit.

Ça fait quand même plaisir de voir que Bill déborde d'énergie à presque 80 piges, surtout si on le compare avec la plupart des autres réal de sa générations qui auraient dû prendre une retraite bien mérité depuis une bonne dizaine d'années.

Edited by Guest
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pas d'une grande finesse et un peu gratuit.

 

 

Tout le cinéma de William Friedkin quoi

 

J'étais sûr qu'on allait me répondre ça ! Non mais disons que là Bill donne l'impression qu'il n'a plus grand chose à dénoncer (où alors il a fait le tour) mais par contre il s'amuse. Au final on a un bon polar trash et divertissant mais pas plus.

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  • 2 weeks later...

Elle était dispo en bonus sur le DVD Wild side de "House by the river" de F.Lang !

 

Je l'avais maté par ce biais, et bien que ça soit super alléchant comme rencontre, j'avais été assez déçu par le contenu je dois dire....

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Elle était dispo en bonus sur le DVD Wild side de "House by the river" de F.Lang !

 

Je l'avais maté par ce biais, et bien que ça soit super alléchant comme rencontre, j'avais été assez déçu par le contenu je dois dire....

 

pas vu encore en fait mais ca peut pas être pire que la master class de werner herzog a la cinematheque francaise par une sociologue allemande de merde qui pose des questions dont on se branle la nouille. sur youtube aussi, 1H30 gachée, pour parler du vide avec un genie

 

pour natale, c'est quand même beaucoup plus leger et comique qu'un rob caca zombie. on est plus proche de uturn (pour le ton) que d'un Devil Rejects

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  • 1 month later...

j'ai fini très péniblement la chose. C'est subversif, certes, mais après ? Ce serait un blasphème de comparer cela à du Rob Zombie. Bien que redondant et trop divaguant à mon goût, il y a deux trois choses positives : on voit bien évidemment la pantoufle de Gina Gershon mais aussi celle de Juno Temple. Du coup, je ne suis pas du tout contre pour une nouvelle tendance dans les moeurs féminines, celle des fougasses à l'ancienne, des barbus quoi. Bref, c'est moi qui divague là, c'est un autre (fort passionnant) débat...

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  • 1 month later...

Un peu de ton avis, c'est quand même de la provoc pour choquer les bourgeoises sans aucun fond (à part nous montrer pour la 44654654ème fois que les gens du sud sont des dégénérés ?), mais le personnage de Killer Joe est fascinant, et je trouve que les 15 secondes finales sont vraiment sublimes

 

Un gros tout ça pour ça quand même...

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  • 1 year later...

Ah mais qu'est-ce que je l'aime bien notre pépé Friedkin!

C'est pas aussi réussi que "Bug", mais c'est quand même du haut niveau, bien rentre-dedans et vulgos comme il faut... Je regrette juste que ces putains de TV HD offrent un rendu aussi laid des images. J'hésite à ressortir mon tube cathodique

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