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Inception - Christopher Nolan (2010)


Cyril

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Disons qu'il est pas forcément de mauvaise foi, mais j'ai du mal à comprendre qu'il ait aimé memento et pas inception.

 

Et le côté : si on enlève la musique, le film devient ennuyeux, c'est un peu bizarre. C'est comme si tu disais : si tu enlèves les acteurs connus, la musique, le montage, les scènes d'action et que tu filmes une page sur deux du script, c'est nul.

 

Mais après, je comprends parfaitement ce qu'il veut dire, et c'est pour ça que je mettais le lien vers cet article : tout le monde s'emballe tellement autour du film que la déception risque d'être grande lors de sa sortie. Donc je voulais mettre un lien vers une chronique bien construite et contre, pour dégonfler la pression, et ne pas se sentir obligé d'y voir un chef d'oeuvre (je ne sais pas si je m'exprime de façon claire).

 

Edit : je reviens sur la mauvaise foi : d'une ligne à l'autre il dit : "C'est Matrix pour les nuls, rien n'est laissé à l'imagination", et après il dit "c'est confus, on comprend rien". Donc faut choisir.

Mais c'est surtout la comparaison avec memento qui me turlupine : on dirait un peu les fans qui crachent sur un groupe après qu'il ait signé chez une major : tu vois quand il faisait ce genre d'histoire avec peu de budget, c'était bien, mais là, avec une belle musique et des effets spéciaux, c'est nul.

 

Edit 2 : un article intéressant de Roger Ebbert de Variety sur la possibilité ou non de critiquer inception : http://blogs.suntimes.com/ebert/2010/07/the_myth_of_a_perfect_film.html

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Bon ben panard intégral pour moi, je réagis à chaud bouillant donc j'embellis peut-être trop le truc pour par voir les défauts, mais à moins de pinailler sur certains trucs c'est le quasi claquage de beignet pour moi.

 

Ludique, inventif, culotté, y'a guère que l'amourette ou le passage James Bondien dans la neige qui m'ont pas emballé, mais vu que c'est un film intello (au sens qui se passe dans le cerveau, pas au sens prétentieux chiant) c'est un peu normal que les émotions soient un peu en off (en tout cas pour moi).

 

Du pur cinéma de bricoleur qui trifouille encore tous les codes pour faire une espèce de Rubik's Cube complètement dingue.

 

Bref :

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Le meilleur film que j'ai vu depuis longtemps. Je suis d'autant plus heureux que la richesse du film permet de le revoir très bientôt et de l'apprécier à nouveau voir encore plus. Le film est tellement bon que j'en ai oublié l'horrible au pathé d'Ivry avec place assise juste devant l'écran et l'enculade de marin du parking Da vinci.

Pour ceux qui veulent voir le film en IMax, la séance est facturée 5€ supplémentaire et si vous cherchez à vous garer hors de chez da Vinci, les flics font une ronde.

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Le meilleur film que j'ai vu depuis longtemps. Je suis d'autant plus heureux que la richesse du film permet de le revoir très bientôt et de l'apprécier à nouveau voir encore plus. Le film est tellement bon que j'en ai oublié l'horrible au pathé d'Ivry avec place assise juste devant l'écran et l'enculade de marin du parking Da vinci.

Pour ceux qui veulent voir le film en IMax, la séance est facturée 5€ supplémentaire et si vous cherchez à vous garer hors de chez da Vinci, les flics font une ronde.

 

C'est quoi cette histoire?

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Bon, moi ça m'a bien tarté.

 

Quel plaisir de voir un "divertissement" (comprendre "film à gros budget", parce que ce genre de film parvient vraiment à être hors-norme selon les normes Hollywoodiennes) aussi bien réalisé, aussi bien écrit, à la fois aussi compliqué que fluide dans sa démonstration.

Pas vraiment envie de développer, comme dirais l'autre : on relativisera plus tard.

 

Seul bémol : on sent que Nolan réutilise quelques "trucs" narratifs déjà utilisés dans ses précédents films (

surtout dans Le Prestige : cette manière de réutiliser une scène du début pour clore le film, et un final et des enjeux assez similaires dans les deux films : la mort de l'être aimé comme motivation profonde du personnage principal

)

 

Enfin bon, dans le langage des Cahiers du Cinéma, on appelle ça une signature d'auteur, non ?

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Une expérence assez troublante. J'ai je crois besoin d"un peu de digestion pour savoir si je l'ai vraiment appréciée. Ce qui paradoxalement est assez bon signe.

 

Il est vrai qu'à bien y réfléchir, Nolan explore un terrain que le "cinéma de réalité virtuelle" avait déjà pas mal défriché (eXistenZ ou Strange Days, notamment) mais le concept général est complètement fascinant. De l'onirisme réaliste, je sais pas si j'ai déjà vu ça quelque part. Cela parait antinomique mais c'est assez pertinent, quand on y pense.

 

Voila, à chaud je sais pas quoi dire, je crie pas encore au chef d'oeuvre, mais...y'a pas à dire, on tient un sacré truc.

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C'est exactement ça, de l'onirisme réaliste. Une tentative de faire du rationnel avec de l'onirique.

 

En me rémomorant le film tout à l'heure un détail m'a gêné:

 

 

Le fait de garder les montres synchro à la seconde près "le camion va chuter dans 10 seconde dans la première couche du rêve" tandis qu'ils sont dans la 3ème couche de rêve. fait tâche au milieu de ce concept de onirique-réaliste.

 

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les séquences oniriques me troublent beaucoup. Autant j'aurai aimé que Nolan se lâche davantage à ce niveau, nous fasse le Dark City du film de rêve, autant je me dis, bon, quand on rêve nous-même, c'est pas forcément de trucs super psychés*, ça reste assez sobre et "réaliste" à l'échelle de son propre univers. Je dis pas, y'a peut être parfois des monstres qui se balladent, mais tout est du domaine du "presque plausible". Je trouve ça aussi dommageable que bien-vu.

 

 

(* je reste dans la catégorie du rêve naturel, bien entendu. La consomation de space cake n'entre pas en ligne de compte )

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Pas inintéressant, mais en même temps, ça fout la logique du film entièrement en l'air, et part du principe que quasiment tout ce qu'on voit est du flanc.

 

Ca me fait penser aux articles que je lisais en philosophie, où les auteurs prenaient trois phrases d'un livre pour faire dire ce qu'ils voulaient à l'oeuvre.

 

La deuxième partie de son article marche d'ailleurs même mieux si on fait une lecture du film "au premier degré".

 

Edit : une interview de Dileep Rao qui répond à pas mal de questions sur le film (attention spoiler inside)

 

http://nymag.com/daily/entertainment/2010/07/inceptions_dileep_rao_answers.html

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Seul bémol : on sent que Nolan réutilise quelques "trucs" narratifs déjà utilisés dans ses précédents films (

surtout dans Le Prestige : cette manière de réutiliser une scène du début pour clore le film, et un final et des enjeux assez similaires dans les deux films : la mort de l'être aimé comme motivation profonde du personnage principal

)

 

Enfin bon, dans le langage des Cahiers du Cinéma, on appelle ça une signature d'auteur, non ?

 

Pas seulement Memento aussi

 

A vrai dire tout les personnages de ses films sont motivés par LA femme de leur rêve. Following, son premier film ne fait pas défaut.

 

J'invite tout le monde à le (re)voir tant toute l'œuvre de Nolan tient en 70minutes (il y a même un sticker Batman sur la porte d'entrée du "suiveur", et le cambrioleur qui pénètre dans l'intimité des gens se nomme...Cobb. Hasard ?

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Bon ben comme attendu (eu égard à mon amour quasi-immoderé pour l'oeuvre de Nolan) j'ai pris ma claque hier. C'est tellement surpuissant que je pense qu'il faudra que je le revoie avant de le comprendre un peu mieux, non pas l'histoire mais ce tout cinématographique. ça fait partie sans conteste des plus grandes expériences que j'ai pu vivre dans une salle de ciné.

 

 

et j'ai jamais vu une salle suspendue à un plan comme l'était celle de hier au moment du plan final.

 

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