Tomfincher Posted November 6, 2023 Share Posted November 6, 2023 On me l'a offert celui-ci, mais jamais trouvé le courage de le lire. Tu viens de me donner envie. Link to comment Share on other sites More sharing options...
DPG Posted December 7, 2023 Share Posted December 7, 2023 J'ai lu beaucoup de bien des romans noirs de Frederic Dard. J'en avais lu un il y a un an ou deux que j'avais trouvé mortel. Là, je mets ça un bon cran en dessous. Ca se lit sans mal et vite, mais une fois l'idée de départ présentée, je trouve que le récit s'étire un peu sans vraiment évoluer. Il y a des aspects intéressants, un côté "Misery-like" par moments, mais le livre reste vraiment à la surface, et la deuxième moitié se lit sans grande passion... Voilà, ça passe le temps, mais pas spécialement un coup de coeur... Achat du jour ce midi, hâte de m'y mettre Link to comment Share on other sites More sharing options...
Mike Hunter Posted January 19 Share Posted January 19 Le livre qui a inspiré le film. J'ai bien aimé, il y a quelques petits défauts mais dans l'ensemble cela fonctionne bien et c'est agréable à lire. Bizarrement, le livre n'a pas été réédité en France depuis sa publication en 1989, même pas lors de la sortie du film. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Léo Posted January 30 Share Posted January 30 Les mémoires de Richard Fleischer, rédigées en 93 et finalement traduites en 2021 par chez nous. Le bouquin se divise en chapitres consacrés à un acteur, scénariste, producteur, patron de studio etc... Un peu frustrant car si Fleischer revient longuement sur certains de ses plus gros succès et d'autres films plus anecdotiques, certaines de ses plus grandes œuvres passent à la trappe. Sinon c'est assez passionnant et le bonhomme est tel que je l'imaginais : Un petit gars modeste, discret, souvent drôle, talentueux et efficace, qui a su prendre les bonnes décisions aux bons moments et gérer tant bien que mal l'égo démesuré du gratin hollywoodien. Ça démarre comme une banale histoire de snuff movies pour rapidement partir sur dystopie à base de mondes parallèles, de paranormal, de sacrifices rituels et j'en passe... C'est un peu un 1984 horrifique, ultra bis et décomplexé. Bordélique à souhait mais comme souvent avec Masterton, ça fonctionne et on s'amuse bien ! Link to comment Share on other sites More sharing options...
DPG Posted January 30 Share Posted January 30 Merci pr le retour sur le Fleischer, il me fait de l'oeil depuis un moment ! Moi je viens de finir ça Je connaissais déjà l'histoire, en ayant vu les films, mais bon, j'avais envie de me replonger dedans via le bouquin. Ca se lit très bien, efficace, carré, rondement mené. Ca approfondit pas plus que ça les films par contre, donc bon, l'intérêt est forcément moindre si on connait l'histoire, surtout que ça reprend vraiment l'intrigue de près, peu de différences à noter... Link to comment Share on other sites More sharing options...
u ribellu Posted February 5 Share Posted February 5 Citation Lorsque j’ai été contraint de prendre ma retraite, j’étais le patron du 36 quai des Orfèvres. Le 3 février 2015, au petit matin, tout bascule. Des fonctionnaires de la police des polices débarquent dans mon bureau pour me signifier ma garde à vue. Quarante-huit heures plus tard, je suis mis en examen, soupçonné d’avoir violé le secret d’instruction d’une affaire sans intérêt, sur la foi d’un seul témoignage que je conteste. A la sortie du conseil des ministres, Bernard Cazeneuve m’exécute en direct : il me suspend immédiatement de mes fonctions. A peine quelques semaines plus tôt, le ministre de l’Intérieur m’appelait par mon prénom et me félicitait publiquement. J’avais été l’un des premiers à entrer dans les locaux de Charlie-Hebdo, ce funeste 7 janvier 2015. Avec mes hommes, j’ai organisé la traque des frères Kouachi et pisté Coulibaly. J’ai donné l’assaut contre l’Hyper Cacher. » Comment comprendre la chute si brutale du commissaire Bernard Petit ? Toute sa carrière peut en témoigner : il était ce qu’on appelle « un grand flic ». Avant de diriger le 36, il a contribué à démanteler la « Chinese connection » puis fait tomber les plus puissants réseaux de trafiquants de drogues ; il s’est aussi attaqué aux délinquants en col blanc quand il était en charge de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière. Alors pourquoi est-il tombé ? Filatures haletantes, guerres des polices, courses-poursuites et arrestations musclées, Bernard Petit nous entraine dans les méandres de ses plus grandes enquêtes et dévoile les secrets qui font l’ordinaire et l’extraordinaire d’une vie de flic. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted February 22 Share Posted February 22 Crossed - Garth Ennis / Jacen Burrows Edité en France en 2022, Nice Panda l'avait évoqué il y a longtemps : oui, c'est putassier, mais ce récit d'infectés en mode cannibales libidineux est assez jubilatoire, à croire que le film THE SADNESS s'en est largement inspiré tant le point de départ est similaire. C'est brutale, sale, vulgaire, obscène, ça dévore, ça démembre et ça viole à toutes les pages, et ça se lit avec un certain plaisir pour autant qu'on apprécie ce genre de saloperies. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Léo Posted February 23 Share Posted February 23 Le 22/02/2024 à 10:07, Kerozene a dit : Crossed - Garth Ennis / Jacen Burrows Edité en France en 2022, Nice Panda l'avait évoqué il y a longtemps : oui, c'est putassier, mais ce récit d'infectés en mode cannibales libidineux est assez jubilatoire, à croire que le film THE SADNESS s'en est largement inspiré tant le point de départ est similaire. C'est brutale, sale, vulgaire, obscène, ça dévore, ça démembre et ça viole à toutes les pages, et ça se lit avec un certain plaisir pour autant qu'on apprécie ce genre de saloperies. Dans ce cas-là je ne peux que te conseiller les divers spin-offs : Terres maudites, Psychopathe, Valeurs familiales... C'est tous les adjectifs que tu as employé puissance 1000 Sinon de mon côté : De Matheson je n'avais lu jusqu'à présent que "Je suis une légende" que j'aime beaucoup, mais pour "L'homme qui rétrécit" je m'étais toujours imaginé quelque chose de gentiment kitsch et désuet. J'avais tort. C'est un chef d'œuvre ce bouquin ! On est à la croisée des genres : SF, aventure, drame conjugal. Matheson s'emploie a rendre le récit le plus crédible possible, c'est très terre à terre mais il s'en dégage malgré tout une certaine poésie. Beau, triste, avec une note d'espoir persistante tout au long du récit. Ça n'a pas pris une ride et ça se lit très (trop) vite. Un bijou ! Là en revanche c'est la douche froide. Chouette ambiance gothique, un twist de malade qu'il est impossible de voir venir mais le style de Jean Ray j'y arrive vraiment pas. C'est hyper austère et ampoulé à faire passer Lovecraft pour du Marc Levy. Jamais je n'ai réussi à rentrer dedans et ça a beau être très court, j'ai quand même dû me faire violence pour en venir à bout. Curieux malgré tout de voir l'adaptation d'Harry "Les lèvres rouges" Kümel avec son casting improbable. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Mike Hunter Posted March 2 Share Posted March 2 Pas le meilleur de son auteur, mais c'est quand même un excellent "page turner" Pas mal, une uchronie où des vampires venus d'Europe auraient débarqué dans le Far-West. C'est un fix-up d'une qualité inégale, mais l'ensemble est plutôt original et réussi. Dommage qu'il n'y en ait pas eu une suite car l'univers ouvre des possibilités assez dingues Link to comment Share on other sites More sharing options...
Benj Posted March 11 Share Posted March 11 Watchmen - Alan Moore / Dave Gibbons Ça ne m'a pas transcendé plus que ça. Je voulais le lire puisque apparemment c'est l'un des meilleurs comics ever (c'est écrit sur le verso). Je ne suis pas comics de base donc premièrement le style graphique c'est pas ma came. Après je n'ai pas été fan de la double lecture avec l'histoire du corsaire et du kiosquier. Je pige, ça raconte le chaos etc... mais ça m'a rallongé la lecture pour pas grand chose au final. Et des inserts en fin de chapitre n'apportent pas grand chose pour la plupart. Après je l'ai lu après avoir vu le film, je connaissais donc l'histoire générale de base. Je préfère ce Rorschach facho, et qui est bien plus raccord avec la toute fin dans le comics. Et le but d'Ozymandias avec son poulpe est quand même mieux et plus forte que dans le film. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Léo Posted March 18 Share Posted March 18 (edited) Mitigé sur ce grand classique de la littérature américaine. Certes, il n'a pas volé sa réputation sulfureuse et j'imagine bien le choc pour le lecteur de 1931. C'est hyper brutal, sale et désabusé, toutes les couches sociales du sud profond en prennent pour leur grade et on referme le bouquin avec une envie de se trancher les veines. Après j'ai pas mal de réserves sur le style Faulkner qui nous ponds un roman chorale avec pleins de persos secondaires dont on se fout et des descriptions à n'en plus finir qui sentent le remplissage. Mais bon c'était intéressant et ça m'a un peu sorti de ma zone de confort. Il existe deux adaptations ciné, une de 1933, forcément édulcoré, mais à qui l'ont doit malgré tout la création du code Hayes et une autre de 61 par Tony Richardson avec... Yves Montand, apparemment assez médiocre. Edited March 18 by Léo Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted April 5 Share Posted April 5 Lester Bangs: Mégatonnique Rock Critic - Jim DeRogatis Après les deux reccueils compilant les écrits du "meilleur critique rock de l'histoire", je me suis farci la biographique de Lester Bangs, un récit bouillonnant de divagations proches des auteurs de la beat generation, avec tous les débordements narcotiques que cela implique. Aucune surprise à ce niveau dans le sens où Bangs n'a jamais hésité à faire étalage de sa passion pour les altérations chimiques provoquées par les médocs et l'alcool, mais DeRogatis - qui a pu interviewer Bangs en 1982, quelques mois avant son décès prématuré à l'age de 33 ans - parvient à livrer le portrait tragique d'un môme écorché, écrasé par un talent dont il ne savait que faire, marqué par un père alcoolique, une mère témoin de Jéhovah, et des romances souvent sabotées par son hygiène de vie autodestructrice. Bangs a vécu dans l'excès, fut la star ultime de la presse musicale (il a écrit chez Roling Stone, Creem ou Village Voice), s'est comporté comme ses plus grandes idoles (Lou Reed en tête), mais sans jamais en avoir les moyens financiers ni la force da caractère nécessaire pour en gérer les conséquences. Il fut la plus grande rock star de la presse écrite, un auteur aussi étincelant que pathétique, inspiration pour un grand nombre d'artistes qu'il valait finalement mieux ne connaître qu'à travers ses écrits plutôt qu'en personne tant l'épave - extrêmement attachante - qu'il était pouvait être déceptive. Le récit de sa vie est en ce sens aussi triste que fascinant. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Léo Posted April 24 Share Posted April 24 Premier Matheson qui me déçoit (un peu). J'aime beaucoup le premier tiers du bouquin, ainsi que l'épilogue, les deux protagonistes sont attachants, mais alors toute cette seconde partie en 1896, c'est effroyablement cucul, à tel point que j'ai eu l'impression de lire du Harlequin haut de gamme. Si vous êtes un peu fleur bleue par contre foncez ! Si l'adaptation de Jeannot Szwarc est aussi guimauve, ça donne pas envie ! Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted April 25 Share Posted April 25 Ubik - Philip K. Dick Jusqu'à maintenant, je n'avais lu que "Le temps désarticulé" de K. Dick - un récit fou et passionnant avec une vibe très "Twilight Zone" marquée par cette paranoîa qui caractérise l'auteur. Avec "Ubik", on passe un cran au-dessus. Plus alambiqué, plus sournois, plus complexe, "Ubik" est un récit de SF entre polar high tech et espionnage futuriste (publié en 1966, le récit se passe en 1993) qui se dévore en vitesse et qui - je pense - devait foutre une sacrée claque aux lecteurs d'il y a 60 ans. Le bouquin reste très bon aujourd'hui, mais pour qui a visionné (et sans doute lu) une quantité déraisonnable de films fantastiques et de SF , il n'est pas difficile d'anticiper quelques twists et révélations - "Ubik", ou du moins certains de ses éléments, ayant sans doute servi de source d'inspiration pour de nombreux films et séries TV. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Commissaire Tanzi Posted April 28 Share Posted April 28 Faut que tu lises Dr Bloodmoney et Substance Mort maintenant ! Dick a effectivement inspiré toute la SF depuis des années, mais ses bouquins restent bien plus radicaux. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted April 30 Share Posted April 30 okay, je me les mets en haut de la liste! Merci commissaire Link to comment Share on other sites More sharing options...
u ribellu Posted May 1 Share Posted May 1 Citation Trente ans après sa disparition, le nom d’Ayrton Senna résonne toujours sur les circuits du monde entier. Comme pour les plus grandes dates de l’histoire récente, beaucoup d’anonymes et bien sûr tous les amateurs de Formule 1 se souviennent où ils étaient et ce qu’ils faisaient le 1er mai 1994 lorsqu’ils ont appris que le champion brésilien venait de se tuer sur le circuit d’Imola. Au cœur de cette collection remarquée et primée (La nuit d’avant), Lionel Froissart le grand spécialiste de F1 et ami du pilote use du « je » et parle pour Senna (avec l’accord de la famille). Il se balade dans la tête du champion la veille de l’évènement - comme le veut cette collection - pour mieux revisiter son histoire et surtout celle de ce circuit si particulier. Les mots y sont très forts, on est avec Senna, puis avec tous ceux qui font la F1 de l’époque, jusqu’aux échanges avec son meilleur ennemi (devenu son ami) : Alain Prost. C’est un livre unique, rare, le dernier que l’auteur consacrera à son ami Senna Link to comment Share on other sites More sharing options...
u ribellu Posted May 11 Share Posted May 11 Citation Partez à la rencontre d’Ayrton Senna, légende de la Formule 1, à travers des témoignages et histoires inédites, 30 ans après la disparition du mythe. Ayrton Senna est l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1. Déifié au Brésil, l’homme de São Paulo continue de fasciner bien après son décès survenu le 1er mai 1994 sur le circuit d'Imola. Trente ans plus tard, Daniel Ortelli, Thomas Woloch et le photographe Dominique Leroy se sont penchés sur l’histoire du Brésilien depuis ses débuts en Formule 1 en 1984 jusqu’à sa dernière saison chez Williams dix ans plus tard. En 224 pages et à travers des témoignages exclusifs de ceux qui ont connu le Brésilien au plus près, les auteurs proposent un portrait véritablement humain de ce pilote devenu légende du sport automobile. Son caractère, ses points forts, ses faiblesses, ses moments de joie ou de doutes, tous ces éléments de la carrière de celui que l’on appelait « Beco » ou "Magic", sont abordés dans cet ouvrage passionnant regorgeant d'histoires et d'anecdotes inédites. Le tout est richement illustré par les photos de Dominique Leroy, photographe de F1, et témoin privilégié de la carrière d’Ayrton Senna. Link to comment Share on other sites More sharing options...
DPG Posted July 8 Share Posted July 8 Petit bouquin sympa sur ALIEN 3 et sa génèse "compliquée" Je savais pas gd chose, et le moins qu'on puisse dire c'est que ça a été un sacré bordel. Innombrables changements de réal, de scenaristes, projet qui part ds 15 directions successives, tout ça pour finir en premier film de Fincher, qui détestera l'expérience... Le livre résume pas mal ce chaos, et donne envie de découvrir les versions abandonnées (comme celle de William Gibson, qui a donné un bouquin et un comics apparemment). Link to comment Share on other sites More sharing options...
Lord Ruthven Posted July 12 Share Posted July 12 Le 08/07/2024 à 16:36, DPG a dit : l'expérience... Le livre résume pas mal ce chaos, et donne envie de découvrir les versions abandonnées (comme celle de William Gibson, qui a donné un bouquin et un comics apparemment). Ceci devrait t'intéresser https://www.bragelonne.fr/catalogue/9791028114053-alien-3-le-scenario-de-william-gibson/ (perso j'avais toujours entendu dire ce que scenario était imbitable, donc ouvrage sans doute à découvrir) Link to comment Share on other sites More sharing options...
DPG Posted August 6 Share Posted August 6 Choppé en occaz, je le lis en ce moment, et c'est vraiment pas terrible... Comme dit ds le titre, ce ne sont pas des entretiens au sens classique du terme, mais vraiment des conversations (au resto) enregistrées et retranscrites pèle mêle... Et c'est franchement pas passionnant. Ca parle de ciné, mais de loin, par le petit bout de la lorgnette. En gros, les 3/4 du bouquin, c'est juste Orson Welles qui crache sur tout le monde. Les 3/4 des films sont de la merde, 90% des reals, acteurs, actrices, producteurs, etc... sont des nuls qui ne comprennent rien à rien... Quelques anecdotes persos sans grand intérêt pour meubler entre tout ça... Bref, un résultat assez creux et vain, d'où surnagent parfois quelques trucs funs ou réflexions intéressantes, mais l'ensemble est qd même un bel exemple d'auto satisfaction et de putasserie. A la défense de Welles, ça n'avait pas du tout vocation à être publié à la base hein... Bref, je conseille pas ! Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tomfincher Posted August 28 Share Posted August 28 Le Neuromancien, de William Gibson. J'en chie un peu, je dois l'avouer. Le style de Gibson est vraiment pas facile, à base d'argot, d'ellipses, de néologismes technologiques... Le mec a une vision, et il la retranscrit telle quelle. Le style est immersif même si on a un peu du mal à visualiser les choses... Le scénario, finalement un peu foutu comme un roman noir (Le Grand Sommeil n'est pas loin niveau complexité), avec des motivations de personnages pas bien claires... Mais quand même, on sent que l'on est en train de lire un truc génial, séminal, qui a inspiré 40 ans de SF derrière... Et rien que ça, c'est fou ! A noter qu'il paraît que la nouvelle traduction parue au Diable Vauvert est bien meilleure... Et la couverture déchire. Link to comment Share on other sites More sharing options...
u ribellu Posted September 11 Share Posted September 11 (edited) Citation Un chef mafieux se confesse à sa psy, sur fond sanglant de règlements de compte entre gangsters dans le New Jersey... Dans Les Soprano. Une Amérique désenchantée, Frédéric Foubert et Florent Loulendo analysent en détail la série créée par David Chase, l'un des tableaux les plus justes et les plus féroces des États-Unis du début du XXIe siècle, saluée en son temps par Norman Mailer comme un « grand roman américain ». Par l'analyse de ses différents aspects (la fascination exercée par la figure « antihéroïque » de Tony Soprano, la description à la fois tendre et acide de la communauté italo-américaine, le constat inquiétant sur les fractures raciales américaines, la relecture du film de gangsters à l'aune de la psychanalyse...), les auteurs en dévoilent la dimension de « série-monde » et soulignent à quel point elle est une oeuvre charnière : en dépeignant une nouvelle étape de l'éternelle désillusion américaine, Les Soprano saisit en effet un moment de bascule entre deux époques, deux siècles, deux idées de l'Amérique et deux approches de la télévision. Edited September 11 by u ribellu Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted September 25 Share Posted September 25 Sale menteuse - John Waters Faute de caméra, Waters s'est lâché sur le stylo pour pondre une sorte de road-story / course-poursuite complètement déjantée dans laquelle Marsha, une voleuse bourgeoise mysanthrope et menteuse en titre, est prise en chasse par son homme de main, dont la bite fracturée devient autonome (et sexuellement orientée ailleurs que son propriétaire), sa mère, et sa fille, qui est à la tête d'une sorte de groupuscule d'adeptes du rebond - comprenez par là que ses disciples ne tiennent pas en place et sautent en permanence, qu'ils soient sur place ou en déplacement. La poursuite se déroule dans les airs et sur la route, implique des dizaines de personnages débiles, un chien qui se prend pour un chat, et termine à Provincetown en plein festival de l'anulingus. Tout cela ne fait pas beaucoup de sens, et malgré le style plutôt plaisant du Waters écrivain, j'ai eu du mal à entrer dans le récit et à apprécier toutes ces péripéties tant il fait péter les frontières de l'absurde. Le 4e de couverture prétend qu'il retournera derrière la caméra pour tourner une adaptation dudit roman... ce qui me semble difficilement réalisable... Link to comment Share on other sites More sharing options...
u ribellu Posted September 28 Share Posted September 28 Citation Le Capitaine Flam, l'androïde Mala, le robot Crag et le professeur Simon accompagnés de l'agent spéciale Johann Landore, entament une course contre la montre. Sur la planète Dénef, une terrible épidémie fait des ravages dans la population. Il faut trouver le remède qui stoppera les effroyables mutations. Pour toute piste, quelques mots prononcés par un agent contaminé : "L'Empereur Éternel, rétrogradation de l'espèce". Le Capitaine Flam et ses compagnons parviendront-ils à revenir sains et saufs de cette mission ? Devant aller au-delà? de ses limites pour faire face au mystérieux Empereur Eternel, Flam, hanté par son passé, risque d'y perdre son âme. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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