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Julien

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Cookie Mueller: Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir

 

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Cookie Mueller, dreamlandeuse chez John Waters, raconte le temps de quelques chapitres ses pérénigrations de jeunes rebelles bien trop décalée pour se sentir alignée avec l'esprit flower power de la fin des 60's. Ses récits autobiographiques - toujours racontés avec humour et une certaine légerté qui rend la lecture aussi fluide qu'agréable - sont aussi cash que trash, débordent de dopes, de sexe et de rebellion, et témoignent d'une vie semblable à des montagnes russes. Sur sa route, elle croise  (de près ou de loin) Janis Joplin, Charles Manson ou Jim Morrison. Ses anecdotes sur le tournage de Pink Flamingos sont croustillantes. On regrette que le bouquin soit si court (160 pages), et plus encore sa disparition prématurée (elle fut victime du SIDA) à la fin des années 1980. Fortement recommandé, et pas seulement si vous êtes amateurs des films de John Waters. Cette femme mérite clairement un biopic.

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  • 1 month later...

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Professeur Bell (1. Le mexicain a deux têtes, 2. Les poupées de Jerusalem) - Joan Sfar

Apparemment la série est méconnue de l’œuvre de Sfar. Pourtant ça lorgne pas mal du coté d'Hellboy avec un humour noir plus développé et un perso principal encore plus antipathique.

Le premier volume est très sympa, le deuxième se perd un peu en cours de route et on a l'impression que Sfar s'est dépêché de le finir quand on voit certaines cases vers la fin. Le dessin des volumes suivants sont à priori de Tanquerelle avec Sfar au scénario, et c'est peut être mieux.

 

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Folies Ordinaires - Bukowski / Schulteiss

Je crois que créer une BD tirée des bouquins de Bukowski ça ne sert à rien. Les livres du poivrot sont assez explicites et suffisamment détaillés pour être immergé dans ses récits. Après Schulteiss illustre à merveille 4 ou 5 histoires qui sont saturées de traits et d'hachures, et ça fait toujours plaisir de poser les yeux sur des paysages urbains américains bien crados.

 

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Nestor Burma - 120 rue de la gare - Tardi / Mallet

Toujours aussi conquis par le Burma de Tardi, et en plus celui là possède un premier acte dans un camp de prisonnier, terrain connu pour Tardi donc. Gros volume mais enquête passionnante.

Pas d'épisode TV avec ce bon vieux roublard de Guy Marchand (trop compliqué à adapter j'imagine), mais une adaptation ciné de 1946.

 

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  • 2 weeks later...

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Ce livre offre au collectionneur, à l'amateur ou au simple curieux un panorama des montres les plus marquantes de la marque. L'histoire de Rolex est complétée par des fiches techniques présentant les montres emblématiques à l'aide de descriptions précises et de cotations réalisées par un expert auprès d'une des plus prestigieuses salles des ventes européennes. Toutes ces montres évoquent les grands thèmes qui ont fait le succès de Rolex : la Submariner de sir Edmund Hillary, la Daytona de Paul Newman et bien d'autres modèles rares ou extraordinaires.

Sommaire : 1. La genèse, les années anglaises / 2. Oyster vis et coussin, la naissance d'une huître / 3. Les balbutiements de la réclame / 4. Prince, la montre au carré / 5. Les Perpetual Bubble Black / 6. Du Zerographe au Chronographe / 7. Un chrono pour les prisonniers ! / 8. Daytona, du Cosmographe au Chronographe / 9. Du côté de chez Panerai, la 3646 / 10. Le retour de l'âge d'or / 11. Du nouveau chez les perpétuelles, naissance d'un best-seller : la Datejust / 12. Sport chic, la Turn- O-Graph / 13. Submariner, Rolex se jette à l'eau / 14. Royal Navy / 15. Et James Bond vint, ou la Rolex qui n'existait pas /16. Explorer : après les profondeurs, les sommets / 17. Les King : Speed King et Air- King / 18. Milgauss, l'antimagnétique / 19. 1954 GMT-Master / 20. Comex & Sea-Dweller / 21. Tudor, l'anti-bling-bling

 

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  • 2 weeks later...

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Montres mécaniques, chronographes, plongeuses ou à quartz, 90 modèles iconiques racontés et expliqués pour voyager à travers l'histoire de l'horlogerie.

Clément Mazarian est né à la fin des années 1980. Adolescent il tombe amoureux de l’horlogerie. C’est son grand père qui lui offrira sa première montre : une Seamaster. Depuis, il recherche et vend des montres de collection à des acheteurs privés.

 

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Bon, Stephen King a repris la forme.  On peut même dire qu'il s'amuse :

 

Après

Exercice de style sympa pour King qui adapte son écriture en fonction de l'âge de son protagoniste.
L'histoire est plutôt touchante et prenante, on retrouve la peinture de l'enfance douce-amère chère à l'auteur. Même si l'argument surnaturel est assez rincé.

 

Billy Summers

King combine roman noir et peinture de la classe moyenne et s'en sort plutôt bien. Pas une once de surnaturel ici, tout juste croise-t-on l'hôtel Overloock à l'occasion d'une virée dans le Colorado. Certes son personnage de "tueur à gage qui veut raccrocher après le proverbial dernier coup" n'invente pas l'eau tiède mais les chapitres défilent. Bizarrement, rappelle assez Joyland dans l'esprit.

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Ed Gein - Autopsie d'un tueur en série - Powell / Schechter

C'est pas une BD mémorable comme l'a pu être Mon Ami Dahmer, mais au moins elle évite d'aller dans le putassier facile.

Ca se focus beaucoup sur la jeunesse de Dahmer, sa mère ultra cathon son père alcoolo, etc... et ce qui a créer sa psychopathie.

Y a certes des images crues et dégueu mais ça ne montre pas les meurtres, ni les profanations, ni les jeux coquins de Gein.

Le dessin au crayon de Powell est sympa.

 

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Nestor Burma - Casse-Pipe à la Nation / M'as Tu Vu En Cadavre - Tardi / Malet

Toujours de très bonnes histoires avec Burma qui traine dans Paname avec sa gouaille de titi.

Le chef d’œuvre restera 120 rue de la gare, les autres sont excellente mais on a pas le même niveau.

Après ça Tardi fera un opus non adapté de Malet. Et les autres volumes ne seront pas dessinés par Tardi, et apparemment c'est moins bien. J'essaierais quand même.

 

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Adèle Blanc-Sec - volume 1,2,3,4 - Tardi

Bon alors je ne sais pas quoi penser des aventures d'Adèle Blanc-Sec, parce que c'est tout de même spécial. Les récits sont assez décousus, il y a une multiplication des personnages, et les mystères sont ultra alambiqués. D'autant que dans le premier opus Adèle n'apparait qu'au milieu du truc.

En fait Adèle Blanc-Sec ça fonctionne bien en tant qu’œuvre complète, vu que les histoires se suivent à chaque épisode, mais en tant que volume unique c'est particulier.

Pourquoi il y a un culte autour de ça je ne pige pas vraiment, c'est pas des lectures désagréables mais y a pas de quoi sauter au plafond. D'autant que le style de Tardi n'est pas encore à son meilleur au début des aventures.

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  • 4 weeks later...

Le "HEAT" est prévu aussi de mon côté ! 

 

Sinon cette semaine j'ai lu ça 

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Ca a beau s'appeler Magneto, ça n'a rien à voir avec le tout venant du comics. Ca nous plonge ds l'enfance dans l'Allemagne des années 30 puis les camps de concentration. C'est très bien mais hyper dark, j'ai rarement vu un truc aussi noir venir de chez Marvel ! Le lien avec Magneto est très lointain, on parle absolument pas de super pouvoirs ou autres, mais juste l'horreur d'une époque, qui a façonné sa vision des hommes et donc sa peur de voir les mutants subir un jour le traitement qu'il a vu / vécu pour les juifs. Très bon, mais pas feel good du tout ! 

 

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Je mets une seule couv, mais je me suis fait les 4 derniers XIII en date. Fan de la saga originale, j'ai toujours la curiosité de jeter un oeil au nouveau cycle, meme si je sais qu'on tourne en rond depuis 20 ans...  C'est pas déplaisant, même si à force, ça joue toujours sur les mêmes ficelles, avec pas mal de redite. Mais bon, le tout est assez proche de l'actualité, entre terrorisme, complotisme, retour des populismes... Ca se lit gentiment, c'est pas plus mauvais que les derniers albums de Vance / Van Hamme à vrai dire. J'attends toujours de les trouver en occaz à 5 euros, mais petit à petit, je complète la collec' qd même. Pas mal de déjà vu mais ça fait le job

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Lu le dernier Blake et Mortimer en date. Plutôt un bon cru. Plongée dans l'Allemagne divisée des années 60, Guerre froide, mur, visite d'un président américain. On retrouve les classiques de la série, espionnage, aventures, flegme britannique, scientifiques tordus, méchants qui veulent conquérir le monde. Ca se suit bien, c'est efficace, carré, rien de révolutionnaire mais ça fait bien le job, on passe un bon moment, le dessin est appliqué, du solide !  

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  • 2 weeks later...

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Très bon. Peut être le meilleur Blake et Mortimer post E.P.Jacobs  (de ceux que j'ai lu mais j'ai vraiment pas tout lu)

 

C'est propre, efficace, prenant, superbe scenar' de Van Hamme, old school, du charme, des rebondissements, bref, du tout bon ! 

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  • 1 month later...

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J'en suis à peu près au 2/3 et je trouve ça absolument mortel. Mélange de souvenirs d'enfance / d'ado, de réflexions sur ses films de chevets (Taxi Driver, Delivrance, Rolling thunder...), de rencontres et de discussions qu'il a pu avoir dans sa vie (avec Milius, Schrader, Walter Hill, John Flynn, etc...), de projections fantaisistes (et si De Palma avait réalisé "Taxi driver" ?), d'anecdotes sur des projets avortés, sur des histoires de tournages, de casting non retenus, etc... Bref, c'est brillant, passionné et passionant. Ca transpire l'amour du cinéma à chaque page, ça ne se la joue pas, ça ne prétend jamais imposer un point de vue, ou réécrire l'histoire, juste partager sa passion, ses idées, sa vision de telle ou telle oeuvre. Je le dévore !  

 

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Enfant, en lisant les aventures de Michel Vaillant, Pierre Van Vliet attrape un virus qui ne le quittera plus jamais : la passion du sport automobile. Pendant 50 ans, de circuit en circuit, il commentera sur TF1 plus de 250 Grands Prix de Formule 1, aux côtés d'Alain Prost ou de Jacques Laffite, ainsi que les 24 Heures du Mans et les 500 Miles d'Indianapolis sur Canal +. Dans ce livre, il raconte son parcours et nous emmène sur tous les circuits du monde en dévoilant d'innombrables anecdotes pour nous faire découvrir l'envers du décor où l'on croise ingénieurs, managers, mécaniciens, journalistes et évidemment... les pilotes ! Témoin privilégié des Grands Prix, Pierre Van Vliet a aussi vécu la course de l'intérieur comme pilote, officiel, manager ou consultant : ces multiples casquettes ont enrichi son expérience et élargi sa vision du sport automobile qu'il partage avec nous.

 

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Le 23/05/2023 à 17:34, DPG a dit :

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J'en suis à peu près au 2/3 et je trouve ça absolument mortel. Mélange de souvenirs d'enfance / d'ado, de réflexions sur ses films de chevets (Taxi Driver, Delivrance, Rolling thunder...), de rencontres et de discussions qu'il a pu avoir dans sa vie (avec Milius, Schrader, Walter Hill, John Flynn, etc...), de projections fantaisistes (et si De Palma avait réalisé "Taxi driver" ?), d'anecdotes sur des projets avortés, sur des histoires de tournages, de casting non retenus, etc... Bref, c'est brillant, passionné et passionant. Ca transpire l'amour du cinéma à chaque page, ça ne se la joue pas, ça ne prétend jamais imposer un point de vue, ou réécrire l'histoire, juste partager sa passion, ses idées, sa vision de telle ou telle oeuvre. Je le dévore !  

 

 

Je l'ai lu en anglais à sa sortie, et ça se dévore en quelques run... c'est effectivement passionnant.

Mais comme l'a très bien dit François Cau dans son podcast: si tu aimes le personnage, tu aimeras son bouquin. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas insister, car les allergiques au parlé de Tarantino y retrouveront tout ce qui les horripilent.

J'ai adoré le récit quasi-surréaliste de sa découverte de "Taxi Driver", et il m'a fait découvrir quelques titres ("Where's Poppa" - excellent!) et m'a donné envie de revoir des films que je n'avais pas vus depuis des lustres ("The Funhouse" entre autres...). Car non seulement le mec écrit (comme il parle) de manière galvanisante, mais il te donne vraiment envie de (re)voir les films en question.

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Dix ans après que Gotham s'est interrogée sur l'efficacité réelle du Chevalier Noir, Derek Powers a pris le contrôle des actifs de la famille Wayne et utilise l'unité anti-terroriste de la ville pour protéger les citoyens... mais à quel prix ? Le justicier de Gotham est toujours en prison et, en son absence, c'est à Terry McGinnis de prendre la relève. Mais dans cette ville futuriste dystopique, seul le vrai Batman est conscient des dangers à venir...

 

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  • 3 weeks later...

A Whole Bag of Crazy - Pete Chiarella

 

Pete Chiarella, dit 42nd Street Pete, connu pour avoir distribué des films d'exploitation et du porno, nous plonge dans le New York des années 1970 jusqu'aux années 2000, avec comme argument de vente sa 42e rue avec ses cinémas grindhouse, ses putes, ses macs et ses camés. Il nous parle de ses petits boulots, de son goût pour le sexe tarifé, de ses cuites et ses gueules de bois, de ses trafics de VHS pirates, de ses ventes de DVD dans des conventions devenues trop grosses pour lui, il raconte les arnaques, décrit des bagares de bar... bref, une vraie vie rock'n roll pendant laquelle il n'a cessé de de boire, de fumer de l'herbe et de lutter pour se faire quelques dollars entre deux turlutes dans des tripots sordides. Au final, il ne parle que très peu de cinoche, consacre éventuellement un chapitre aux films de cannibales italiens (pourquoi pas), décrit la vision d'un véritable snuff dans un sex-shop miteux (! ce qui est - pour moi - le premier véritable témoignage de l'existence de ces films), et c'est à peu près tout. Le reste ne m'a pas vraiment intéressé, d'autant plus que le style du bonhomme est lourd et que le texte est bourré de faute, rendant la lecture pénible si bien que j'ai dû me faire violence pour arriver au bout.... Le livre ne contient que 220 pages, et il m'a fallu 6 mois pour y parvenir. 🥴

 

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OVNIS : LA RÉVÉLATION ! Ils voyagent dans le temps !

Les multiples témoignages d'ovnis s'accumulent : l'armée américaine prétend les étudier via un dossier secret du Pentagone... des avions de chasse ont tenté de les poursuivre avant d'être laissés sur place... et le chef d'État-major de l'armée américaine a même cru, en février 2023, qu'un chasseur Raptor en avait abattu deux près de l'Alaska !

Il reste que les cas crédibles et documentés d'observations d'ovnis se multiplient dans tous les pays de notre petite planète, des ovnis que nos ancêtres observent depuis des siècles, comme les " boucliers en feu " décrits par Pline l'Ancien, au Ier siècle.

Alors, comment expliquer ces milliers de cas d'observations référencés et crédibles ? Pour la première fois, une porte s'ouvre sur leur origine : les ovnis voyagent dans le temps !

La machine à voyager dans le temps a fait rêver nos ancêtres. Mais maintenant, notre humanité est proche d'en construire une et de permettre un contact maîtrisé entre les occupants des ovnis et notre civilisation.

Le journaliste Jean-Claude Bourret s'associe à Patrick Marquet, physicien, pour expliquer clairement comment, avant la fin du siècle, nous serons nous aussi capables de voyager dans le temps, et ainsi d'établir un contact éclairé avec ces mystérieux visiteurs.

 

 

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Cookie Mueller - Comme une réunion arty de la réunion de couture

 

Ce deuxième tome des courts récits autobiographiques de Cookie Mueller après le génial et stimulant "Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noire" regroupe des épisodes plus sages et mélancoliques que son prédecesseur, mais pas moins passionnants. Elle tombe amoureuse en Italie, fait l'éloge de Divine, part en virée avec Nan Goldin, vénère son chien, tient un journal durant une édition 80's et arrosée du festival de Berlin et décrit de manière particulièrement touchante la fin d'une époque qui emporta avec elle amis, amour et elle-même. Son style est si rapide et captivant qu'il est impossible de poser le bouquin avant de terminer un chapitre et on l'achève avec le même sentiment que le premier: Cookie Mueller mérite un biopic plus que n'importe qui!

 

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  • 2 weeks later...

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Après les deux (très bons) volets de BATMAN WHITE KNIGHT de Sean Murphy, j'ai choppé la suite
Ce volet avec Harley Quinn en vedette, toujours très cool. Je connais très peu ce perso, donc belle découverte, toujours un récit bien mené, équilibré, prenant, superbe dessin, du tout bon. 
Je vais enchainer avec la suite BEYOND WHITE KNIGHT, mais pour l'instant, gros coup de coeur pr ces Batman ! 

 

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Gros fan de Blondin, j'étais curieux de lire ce livre d'entretiens trouvé complètement par hasard. Bon c'est sympa mais ça reste anecdotique. Blondin cherche plus le bon mot qu'autre chose, on apprend quelques trucs, mais ça ne va jamais creuser trop profond, on reste dans le superficiel, l'anecdote de cuite, les propos sont souvent évasifs, on sent que l'exercice ne le passionne pas trop quoi... Pr les fans uniquement 

 

 

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  • 1 month later...

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Troisième volet de la trilogie "Fabio Montale" et toujours très sympa. Polar ayant pour cadre la cité phocénne, Montale, ancien flic désabusé, revenu de tout, pris au piège entre journalistes curieux, mafias, flics vendus etc... Le ton est toujours noir, la touche sociologique fonctionne bien, c'est plutôt attachant, très humain mais franchement pessimiste. Un bon moment

 

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Spin off de Spirou sur la jeunesse de Champignac. Plutôt une bonne surprise. Le dessin est très chouette, le récit plutôt bien foutu. Les clins d'oeil à la série d'origine sont assez fins, le côté historique est bien vu sans être relou. Un bel essai. 

Lu le tome 2 dans la foulée, sympa aussi, mais un cran en dessous qd même. Esthetiquement, c'est toujours très beau, mais l'histoire est un peu plus quelconque, récit un peu déjà vu, le final expédié. Pas déplaisant, mais moins abouti. 

 

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Cannes confidentiel - Sexe, drogues et cinéma

par Xavier Monnier

 

Je voulais lire un bouquin plein crachats pour me marrer, et découvre étonné que derrière ce titre racoleur à peine digne de la revue Entrevue se cache le récit plutôt passionnant de la naissance et évolution du festival cannois. Car j'ignorais qu'il s'agissait initialement d'une volonté principalement politique en vue de lutter contre le mussolinien festival de Venise, que la programmation était initialement faite par les états invités, que la plupart des sélections parallèles ont été créées dans le but de contrer ce festoche avant de se faire absorber, etc... De drogues, Monnier parle très peu (mais très très peu), et de sexe il parle un peu... La prostitution tolérée et les teufs orgiaques sur les yachts sont évoquées, l'affaire Weinstein est évidemment abordée, mais tout cela ne justifie guère un titre si racoleur. A tel point que je soupçonne l'éditeur d'en être responsable pour booster ses ventes. Si vous connaissez l'histoire de Cannes, ce bouquin ne vous apprendra sans doute pas grand chose, dans le cas contraire, sa lecture n'est finalementpas désagréable.

 

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  • 1 month later...
Le 19/12/2022 à 13:04, Kerozene a dit :

Cookie Mueller: Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir

 

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Cookie Mueller, dreamlandeuse chez John Waters, raconte le temps de quelques chapitres ses pérénigrations de jeunes rebelles bien trop décalée pour se sentir alignée avec l'esprit flower power de la fin des 60's. Ses récits autobiographiques - toujours racontés avec humour et une certaine légerté qui rend la lecture aussi fluide qu'agréable - sont aussi cash que trash, débordent de dopes, de sexe et de rebellion, et témoignent d'une vie semblable à des montagnes russes. Sur sa route, elle croise  (de près ou de loin) Janis Joplin, Charles Manson ou Jim Morrison. Ses anecdotes sur le tournage de Pink Flamingos sont croustillantes. On regrette que le bouquin soit si court (160 pages), et plus encore sa disparition prématurée (elle fut victime du SIDA) à la fin des années 1980. Fortement recommandé, et pas seulement si vous êtes amateurs des films de John Waters. Cette femme mérite clairement un biopic.

 

Lu suite à l'avis de Kero qui m'avait intrigué. C'est sympa même si je reste un peu sur ma faim. En soi, les anecdotes sont cools, le perso attachant, le ton intéressant, toujours entre légèreté et désespoir, mais je trouve qu'il manque un peu de liant dans tout le récit. On passe vraiment d'une anecdote à une autre, sans fil conducteur ou autre. C'est assez court, mais du coup, pour quelqu'un qui , comme moi, ne connait pas du tout Cookie, je suis resté un peu extérieur à tout ça. Voilà, sympa mais je pense que j'en espérais un peu plus... (trop ?) 

 

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Bouquin sur Verhoeven. Le début en mode analyse est un peu chiant. Mais la partie "entretien" est plutôt cool. Paulo est généreux, raconte pas mal d'anecdotes, de petites infos sur ses méthodes de travail, son lien avec ses différents collaborateurs, ses rapports à l'Europe, aux USA, c'est plutôt sympa, ça se lit très bien ! 

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  • 3 weeks later...

Comme un bon vieux geek fan de la première trilogie Star Wars, je me suis plongé dans "Je suis C-3PO", l'autobiographie d'Anthony Daniels, interprète du robot doré bavard qui a la particularité d'être le seul personnage a être apparu non seulement dans les 3 trilogies, mais aussi dans les spin off ("Rogue One", "Solo") et la majorité des machins dérivés (du tristement fameux "Star Wars Holiday Special" aux récents Lego Star Wars télévisés et la série "Ahsoka") en passant par les courts métrages à destination des parcs d'attraction, etc... Jetez un oeil à sa page imdb: du pur Star Wars porn.

C'est plutôt sympa à lire - même si je dois dire que j'espérais plus de récits de tournage fous. Ce que l'on retient surtout, ce sont les débuts difficiles d'un acteur anglais chétif qui a toujours l'impression de se trouver sur la touche. D'abord parce qu'il passe ses journées dans sa carcasse inconfortable à suer comme un salaud, ce qui l'empêche d'interragir avec ses camarades pendant les pauses, ensuite parce qu'il ne sent que très peu de connexion avec ces américains au tempérament complètement différent du sien - ce qui ne l'empêchera pas de devenir ami avce Mark Hamill ou Carrie Fischer. Débuts difficiles aussi parce qu'à l'issue du premier film, personne ne devait savoir qu'un homme se cachait derrière l'armure dorée - même lors de la présence de C-3PO sur la scène des oscars. Daniels devait s'effacer au profit de son personnage, le plongeant dans un état de frustration intense. Il acceptera malgré tout de remettre le couvert pour finalement connaître une carrière hors du commun pleine de hauts (les expériences Irvin Kirshner, JJ Abrams ou Ryan Johnson) mais aussi de bas (le tournage calamiteux du "Star Wars Holiday Special", la catastrophe Richard Marquand sur "Le retour du Jedi" - il semblerait que George Lucas soit le véritable réalisateur -, l'amertume des choix esthétiques et narratifs des épisodes I à III), et remplie de rencontres marquantes: l'élégant et doux Alec Guiness, l'autiste George Lucas, le passionnant John Williams, le sardonique Harrison Ford, ... De quoi passer un moment sympa.

 

 

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