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Naked Lunch (Le Festin Nu) - David Cronenberg (1991)


Benj

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New York, en 1953, William Lee est un junkie repenti qui s'est reconverti en exterminateur de cafards. Victime d'hallucinations récurrentes, il absorbe une puissante drogue et tue accidentellement sa femme Joan. Hanté par un rôle d'espion extra-terrestre, accablé de solitude, il se trouve forcé d'écrire son premier chef-d'oeuvre : Le Festin Nu.

Mh-Q07iVQws

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Bon alors j'ai rien compris à la moitié du film, l'interzone tout ça, qui est qui, qui fait quoi j'ai rien entravé.

Mais j'aime bien, ça me fait penser un peu à Existenz, on retrouve bien la patte Cronenberg qui nous fait un film bien foutu au niveau de la réal et des images. En fait c'est comme Videodrome, j'ai rien compris au film mais j'aime bien.

Et puis les bestioles qui ejaculent et qui parlent avec leur trou du cul je suis friand.

Faudrait que je le vois sous substances alcoolisés.

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Ce film est à la fois une adaptation libre du livre et une évocation de la vraie vie de William Burroughs (sa toxicomanie, son homosexualité, le meurtre accidentel /?/ de sa femme...), il n'est donc pas immédiatement compréhensible sans une certaine connaissance de sa vie/son œuvre.

Une fois qu'on a pigé certains trucs, qu'on connait un peu la bio du bonhomme, le film devient vachement plus clair puisqu'il fonctionne tout en métaphore.

Ce Festin Nu de Cronenberg fonctionne un peu comme le Mulholland Drive de Lynch, tous les éléments sont dans le film, il suffit de le voir et de le revoir pour assembler les morceaux.

 

Cette adaptation est tout de même étonnement bien soft comparé au livre qui est d'une violence souvent très crasse.

Dommage que Peter Weller ait un peu disparu des grands écrans après ce film...

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A côté du bouquin, comprendre le film, c'est la ballade

Je m'étais arrêté aprés 100 pages parce que j'entravais que dalle, et en plus je trouvé pas ça super bien écrit ni qu'il y avait une ambiance très prenante (jme faisais chier en gros). Je devais pas avoir les clés et les références pour tout capter.

Oui, pour certaisn je dois blasphémer là. Fouettez-moi.

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Ce film est à la fois une adaptation libre du livre et une évocation de la vraie vie de William Burroughs (sa toxicomanie, son homosexualité, le meurtre accidentel /?/ de sa femme...), il n'est donc pas immédiatement compréhensible sans une certaine connaissance de sa vie/son œuvre.

Une fois qu'on a pigé certains trucs, qu'on connait un peu la bio du bonhomme, le film devient vachement plus clair puisqu'il fonctionne tout en métaphore.

Ce Festin Nu de Cronenberg fonctionne un peu comme le Mulholland Drive de Lynch, tous les éléments sont dans le film, il suffit de le voir et de le revoir pour assembler les morceaux.

 

Cette adaptation est tout de même étonnement bien soft comparé au livre qui est d'une violence souvent très crasse.

Dommage que Peter Weller ait un peu disparu des grands écrans après ce film...

 

J'ai lu la fiche Wikipedia qui devoile des trucs interessants qui permettent de comprendre le film, de là à avoir tout saisi...

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Quelle claque ce film!

 

Le sous-titre de l'affiche ci-dessus donne une bonne idée de ce qu'il faut apporter comme importance à un déchiffrage rationnel de l'oeuvre.

 

Si je me souviens bien, William était intervenu pour souligner tout le bien qu'il pensait de l'adaptation à l'époque bien présenté dans son grand manteau de cuir noir.

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Une vraie bombe pour ma part!

J'étais bouche bée en sortant de la salle lorsque je l'ai découvert à sa sortie.

Depuis, j'ai lu le bouquin, ce qui malgré tout m'a aidé à comprendre certaines choses, mais de loin pas tout.... Et si certain pensent que ce livre est hermétique, ce n'est même pas la peine d'essayer de considérer la lecture de "La machine molle"... personnellement, je n'y suis pas parvenu.... trop hardcore (aucune ponctuation ou presque, récit éclaté, je ne sais même pas de quoi ça parle.... )

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Burroughs était tellement camé à l'époque où il a écris le livre qu'il ne se souvient même pas l'avoir rédigé. C'est pourquoi le personnage de William Lee est coincé dans cette interzone et qu'il doit écrire des rapports, la rédaction de ces rapports sont justement l'image de Burroughs en train d'écrire le livre sans s'en rendre compte.

 

Le livre n'est pas facile à lire, en effet, mais contrairement au cinéma, je trouve que la bonne littérature demande toujours un effort.

Autant il est possible de faire un chef d'œuvre en réalisant un pur film de divertissement, autant la bonne "littérature de divertissement" n'existe pas (ou alors ce n'est plus de la littérature, juste une suite de mots imprimés sur du papier), lire de la bonne et vraie littérature demande un effort en soi.

 

Ce film je le trouve magnifique parce que justement il aborde la question de la littérature sous l'angle de la dépendance.

William Lee tue sa femme, et cela déclenche chez lui une culpabilité dont il n'arrivera à se défaire qu'en fuyant au fond de lui-même et en écrivant.

C'est la raison pour laquelle à la fin il doit précisément réitérer l'acte fondateur avant d'émigrer dans ce nouveau pays imaginaire, afin de réactiver son inspiration.

Cronenberg avait compris ça, je pense, c'est la raison pour laquelle il a à la fois adapté une partie du livre, en même temps qu'il a psychanalysé William Burroughs, en tentant de comprendre ce qui avait fait de lui un écrivain au début des années 50.

 

Car n'oublions pas de replacer ce livre dans le contexte Américain des années 50.

Naked Lunch avait été censuré à l'époque, la première fois qu'il a été édité, c'étais via une traduction, en langue Française ! C'est seulement au milieu des années 60 qu'il a été déclaré légal aux USA. N'oublions pas non plus que Burroughs, par des procédés d'écriture expérimentaux (cup up, écriture automatique) à littéralement révolutionné la littérature à cette époque, avant lui, peu de gens avaient usés de ces techniques en rencontrant un tel succès. Ce n'est pas parce que ces procédés sont rentrés dans les normes contemporaines (sont mêmes devenus quasi académiques, voir Georges Perec, le groupe Oulipo) que cela désamorce la bombe que de tels écrits ont produits sur le milieu de la littérature au milieu du siècle dernier.

 

Enfin bref, tout ça pour dire que ce film, ces livres, et le personnage méritent vraiment qu'on s'attarde dessus, et que l'œuvre (ou du moins, le début de l'œuvre) de Burroughs reste un puits sans fond puisque le fruit de son inconscient.

Beaucoup de gens sont revenus de la drogue pour écrire dessus.

Burroughs fait partie des gens qui ont écrits "depuis" la drogue.

From interzone, with love.

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Le film avec lequel Cronenberg a commencé à me faire royalement chier. Il a pas arrêté depuis.

 

 

Il y a tout de même un réel fossé entre NAKED LUNCH et SPIDER...

Le premier est pas loin d'être un chef d'oeuvre... le second, pas loin d'être un navet.

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