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Nice Panda

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Tout ce qui a été posté par Nice Panda

  1. Je serai moins enthousiaste. Sans pour autant avoir détesté - mais plus pour la forme plus que le fond, en fait... Car Zahler a du talent, c'est indéniable. Principalement celui de poser, en quelques scènes seulement, une ambiance pesante comme il faut. D'autant que, par rapport à Bone Tomahawk, il a appris à mieux gérer le rythme. Ce qui lui permet de livrer un film de plus de deux heures sans qu'on ressente, malgré la lenteur (et, donc, contrairement à son précédent essai), trop de longueurs. Quant aux acteurs, ils sont tous impeccables : principalement Vince Vaughn, parfait en brute épaisse mutique qui en remontrerait au Rourke de Sin City. Après, au-delà de la noirceur d'ébène du récit et de la brutalité de l'ensemble, je n'ai pas trop compris où le réal voulait en venir. Exprimer sa vision pas joyeuse du monde ? Certes. Sauf qu'elle est si schématique et extrême dans la violence que ça finit par en devenir complaisant et, pour tout dire, un peu monotone. Les persos, unidimensionnels, n'évoluent pas et on n'en sait pas plus sur eux à la fin qu'au début. La proposition est pourtant stimulante (en gros : mixer du Aranofsky avec du bis crapoteux, façon Hong Kong Catégorie 3). Mais il manque quelque chose dans la confection pour, au-delà des intentions, totalement emporter l'adhésion. Je serais, en fait, curieux de voir Zahler adapter le scénar d'un autre, histoire qu'il mette ses capacités au service de quelque chose de mieux construit (ou juste bien écrit). Ce qui le ferait, peut-être, un peu moins se regarder filmer. Et, surtout, raconter quelque chose d'intéressant. Sinon, y a Mel Gibson dans son prochain film et ça donne quand même envie !
  2. Que ceux qui n'ont pas apprécié le premier ne tentent même pas celui-ci, c'est exactement la même came - au niveau du fond comme de la forme. Mais en quand même un peu mieux foutu. C'est qu'on a droit à plus d'oseille - et donc plus de persos, de décors et de bastons. Et si le fond (en dépit d'un emballage trash-pipi-caca-cul) reste toujours aussi inoffensif, certaines vannes font mouches . Tant mieux en un sens, puisqu'on semble parti pour en bouffer un bout de temps...
  3. De voir remonter ce sujet me fait repenser au benjamin c-gate. Toute une époque !
  4. Nice Panda

    Vos concerts bis

    C'était surtout pour dire que Sleep, c'est mieux que High On Fire - que ce soit sur disque ou en concert (spéciale dédicace à qui était présent lors de leur prestation de La Villette Sonique, en 2012).
  5. Nice Panda

    Vos concerts bis

    Plutôt qu'eux, je préférerais une tournée de Sleep.
  6. Nice Panda

    Bonus DVD/BR

    Celui de Frangins malgré eux, durant lequel Will Ferrell, John C. Reilly et le réal Adam McKay commentent le plus gros de l'action en... chantant. Il est un peu pénible de tout s'enquiller d'un coup mais la première demi-heure (au moins) est à hurler de rire.
  7. Nice Panda

    Bonus DVD/BR

    Celui de Dodgeball. De mémoire, Vince Vaughn joue au connard fini. À tel point que lui, le réal et Ben Stiller finissent par se disputer. avant que deux stagiaires interviennent et finissent par foutre le comm audio de Mary à tout prix car il s'agit d'"un autre film avec Ben Stiller. Et que de toute façon, personne n'écoute ce genre de genre de truc, à part les cinéphiles geeks qui n'ont pas de vie".
  8. Nice Panda

    Terminator - James Cameron (1984)

    D'avoir récemment lu le bouquin de Jérome Momcilovic sur Schwarzie m'a (forcément) donné envie de me refaire la partie dorée de la filmo du chêne autrichien. Passage à l’acte avec le cultissime Terminator, que je n’avais pas revu depuis un sacré bout de temps. Et, bordel, au-delà de l’aspect madeleine, quel panard ! tout a été dit dans les précédents mess et je ne vais pas en rajouter. Mais c’est quand même fou comme Cameron, avec quasi trois fois rien, parvient à créer un univers cohérent et installer une ambiance avec juste ce qu’il faut de noirceur. Une histoire maline, un rythme tenu de bout en bout, des scènes qui blastent comme il faut : la légendaire efficacité de l’auteur est déjà à l’œuvre et offre un classique instantané qui, au-delà de quelques gimmicks visuels so 80's, n'a pas tant vieilli que ça. Et si ce film symbolisait la parfaite définition de la série B comme on l’aime (la comparaison de Lord avec Carpenter est d'ailleurs pertinente) ?
  9. Nice Panda

    Death Wish - Eli Roth - 2017

    Non mais, je ne suis même pas sûr que les responsables aient vu l'original (à se demander pourquoi ils ont intitulé leur film Death Wish). Une fois ceci admis, d'accord avec l'avis précédent : ça se regarde de manière pas trop désagréable- dans le genre série C bas du front. Mais sans comprendre pourquoi ce titre, en particulier, mérite plus de sortir au ciné que les DTV que Bruce enquille depuis une dizaine d'années. Ah mais si ! C'est un """"remake"""" du mythique Death Wish ! Tout s'explique donc...
  10. Ben, j'ai trouvé ça pas si mal et en suis le premier surpris, tant les deux précédents m'avaient poliment ennuyé (surtout le 2), tout comme d'ailleurs Civil War, Les gardiens de la galaxie 2 ou le récent Black Panther. Alors, ça reste bien trop long pour que ça raconte (une petite demi-heure en moins n'aurait pas été gênante) et l'accumulation de destruction massive finit par frôler l'overdose - trop de boum-boum tuant le boum-boum. Mais en contrepartie, ça ne se perd pas (trop) en inutiles bla-bla (encore heureux, vu que ça fait dix ans qu'ils préparent le machin) et ça enquille, surtout, les scènes de bastons qui rappellent les pages des Strange qu'on lisait, gamin. La plus-value tient dans son super bad guy : un Thanos surpuissant et moins crétin que prévu qui, grâce à la compo de Josh Brolin et une bluffante performance capture, s'impose comme le premier méchant crédible du MCU ( ) Et tant pis si j'aurais tout oublié d'ici à ce qu'arrive la suite...
  11. Les trois premières saisons sont parmi ce que l'humanité a produit de meilleur depuis qu'existe la Terre. Et je ne suis, malgré ça, pas parvenu au bout de la s4 - et j'en suis le premier désolé. Alors si cette nouvelle mouture en est le prolongement, euh...
  12. Sauf que comme tu auras tout oublié, tu auras envie d'à nouveau le revoir, juste pour vérifier, au cas où...
  13. Nice Panda

    Sliver - Phillip Noyce (1993)

    Noyce l'avait décrite dans une interview parue lors de la sortie (dans Impact ou Ciné-News ou je ne sais quel canard de l'époque). Selon lui, le studio avait massacré le premier montage qui, en l'état, tenait du chef-d'oeuvre sombre et perturbant. On peut rêver...
  14. Pareil. Ça se regarde mais en se montrant si linéaire dans son déroulement qu'on en vient à se demander où le réal veut en venir. Sans être génial pour autant, son Dernier train pour Busan était quand même plus palpitant...
  15. Je pensais que la remontée du sujet concernait la dernière saison. Je m'y colle donc... Même s'il suffit, d'en fait, prendre le message de Sly, plus haut et de l'apposer à cette onzième fournée, ça marche tout pareil qu'avec la 10. On sent que plus personne n'y croit, pas plus les acteurs que les concepteurs et seul (une fois de plus) l'épisode signé Darin Morgan parvient à dire quelque chose sur l'ensemble - en gros : "la commedia è finita". Voilà, on est en 2018. De l'eau a passé sous les ponts. Il serait peut-être temps d'enfin passer à autre chose...
  16. Nice Panda

    Vos concerts bis

    Je ne connaissais pas Thou et m'en vais de ce pas découvrir. Merci du conseil.
  17. Nice Panda

    Sliver - Phillip Noyce (1993)

    Traduire qu'il a bien du s'astiquer la nouille devant. Étonnant, sinon, de trouver Zsigmond sur pareille croûte : il avait besoin de thune ? Le studio avait un dossier le concernant ? Lui aussi voulait approcher la "déesse de la beauté" ?
  18. Je ne sais pas si c'est le karma mais Jason Patric devait incarner le rôle principal de Braveheart. Sauf que les producteurs ne l'avaient pas trouvé assez bankable et que Gibson avait donc du s'y plier. (j'imagine que c'est mieux que si on avait eu droit à Keanu Reeves...)
  19. Expliquez-moi un peu cette fascination pour les VHS, ça m'intéresse (ayant, perso, surtout des souvenirs de copies merdiques, de bande qui se prenait dans le magnéto, de machins à rembobiner pendant des plombes pour choper un passage précis, d'objet encombrant et j'en passe...)
  20. Le film n'est, certes, pas l'immortel chef-d'oeuvre absurdement survendu. Mais comme ça fait du bien quelque chose qui sort des sentiers battus et dont on ne devine pas tout trois quart d'heure à l'avance (même si je trouve que 7 psychopathes allait encore plus loin dans la déconstruction et la complexité narrative) ! La dernière partie retombe, certes, dans quelque chose d'un peu plus classique. Mais l'ensemble témoigne d'un tel humanisme et parvient tant à constamment surprendre, que ce soit par le biais d'étincelants dialogues ou de scènes décalées juste ce qu'il faut, qu’on n’a pas envie de se montrer injuste. Le parfait antidote anti-blockbuster con, en somme. Avec un big up particulier aux acteurs d’une rare justesse et à la musique discrètement mélancolique de Carter Burwell. Martin McDonagh, je te kiffe !
  21. C'est rigolo, je viens juste de finir la première saison et j'approuve à 200%. J'ai mis du temps à m'y mettre car j'avais trouvé le bouquin un peu-beaucoup chiant (tout en reconnaissant son utilité) et le film, ben, un peu pareil. Mais les auteurs de la série ont eu la judicieuse idée de s'écarter du côté "documentaire brut" du matériau d'origine et d'injecter de la fiction avec, notamment, des persos hauts en couleur comme on les aime. Avec pour résultat l'une des meilleures séries que j'ai vues depuis longtemps ! C'est tendu, prenant, violent, infiniment noir, par instants vraiment suffocant et surtout jamais manichéen. La cerise sur le gâteau, qui donne son âme à l'ensemble, est la bande-son post-rock (composée, sous haute influence Mogwai, par le groupe italien Mokadelic) qui instaure une formidable mélancolie et, bien mieux qu'un pesant discours, fait peser sur l'ensemble une chape de fatalité dont nul ne saura s'extraire. Pourvu que la suite soit du même niveau. Q13oczbKW28
  22. J'ai trouvé ça absolument insupportable du début à la fin. Dix fois trop long, moche à faire peur et, surtout, doté d'un script qu'on croirait torché par un ado et porteur d'un discours d'une connerie quand même assez ahurissante ! J'ai regretté de ne pas m'être fait Pacific Rim 2 dont je suis certain qu'il ne peut être que plus distrayant que ce produit ni fait ni à faire (au pire, il dure une demi-heure de moins)...
  23. J'avoue que j'en attendais un peu plus, à tous niveaux (ça m'apprendra à encore croire les critiques). Car sorti du cadre un peu plus original que d'habitude, l'ensemble ne dévie en RIEN du cahier des charges Marvel - alors que le ton du dernier Thor, par exemple, se permettait quelques (timides) pas de côté. Pas particulièrement nul : juste routinier et fort éloigné de l'événement vanté. Next ! P.s. : je suis prêt à parier une couille que Serkis s'est inspiré de Conor McGregor (autant au niveau du look que de l'attitude) pour son interprétation.
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