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Tree of life - Terrence Mallick (2011)


Tomfincher

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Pour l'anecdote, j'ai pas mal de retours de séances agitées, avec des spectateurs qui se barrent ou gueulent comme des veaux (voire, poussent un soupir de soulagement à l'arrivée du générique de fin ). Le must ? Un pote s'est carrément pris un pain à la fin du film par un spectateur enragé

 

Pire que L'antre de la folie, Tree of life

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LE CLAQUAGE DE BEIGNET de cette année pour moi!!!!

 

Un film sensitif, un vrai, puisqu'il développe de réelles sensations physiques chez les spectateurs, ou en tout cas chez moi.

 

Anticommercial au possible, il va se faire démolir par la masse c'est certain, car il n'est pas vraiment pas grand public du tout (en gros un méchant trip au croisement de Stand by me et d'Enter the Void, avec un peu de 2001 au milieu) et il va aussi se faire démolir par une certaine intelligentia qui va casser ses références bibliques prétenduement simplistes.

 

Perso, j'ai été happé par le film comme jamais...

 

Je n'y ai jamais vu de moments naïfs et cucul la praline comme écrit un peu partout, mais je l'ai beaucoup plus ressenti comme un bad trip oppressant avec une sorte d'angoisse sourde et latente de chaque instant.

 

Et ça m'a fait chialer plusieurs fois, ce qui ne m'arrive absolument jamais.

 

Pour ceux qui ont éprouvé des sensations du même type, sensations très fortes et physiques, à la vision de VALHALLA RISING en salles, foncez putain foncez! Le film doit se voir en salles impérativement.

 

C'est un film lugubre, angoissant, terrifiant, mais je pense que chacun le vit avec son vécu et sa sensibilité, ce qui est l'apanage d'un très grand film.

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En tout cas, j'en reviens toujours pas. Quel film...

Pareil...

 

Le film fait penser à de l'acid.

On lit tout le temps l'expression "film sous acide" pour tout et n'importe quoi, dès qu'un film est coloré, qu'il est peu décalé ou présente un aspect cartoonesque. L'expression toujours utilisée par des journalistes qui n'ont jamais un gouté un buvard.

Ce film procure vraiment les effets d'une remontée de trip, mélange de sentiments très intérieurs, parfois très désagréables, parfois proches de l'extase et ce sans réelle continuité puisque le montage est chaotique à la manière d'une succession de flashs violents (un peu à la manière d'Eternal Sunshine)

Il te reste imprégné dans la tête après absorption, avec des souvenirs agréables ou non, mais très forts...

 

Ce qu'il y a aussi de sidérant dans ce film, c'est que c'est quand même un réal de 60 balais qui fout bien la claque en réinventant un langage cinématographique, là où tous les jeunes chiants du cinéma actuels ne prennent plus de risque et se contentent de singer tous les anciens dont ils ont usé les VHS dans leur jeunesse...

 

Avec le recul, il y a certes quelques très légers défauts (la scène des dinosaures est problématique et les scènes avec Sean Penn sont soit trop courtes soit trop longues) Effectivement vivement une version longue!

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Malgré des plans inoubliables et de grands moments de fulgurances, il est malheureusement dur de dire que le dernier Malick est réussi dans sa globalité. La première heure est sublime, aérienne, céleste. La seconde patauge un peu dans le se...moule, la faute à une construction dramatique vraiment bancale (tout est donné dans la première heure... ensuite... on attends que le film se termine). Pour la première fois, la grande liberté créatrice que s'est toujours octroyé Malick semble s'être retournée contre lui.

 

J'irais même jusqu'à dire que Malick livre un film parodiant presque les "moments de grace" de ses deux derniers films, et qu'il n'a jamais été aussi explicatif (les monologues étaient clairs, concis, beaux dans The Thin red Line et The New World, dans The Tree Of Life, c'est toujours aussi lapidaire mais trèèèèèès répétitif... Mother, Father, Brother, Where are you ?).

 

Pour finir, le film m'a laissé hyper froid, alors que The New World m'avait fait pleurer à chaude larme. Bref, j'ai du mal à comprendre ce qui m'a empêché de rentrer dans ce film qui sur le papier était fait pour moi .

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LE CLAQUAGE DE BEIGNET de cette année pour moi!!!!

 

Un film sensitif, un vrai, puisqu'il développe de réelles sensations physiques chez les spectateurs, ou en tout cas chez moi.

 

Anticommercial au possible, il va se faire démolir par la masse c'est certain, car il n'est pas vraiment pas grand public du tout (en gros un méchant trip au croisement de Stand by me et d'Enter the Void, avec un peu de 2001 au milieu) et il va aussi se faire démolir par une certaine intelligentia qui va casser ses références bibliques prétenduement simplistes.

 

Perso, j'ai été happé par le film comme jamais...

 

Je n'y ai jamais vu de moments naïfs et cucul la praline comme écrit un peu partout, mais je l'ai beaucoup plus ressenti comme un bad trip oppressant avec une sorte d'angoisse sourde et latente de chaque instant.

 

Et ça m'a fait chialer plusieurs fois, ce qui ne m'arrive absolument jamais.

 

Pour ceux qui ont éprouvé des sensations du même type, sensations très fortes et physiques, à la vision de VALHALLA RISING en salles, foncez putain foncez! Le film doit se voir en salles impérativement.

 

C'est un film lugubre, angoissant, terrifiant, mais je pense que chacun le vit avec son vécu et sa sensibilité, ce qui est l'apanage d'un très grand film.

 

Tromatoxic résumé très bien mon ressenti... Je l'ai vu en début d'aprem, et il continue de me hanter, à l'intérieur. J'ai failli chialer en retrouvant mon fils dehors, après la séance. Faut dire que ce sont des sentiments qui me touchent particulièrement : suis-je un bon père ? Une bonne personne ? Comme était-ce avant ? Et après ? Bref, c'est exigeant et en même temps, il suffit de se laisser porter. Ce n'est ni un bon film, ni un mauvais film, c'est au-delà...

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  • 2 weeks later...
Après les versions longues, Terrence Malick pourrait inaugurer une «version très longue » d’un film.

 

L’information est passée presque inaperçue : le dernier numéro des Cahiers du cinéma propose un dossier des plus complets sur Tree of life, regorgeant d’interviews des collaborateurs de Terrence Malick. Notamment son chef-opérateur Emmanuel Lubezki. Qui révèle dans une dernières questions que le réalisateur travaille à une version de six heures du film. « … Le premier jet du montage faisait huit heures. Terry est en train de préparer une version de six heures. Ce que j’en ai vu est absolument incroyable… ». Lubezki rajoute que ce montage s’attarde sur les scènes liées à l’enfance de Jack. Malick a effectivement une matière plus que suffisante pour ce nouveau montage : il a utilisé pour le tournage de Tree of life près de 600.000 mètres de pellicule, ce qui correspond à plusieurs centaines d’heures de film. Pour se faire une idée, la version exploitée en salles du film dure 2h18 soit environ 3824 mètres de pellicule… Malick pulvérise donc les records de Stanley Kubrick et Francis Ford Coppola, The Shining et Apocalypse now ayant utilisé cent fois plus de pellicule que ce qu’il en est resté dans leurs montages.

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Sans contestation possible, UN DES PLUS ENORMES FILMS JAMAIS FAITS.

J'espère que la deuxième vision sera aussi intense.

Pour moi...une des oeuvres les plus belles, et surtout, les plus pures ! que j'ai pu voir jusqu'alors.

Qu'il est beau le monde, selon Malick.

En plus, c'est mon premier Malick, c't'e veine !

 

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Sans contestation possible, UN DES PLUS ENORMES FILMS JAMAIS FAITS.

C'est vrai pour LA LIGNE ROUGE.

Depuis, Malick court après la puissance évocatrice et poétique de son propre film.

Il reste de très grands moments dans les deux derniers, mais LA LIGNE ROUGE reste loin, très loin devant.

 

Cool, je sais quel film me mater juste après Pour l'amour du jeu !

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Lubezki rajoute que ce montage s’attarde sur les scènes liées à l’enfance de Jack.

 

Ah mais le montage qu'on voit au ciné le fait déjà assez. Je veux 4h30 de big bang

 

 

Moi je veux qu'il rajoute le bêtisier dans le générique de fin

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Oui, mais après, c'est encore un des actes jamais offensifs d'Uwe Boll, le mec qui kiffe proposer un combat de catch aux journalistes, se foutre de la gueule de Spielberg, etc...c'est de la pub, le mec est un peu un grand de la promotion !

Justement, quelqu'un a vu Raging Boll, documentaire sur le gars ? (VERIDIQUE !)

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Oui, mais après, c'est encore un des actes jamais offensifs d'Uwe Boll, le mec qui kiffe proposer un combat de catch aux journalistes, se foutre de la gueule de Spielberg, etc...c'est de la pub, le mec est un peu un grand de la promotion !

Les roquets aboient toujours très fort pour compenser leur petite taille.

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  • 2 weeks later...

Vu à l'instant en salle... Je suis assez déçu, et pourtant je suis bon client d'un certain cinéma intello-nombriliste. Derrière une superbe mise en scène et une photographie cristalline, se trimballe une vacuité à laquelle je n'est jamais adhéré. Si je n'ai pas détesté, je suis resté imperméable à l'ensemble. Un coup dans l'eau en ce qui me concerne de la part de Mallick.

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